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Mes Univers
20 septembre 2020

Etrange constat :

X1

Depuis hier, j'ai beaucoup réfléchi. Quand j'ai débuté l'écriture des petits chapitres évoquant quelques fractions de mon existence, j'ai fait cela pour me distraire. En effet, la rédaction de mon ouvrage sur les origines de la Civilisation est chronophage et énergivore. J'ai plus de 1800 pages de notes afin de l'élaborer ; dont un tiers que je n'ai pas encore véritablement exploitées. Et de ce fait, je progresse lentement.
 
Je me lis, me relis, corrige, approfondis, allège parfois. J'en ôte les lourdeurs, les répétitions lexicales, les fautes d'orthographe et de grammaire. Je fais en sorte qu'au final, sa lecture soit la plus aisée et la plus agréable possible. C'est mon sacerdoce ; un véritable "travail de bénédictin". Le résultat de près de trente ans d'investigations silencieuses et solitaires commencé alors que je travaillais à la Bibliothèque Nationale de France, poursuivi lorsque j'étais employé aux universités Paris XIII, puis Paris VIII. A chacun de mes déménagements, de mes changements de vie, des épreuves que j'ai endurées jusqu'à aujourd'hui, elles m'ont accompagnées. Je me dois donc de la terminer.
 
C'est un travail de titan. Il demande beaucoup de concentration et d'attention, de persévérance et de rigueur rédactionnelle. A la fin de chaque session, je suis vidé, épuisé, autant physiquement que psychologiquement. Car il ne faut pas croire que rester assis devant son ordinateur une partie de la matinée et les trois-quart de l'après-midi soit reposant. Au contraire, c'est un vrai parcours du combattant. Un combat au corps à corps contre soi-même.
 
Qui plus est, je l'ai déjà évoqué, je suis malade et handicapé. Et, également, je m'occupe continuellement de ma compagne atteinte d'une atrophie du cervelet depuis la naissance, et d'une sclérose en plaques depuis 2012. Donc, bien que son état de santé soit plus ou moins stabilisé, mon quotidien est sans cesse perturbé par les symptomes de sa maladie qui s'expriment toujours de manière inédite. Et, pour moi, c'est usant nerveusement, motif de stress, d'angoisse, de pression. Je suis souvent a plusieurs endroits ou à m'adonner à plusieurs obligations en même temps. Parfois, et ma mère s'en inquiète régulièrement, au péril de ma santé mentale ou physique.
 
Les seuls moments où je suis à peu près serein, en paix, en accord avec moi-même sont rares. En fait, dans la journée, il n'y a qu'un : lorsque j'écris. Le soir, il n'y a qu'après 23h, lorsque je suis au lit et que je me plonge dans les romans que je dévore. Et encore, lorsque mes douleurs aux jambes ne se réveillent pas et ne me font pas trop souffrir.
 
Je ne me plains pas, je souligne juste un certain nombre de faits pour en venir à ce constat : il y a deux jours, entre 11h30 et 13h - l'heure de déjeuner pour moi -, je me suis amusé à rédiger le début de ce que pourrait appeler "mes Mémoires".
 
En fait, ils n'étaient que la dernière version en date de celles-ci. Car, ainsi que vous pouvez le constater sur l'image ci-jointe, ces Mémoires existent déjà. Je les ai écrites d'un jet, sans me relire, il y a quatre ou cinq ans alors que j'étais en vacances durant un mois d'été chez ma maman. Je ne sais pas pourquoi, mais à cette époque, j'ai été pris d'une frénésie littéraire. J'ai couché une partie non négligeable de mes souvenirs - le plus souvent les plus pénibles et les plus traumatisants de mon existence de ma vie - sur papier. Et en un mois, j'ai accouché de plus de 300 pages de texte.
 
A coté de cela, il y a mes articles jadis rédigés sur de minuscules fractions de mon parcours personnel. Certes, ils vont dans tous les sens. Ils s’arrêtent sur certaines périodes particulières, avant de bondir dans le passé ou de relater des événements ou des ressentis plus récents. Puis, ils reviennent en arrière, etc.
 
Ces articles étant destinés aux réseaux sociaux - et comme c'est le cas lorsque j'écris exclusivement pour les publier sur Facebook, sur mon blog, ou ailleurs sur Internet -, je ne me relis jamais. Bourrés de fautes, de répétitions, de coquilles, de lourdeurs, de fautes de grammaire ou d'orthographe, littérairement, ils ne valent pas grand chose. Contrairement à mon ouvrage sur l'Aube de la Civilisation pour lequel je suis d'une rigueur presque maniaque dans ce domaine.
 
En tout cas, ces articles évoquant quelques-uns des événements majeurs de mon existence, je les ai gardé. Ils sont rangés dans trois classeurs que j'ai intitulé "Souvenirs fragmentaires". Il s'agit de 600 pages de récit accumulées tout le long de ces dernières années. Elles sont aussi développées, aussi riches, aussi diverses, que "mes Brèves Philosophiques" que je dois corriger de la même manière un jour, quand cette opportunité me sera donnée.
 
Mes Brèves Philosophiques, elles aussi, se répartissent dans trois classeurs, et font plus de 600 pages. J'avais débuté leur refonte totale il y a plusieurs mois. Mais pris par mes charges domestiques auprès de ma compagne d'une part, et par la rédaction de mon ouvrage sur l'origine de la Civilisation d'autre part, je n'ai pas pu poursuivre. Ce qui est dommage et m'attriste un peu, je l'avoue.
 
Néanmoins, nous avons quelque peu modifié nos horaires depuis peu. J'ai un peu plus de temps pour moi, le matin. Généralement entre 11h30 et 13h, comme je l'ai mentionné plus haut. Et je me suis rendu compte que les deux premières parties de mes extraits d'existence publiées hier et avant-hier ont intéressé un certain nombre de personnes. De fait, je vais reprendre mes Mémoires de la même façon que mon livre en cours, et auquel je consacre mes après-midi. Et j'en publierai régulièrement des extraits sur mon blog et autres réseaux sociaux.
 
Ainsi, au final, complétées par mes Souvenirs Fragmentaires, ces Mémoires, devenues cohérentes, agréables à lire, corrigées, etc. seront aptes à être publiées un jour chez un éditeur digne de ce nom. Tout comme mes Brèves Philosophiques ou mon ouvrage sur l'Aube de la Civilisation.
 
Sur ce, aujourd'hui, comme c'est Dimanche, je vais me reposer. Merci de votre attention.
 
Dominique Capo

 

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