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Mes Univers
14 août 2021

Pour une fois, j'ai une question à vous poser :

X2

C'est extraordinaire, c'est fascinant, comme les gens peuvent se comporter comme des idiots souvent !!!
 
N'avez-vous pas constaté le même phénomène dès la fin du printemps jusqu'à début septembre à peu près ? C'est-à-dire tout le long de la période estivale approximativement ? Ces individus - et pas forcément uniquement des jeunes - qui, parce qu'il fait beau, parce qu'il fait chaud, parce que ce sont les vacances, se permettent tout et n'importe quoi. Et notamment, être bruyants à s'en faire péter les tympans.
 
Que ce soit la nuit comme le jour, ils font pétarader les moteurs de leurs voitures ou de leurs motos comme s'ils étaient seuls au monde. Mais, qu'est-ce-que j'en ai à foutre, de leurs "bagnoles", de leurs deux-roues ? Je me fous de leurs carrosseries rutilantes. Je me fous de leurs vrombissements par lesquels ils ont l'impression de déployer leur virilité ; leurs yeux pleins d'étoiles, s'imaginant que le bruit qu'ils font est à la hauteur de leurs performances sexuelles. Si c'est leur unique manière de l'exprimer, c'est que celles-ci ne doivent pas être si avantageuses que ça. Je plains les femmes qui se laissent berner par le tohu-bohu de leurs "engins" et de leurs simulacres...
 
Que ce soit la nuit comme le jour, ils mettent la musique à fond pour qu'on sache qu'ils sont là. Mais, en quoi ça devrait nous intéresser, qu'ils soient là, ou pas ? Pourquoi leur présence - ou leur absence - devrait nous importer ? Qu'ils vivent leur vie, qu'ils nous laissent vivre la notre sans nous importuner. Je voudrais bien les y voir, quand ils dorment, quand ils regardent la télé et ses programmes débiles qui font d'eux des zombis ?
 

X1

Je voudrais bien les y voir, quand ils ont besoin de calme et de tranquillité, quand ils lisent. Quoique, généralement, ce genre d'individu n'a pas ouvert un livre depuis des lustres. Ce genre d'individu préfère les soirées à sniffer, préfère faire les tournées des bars jusqu'à rouler sous la table. Ce genre d'individu préfère se comporter comme un "relou" en harcelant de leurs dérisoires avances les jeunes femmes qui, malheureusement, croisent leur route. Oui, je voudrais bien les y voir, quand, tout à coup, le voisin monte le son de sa sono pour que toute la rue ou tout le quartier en profite. Le désagrément que ça leur causerait. Je suppose qu'ils n'hésiteraient pas une seconde pour aller dire à cet importun de le baisser ou de l'éteindre.
 
Je les imagine, à moitié dessaoulés, la tète comme une pastèque, un "putain" de mal de crâne vrillant leurs tempes, maugréant parce qu'il y en a qui ont l'audace de les déranger. Je les imagine vitupérant, maudissant ces "mécréants" qui ne "respectent pas" leur besoin de silence et de calme. Je les imagine tambourinant à leur porte, les menaçant de tous les maux, s'ils ne s'activent pas plus rapidement. Par contre, eux, qu'ils fassent du bruit, qu'ils mettent la musique à fond sous nos fenêtres, ils ne comprennent pas pourquoi ça nous gène, pourquoi ça nous dérange ? Ils ne voient pas en quoi les "boums boums" de leur musique techno, de leur rap, de leur hardrock, de leur trance, etc. nous déplait. Quand il s'agit d'eux, c'est tolérable, quand c'est les autres, ça ne l'est pas...
 
L'été, comme toutes les autres saisons de l'année, chacun est libre de faire démarrer son moteur, d'écouter de la musique, ou de pratiquer toute autre activité qui "fait du bruit" chez soi. C'est un droit. Du moment que ce bruit ne déborde pas sur son environnement. Du moment que ce bruit n'importune personne du voisinage ; qu'il soit proche ou lointain. C'est ce qu'on appelle "le respect". Et si ces individus, si prompts à brandir leurs droits, leur liberté, entre autres, à tout bout de champ, désirent être respectés, qu'ils commencent par respecter ceux et celles qui n'ont pas envie d'être incommodés par leur cacophonie.
 
Comme si, pour exister, pour se sentir vivants, ils n'avaient d'autre option que "d'emmerder" leurs voisins via ce procédé ? Comme si quelqu'un avait un jour décrété que cette saison qu'est l'été devait nécessairement être bruyante ; que certain(e)s devaient se comporter comme des sauvages lors de cette intervalle. J'aimerai bien voir ce décret, apprendre qui l'a rédigé, qui l'a promulgué, où et quand ? Comme si l'anarchie dont ils sont les représentants avaient droit de cité ; et les autres devaient se soumettre à leurs malveillance assumée...
 
Savent-ils, ces pauvres d'esprit, que le bruit peut être une forme de torture ? Savent-ils à quel point il peut impacter l'équilibre mental et émotionnel d'une personne ? Savent-ils qu'il rend parfois fou ; qu'il peut conduire au suicide dans les plus extrêmes ? Ces pauvres d'esprit se rendent-ils seulement compte des souffrances qu'ils infligent aux autres ? Des souffrances aux effets, aux conséquences, irréversibles, parfois ?
 
J'en sais quelque chose pour l'avoir enduré autrefois. J'en sais quelque chose pour y être devenu hyper-sensible ; à force d'avoir été malmené par des individus tels que ceux qui se foutent de savoir quelles répercussions leur désinvolture, leur manque de respect, a ? Une année durant, je n'ai pas pu dormir et me reposer correctement la nuit, parce qu'un couple mettait de la musique au-dessus de ma tète de 23h à 3 ou 4h du matin. J'habitais en région parisenne et travaillais à l'Université Paris XIII. Et toutes les nuits, alors que la séparation entre les deux appartements était fine comme du papier à cigarette. Je n'en suis pas ressorti indemne Je ne m'en suis jamais totalement remis. Et aujourd'hui, au moindre bruit au-delà d'une certaine limite sonore, et le stress, l'angoisse, la torture mentale dont j'ai été l'objet à cette époque, rejaillissent automatiquement.
 
Heureusement, je vis dans un endroit calme et paisible la grande majorité du temps. Une rue avec peu de passage, où les voisins ne se laissent pas dominer par ce genre de comportement. Mais je pense à tous ceux et à toutes celles qui n'ont pas cette chance, qui n'ont pas ce privilège. Et je pense à tous ces malotrus, à ces individus qui manque d'éducation et de respect, alors que chaque occasion est bonne pour brandir que les autres - la police, les autorités quelles qu'elles soient, un ou des personne(s) lambda dans la rue - leur manquent de respect. Ces malotrus, ces barbares des temps modernes, ne manquent pas d'audace.
 
Ils ont un pois chiche à la place du cerveau ; ou alors, ce dernier est tellement imbibé d'alcool, est tellement intoxiqué par les produits stupéfiants, est tellement gorgé de bêtise, de rusticité, et d'ignorance, qu'ils sont incapables de raisonner normalement. Leurs neurones sont tellement stériles que "penser, que réfléchir, qu'avoir de l'empathie, que se mettre ne serait-ce qu'un instant à la place de ceux qui subissent leur despotisme, est hors de leur portée. Bref, ce sont individus pitoyables, des individus qui n'ont pas de valeurs, qui ont une intelligence dérisoire.
 
Et dire qu'il y en a tant, d'individus de cette sorte... N'en n'avez vous jamais croisé, vous ? N'estimez-vous, vous également, pas qu'in devrait les contraindre à cesser ces débordements d'une façon ou d'une autre ?
 
Dominique Capo
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