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Mes Univers
25 décembre 2019

En ce jour de Noël 2019... :

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En ce jour de Noël 2019, je souhaiterai dire ceci : hier, ma compagne Vanessa et moi avons passé un réveillon seuls. Bien entendu, j'ai parlé deux fois avec ma maman - une fois par skype, une fois par téléphone - ; Vanessa, elle, parce qu'elle m'a choisi comme compagnon il y a longtemps, n'a pas eu de contact avec les siens.
 
J'ai également envoyé des sms aux personnes qui comptent le plus pour moi : ma sœur de cœur, évidemment. Elle compte tant pour moi ; sa famille de même, bien que son mari ne comprenne pas la profonde amitié, pleine de sincérité et de respect que nous avons l'un pour l'autre. J'avoue que je suis très malheureux, souvent, de ne pas pouvoir lui parler par téléphone, ou la rencontrer de visu - avec lui et le reste de sa famille -, aux cotés de Vanessa, pour cette raison.
 
J'en ai envoyé un autre à Lucie, une amie qui vient nous voir chez nous de temps en temps, et avec laquelle nous avons des liens amicaux immenses, malgré son jeune age - elle a 23 ans, mais elle a déjà eu beaucoup d'expériences qui l'ont fait murir trop tôt, grandir trop vite. J'en ai envoyé un troisième à Marie et à Andréa, sa fille. Des personnes que j'aime beaucoup et dont l'amitié me remplis de chaleur à chaque fois que nous nous contactons. Pour l'avoir eu une ou deux fois au téléphone, sa voix douce est un baume à l'âme bienfaisant.
 
J'en ai encore envoyé à mes deux neveux, à ma sœur de sang. Olivier, mon plus vieil ami puisque je l'ai connu lorsque je travaillais en tant qu'Aide-Bibliothécaire, et que je faisais mes premiers pas en tant qu'Historien-chercheur, m'a enfin passé un coup de fil pour me souhaiter un bon réveillon, qui m'a touché et ému.
 
Malgré tout, je ne peux nier que ce sont les échanges avec ma sœur de cœur qui, à mes yeux, et sans aucunement minimiser la valeur des autres qui sont très importants pour moi, que j'attends, que j'espère, avec un sentiment amical, une estime, un respect, infinis. Ils me transportent, ils sont une lumière sans équivalent. Ils ouvrent en moi des portes dont je ne soupçonnais pas l'existence. Sa présence en tant qu'amie m'est nécessaire, indispensable ; comme l'air que je respire ou la nourriture que je mange.
 
Nous nous sommes donc fait un "petit Noël". Juste tous les deux, au calme, dans la paix et l'amour, en portant toute mon attention à Vanessa pour son bien-être, sa tranquillité, son bonheur...
 
Sans sapin, sans guirlandes, nous nous sommes préparés un petit diner sans fioritures ni excès : un modeste bloc de foie gras en entrée, un rôti et un gratin de Saint-Jacques en plat principal, une part de buche aux marrons accompagnée de quelques pyrénéens en dessert. Nous ne nous sommes pas offerts de cadeaux, bien que nous nous en soyons échangés un les jours précédents.
 
Pour Vanessa, qui aime les miniatures de poupées de "la Maison de Caroline", je lui en ai commandé une scènette à construire la semaine dernière. Elle l'a reçu trois jours plus tard. Mais, comme avec mon handicap, je ne peux pas la lui monter, il faudra que je trouve quelqu'un prochainement pour s'y coller. La dernière fois, il y a trois ans, et à l'époque où nous partagions les fêtes de fin d'année encore avec ma famille, ma sœur lui avait offert une autre scénette de la Maison de Caroline. Mais, le compagnon de ma sœur la lui avait monté avant de la lui mettre sous le sapin de Noël avec le reste.
 
Quant à moi, qui suis féru d'Histoire, comme vous le savez si vous lisez mes textes, je me suis commandé d'anciens numéros des "collections de l'Histoire" que je devrais recevoir prochainement.
 
Ensuite, une fois le diner terminé, nous avons visionné un film en DVD. Vers 23h, nous sommes allés au lit pour lire un moment. Exceptionnellement, jusqu'à 2h du matin. Chacun d'entre nous était plongé dans son livre, et nous n'avons pas vu le temps filer.
 
Vanessa, elle, en ce moment, dévore un thriller de Claire Favan. Il est intitulé "le Tueur intime". J'ai découvert cette auteur française il n'y a pas très longtemps. Excellent au demeurant, puisque j'ai acheté tous les ouvrages qu'elle a édité ; et il ne m'en reste plus que deux ou trois à explorer. De fait, une fois le Tueur intime terminé, je l'ai conseillé à Vanessa, qui en est au tiers actuellement.
 
De mon coté, hier matin, j'ai reçu le dernier numéro du magazine papier "l'Histoire", auquel je suis abonné depuis des années. Comme je venais de conclure mon précédent roman - celui d'Alexis Aubenque intitulé "Né pour être sauvage" - le soir d'avant, j'ai immédiatement enchainé sur ce numéro de l'Histoire. Son dossier évoque les deux guerres de l'Opium, entre 1838 et 1860. Elles ont opposé l'Angleterre et la France, à la Chine impériale. Très intéressant, car c'est une page de l'Histoire de l'Empire du Milieu que je connaissais peu. J'enchainerai, dès ce soir je pense, avec le numéro des "collections de l'Histoire" qui l'accompagnait : "5000 ans de cataclysmes et de catastrophes". En ces temps de dérèglement climatique, ce sujet est parfaitement approprié.
 
Samedi, ma maman arrive chez moi pour quelques jours, afin de passer en notre compagnie le passage à la nouvelle année. Vanessa, comme moi, en sommes très heureux. Nous nous serrerons un peu dans l'appartement, puisque celui-ci n'a pas de chambre d'amis, et qu'à chaque fois qu'elle vient avec ma grand-mère et ses deux boxers, Doris et Louga, ma grand-mère dort sur un lit d'une place devant mes étagères de livres, de DVD, et de figurines. Ma mère, elle, dort dans le canapé du salon qui se déplie pour se transformer en sommier. Puis, à l'aide d'une couette, de draps, d'oreillers, il se métamorphose en lit où elle dort avec, à ses cotés, ses deux toutous adorés ; que Vanessa et moi adorons également, il faut l'avouer.
 
Cette promiscuité ne nous effraie pas. Personnellement, au cours de ma vie, j'ai connu des situations plus éprouvantes ; et de loin. Et puis, ce n'est que provisoire, car lorsque Vanessa et moi ne sommes que tous les deux, l'espace disponible dans notre appartement nous suffit amplement ; bien que la place commence à manquer sur nos étagères où s'accumulent livres, DVD, figurines, Bandes Dessinées ; notre seule richesse.
 
Le principal n'est-il pas de nous retrouver tous ensemble, comme c'est le cas quelques jours durant à trois ou quatre reprises tout le long de l'année ? Le principal n'est-il pas de partager des instants heureux et privilégiés ensemble. Ma maman va nous préparer de bons petits plats ; c'est une excellente cuisinière. Ma grand-mère, maladroitement, et même si ça finit par me stresser et m'irriter, va nous acheter les mets les plus fins ; jusqu'à l'overdose sans s'en rendre compte. Mais l'intention est là. Nous allons visionner quelques films d'action, le genre qu'elles préfèrent, ensemble. Pas le grand luxe, mais le cœur y est, je le sais, et je le ressens. C'est ce qui compte le plus pour moi et pour Vanessa.
 
Pour terminer, je vous souhaite, à tous et à toutes - qui que vous soyez, où que vous soyez, dans quelque situation que vous trouviez, tout le bonheur du monde. Je vous souhaite d'être aimé tel que vous êtes, pour qui vous êtes. D'être apprécié pour votre personnalité, pour vos qualités et vos défauts, pour vos forces et vos faiblesses, dans fard ni mensonge. Avec respect, tolérance,intégrité, d'être aimé pour ce que vous apportez à ceux et celles qui comptent pour vous, et pour lesquels vous comptez.
 
Je vous souhaite aussi d'être heureux, d'être accompagnés de votre famille, de vos amis, de ceux et celles qui font vibrer votre âme, juste parce que ce sont eux ou elles, et que c'est vous, tout simplement. Je vous souhaite la santé, car c'est ce qu'il y a de plus précieux. Je vous souhaite d'être ému pour ce que vous partagez avec votre entourage. Je vous souhaite la prospérité, la réalisation de vos rêves, de vos désirs, de vos projets. Car ce sont eux qui nous permettent, à tous et à toutes, de grandir, d'évoluer, de se sentir être quelqu'un qui en vaut la peine. Je vous souhaite tout cela, et bien davantage encore.
 
Quant à moi, outre poursuivre la rédaction de mes écrits, de me plonger dans mes recherches sur l'Histoire à l'aide de mes milliers de pages de notes, outre être avec Vanessa, ma maman, ou les deux ou trois autres personnes précédemment citées, il n'y a qu'une seule chose que je souhaite. Tout le reste, je m'en contente. Ce que je souhaite, du plus profond de mon âme et de mon cœur, c'est un jour de pouvoir parler de vive voix, de pouvoir rencontrer ma sœur de cœur et les siens ; en compagnie de Vanessa, évidemment. Je ne sais où ni quand, peu m'importe d'ailleurs. Mais tel est mon vœu. Le reste, à mes yeux, je m'en satisfait. Je n'ai peut-être pas grand chose, je vis des épreuves et des difficultés régulièrement ; ce n'est pas grave.
 
La seule chose qui me rendrait vraiment heureux, serein, apaisé, ce serait d'être, amicalement, à ses cotés. Je me sentirai en accord avec moi-même, le cœur léger, optimiste, confiant. Bien plus en vérité que si un jour, mes œuvres littéraires sont éditées, publiées, diffusées, auprès du plus grand nombre. Parce que, pour une fois, ce serait moi qui bénéficierait d'un bonheur que l'on m'a toujours refusé : celui d'être aux cotés de la seule sœur de cœur dont le bonheur est, en ce qui me concerne, une priorité...
 
Donc, joyeux Noël à vous tous et à vous toutes. Mes pensées vous accompagnent en ce jour de réjouissances et d'espérance. En ce jour où la convivialité, la tolérance, le partage, la solidarité, le respect, comptent plus que tout. En ce jour où la souffrance, la maladie, la guerre, la faim, la misère, la haine, la violence, la peur, n'ont pas droit de cité...
 
Dominique Capo
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