Rédaction de mon livre sur l'Origine de la Civilisation :

Comme chaque jour, je reprends la rédaction de mon ouvrage sur l'Aube de la Civilisation Humaine. Comme je l'ai déjà mentionné à plusieurs reprises, actuellement, j'en suis aux balbutiements de la civilisation sumérienne ; entre 4000 et 3500 avant J.C.

Son histoire, sa religion, ses traditions, ses mythes, ses légendes, son modèle social, ses cités, son ascension et son déclin, ses échanges commerciaux ou autre avec le reste du monde méditerranéen... Il y a tant à évoquer la concernant.

Bien entendu, je ne peux passer sous silence l'histoire de Gilgamesh et d'Enkidu. Je m'y atèle donc, même si ce mythe - qui demeure le plus emblématique de la civilisation sumérienne - est loin d'être le seul. Il y en a tant d'autres qui sont méconnus ou inconnus du grand public, et pourtant, qui mériteraient d'être mis en avant, relatés, expliqués.

Je suis parfois malheureux de constater que nombre de personnes résument leur connaissance de telle ou telle civilisation à ce qui en est le plus connu. Je suis toujours malheureux de constater qu'il y a des personnes qui se contentent d'approximations, de simplifications, de fakes-news, d'absurdités, pour inventer une autre façon de les considérer, et qui n'existe que dans leur imagination.

Ces ésotéristes de pacotille, ces occultistes qui se contentent de ce qu'ils ont envie de croire. Ces soi-disant spécialistes qui lisent des ouvrages aux théories abracadabrantesques. Ces sources falsifiées ou dénaturées qu'ils brandissent comme s'il s'agissait de la seule et unique vérité. Ces thèses sans fondement sérieux et scientifiquement - archéologie, textes de la période concernée, relations de personnages ayant été les témoins de ce qu'ils affirment... - sujets à caution. Ces gens qui, à coup de documentaires orientés, dévoilant des doctrines farfelues, dénués de rigueur et d'objectivité.

Ce sont juste des "Indiana Jones en herbe", des illuminés qui transgressent toutes les règles de l'étude historique des faits. Dénués de sens critique, ce ne sont que des crédules qui s'inventent une Histoire parallèle de l'Humanité. Ils prouvent d'ailleurs qu'ils n'en qu'une connaissance partielle et partiale. Ils démontrent qu'ils ne l'ont pas étudié assez en profondeur pour se rendre compte de l’inanité de leurs propos. Ils ne s'aperçoivent même pas qu'ils se ridiculisent, qu'ils ne sont que des caricaturent de ce qu'ils prétendent être.

Pour ma part, ce n'est pas ainsi que j'étudie l'Histoire. Les faits, vérifiés et revérifiés par diverses sources. Notamment de témoins de l'époque concernée. Un regard critique, une réflexion, des recoupements, des analyses de récits, à remettre dans leur contexte. Que j'ai ri hier, quand l'un de ces ésotéristes a inondé - par le biais de commentaires - ce que j'ai rédigé sur la poursuite de la rédaction de mon chapitre sur la civilisation sumérienne, de liens que je considère être de la caricature : les dieux étaient des géants parce que sur les murs des temps où ils apparaissent, ils sont plus grands que les humains. Les dieux sont des extra-terrestres ; ce sont des atlantes, des membres de la civilisation de Mu, que sais-je encore.

Je vous laisse seuls juges de ce que cherchent à prouver ces inepties. Pour ma part, elles montrent le peu de sérieux de ceux et celles qui y croient dur comme fer ; qui prennent tout ceci comme une vérité incontestée et incontestable. Ces gens qui s'obstinent jusqu'à l'absurde sur cette voie ne sont ni des historiens, ni des chercheurs.

Car préférer une réalité biaisée, fabulée, inventée, afin d'alimenter leur mythomanie, relève de la médiocrité intellectuelle. Cela montre qu'ils ne savent pas de quoi ils parlent. Et surtout, qu'ils devraient se taire plutôt d'avancer des arguments qui sont facilement balayés du revers de la main par ceux et celles qui étudient sérieusement l'Histoire de l'Humanité ; ainsi que ses multiples aspects...