Lundi 09/12/2019 :

Aujourd'hui, comme chaque début de semaine, je reprends la rédaction de mon ouvrage sur l'origine de la civilisation - des civilisations. Je retourne don avec joie dans la Mésopotamie du IVe millénaire avant notre Ère. Je retourne à Sumer, Akkad, Kish, Ur, et toutes les autres Cités-Etats de cette époque. Je me plonge dans leur histoire, dans leurs traditions, dans leurs mythes, dans leurs légendes, dans leur modèle de société, etc. Il y a tant à dire à leur sujet.

Je sais que quelques-uns parmi ceux et celles qui me lisent - c'est loin d'être la majorité, heureusement - ne peuvent s’empêcher de dénigrer le travail des autres pour avoir l'impression d'exister. Je sais qu'il y en a quelques-uns qui se précipitent systématiquement sur les textes de chercheurs comme moi - ou d'autres - pour faire la publicité de leurs thèses extravagantes, sans fondement réel, si ce n'est que ce qu'ils ont envie de croire. Ils tentent ainsi de faire l'apologie de leurs théories simplistes, partiales ; le plus souvent, n'y parvenant pas, évidemment.

Alors, ils s'acharnent à polluer les textes de ceux et celles qui prennent l'étude de l'histoire au sérieux. Ils les infestent de liens qui relèvent davantage de la science fiction que de la science. Ils rêvent - sans succès le plus souvent - de faire adhérer à leurs thèses les chercheurs qui ne se contentent pas des approximations, des vérités tronquées, des sources amputées ou réarrangées. Personnellement, je les plains plus que je les condamne ou les méprise.

Car si chacun est libre de publier, de diffuser, ce qu'il souhaite, le fait d'encenser leur ignorance, montre leur médiocrité. Alors, pourquoi en rajouter ?

Ce qu'ils publient le démontre suffisamment. Les chercheurs sérieux - je me considère comme un très humble et très modeste de leurs représentants ; même si je n'arrive certainement pas à la cheville d'autres - ont assez de travail à mener, plutôt que de répondre ou de se pencher sur leurs absurdités...

Dominique Capo