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Mes Univers
17 octobre 2020

Le 17/10/2020 :

X1

Je ne suis pas bien. J'ai besoin de m'éloigner quelques jours de Facebook pour me recentrer sur moi-même et sur mes livres en cours de rédaction :
 
Je m'explique : Toutes ces inepties, toute cette violence, toute cette haine, toute cette intolérance, toute cette acculturation, toute cette superficialité et cette éphémérité, m'atteignent directement. Tout ce déversoir de médiocrité - assumée ou non -, toute cette glorification de l'image au profit du fond, des émotions les plus primaires au profit de la raison et de la conscience, me blessent profondément.
 
De même, tous ces encensements de la femme-objet sexualisée à l’extrême dans le but d'attirer l'attention, d'être l'objet de fantasmes et de dévotion - sachant que les photos montrées sont loin de la réalité,, et qu'elles vont disparaitre sur l'instant, remplacées par d'autres publications tout aussi temporaires -, dévoilent un aspect de celles qui les diffusent, de ceux qui les adulent, qui ne les honorent pas en vérité...
 
Toute cette haine de nos institutions - la République et la Démocratie - que nos ancêtres ont conquis au prix de leur sang et de leur liberté, qu'ils ont défendus souvent au péril de leur vie, et qui sont aujourd'hui foulés au pied par des intégristes religieux ou laïques. J'en profite, au passage, pour dire haut et fort à propos de la décapitation barbare et ignominieuse de ce professeur d'Histoire-Géographie ce vendredi 16 Octobre 2020 :
 
En France, la liberté d'expression est un droit fondamental. Le droit de caricaturer, de se moquer, de rire, des politiques, des religions, des idéologies, de modes de pensée, des traditions, que sais-je encore, en découle évidemment. La loi des hommes est séparée de celle de Dieu ; la loi des hommes prime sur celle de Dieu, et encore plus de celle de ceux qui prétendent l'incarner ou l'enseigner. Jamais personne ne me soumettra à cette dernière. Je me battrais jusqu'à la dernière goutte de mon sang, et par tous les moyens à ma disposition, pour la préserver - pour moi, ainsi que pour les gens qui ont "foi" en la liberté, et en la liberté l'expression particulièrement.
 
Ceux qui s'enflamment, qui nient, ou qui souhaiteraient entraver cette liberté me trouveront toujours sur leur chemin. Leur foi ne regarde qu'eux. Qu'ils croient est une affaire qui ne les concernent qu'eux. Le prosélytisme religieux - ou autre -, à partir du moment où il se transforme en fanatisme, en haine et en violence à l'encontre de celui qui ne se soumet pas à leurs dogmes, est à combattre de toutes ses forces.
 
Il y a un peu plus de cent ans, la République a remis le Christianisme à sa juste place avec la loi de séparation de l’Église et de l’État. Elle ne pliera pas devant les intégristes islamistes qui veulent faire de la France en émirat. Ce sont des barbares rétrogrades, qui ne savent même pas interpréter les Paroles du Prophète correctement. Ni les remettre dans leur contexte, ni en fonction de la période historique où celui-ci les a prononcé.
 
Bref, ces gens-là se croient au Moyen-Age, à l'époque où la grandeur de l'Islam rayonnait partout au Proche et au Moyen-Orient. Or, cette ère est révolue depuis des siècles, et ne reviendra plus. Pareillement pour le Christianisme, ou tout autre dogme suranné dont les bases, on le sait aujourd'hui grâce aux recherches faites par les historiens - des religions notamment - s'appuient sur des sources falsifiées, arrangées, modifiées, réécrites, au fil du temps et des intérêts bien matériels des gens qui les ont édicté, en réalité.
 
La foi est une interprétation de la réalité comme une autre, selon moi, ni plus ni moins. Je ne la remet pas en cause. Tant mieux pour ceux qui croient si ils y trouvent un soutien, une paix de l'âme, du cœur, et du corps. Grand bien leur fasse. Mais nombre d'autres perceptions de la réalité existent. Et ils n'ont pas à la remettre en question au nom de la leur, tout simplement. Je préfère mille fois faire confiance en la science, qui se base sur des faits tangibles, explicables, susceptibles d'être reproduits et décrits, plutôt qu'à un Dieu tout puissant et omnipotent, intransigeant qui est censé prêcher l'amour, la compassion, la tolérance, le pardon. Mais au nom duquel les hommes se battent et se haïssent depuis des milliers d'années.
 
Un Dieu qui est censé tout expliquer avec des idées et des notions, avec une morale, qui ne sont plus d'actualité - oui !!! depuis deux millénaires, depuis la naissance de Mahomet, le monde a changé, les hommes ont évolué, l'obscurantisme a cédé la place à la science et à la raison. Peut-être n'est ce pas mieux aux yeux des croyants. Mais c'est ainsi, il faut qu'ils s'y fassent. Comme jadis, la Religion faisait force de loi, son age d'or est passé. Qu'on le veuille ou non, qu'on l'accepte ou non, nul ne peut rien y changer. Et demain, ce sera encore différent, c'est une facette de notre réalité, de notre identité, de notre liberté...
 
Je condamne donc publiquement ces atrocités commises hier, comme vis-à-vis de Charlie Hebdo, au Bataclan, ou partout ailleurs dans le monde, au nom de la liberté religieuse. Parce que tuer quelqu'un au nom de sa foi est, non seulement un acte monstrueux, est non seulement un crime aux yeux de la loi des hommes, mais est aussi un crime - et peu importe la motivation du meurtrier - aux yeux de la loi de Dieu.
 
Quoiqu'il en soit, pour en revenir à l'objet principal de mon propos, quand je constate la pauvreté culturelle, les bêtises - pour ne pas être vulgaire -, les raccourcis, les fakes-news, le mépris de la chose écrite et du savoir, le manque d'instruction, d'éducation, de respect envers autrui - alors que ceux qui s'en insurgent sont les premiers à lui manquer de respect -, les incivilités, ça me heurte profondément. Quand je vois cette indifférence, cette individualité poussée à l’extrême, ce manque de cordialité ou de curiosité de ce et de ceux qui les entourent - alors que, surtout, il faut s'intéresser à leur médiocrité et les inepties qu'ils diffusent ici -, quelle honte !!!
 
Quand je vois cette fierté assumée d'être esclave de cette virtualité, le nez en permanence penché sur son smartphone ou sa tablette tactile, alors qu'ils ne savent mème plus saluer leur voisin, aller à la rencontre des gens dans la réalité, tellement happés par leurs écrans qu'ils sont. Au point de se transformer en zombis, incapables de discerner le vrai du faux, au point d'en devenir des drogués qui, s'ils n'ont pas leur "dose", sont perdus, sont "en manque". Au point que leur facultés intellectuelles, que leur perception, en sont altérées.
 
Et que dire de cette jeune génération élevée et éduquée quasi-exclusivement au travers des réseaux sociaux, et dont le discernement, l'intellect, sont anémiés pour le reste de leur existence. Des jeunes qui ne savent plus lire, compter, réfléchir, se concentrer, avec un déficit d'attention chronique...
 
Pour autant, Internet et les réseaux sociaux sont de formidables outils d'ouverture sur le monde, sur les gens, sont un accès au savoir immédiat. Toute la connaissance du monde s'y trouve. Leurs capacités et leurs possibilités sont infinies. Mais, ils sont à l'image des hommes qui les utilisent. Et ils sont dévoyés, détournés de leur fonction originelle, des intentions de leurs inventeurs. Ce ne sont ni internet ni les réseaux sociaux qui sont en cause. C'est ceux qui les emploient. Au nom de cette liberté si chèrement acquise par leurs ancêtres, ils mettent celle-ci à terre, ils crachent sur les fondamentaux dont ils sont les légataires.
 
Ils encensent le pitoyable, l'étriqué, la mesquinerie, l'inintéressant, l'ordinaire... Ils rejettent celui ou celle qui est différent d'eux. Ils sont vaniteux, orgueilleux, parce que leur image Internet a plus de valeur, fait davantage briller leur amour-propre, que ce qu'ils pourraient en dévoiler autrement. A leurs yeux, il n'y a que cela qui compte. Comme le fait d'être des consuméristes à outrance, des consommateurs autant que des consommables, éjectables dès que leur rentabilité n'est plus optimale. Ils trouvent ça "normal", "humain".
 
Comme le fait de mettre en danger les plus faibles et les plus anciens durant une pandémie sans précédent, au nom de certaines de leurs libertés MOMENTANÉMENT entravée. Mais, archaïques et paranoïaques qu'ils sont - forcément, à se contenter de ce qu'est diffusé sur le Net, on ne peut qu'arriver à cet état de psychose -, ils ne voient que les contraintes qui leur sont imposées au nom de la santé de tous et toutes. A force de se contenter des simplissimes et facilités, à force de se soumettre au diktat de la peur et de la pression, à force de ne pas vouloir comprendre, entendre, que notre civilisation est en train de changer - que ce soit en bien ou en mal n'est pas la question -, et que rien ne sera plus "jamais comme avant", ils n'ont même pas conscience qu'ils ne sont pas les plus à plaindre.
 
Dans combien de pays, les soins sont pires que chez nous. Dans combien ce pays, la guerre règne. Dans combien de pays le niveau de vie est moindre que chez nous. Combien de pays sont soumis à la dictature, où la torture et la répression, où la liberté et la liberté d'expression sont muselées. Dans combien de pays les effets du changement climatique sont plus violents, où l'accès à la nourriture, à l'eau, au confort, à l'emploi, où la prise en charge du chômage, sont insignifiants. Mais non, on se plaint !!! On ne pense qu'à soi, qu'à ses corporatismes, qu'à ses intérêts particuliers. Peu importe si les autres, et les plus fragiles et les plus démunis en souffrent !!! Peu importe que le monde s'écroule autour d'eux, du moment qu'ils soient contentés !!!
 
Personnellement, j'estime que la mort d'une entreprise, dans les circonstances exceptionnelles que nous traversons, est préférable à la mort d'un être humain. Mème ruiné, mème au chômage, mème sans revenus, dirigeants et employés, eux, sont toujours en vie. Une entreprise, ça se rebâtit, des revenus, un emploi, ça se retrouve. Même si il faut faire des efforts pour cela, même si c'est dur, épuisant, douloureux, que ça impacte son foyer, son entourage, etc., ils sont toujours en vie. Un être humain frappé par la maladie, et par le Covid-19 notamment, une fois mort, il ne revient plus JAMAIS à la vie. Mème avec la plus rémunératrice entreprise du monde, mème avec les salaires les plus élevés, mème avec le confort le plus plaisant, un être humain, quand il est mort, il est mort !!! Point final.
 
Évidemment, il ne faut pas faire d'amalgame ou de raccourcis, ce qui est tellement tentant, tellement savoureux pour ces gens que j'ai cité plus haut. Je n'oppose pas l'économique au sanitaire. L'un comme l'autre sont nécessaires, pour ne pas dire vitaux, pour "la bonne santé" d'une nation. Ils en sont certains de ses piliers fondamentaux - mais loin d'être les seuls -. Néanmoins, quand il n'y a pas le choix entre l'un ET l'autre, je préfère la vie humaine à la bonne santé économique !!!!
 
Mais beaucoup sont prompts à réduire le point de vue de quelqu'un à un seul de ses textes. A prendre quelques mots ou quelques phrases ici ou là, en fonction de leurs certitudes, de ce qu'ils souhaitent en discerner. Ils sont prompts à juger et à condamner. Ils contractent la diversité et les maints aspects d'une même pensée ou opinion, d'un même point de vue philosophique, idéologique, humain, économique, etc. à quelques mots ou expressions. Le reste, ils le négligent. Le reste, ils ne le voient pas, arc-boutés sur leurs interprétations de ce que l'auteur à essayé de leur transmettre. Ils ne vont pas compléter ce qu'il en dévoile avec ses autres textes. Ils n'ont pas conscience de la complexité, de la richesse, de la multiplicité de ce qu'il tente de leur offrir au travers de ces derniers§.
 
Non !!! C'est juste ici et maintenant. Puis, éphémèrement et superficiellement vu, lu, son attention précaire - que c'est fatiguant et chronophage de la maintenir pour approfondir tel ou tel sujet, tel ou tel texte, etc. - son attention est détournée par des photos, par des vidéos, par des articles moins "prise de tète". Pire, constellés de fautes d'orthographe, de grammaire rédigés dans un français digne d'un enfant de CP.
 
Alors, vous vous demandez pourquoi j'ai envie de m'éloigner ? Pour toutes ces raisons que seules quelques personnes auront pris le temps de lire jusqu'au bout. Parce que tout ce que j'ai mentionné plus hait n'atteint frontalement, et avec une violence inouïe. Au point que j'en ai des maux de ventre, que j'en pleure de tristesse actuellement. Et pas au sens métaphorique du terme. Certains diront que je ne devrais pas prendre tout ceci trop à cœur, que ça n'en vaut pas la peine. Peut-être, c'est leur point de vue, je le respecte. Ce n'est pas le mien. De plus, intellectuellement et émotionnellement, j'en suis incapable.
 
Ce n'est ni dans ma personnalité ni dans les valeurs qui sont les miennes. Ce que je regarde ou lis ici n'a fondamentalement rien à voir avec ce que j'ai au plus profond de mon âme et de mon cœur. Ce n'est pas moi !!! Moi l'homme réfléchi, moi l'homme doté de raison, moi qui suis sensible à la détresse, aux souffrances, aux malheurs des autres, autant que je bataille contre les miens. Moi qui suis humaniste, qui me soucie du devenir de chacun et chacune, des obstacles et des difficultés auxquels ils sont confrontés. Moi qui prend viscéralement à cœur cette lutte contre l'exclusion, contre l'intolérance, contre la haine ou la violence. Moi qui, chaque jour de ma vie, depuis le jour où je suis né jusqu’à aujourd'hui, n'a qu'un seul objectif : apporter ma modeste contribution afin de faire - un peu en tout cas - reculer tous ces travers pour mettre en avant ce que nous avons de meilleur en nous ; malgré nos différences et nos particularités.
 
 
Moi qui questionne et tente d'évoluer humainement, moi qui ne supporte pas la cruauté, l’égoïsme l'indolence, la désinvolture, face aux larmes et aux tourments de ceux et celles qui n'ont pas la chance des privilégiés qui se plaignent pour leurs petits soucis teintés de médiocrité. Moi qui aime plus que tout la culture, la profondeur d'esprit, la richesse et la diversité des parcours, des passions, des espoirs, des projets, des passions, moi qui suis sans cesse en recherche de partager avec eux et elles leurs chemins de vie, quand je constate leur passivité, leur éphémérité et leur superficialité.
 
Car, l'humain, ce n'est pas que ça, que ce soit ici ou ailleurs. C'est aussi ça. Mais ce n'est pas QUE ça, alors qu'ils ou elles ne montrent QUE ça. Qu'ils ou elles ne se satisfont QUE de ça. Cela va à l'encontre de tout ce que je suis, de tout ce que j'ai à offrir, à partager. Pourquoi ils ou elles sont là si ce n'est QUE pour ça ? Quelle satisfaction, quel plaisir, si ce n'est que sur l'instant, en retirent-ils ? L'instant !!! Juste ici et maintenant, rien de plus, rien d'autre !!! Tout ce qu'ils ou elles sont, tout ce qu'ils ou elles souhaitent partager, ne se résume-t-il qu'à ça ? Alors que ce qu'ils ou elles divulguent sur le Net ou sur les réseaux sociaux est un reflet non négligeable de qui ils ou elles sont dans la réalité ? Un reflet de leurs personnalités, de leurs ambitions, de leurs rêves, de leurs projets, de leurs centres d’intérêts, de leurs passions, etc. Ne se rendent-ils pas compte que ces aspects les plus pitoyables d'eux-mêmes, c'est l'image qu'ils renvoient au reste du monde ; et pour jamais ?
 
Non !!!! Juste ici et maintenant. Le reste est vide, le reste est frivole, le reste est mesquin, le reste est navrant !!! Et ça, je le porte en permanence sur les épaules comme un fardeau dont je ne peux me débarrasser. Et ça, ça me colle à la peau, parce que je suis jugé et condamné pour ma différence d'avec eux. Parce que je me bats avec humilité pour montrer qu'une autre voie existe et que chacun peut l'emprunter pour ne pas demeurer un mouton jusqu'à la fin de sa vie...
 
Je suis quelqu'un qui me suis toujours battu, pour tout, tout le temps. Et ces combats mentionnés plus haut appartiennent à ce qui est essentiel pour moi dans les relations que j'ai avec les autres. Les renier, ne pas en tenir compte, parce que l'expérience m'a appris qu'elles sont des piliers de ma propre survie en ce monde, n'est pas dans ma nature. Ça me détruirait. Comme ça l'a déjà fait par le passé en d'autres circonstances, via d'autres événements, au travers d'autres vecteurs.
 
Dans ces conditions, oui, je préfère m'éloigner quelques temps de Facebook, puisque ce à quoi je suis confronté ici m'abime, me déchire, me blesse, me broie. Puisque les gens qui ne comprennent pas le sens de ma démarche, les multiples facettes de ce que je leur dévoile de moi, les réduisent à "presque rien"...
 
Au revoir...
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Commentaires
B
L essentiel (de monpoint de vue) est que vous n abandonniez pas le blog.<br /> <br /> C est vrai que la violence règne partout, que pour un rien on frappe, critique véhémentement , blesse au propre comme au figuré , voire TUE.<br /> <br /> Ou sont l entraide, la compassion, la tolérance?<br /> <br /> On peut ne pas avoir tous la meme religion,(ou décider de n avoir aucune religion), des goûts, des aspirations, des besoins différents .....mais cela n autorise pas la violence, le refus des lois.<br /> <br /> Courage<br /> <br /> A bientot sur votreprochain article sur le blog<br /> <br /> <br /> <br /> Bicounette 87 canalblog
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