Repli sur soi :

Hier, entre 12h30 et 19h30, j'ai publié ici un extrait de mes Chroniques Personnelles. Ces "Chroniques" relatent mon parcours personnel, de mon enfance à aujourd'hui. Et l'extrait partagé momentanément sur Facebook relatait une petite partie de mes "années collège". Je vois que si ce n'est quelques personnes, il n'a pas suscité beaucoup de réactions.

De fait, pourquoi poursuivre dans cette voie. Pourquoi tenter de faire plaisir alors que rares sont ceux et celles qui se penchent sur ce genre de récit, sur mes articles sur l'actualité, etc. Le seul qui a fait une percée momentanée, c'est celui sur l'incendie de Notre-Dame de Paris et ce que j'en pensais. Sinon, juste une dizaine de personnes qui s'expriment sur eux.

Comprenez moi bien, je ne recherche pas la notoriété à tout prix. Mon but est juste de partager, de faire vivre les textes que j'écris au-delà des frontières de mes lecteurs et lectrices habituels. C'est qu'ils fassent réfléchir, c'est qu'ils donnent du plaisir aux gens qui se penchent sur eux. C'est là mon unique ambition ici.

Or, parallèlement, la rédaction de mes Chroniques Personnelles est un travail long, exigeant, chronophage. Hier après-midi, j'ai débuté la rédaction du chapitre sur lequel je me penche actuellement vers 14h20. Je l'ai terminé vers 18h40, alors que je pensais conclure cette session vers 17h. Je n'ai écris qu'une page et demie environ. Ma compagne, Vanessa, a donc dû patienter.

Heureusement pour moi, elle est compréhensive, gentille, voit de ses yeux à quel point cela peut s'avérer prenant. En attendant, elle a continué ses grilles de mots croisés. Et ensuite, nous n'avons eu le temps que de visionner un épisode de "Rebel Wars", une série de dessins animés dérivés de la saga Star Wars. Comme chacun d'eux ne dure qu'une vingtaine de minutes, j'ai pu me détendre un peu, me consacrer un peu à Vanessa, avant que nous occupions ensemble de préparer notre diner du soir.

Ensuite, nous avons visionné un film d'horreur - il n'y avait rien de passionnant la la télé. Vers 22h, j'ai reçu le sms de ma sœur de cœur. Je m'inquiétais pour elle parce que, d'habitude, elle me l'envoie plutôt entre 20h45 et 21h30. Mais il faut avouer qu'avec ses activités professionnelles extrêmement chargées à l'approche des élections européennes, de sa vie familiale, de son quotidien, en ce moment elle ne chôme pas. Néanmoins, elle ne m'oublie jamais.

Enfin, de 23h à 1h du matin, après avoir regardé une partie de l'émission C dans l'air sur l'affaire Vincent Lambert, j'ai lu la suite du dernier Roman de Linwood Barclay ; j'en suis aux deux tiers. Avant d'enchainer sur le dernier Preston et Child et leur héros favori Alyosus Pendergast. Ainsi, quand je les aurai terminé, je les passerai à Vanessa, qui apprécie également beaucoup ces romans. Et moi, je pourrais me pencher sur un certain nombre de "pavés" ; des romans historiques dans lesquels j'ai hâte de me plonger.

En fait, si j'ai terminé ma session d'écriture si tard, c'est que je voulais en finir avec un épisode de mes Chroniques sur lequel j'étais penché depuis à peu près deux semaines. Je désirais entamer le suivant afin d'achever momentanément ce texte évoquant mes années collège. J'y reviendrais ultérieurement, lorsque mes notes détaillant celles-ci m'y renverront.

Et puis, surtout, je suis las de Facebook. De cette indifférence dont je suis l'objet continuellement de la part de ceux et celles desquels j'aimerai me rapprocher amicalement. Ça me blesse, ça me meurtrit, ça me fait pleurer. S'il y a des aspects de moi pour lesquels je suis extrêmement sensible, écorché vif, c'est bien ceux-ci. Et ces personnes m'infligent la pire des torture, accentuent par leur indifférence des plaies déjà à vif. Donc, pourquoi insister.

Je sais que certains et certaines me disent : pourquoi nous punir, nous, pour quelques idiots qui ne comprennent rien.". C'est vrai, ceux et celles qui me suivent régulièrement ne doivent pas être condamnés pour les actions de quelques-un(e)s.

Sachez donc, que je ne vous oublie pas, mes fidèles compagnons de route. Mais ça ne peux pas continuer ainsi. Cette situation me fait trop souffrir. Je m'y use l'âme, le cœur, la santé. J'y emploie trop de temps, trop d'énergie, pour peu de satisfactions personnelles en retour. Et je suis bien plus heureux lorsque j'écris mes Chroniques avec constance, avec application, avec attention. En me relisant, en me corrigeant, en y employant toutes mes facultés intellectuelles, pour une œuvre aboutie qui me ressemble. Et je ne peux me démultiplier à l'infini.

Il y a une seule chose que ceux et celles qui me lisent régulièrement - ou moins - peuvent faire, pour m'aider, pour m'apporter ici un peu de joie et de bonheur : c'est de partager ce que j'écris. C'est de le diffuser, d'encourager leur entourage, leurs amis, leurs connaissances, etc. à me lire, à partager à leur tour mes textes ou mes articles. C'est de s'abonner à ma page "Dominique Capo : https://www.facebook.com/mesuniverspersonnels/ afin d'y lire les récits que j'y partage.

Pour le reste, je n'ai pas encore ma pris ma décision de quitter Facebook ou pas. Mais ce que j'y vis quotidiennement m'humilie, m'afflige, me détruit, au-delà de toutes proportions puisque les personnes pour qui j'y ai de la tendresse, de l'affection, de l'amitié, ne réalisent pas, ne désirent pas, partager avec moi tout ce que nous avons à échanger ensemble. Et ça, pour moi, il n'y a pas pire souffrance, pire solitude, pire poids qui pèse sur mes épaules. C'est comme ça que je le vis. Je demande donc à chacun(e) de respecter mon ressenti...

A bientôt...

Dominique Capo