Ecrire :

Aujourd'hui, je me replonge don avec plaisir et doté d'une patience infinie, dans la rédaction des chapitres de De Deiteus Mythica évoquant la période située entre la fin de la dernière Glaciation et la naissance officielle des premières civilisations humaines pleinement constituées. Au fil des années, mes investigations sur ce thème - et d'autres - m'ont menées du Moyen-Orient à l'Asie, de l'Amérique à l'Europe. Chaque peuple ayant foulé ces continents à l'aube de notre Histoire y a développé un modèle de société qui lui est spécifique. Chaque peuple qui s'y est implanté s'est ensuite subdivisé en des myriades de nations, d'empires - les premiers qui se sont constitués -, avec leurs traditions, leurs mythologies, leurs religions, leurs parlers, leurs structures sociales...

Chacun de ces modèles, aussi différent et aussi étrange soit-il, vu avec des yeux enchainés à notre époque et à notre modèle social, est passionnant, fascinant, riche d'enseignement. Chacun est un fragment des lointaines racines grâce auxquelles l'Humanité a pu se projeter jusqu'à nous. Chacun est captivant, important, remarquable, exaltant. Les savoirs qu'ils nous ont transmis sont à la base de ce que nous sommes aujourd'hui. C'est sur les décombres de ces civilisations que se sont bâties les suivantes, et ainsi de suite. C'est parce qu'elles ont existé que celles qui leur ont succédé ont pu nous léguer leurs sciences, leurs philosophies, leurs idéologies, et tout le reste aussi.

C'est à Ur, au cœur de l'Afrique, dans la vallée de l'Indus - et plus largement en Asie -, dans l'Europe mégalithique, en Amérique précolombienne, etc., entre le Xe millénaire avant notre Ère et le 5e millénaire avant J.C. qu'ont été fécondées les civilisations à partir desquelles toutes celles d'après ont fait de nous ce que nous sommes à l'heure actuelle.

"C'est parce que nous connaissons notre passé que nous sommes capables d'affronter notre présent, et que nous sommes aptes à appréhender notre avenir.", comme j'aime à le répéter si souvent...