Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes Univers
15 août 2021

A tous mes détracteurs :

X1

Je suis écrivain, donc j'écris. C'est dans mon ADN, c'est plus fort que moi. Mème lorsque je dis que je prends un peu de repos en n'écrivant pas durant quelques jours, je ne peux m’empêcher de mettre par écrit mes pensées, mes opinions, mes émotions, mes idées, mes réflexions sur l'actualité, ou quelques-uns des savoirs dont je suis le réceptacle, notamment.
 
Par ailleurs, je lis, énormément. Je m'informe via tous les canaux que j'ai à ma disposition : livres, journaux, reportages, documentaires, enquêtes, débats, articles sur le Web. Ensuite, j'analyse, j'approfondis, je me renseigne par d'autres canaux les détails que j'ai besoin de comprendre plus amplement. Je consulte des revues ou des ouvrages, je visionne des émissions ou des vidéos de sites sérieux et reconnus. Enfin, je prends mon temps pour réfléchir, pour disséquer, pour étudier les données diverses et variées que j'ai ainsi acquises. J'use de mon intelligence et de ma raison pour me faire ma propre opinion. Puis, je retranscris avec mes propres mots, au travers de textes que j'ai moi-mème élaboré des heures durant, ce que j'en ai déduis, à quelles conclusions elles m'ont conduit.
 
Hélas, tout le monde ne peux pas en dire autant.
 
Car, si je partage ici le résultat de mes réflexions, mes points de vue ou mes informations liée à l'actualité plus ou moins immédiate, ou plus ou moins chaude du moment, si je diffuse mes pensées et mes constats, si je critique certains aspects de notre société ou de notre civilisation, si mes pamphlets contre le comportement, le manque d'éducation, d'instruction, ou de culture de nombre de gens sont si acérés et si mordants, ils n'ont qu'un but : susciter la réflexion de ceux et celles qui me lisent.
 
Peut-être ne seront-ils pas d'accord avec moi ? Peut-être partiellement ou entièrement d'accord ; ça, ça les regarde. Néanmoins, quel que soit le résultat, quels que soient les likes ou les commentaires qu'ils laissent après leur passage, je continuerai à publier mes textes tels que je souhaite les composer. Parfois teintés d'humour noir ou mordant, parfois sérieux, parfois tristes, évoquant parfois un passé ou une situation présente personnels où la souffrance et le désespoir transparaissent, je suis toujours franc, honnête, sincère.
 
Je ne cache rien, parce qu'il n'y a aucune raison à cela. Et tant pis si certains en profitent pour tirer sur moi à boulets rouges, pour me blesser. Tant pis si certains retournent mes mots contre moi en considérant que je prête le flanc à leurs jugements et à leurs condamnations. Personnellement, je vois ça comme de la médiocrité et du manque d'intelligence. Ce n'est pas parce que ce j'écris n'est pas en accord avec leur vision du monde ou des relations des uns avec les autres - entre autres - que je vais m’arrêter de dire ce que je pense, ce que je sais, ce que je ressens...
 
D'autant, et c'est là peut-être le plus grave, que ce que j'écris, je l'écris sur ma page personnelle de ce réseau social qu'est Facebook. Bien entendu, celle-ci est ce qu'elle contient est accessible à tout le monde. C'est le but. Je suis là pour partager, pour diffuser, pour transmettre, et pour que mes contacts retransmettent à leur tour mes textes si le cœur leur en dit ; s'ils les trouvent assez intéressants ou pertinents pour cela. Je les partage également avec les groupes auxquels je suis affiliés. Libre à leurs administrateurs ensuite de les accepter ou pas. A partir de cet instant précis, je n'en suis plus le détenteur ; mes textes vivent leur propre vie ; et c'est très bien comme ça.
 
Jamais, je ne diffuse mes textes sur les pages de mes contacts. Sauf lorsqu'ils s'agit de textes que j'ai rédigés pour eux - pour elles surtout -, et presque toujours alors sous forme de poèmes. Sinon, je ne vais jamais empiéter sur les plates-bandes de mes détracteurs en écrivant des commentaires sur leurs propres textes. Je n'ai pas le temps pour ce genre d'ineptie. Et encore moins si c'est pour critiquer ce qu'ils ont mis tant de temps et d'énergie à élaborer. Si je ne suis pas d'accord, alors, je zappe, et je vais lire, voir la photos ou la vidéo qui correspondent davantage à ce que j'en espère ou attends.
 
Hélas, rares sont les personnes qui usent de leur temps et de leur énergie pour écrire des articles approfondis. La plupart diffusent des photos et des vidéos repêchées à gauche et à droite sur internet. Éventuellement, ce sont des extraits de textes, des citations, des brèves, retranscrits par d'autres. C'est vrai que c'est simple et plus facile ainsi ; moins "prise de tète".
 
Or, je ne me soumets pas à ce diktat. Je suis quelqu'un d'exigeant, que ce soit pour mes écrits, comme pour bon nombre d'aspects de ma vie personnelle. Comme pour l'ensemble des pensées, des idées, des connaissances, des raisonnements, ou des réflexions, dont je suis le réceptacle. Je ne tolère pas que les émotions - surtout celles qui nous rabaissent à l'état d’être primaire -, l'emportent sur la raison. C'est ainsi, j'ai évolué de cette manière tout le long de mon existence pour des tas de mobiles divers et variés.
 
Je ne dis pas que tout le monde devrait suivre ce même itinéraire. Je dirais mème que je ne le souhaite pas ; à nul en fait. Parce que celui-ci a été un véritable parcours du combattant, souvent solitaire, souvent obscur, dont beaucoup se désintéressaient ou indifférait. Aujourd'hui, je ne me plains pas. Certes, ma vie est difficile. Je suis atteint de la maladie de Sturge-Weber, je suis handicapé. On m'a souvent moqué, humilié, repoussé, j'en passe et des meilleures.
 
Ma compagne, elle, est atteinte de sclérose en plaques. Et parce que je l'aime - bien que beaucoup de jeunes femmes séduisantes ne me laissent pas indifférent ; c'est surtout un jeu de séduction auquel je m'adonne avec passion -, jamais je ne la quitterai. Je suis convaincu qu'à ma place, il y en a énormément qui auraient jeté l'éponge depuis des années. Pas moi. Je prends sur moi les épreuves dont elle est le sujet. Ma maman peut en témoigner : c'est lourd à porter, c'est épuisant physiquement et moralement. C'est ma état de santé qui est alors éprouvé. Mais c'est mon rôle en tant que son compagnon. Et je ne changerai celui-ci pour rien au monde, parce que je l'aime.
 
Je n'écris pas ces confidences pour qu'on s'apitoie sur mon sort. Je ne suis pas malheureux, même si parfois c'est si dur que j'ai envie de baisser les bras. Mais quelques heures de repos, quand c'est possible et faisable, et je continue à avancer. De l'aide, j'en ai, et c'est tant mieux. Des moments de calme et de tranquillité comme celui-ci, j'en ai aussi. Ou comme quand je poursuis la rédaction de mes Mémoires - plus de 700 pages prévues -, c'est surtout entre 12h et 13h, et en semaine, de 14h à 16h. Le soir de 23h à 1h du matin, je lis également énormément.
 
C
C'est mon mode de vie, il m'est propre. J'y ai trouvé un certain équilibre, une certaine stabilité qui sont parfois malmenées. Toutefois, le fait d'écrire, le lire, d'apprendre, de réfléchir, etc. sont au centre de ce que je suis en tant qu'être humain. Et si tout le monde n'est pas semblable à moi - heureusement, qu'est ce que l'on s'ennuyerait sinon -, je demande à ce que ma différence soit respectée. Mes différences en fait, autant intellectuelles que physiques.
 
Or, à ce que je constate ici, c'est que beaucoup exigent d'être respectés sans respecter l'autre en retour. Et si je me montre ironnique, si mon humour est parfois volontairement acerbe, si je suis critique sur bien des aspects de notre société, je ne suis pas irrespecteux, quoique certains en disent. J'ai ma conscience pour moi. Ceux et celles qui me connaissent vraiment savent combien la tolérance est importante à mes yeux. Moi, enverrs qui on a souvent été intolérant du fait de mes différences. Ces personnes qui me montrent parfois du doigt ne savent pas de quoi elles parlent. Elles n'ont jamais été à ma place ; elles ne le seront jamais. Et vice-versa.
 
Ce que j'exprime ici, sur ma page, n'appartient qu'à moi. C'est une fraction infime de moi. Comme chaque texte est une infime portion de l'homme que je suis. Chaque texte ne représente pas la globalité, la diversité, de ma personnalité, de mon parcours, de mes expériences, de mon vécu, de mon quotidien, de mes pensées, de mes connaissances, etc.
 
C'est l'erreur que je reproche à tous ceux et toutes celles qui m'invectivent, qui me critiquent. Ils ne connaissent pas les tenants et les aboutissants de ce qui m'a amené à rédiger les textes de moi qu'ils lisent. En fait, ça ne les intéresse pas, ça ne les interpelle pas. Ce sont de somples consommateurs, puisque tout est consommation désormais. Ils prennent, puis ils jettent, sans approfondir, sans se poser de questions.
 
Ils voient Facebook comme un outil de distraction, de détente, un lieu pour "se marrer", pour laisser libre cours à leurs émotions les plus restrictives. Moi, je le vois comme un moyen de débattre, d'échanger des odées et des savoirs, un moyen pour ètre en contact avec des gens qui souhaitent évoluer, s'élever spirituellement ; non pas mettre en exergue sa médiocrité, sa futilité, son éphémérité, ou sa superficialité.
 
Je sais que c'est une façon de voir, une façon de faire, exigeante, contraignante. Je sais que c'est dur, je sais que c'est souvent solitaire. Je sais que c'est parfois implacable, rigoureux, désagréable, voire choquant. Je sais que bien peu ne voient pas la raison d'être de Facebook ainsi. Mais je ne suis pas là pour me faire aimer ou apprécier ; enfin, pas seulement. Ceux et celles qui m'apprécient, tant mieux. Ceux et celles pour qui ce n'est pas le cas, j'en suis désolé. Ce n'est pas pour autant que le respect n'est pas présent dans chacun des mots, dans chacun des paragraphes, dans chacun des articles, que j'écris. Il suffit d'être assez attentifs, de prendre assez de temps pour les lire tels que j'ai désiré les transmettre, pour s'en rendre compte. Les approximations ou les interprétations sont forcément dénuées d'objectivité. Comme je ne suis pas objectif au travers eux.
 
C'est humain, c'est normal. J'essaye toutefois de m'approcher au maximum de l'objectivité dont je suis doté ; y compris lorsque mes lecteurs et mes lectrices ne le voient pas de cette manière. C'est alors leur interprétation face aux mots que j'ai choisi d'employer pour m'exprimer. C'est un exercice difficile, j'en suis conscient. Mais c'est aussi ce qui le rend aussi fascinant, aussi exaltant. C'est ce qui permet l'échange d'idées, de pensées, de points de vue. Et moi qui suis un intellectuel féroce, un passionné de la réflexion et du raisonnement poussés à l'extrème, c'est ma raison d'être. C'est pour ça que je suis icu...
 
Dominique Capo
Publicité
Publicité
Commentaires
Mes Univers
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 287 547
Derniers commentaires
Archives
Mes Univers
Newsletter
Pages
Publicité