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Mes Univers
25 juillet 2021

Dimanche 25/07/2021 :

X1

Aujourd'hui, c'est dimanche, et comme tous les dimanches, je me repose. Cet après-midi, je vais poursuivre le visionnage d'une série de documentaires sur le IIIe Reich et les monstruosités dont il est à l'origine dans bien des domaines. Hier, en fin d'après-midi, j'ai visionné un documentaire diffusé sur France 3 mercredi dernier à 21h. Le sujet de celui-ci était l'histoire des Jeux Olympiques modernes - de 1896 à 2016 - ; c'était très intéressant.
 
D'autant plus que ce documentaire s'attardait quelques minutes sur les Jeux Olympiques de 1936 à Berlin. Et comment le régime Nazi en a fait un instrument de propagande ; comment il a modelé certains de ses rites toujours en vigueur aujourd'hui. Et parmi ceux-ci, la flamme olympique allumée à l'ouverture des jeux, ou le parcours d'Olympie à la ville hôte de la flamme, relayée tout le long de son trajet.
 
Bref, moi qui ai longuement étudié cette période dans les livres lors de mes recherches en Histoire, ce genre de documentaires vient les compléter et les approfondir. Et j'ai beau être insensible, réfractaire mème, à tout ce qui est lié au sport, les Jeux Olympiques sont aussi une page de notre histoire récente à ne pas négliger. Ils sont le reflet de l'évolution de nos sociétés. Par ailleurs, comme ma maxime personnelle est : "Ne jamais négliger ou oublier notre passé pour comprendre notre présent, et pour appréhender notre avenir", le visionnage de ces documentaire vient alimenter mes réflexions personnelles la concernant.
 
Ensuite, je vais probablement visionner un téléfilm d'Yves Boisset que ce réalisateur a fait pour France 2 au milieu des années 90. "L'Affaire Dreyfus", tel est son nom ; avec Thierry Frémont, Pierre Arditi, ou Bernard-Pierre Donnadieu. Il dure 3h15, et, à l'époque, a été diffusé en deux parties. Avec le récent "l'Affaire", dont l'acteur principal est Jean Dujardin, c'est la meilleure reconstitution de ce scandale d’État qui a secoué la France à la toute fin du XIXe siècle et au tout début du XXe siècle.
 
Cependant, "l'Affaire" se place du point de vue de le fonctionnaire qui a mené l’enquête pour démasquer ceux qui en tiraient les ficelles. "Sauvegarder l'honneur de l'Armée", qui, c'est bien connu, "ne fait jamais d'erreur", et charger "le Juif" qui n'est pas un vrai français, tel était leur credo. "L'Affaire Dreyfus" d'Yves Boisset, lui, est beaucoup plus complet, et donc, beaucoup plus intéressant historiquement parlant. Il s’arrête sur des aspects, sur des détails, que "l'Affaire" ne montre pas, et permet de comprendre les tenants et les aboutissants teintés d'antisémitisme et de nationalisme exacerbé, qui en sont des facettes essentielles;
 
Ce soir, enfin, de 21h à 01h du matin, je vais poursuivre la lecture de "la Nanny", de Gilly Macmillan ; une auteur que je découvre à peine. Ce n'est pas le roman du siècle, mais c'est plaisant, agréable à lire. Et puis, après trois Karine Giebel presque d'affilée, ça me repose un peu. Car, les romans de cette dernière suscitent des émotions fortes. Ce sont des romans "coup de poing" comme j'aime à dire. C'est nécessaire, utile, les intrigues sont prenantes ; on a du mal à décrocher. Toutefois, à doses raisonnables pour laisser retomber la pression émotionnelle qu'ils suscitent. D'autant que j'en ai quatre autres d'elle qui m'attendent parmi les cinquantaine de romans allant du thriller à la science-fiction, du roman de Terroir à la fantasy, qui m'attendent dans ma chambre, à coté de ma table de chevet.
 
Demain, je reprendrai la rédaction de la troisième version de trois premiers chapitres de mes Mémoires. J'ai entamé le deuxième d'entre eux - allant de ma naissance à 1975, époque où nous avons déménagé pour la région parisienne. Et actuellement, je me concentre sur la description de la grave crise de convulsions dont j'ai été victime à l'age de six mois. C'est elle qui a entrainé mon hémiplégie du coté droit de mon corps, et dans la foulée, la découverte de la maladie de Sturge-Weber dont je suis atteint, et rattachée à l'angiome facial interne et externe amalgamé à ma masse cérébelleuse.
 
Je me base, évidemment, sur ce que ma mère m'en a raconté, pour alimenter mon récit. J'étais un bébé, et donc trop petit pour m'en souvenir. J'imagine cependant que ces événements et ceux qui ont suivi ont influé sur ma personnalité, mon parcours personnel, mes combats contre l'indifférence à l'encontre des plus fragiles d'entre nous. Indifférence teintée de moqueries, de dédain, de rejet, de violences physiques et psychologiques, de harcèlements, de solitudes, j'en passe et des meilleures.
 
Je suis intransigeant envers ceux et celles qui se comportent ainsi à l'encontre de ceux et celles qui sont différents ; pour qui l'existence est constellée d'épreuves, de difficultés, d'obstacles qui vont souvent au-delà de la limite de leurs forces, de leurs capacités, et de leurs possibilités. Les gens "normaux" sont à mille lieues d'imaginer ce qu'ils subissent, éprouvent. Les haines et les humiliations qu'ils endurent quotidiennement, de leur enfance à leur vieillesse. Que ce soit amicalement, amoureusement, professionnellement, socialement, etc., jamais ces gens normaux de traverseront tout ce qu'ils sont obligés de traverser.
 
Hier, samedi 24 juillet 2021, j'ai rédigé un long article intitulé "Monsieur et Madame Glandu". Par certains des retours que j'en ai eu dans les groupes sur lesquels je l'ai partagé - pas ou peu sur ma page personnelle -, je sais qu'il n'a pas plu ; qu'il en a irrité plus d'un. A vrai dire, je m'y attendais. Je l'avais prévu. Alors, je vais vous avouer une chose : je suis un aficionados de l'humour noir, de l'humour mordant. Peut-être est-ce parce que l'immense majorité des gens normaux n'ont pas arrêté de me moquer, de me bafouer, de me mettre à l'écart, d me rabaisser... Probablement même.
 
Ceci dit, s'ils se sentent insultés ou brocardés par des textes comme "Monsieur et Madame Glandu", c'est aussi surement parce qu'ils ont certainement l'impression que ce qu'ils décrivent ressemble à ce qu'ils sont, à ce qu'ils vivent, à la façon dont ils se comportent, etc. Ils s'identifient à ce Monsieur et Madame Glandu ; et ils n'ont pas tort. Or, pour ceux et celles qui me connaissent, j'aime piquer là où ça fait mal. Ces Monsieur et Madame Glandu, l'immense majorité de ces gens normaux qu'ils incarnent, en ont fait autant - pire même - à mon égard. Et sans répit, sans remord, dans l'insouciance et l'indifférence générale ; et notamment de leurs auteurs.
 
Est-ce une façon de me venger des tourments qu'eux et leurs prédécesseurs, dans la vie réelle ou dans l'univers virtuel tel que celui que représente le Net, Facebook, et consort ? Il n'y a pas besoin d'être très intelligent pour le deviner ; personnellement, j'en suis pleinement conscient. En même temps, imaginer la tète de ces gens normaux, de ces Monsieur et Madame Glandu, quand ils lisent les textes où je les caricature, me fait beaucoup rire. Ils sont tellement grotesques, ils sont tellement médiocres, ils sont tellement ignorants, ils sont tellement fiers et orgueilleux vis-à-vis de l'image qu'ils renvoient d'eux-mêmes aux autres, que c'en est comique, risible, au plus haut point.
 
De fait, avant de s'en prendre à moi pour ce que j'écris qui ne leur plait pas, ils devraient d'abord se regarder en face. Ce sont eux qui m'ont fait ainsi. Je suis leur créature. Moi, l'handicapé, le moqué, le rejeté, l'humilié, le rabaissé, celui qui est obligé de se taire et d'encaisser. Celui à qui l'on n'adresse pas la parole, celui que l'on ne côtoie jamais - quelle idée, vraiment ? - ; celui qui est trop intelligent, trop cultivé, et que l'on ne veut pas avec soi parce qu'il ferait tache ; du fait que sa différence en est d'autant plus accentuée. Celui que l'on méprise et que l'on évite parce qu'il dit est trop élaboré, trop raisonné, trop savant, pour des gens comme eux.
 
Alors, oui, je me sers de la seule arme que j'ai à ma disposition pour me défendre contre ces gens là : l'écriture, mon esprit, mon érudition. Alors oui, je me rie de leur médiocrité, de leur banalité, de leurs petites ambitions, de leurs petits rêves et de leurs petits projets. Parce qu'ils les montrent tels qu'ils sont en vérité derrière leurs artifices, au-delà de leurs photos et vidéos idéalisées. Des Monsieur et Madame Glandu qui pestent sans arrêt, qui se plaignent des affres de leur quotidien. Leur boulot, leurs problèmes d'argent, leurs vacances, leurs amis, les plaisanteries niaises qu'ils partagent avec ces derniers ici ou ailleurs. Leur culte du corps parfait, de la beauté féminine - ou masculine - qu'ils encensent sans arrêt. Leur culte de la réussite professionnelle, de l'argent, de l'ascension sociale, de la consommation à outrance.
 
De mème, leur individualisme, leur nombrilisme, leur égoïsme, soulignant qu'il n'y a qu'eux qui comptent ; eux et leurs proches, leurs familles, leurs connaissances. Leur sentiments d'être au-dessus des autres, que leurs valeurs, que leurs préoccupations, que leurs centres d’intérêt, que leur quotidien, est plus important que celui des autres ; et notamment, que celui qui sont différents d'eux, de celui qui n'appartient pas à leur groupe, à leur communauté, dans la réalité journalière ou virtuelle. Ils ne font d'ailleurs plus la différence entre l'un et l'autre, penchés en permanence sur leurs écrans qu'ils sont. Accaparés par leurs alertes, accrocs aux commentaire qui leur sont dédiés, aux likes qu'ils attendent avidement.
 
Oui, tout ceci, et tout ce que je n'aborde pas, faute de place, ou parce que je n'y songe pas au moment j'écris ce genre d'article, est risible parce que petit. Et pourtant, ils se prennent au sérieux, croient être enviés, adulés. C'est le cas, mais par les millions d'autres Monsieur et Madame Glandu dont ils sont les clones. Et ils sont intransigeants, ils sont indifférents, ils raillent ces personnes qui ne sont pas comme eux.
 
Pire, en individualistes qu'ils sont, ils se foutent royalement des conséquences de leur comportement. Du moment qu'eux peuvent profiter pleinement de leurs privilèges, ils se foutent de savoir s'ils transmettent le Coronavirus au plus fragiles et aux plus âgés. Ils se fient davantage aux thèses complotistes qu'aux études sérieuses prouvant que le vaccin est le seul moyen de s'en préserver et d'en préserver ceux qui les entourent. Ils montrent ainsi leur manque de lucidité, les informations biaisées ou manipulées qu'ils sont les premiers à relayer.
 
Voila, pourquoi je les brocarde. Voila pourquoi je les compare à Monsieur et Madame Glandu. Ces gens-là, par leur comportement, par leur ignorance - assumée souvent -, par leur médiocrité, par l'éphémérité de leur façon d'envisager les choses et les personnes, par la superficialité de leur propos, de leurs images, de leurs vidéos, font beaucoup de mal. Ils blessent et détruisent des vies, ils fragilisent et rejettent des personnes comme moi.
 
N'est-il pas naturel, dans ce cas, que les personnes comme moi leur renvoient la pareille. Que des personnes usent d'un humour féroce à leur encontre, puisqu'ils leur prêtent le flanc. Puisqu'ils se plaisent dans leur nihilisme. Puisqu'ils n'ont aucune honte à railler, à violenter, à déprécier l'intelligence, l'art, l'érudition... Puisque ce qu'ils dévoilent d'eux est souvent à "mourir de rire", tellement c'est grotesque, saugrenu, sot. Pourquoi n'aurai-je pas le droit, moi aussi, de les railler...
 
Bon, sur ce, j'en ai fini pour aujourd'hui. Comme je l'ai expliqué au début de ce texte, je vais me reposer. Et demain, je me replonge dans la rédaction de mes Mémoires ; ce parcours durant lequel ces gens-là ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui...
 
Dominique Capo
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