S'il y a une chose qui me touche et m'émeut plus

S'il y a une chose qui me touche et m'émeut plus que tout le reste dans cette vie ; s'il y a une chose qui, à mes yeux, a une importance tellement considérable que mes pauvres mots sont incapables de l'exprimer véritablement, c'est l'amitié.

C'est le fait de ne pas être abandonné, oublié, délaissé, négligé, par ceux et celles auxquels j'offre mon amitié. C'est de savoir que je peux compter sur eux ou elles autant qu'ils ou elles peuvent compter sur moi. C'est qu'à leurs yeux j'ai autant d'importance qu'ils ou elles en ont pour moi.

Que ce soit dans les moments de bonheur ou de malheur, de joie ou de peine, dans la santé ou la maladie, dans la victoire ou la défaite ; que ce soit dans la multitude ou la solitude, dans la force ou la faiblesse, dans le courage ou la peur ; que ce soit pour ses qualités ou ses défauts, ses lucidités ou ses erreurs, ses facilités ou ses maladresses... que sais-je encore, être présents les un(e)s pour les autres en toutes circonstances.

C'est de pouvoir être libre d'être soi-même sans craindre d'être jugé ou condamné pour qui l'on est. C'est de se soucier des personnes concernées, comme elles se soucient de nous. C'est la confiance, sans préjugés ni a-priori. C'est accepter la spécificité de chacun(e), ses expériences, ses choix de vie, ce qui nous différencie comme ce qui nous rapproche.

C'est qu'ils ou elles sachent que je suis là pour ces personnes, jour comme nuit si elles ont besoin. C'est rire ensemble, être détendu(e), serein, en paix avec soi ou avec les autres parce qu'ils ou elles sont là. Quelque chose, je l'avoue humblement, dont j'avais oublié l'existence depuis des années, mais qu'avec chacun(e) d'entre eux, elles, je retrouve, et je prends un plaisir sans partage à redécouvrir et à apprécier.

Oui, de telles personnes existent. Elles sont rares dans ce monde virtuel où les réseaux sociaux favorisent tant la superficialité et l'éphémérité. Dans ce monde où ce sera à celui ou à celle qui aura l'ego le plus surdimensionné. Dans ce monde où l'image a plus de valeur que le fond. Dans un monde où l'on n'hésite pas à écraser, à humilier, à blesser celui ou celle qui est différent(e). Dans un monde où les gens sont considérés comme des kleenex jetables une fois que l'on n'a plus rien à en tirer ; ou dès qu'ils ou elles ont un soucis, l'immense majorité les fuit comme des pestiférés.

Un monde auquel je ne souscris pas et que je fuis comme la peste. Puisque je ne suis présent sur Facebook que pour croiser la route de telles personnes qui en valent vraiment la peine à mes yeux.

Oui, heureusement que ce sens de l'amitié, de la sincérité, de la fidélité, à un sens pour ces rares personnes qui en valent vraiment la peine. Pour lesquelles mon amitié est profonde, teintée d'une humanité sans bornes.

Je veux leur dire que vous me rendez heureux, que chacun de nos sms ou de nos échanges téléphoniques sont une bénédiction. Que je serai toujours à vos cotés quoiqu'il advienne. Que je pense à vous et aux vôtres, auxquels je transmets par votre intermédiaire ma sympathie la plus respectueuse. Prenez bien soin de vous, préservez vous. Soyez heureu(se)x, en attendant, en espérant de vos prochaines nouvelles. A très vite...

Votre dévoué, Dominique Capo