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Mes Univers
24 juillet 2020

Brève sans lendemain :

X1

Aujourd'hui, j'écris en pensant à ces femmes qui me font rêver. J'écris afin de sublimer leur beauté, leur charme, leur sensualité, leur féminité. J'écris, parce qu'elles m'interdisent l'accès à ces possibles que je ne peux qu'imaginer.
 
Ces femmes ont peur de moi. Elles sont terrorisées par ma passion, par mes mots, à leur égard, enfiévrés. Cependant, je n'ai que ce moyen pour tenter de leur décrire l'émoi qu'elles engendrent aux tréfonds de mon cœur et de mon âme. Je n'ai que cette solution afin de les honorer avec respect et dévotion.
 
Alors oui, mes paroles sont enflammées. Alors, oui, elles exacerbent ma sensibilité. Alors oui, elles font bruler en moi un feu qui ne s'éteint jamais. Alors oui, que les contemple, si séduisantes, si attirantes, si vénéneuses à mon égard également, je rêve de partager avec elles un peu de ce que je suis. Et tant pis si elles ne comprennent pas le sens de ma démarche. Tant pis si elles ne voient pas que je n'ai aucune arrière-pensée malveillante ; que mon but n'est pas de profiter d'elles sexuellement ou autrement.
 
Je sais parfaitement que, charnellement, esthétiquement, je ne suis pas à la hauteur de leurs attentes. Je suis un nain à coté des hommes avec lesquelles elles projettent de partager leur lit, auxquels elles veulent offrir leurs amoureux sentiments et désirs. Or, telle n'est pas mon ambition. C'est peut-être triste, mais c'est ainsi. Et je n'ai ni honte ni regret. Je suis au-dessus de ces méprisables, de ces petits préjugés et à priori dont l'ego surdimensionné des personnes concernées fait force de loi. Ils sont mesquins, minables, pitoyables ; et surtout, ils n'ont rien à voir avec le sens de ma démarche. Le seul bonheur dont je rêve, c'est de partager un peu d'amitié avec elles...
 
Alors oui, je suis conscient que tout ceci les laisse indifférentes et froides. Moqueuses parfois, me maudissant éventuellement. Gênées certainement, contrariées probablement. Je ne suis qu'un anonyme parmi d'autres anonymes dont elles n'ont que faire, c'est évident. Si ce n'est le rejeter dans les oubliettes de leur mémoire, de leurs contacts, de leurs préoccupations.
 
Elles ne m'empêcheront néanmoins pas de rêver après elles. De les déifier comme des déesses proches de la perfection, proches de l'idéal féminin qui est le mien. Elles ne m'empêcheront pas de les encenser, de leur dédier des mots, des phrases, des poèmes, ou des textes les couvrant de gloire. Puisque ne pouvant ni leur parler ni les approcher, puisque n'étant qu'un importun essayant de défier ce destin qui m'interdit le bonheur d'être - amicalement - à leurs cotés, il ne me reste que cette façon de briser la malédiction dont je suis le sujet.
 
A toutes celles qui ne me voient pas...

 

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