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Mes Univers
25 août 2021

Coronavirus, vaccin, et pass sanitaire :

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Ceux et celles qui me lisent régulièrement savent que la liberté est l'un des piliers fondamentaux des valeurs que je prône ici ou ailleurs. Je l'ai écrit à maintes reprises dans nombre d'articles précédents. Mais c'est vrai que ce que je partage ici est peu relayé, est rarement lu (ou en biais, éventuellement). Ou bien, si ce n'est quelques-un(e)s qui me lisent avec attention, discernent les nuances ou les multiples facettes que j'y dévoile, la plupart y piochent ce qu'ils veulent entendre et qui va dans le sens de leurs certitudes.
 
Cette liberté est faite de droits. Cependant, elle est aussi constituée de devoirs. Les uns sont interdépendants des seconds. Ils sont à la base de notre démocratie et de notre république. La Constitution les décrit et les explique. Elle insiste à de nombreuses reprises sur ce point fondamental. "La liberté individuelle peut être momentanément atténuée lorsque l’intérêt ou les besoins de la nation toute entière l'exige." Ce n'est pas moi qui le dit. Il s'agit-là de l'un de ses premiers articles. De fait, ne pas l'accepter, ne pas y souscrire, est cracher sur la démocratie et la république. C'est ne pas se considérer comme français portant cet idéal, avec tout ce que celui-ci signifie.
 
Dès lors, je souhaiterai souligner que se faire vacciner ou promulguer l'emploi d'un pass sanitaire n'a rien à voir avec le fait de favoriser une montée en puissance d'une soi-disant dictature, ou pas, dans notre pays. Nous sommes toujours aussi libres qu'avant l'émergence de cette pandémie et de ses conséquences sur notre mode de vie. La preuve, si nous étions soumis à un régime dictatorial, nous ne pourrions pas nous exprimer aussi librement sur le Net. La censure y régnerait, et tout ce qui n'irait pas dans le sens du régime en place serait édulcoré, effacé, leurs auteurs seraient arrêtés, emprisonnés, voire torturés ou physiquement éliminés ; leurs familles seraient pourchassées, que sais-je encore...
 
Notre nation, le monde entier, font face à une situation inédite. La Pandémie de Coronavirus, si elle tue moins qu'au début de sa propagation, n'en n'est pas moins virulente. Ces différents variants l'ont à maintes reprises démontré. Et le variant Delta - le dernier en date, mais certainement pas le dernier de la longue série de variants présents et à venir -, est le plus virulent d'entre eux.
 
Sa spécificité voulant qu'il s'en prenne aux plus jeunes et à ceux qui n'en sont pas protégés, c'est ces catégories de la population qui sont donc les plus atteints. Les études le montrent, ce sont ceux qui ne sont pas vaccinés qui ont le plus de chances d’atterrir à l’hôpital ; et d'être victimes de ses symptomes les plus graves et les plus durables. Ceux qui sont vaccinés sont susceptibles d'être affectés. Mais, plus brièvement et moins sévèrement. Et ce n'est parce que ce coronavirus et principalement mortel pour les âgés, les plus faibles, et les plus fragiles d'entre nous, que le risque d'en décéder n'existe pas.
 
Certes, ce ne sont que 1 à 3 % des individus touchés par ce virus qui ont des risques d'en périr. Mais ce risque touche alors ceux et celles qui ne sont pas vaccinés. Par ailleurs, pour les sceptiques concernant la vaccination, je tiens à souligner ceci, parce qu'ils ont une fâcheuse tendance à le négliger ou à l'oublier. C'est vrai que c'est un prétexte tout trouvé. N'importe quel vaccin, ARN ou plus conventionnel, n'a pas pour vocation de "guérir". Un vaccin renforce les défenses immunitaires que notre corps sécrète naturellement. Et ce sont ces défenses immunitaires qui nous préservent de la propagation du virus en nous.
 
Plus ces défenses immunitaires sont renforcées, plus elles sont efficaces. Pour autant, cela veut-il dire qu'un vaccin nous rend imperméables aux virus qui nous entourent. Évidemment que non. Des virus, il y en a partout, et tout le temps. Ce sont des éléments fondamentaux de la Vie. L'une des premiers organismes vivants apparus sur Terre il y a 3,5 milliards d'années. S'ils ne proliféraient pas, la Terre serait impropre à la Vie. Sauf qu'il y a des virus qui nous sont nécessaires ; il y a en à d'autres qui se "nourrissent" de nous. Et ce sont ces derniers qui nous sont néfastes.
 
De fait, nous ne pouvons être totalement immunisés contre eux. Par l'intermédiaire des vaccins à notre disposition, nous ne pouvons que nous défendre contre eux qui mettent notre santé en danger.
 
Je vais prendre un exemple tout simple : le virus de la grippe revient chaque année. Nous nous vaccinons volontiers contre celui-ci. Or, ce qu'il faut savoir, c'est que, chaque année, il s'agit d'un variant de celui de l'année précédente qui se propage. Chaque année donc, le vaccin contre la grippe est légèrement différent de celui de l'année précédente. C'est pour cette raison que des rappels de vaccin contre la grippe sont à notre disposition lorsque l'automne arrive. Est-ce pour autant que nous n'allons pas attraper la grippe durant l'hiver ? Non !!! La nouvelle version du vaccin contre la grippe va juste renforcer les défenses immunitaires de notre corps pour qu'il soit capable de la combattre le plus efficacement, le plus durablement, et le plus rapidement possibles.
 
Le virus de la grippe, lui, sera toujours autour de nous. Nous pourrons croiser des personnes qui en sont infectées. Néanmoins, nous aurons beaucoup moins de chances qu'il se propage en nous. Tel est le but d'un vaccin.
 
Précision supplémentaire : quel que soit le vaccin destiné à nous protéger des maladies les plus répandues dans le monde, il y a toujours une part infime de la population sur lequel celui-ci aura des effets indésirables. Ce ne sont pas des panacées universelles. Comme pour n'importe quel médicament que nous prenons, y compris un Dafalgan, des effets secondaires peuvent se manifester. 0,003 % de gens peuvent même en mourir.
 
Savez-vous que le virus de la grippe, pour revenir à lui, fait des milliers de victimes chaque année, et ce, mème si la majorité d'entre elles s'est fait vacciner. Mais là, comme pour le coronavirus, ce sont ceux et celles qui sont atteints de maladies annexes qui en aggravent les symptomes, voire, qui conduisent à la mort. Ce n'est ni le virus en lui-même, ni le vaccin, qui en sont la cause. C'est parce que d'autres facteurs de risques existaient chez la ou les personnes, que des symptomes plus graves ou mortels se sont développés.
 
Aussi, l'argument soulignant que nous n'avons pas assez de recul concernant les effets indésirables du vaccin contre lecoronavirus ne tient plus. De plus, il faut savoir que les recherches expérimentales vis-à-vis des vaccins ARN ont débuté en 1969. Ca ne date pas d'hier. Bien entendu, pendant ces décennies, elles ne préoccupaient que des cercles restreints de chercheur. Le grand public n'en n'avait pas connaissance. Comme pour n'importe quelle recherche scientifique dans n'importe quel domaine. Donc, pas besoin de construire des thèses complotistes farfelues et sans consistance pour cela. Sauf pour ceux qui en sont friands et qui trouveront toujours à contester par esprit de contradiction, afin de proner une idéologie déconnectée de la réalité.
 
Si les vaccins ARN ont tant fait parler depuis début 2020, c'est uniquement parce qu'ils ont été les premiers prèts à être administrer à la population. C'est parce que les budgets et les résultats qui ont découlé de leur utilisation ne se sont pas fait attendre. Est-ce à dire que tout cela a été précipité ? Trop précipité aux yeux de certain(e)s ? Non, bien sûr que non.
 
Je sais que ces mêmes réfractaires vont professé que si ça a été si vite, c'est juste parce que des inrérets financiers étaient à l'oeuvre. Le profit, toujours le profit, encore le profit ! Ce n'est malheureusement pas si simple. Car si ces industries vendent leurs vaccins aux Etats, ces Etats sont extrémement vigilants sur ce qu'ils inoculent à leurs populations. On s'en rend régulièrement compte dès qu'un aliment non conforme, dès qu'un défaut d'élaboration, est constaté. Le produit est aussitot retiré du marché. Ce qui a d'ailleurs été le cas lorsque le vaccin de la firme Astrazeneca a été montré du doigt parce qu'il était censé provoquer des tromboses. Immédiatement, son emploi a été stoppé. Une enquète a été menée... pour s'apercevoir qu'il n'y avait que trente cas sur 50 millions de doses de vaccins distribuées.
 
Cependant, le mal était fait. Et les autorités ont définitivement stoppé leurs commandes de vaccins auprès de cette firme. Alors que les cas d'éventuelles trombose provoquées par lui étaient de 0,003 %. Bref, comme n'importe quel médicament ou vaccin disponible sur le marché. Les autorités n'ont pas pris de risques. Comme quoi, l'argument du "profit" n'est pas aussi prononcé que cela. En mème temps, il est naturel qu'une entreprise fasse un minimum de profit sur ce qu'elle vend. C'est vrai pour les laboratoires médicaux, comme c'est vrai pour n'importe quelle industrie.
 
Je ne suis pas un adepte des effets pervers de la mondialisation et du capitalisme outrancier. Je serai plutot à les dénoncer et à les combattre. J'ai déja rédigé maints articles à ce propos par le passé. Malgré tout, nul ne peut nier qu'une entreprise qui ne fait pas un minimum de profit ne peut pas perdurer. Déja, rémunérer ses employés, faire de la recherche et des investissements. Elle ne peut pas diffuser ses produits, etc. En outre, si elles en tirent des bénéfices, c'est qu'il y a une demande de la population. Il suffit de voir dans nos supermarchés, ces consommateurs qui exigent des légumes calibrés, beaux, sans défauts, sur leurs étals. Et ce, peu importe la saison. Pour l'industrie pharmaceutique, c'est pareil.
 
Si ces industries ne font pas un minimum de profuits, elles ne peuvent pas contenter un consommateur avide d'avoir ce qu'il désire à disposition en toutes circonstances, où qu'il soit, quand il le souhaite. En ce moment, il y a une forte demande de vaccins. Il est donc normal que les profits engrangés soient considérables. Sinon, plus de laboratoires pharmaceutiques, plus de recherches pour faire avancer la science médicamenteuse. Et une population mécontente, en colère, de ne plus y avoir accès. Il n'y a qu'à voir lorsque des ruptures de stocks de certains médicaments se produisent. C'est le tolé général. Et c'est compréhensible.
 
Là où je ne suis pas d'accord, c'est lorsque ce sont les actionnaires qui en tirent les plus gros dividendes ; des sommes faramineuses aux dépends des employés, de l'investissement, des structures. Qui engendrent de la pression, du mal être, des dépressions, des burn-out, pire encore. La rentabilité, oui, mais pas à n'importe quel prix !!!
 
De plus, à une époque où la moindre suspicion de scandale a des répercussions cataclysmiques sur les entreprises ou les politiques qui ont fait preuve de négligence ou de malveillance, ceux-ci n'ont aucun bénéfice à tirer du "profit maximun" concernant les vaccins contre le coronavirus. Pire, ce risque peut les conduire à la ruine ; avec les pertes d'emplois qui vont avec. Et ça, nos dirigeants n'en veulent surtout pas. Leurs réélections pourraient en patir, s'ils s'y exposaient. Les réseaux sociaux et autres organes de diffusion de l'actualité ne les rateraient pas.
 
Il n’empêche que, pour le vaccin contre le coronavirus, comme pour le vaccin contre la grippe les bienfaits qu'ils apportent seront immenses pour les millions de personnes qui les auront contractés. C'est terrible à dire parce qu'un décès est toujours un drame, un échec. Néanmoins, que sont quelques milliers de victimes - ces fameux 0,003 % pour lesquelles ils s'avèrent impuissants -, comparé aux millions de personnes qui ont été sauvées parce qu'elles se sont vaccinées.
 
Il faut bien comprendre, et surtout accepter, que le médicament ou le vaccin "idéal" est une chimère. Le risque zéro est une utopie. Je sais bien que, dans nos sociétés actuelles, l'immense majorité des gens s'imaginent que c'est ce vers quoi nous tendons. Ils se font des illusions. Il suffit de sortir de chez soi, de traverser la rue. Une seconde d'inattention, et nous pouvons nous renverser, être handicapé à vie, ou mourir. Mème chez soi : un accident domestique, une chute, n'importe quoi, et notre existence peut basculer. Je le sais, j'en ai fait l'expérience avec le décès de mon petit frère suite à un accident de voiture. Oui, le risqie zéro n'existe pas. Et ce qui est vraipour n'importe quel geste du quotidien, est aussi vrai en ce qui concerne la médecine ; les médicaments et les vaccins, pour le sujet qui nous occupe présentement.
 
Donc, oui, je suis pour la vaccination. C'est le seul moyen véritablement efficace de se préserver de cette pandémie. Ceci-dit, ne croyez pas que c'est parce que nous sommes vaccinés que ce coronavirus va finir par s'éteindre. Les différents variants auxquels nous sommes confrontés nous le montrent. C'est un virus avec lequel il va falloir désormais apprendre à vivre. Chaque année, un nouveau variant va apparaitre.
 
Chaque année, probablement, comme la grippe, il va falloir nous administrer des "rappels vaccinaux". Il n'y a rien de préjudiciable, en tout cas, pas davantage que pour les autres injections auxquelles nous nous astreignons de nous-même pour que la préservation de l'état de santé de l'ensemble de la population soit préservée au maximum. Il y a bien des vaccins obligatoires contre les virus très contagieux et particulièrement graves pour nos enfants en bas age - rougeole, rubéole, etc. Le même princope s'applique ici.
 
J'irai même plus loin : il n'y a pas si longtemps, tous ces vaccins n'existaient pas. Il y a cinquante, cent ans, c'étaient des centaines de milliers de morts, des millions parfois, qui étaient emportés par ces fléaux. Tout de suite me viennent à l'esprit la Grippe espagnole après la Première Guerre Mondiale ; elle a fait autant de morts que le nombre de décès durant ce conflit. La Peste Noire du milieu du XIVe siècle, qui a exterminé un tiers de la population européenne. Bien-sûr, ce sont là les plus emblématiques.
 
Avez-vous oublié que nombre d'enfants mourraient en bas-age avant que ces thérapeutiques se démocratisent. Longtemps, deux enfants sur trois n'atteignaient pas l'age d'un an parce qu'ils étaient emportés par le premier virus venu. Plusieurs facteurs entraient ligne de compte, écidemment. Comme pour chaque catastrophe, ce n'est pas une seule cause qui démultiplie les morts, c'est la conjonction de plusieurs. Pour ces décès, il y avait aussi la malnutrition, le manque d'hygiène, la promiscuité avec les contaminés ou les animaux vecteurs de maladies.
 
Aujourd'hui, nous savons. Aujourd'hui, la science a fait d'énormes progrès dans tous ces domaines. Je vous assure que si ces populations avaient accès aux thérapeutiques qui sont à notre disposition, elles n'auraient pas hésité une seconde. Plutot que de voir leurs enfanfs, ddes familles, des villages, des cités entières, périr, elles auraient employé. Mieux encore : nous, occidentaux, nous sommes des privilégiés. Ces remèdes nous sont disponibles dans nos pharmacies, chez nos médecins, dans nos hopitaux. Quand je songe aux populations de pays "sous-développés", en Afrique ou en Asie notamment, je suis sûr qu'elles souhaiteraient en bénéficier aussi aisément que nous. Alors, lorsque j'entends ces sceptiques et ces réfractaires s'insurger contre ce que d'autres réveraient d'avoir, je les vois comme des enfants gatés. Ils ne se rendent pas compte que des millions de personnes n'ont pas accès à ce qu'ils maudissent par ignorance ou préjugés.
 
Pire, le plus souvent, pour ces réfractaires, le vaccin, le Pass sanitaine, n'est qu'un prétexte. Ce serait un autre sujet qui serait sur le devant de l'actualité, ils l'utiliseraient avec la même véhémence pour critiquer et semer les graines de la discorde. Ils propageraient tout autant contre-vérités, fake-news, propagandes, théories du complot. En fait, leur cible réelle, ce sont nos gouvernants. Peu importe que ceux et celles qui nous dirigent soient de Droite, de Gauche, du Centre, ou de n'importe quelle autre tendance, ils sont réfractaires à tout et à n'importe quoi. Leur but est de descendre dans la rue pour se plaindre, pour diffuser peur et ressentiment.
 
Qu'ils soient Gilets Jaunes, anti-Pass sanitaire, anti-réforme des retraites, anti ceci ou anti cela, ce sont des opposants professionnels. Ils sautent sur le moindre prétexte pour accuser tout et tout le monde. Il n'y a qu'eux qui ont raison. C'est la seule chose qui les motive, c'est la seule chose qu'ils veulent démontrer, c'est la seule chose qu'ils veulent entendre. Et ils sont aussi dangereux que les extrémistes ou les fanatiques religieux contre lesquels notre nation se bat depuis longtemps. Convertir à leurs thèses "négationistes", telle est leur "vérité".
 
Le Pass sanitaire n'est pas une étoile jaune comme celle que portait les juifs sous le régime nazi. Les juifs étaient envoyés dans des camps d'extermination, étaient gazés par millions. A ce qu'il me semble, aucun camp de ce type, ou de moindre degré, n'a été ouvert pour enfermé ceux et celles qui ne se font pas vacciner, ou qui ne sont pas munis de Pass sanitaire. Il n'y a aucune discrimination, moi qui ai longtemps été discriminé parce que je suis handicapé, atteint de la maladie de Sturge-Weber, doté d'un angiome sur une fraction non négligeable de mon visage, la discrimination, je l'ai subi, et o combien. Donc, je peux en parler.
 
Je suis le premier à m'élever contre, à la combattre de toutes mes forces. Elle est empreinte d'ignorance, de peur, de bétise, de violence, le plus souvent. Combien de fois ai-je été rejeté, moqué, trahi, persécuté, humilié, parce que j'étais l'objet de discrimination. Personnellement, j'assimile le Pass sanitaire à une carte d'identité. Et, comme une carte d'identité, chaque citoyen doit la garder sur lui en toutes circonstances, partout où il va. Parce que s'il est victime d'un accident, s'il est blessé, voire tué, c'est grace à cette carte qu'on est capable de l'indentifier. Le Pass sanitaire est son équivalent.
 
Et si personne ne trouve rien à y redire pour l'emploi de sa carte d'identité, pour les controles dont elle fait l'objet de la part de la police ou de n'importe quel établissement public ou privé (oui, des controles d'identirés peuvent être également effectués dans des restaurants, dans des cinémas, dans des parcs d'attraction, etc.), ce doit être pareil pour le Pass sanitaire. Ou alors, ceux et celles qui y sont réfractaires, c'est comme pour la carte d'identité : c'est qu'ils ont quelque chose à cacher ou à se reprocher.
 
Je n'ai pas de soucis avec le Pass sanitaire, comme je n'ai pas de souci avec ma carte d'identité. Si je dois les montrer parce que je me fais controler, je le fais naturellement. Je n'ai rien à craindre. Je ne me sens pas stigmatisé, censuré, ou accusé pour autant. La preuve, c'est que je peux écrire ce que je pense ici ou ailleurs. C'est que je peux exprimer mon opinion auprès de n'importe qui de vive voix si je le désire. C'est que je peux aller où bon me semble, quand et avec qui je veux, comme j'en ai envie. Je ne me sens pas restreint dans ma liberté à cause du Pass sanitaire. Je ne fais que m'adapter aux circonstances nées de la propagation de cette Pandémie.
 
Car, en fait, c'est ça le coeur du sujet concernant le Pass sanitaire : il y a les personnes qui s'adaptent aux circonstances nées de la propagation du coronavirus partout sur la planète, et il y a ceux et celles qui ne s'adaptent pas ; ou qui ne veulent pas s'adapter. Dans uun monde en perpétuelle mutation, il est nécessaire de s'adapter. Sinon, on est emporté dans la tourmente. On est broyé par les événements. C'est la différence entre ceux et celles qui survivent, et ceux et celles qui sont condamnés à régresser et à disparaitre.
 
Le cas du coronavirus, de ceux qui acceptent le vaccin et le Pass sanitaire, et de ceux et celles qui ne l'acceptent pas est très parlant. On en voit les effets entre les personnes qui, parce qu'elles ne se sont pas vacciné, sont infectées et se retrouvent aux urgences, et les personnes qui se sont soignés et qui continuent de vivre sans en être victimes. Ceux qui s'adaptent et ceux qui ne s'adaptent pas, donc. Est-ce que ça fait des vaccinés des "collabos" pour autant ? Non !!! Pour reprendre cette image, beacoup de résistants étaient des individus lambda. Des anonymes, des gens comme tout le monde. Ils se souciaient de la vie des persécutés, des juifs notamment, plus que des risques qu'ils prenaient.
 
Alors, pour parler comme ces réfractaires au vaccin et au Pass sanitaire, si se faire vacciner et s'adapter aux contraintes du Pass sanitaire est un "risque", pour la liberté individuelle de ces derniers, c'est surtourt pour préserver la vie des plus faibles et des plus fragiles d'entre nous. Ceux qui s'y "soumettent" pensent avant tout à la santé du plus grand nombre, comme ces résistants qui, autrefois, pensaient à combattre l'envahisseur (le virus désormais) parce qu'ils aspiraient à recouvrer la liberté pour chacun ; et non pas uniquement pour eux-mêmes. Ces réfractaires font le jeu du virus, comme jadis les attentistes ou les collabos faisaient le jeu de l'ennemi. Il ne faut pas inverser les rôles. Si on désire user de métaphores, qu'on en use correctement. Une fois de plus, je peux aisément en parler, moi qui, en tant qu'historien, ai attentivement étudié ce qu'a été le nazisme, de même que la multitude de facettes qu'il a incarné avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale.
 
Un dernier point, avant de conclure : il ne faut pas se leurrer. Une page de notre histoire contemporaine se tourne sous nos yeux. Le "monde d'avant ne reviendra jamais ; qu'on l'accepte ou non, qu'on le désire ou non. Comme pour ce à quoi nous assistons en Afghanistan avec le désengagement des occidentaux, ou d'autres événements auxquels nous sommes confrontés, le passé est le passé. Et il le restera. Les nostalgiques de ce "temps d'avant", idéalisé, n'est qu'une illusion. D'ailleurs, vous avez la mémoire courte. Il n'était pas si idéal que ça. Nous sortions à peine d'une période où les risques d'attentats étaient notre lot quotidien, où le plan vigipirate était en vigueur depuis des années. Les manifestations des Gilets Jaunes ou contre la réforme des retrites, avec dans leur sillage des Black Block qui vandalisaient nos magasins, se répétaient tous les samedis. Les délocalisations, le chomage, le pouvoir d'achat, que sais-je... Bref, ce n'était pas le meilleur des mondes.
 
Le monde change, évolue, se transforme, en permanence. Que ce soit avec nous ou sans nous, avec ce que nous voulons ou pas, ça n'a pas d'importance. Ceux et celles qui s'imaginent pouvoir aller à contre-courant de l'Histoire font une grave erreur. Pire, ils font une faute qui les balayera comme une vague monstrueuse. Les expériences du passé sont là pour nous le rappeler. Hélas, la plupart des gens se plaisent à es négliger ou à les oublier. Et à chaque fois, ce sont eux qui en paient le prix fort ; qui pleurent et se lamentent d'en subir les conséquences. Le passé nous enseigne bien des choses. Il est le socle qui nous permet de comprendre le présent et d'appréhender l'avenir.
 
Hélas, la préoccupation de la plupart des gens ne se situe pas là. Ils sont dans l'instantané, ils sont dans l'éphémérité, ils sont dans l'émotion. Ils ne réfléchissent plus aux différents aspects que tel ou tel événement peut revéter. Ils se contentent de piocher ici ou là les arguments qui entérinent leurs certitudes, leurs a-prioris. Ils ne s'informent plus, ils ne prennent plus le temps de réléchir, d'élaborer un raisonnement censé, approfondi, développé, enrichi d'exemples. Ils se laissent berner par des fake-news, par des contre-vérités, par de la propagande. Dès qu'on n'est pas d'accord avec eux, qu'on se différencie, qu'on se montre plus renseigné, ils deviennent violents, méprisants. Ils refusent les preuves ou les démonstrations qu'on leur propose. Le dialogue, l'échange, la réflexion, n'existent plus.
 
C'est ce qui les perdra. Il s'agit là de l'un des éléments constituant cette vague qui les emportera, qui les brisera, qui les annihilera. C'est triste, c'est malheureux. Je n'y puis rien. Tout ce que je peux, c'est modestement, humblement, d'apporter ma petite pierre pour que quelques-uns ne se laissent pas happer par elle. Chacun est libre de croire, de penser, de dire, ce qu'il souhaite. Si certains sont ptèts à tout avaler parce qu'ils ont le sentiment d'être importants en se comportant de cette manière, c'est leur problème. Moi, je n'adhère pas à cette façon de procéder ; je n'y adhérerai jamais. Je préfère privilégier mon intellect, ma raison, je préfère me renseigner auprès de multiples sources d'informations, d'étudier ce que j'en apprends, examiner à la loupe ce qui en résulte au cas échéant, puis en tire des conclusions que je n'hésite pas à remettre en question si nécessaire. Il n'y a que comme ça que l'on avance, quel'on progresse, que l'on évolue.
 
Pour vous dire toute la vérité, début 2020, j'étais persuadé que le coronavirus n'était qu'un incident de parcours parmi d'autres, qui disparaitrait aussi vite qu'il était apparu. Un fait divers qui serait vite expédié, avant de revenir à une réalité à laquelle j'étais accoutumée. Je me suis trompé. J'ai revu mon jugement. Je me suis informé, aussi sérieusement et aussi didactiquement que je m'y emploie lorsque j'aborde n'importe quel sujet d'actualité. Comme dernièrement sur la crise afghane en cours.
 
C'est l'avantage d'être un intellectuel, d'ètre un érudit, d'ètre un lettré. Ca permet d'observer ou d'envisager toutesles facettes d'un mème sujet. Ou, en tout cas, de s'y efforcer. Car, il y en a qui nous échappent inévitablement. Mais, en tout cas, d'être le pragmatique, intègre, et objectif possible. C'est difficile, c'est chronophage, ça demande une attention et une concentration soutenues ; c'est énergivore. Néanmoins, c'est passionnant. Et surtout, c'est fans ce genre de circonstances que mes capacités et mes possibilités s'exacerbent. Pas mes capacités et mes possibilités corporelles ou matérielles. Mes capacités et mes possibilités intellectelles. Car en tant que malade et en tant qu'handicapé, ce sont celles que je privilégie. Ce sont celles qui font que je n'appartiens pas à la "masse moutonneuse" qui adhère à ce grand "n'importe quoi" si facile et si simple qu'elle accepte sans sourciller. Et j'en suis heureux, j'en suis fier.
 
Hier, j'ai longuement disserté sur ma famille et la place que j'y tenais lors de nos repas pris en commun. Que j'étais le faire valoir, que j'étais là à les regarder, à attendre, en m'ennuyant ferme pendant que ses membres discutaient de leurs préoccupations, de leurs chevaux, de leurs poulets, de leurs labours, de leurs semailles, en bons "terriens" qu'ils sont. En bons paysans parfois rugueux et vilgaires, parfois frustres et triviaux qu'ils sont. Il y en a tant comme eux. Et je les aime comme ils sont. C'est ma famille, ils sont mes tripes, ils sont mon sang. Je serai prèt à tous les sacrifices pour les savoir heureux, en paix, sereins. Néanmoins, et c'est pourquoi j'ai si mal lorsque je suis contraint de suivre leurs discussions oiseuses, je n'appartiens pas à leur monde.
 
Comme l'immense majorité des personnes qui s'expriment sur Facebook ou ailleurs, ils exigent de moi que je me conforme à leurs vues. Or, la réciproque n'est pas vrai. Combien, ici, tentent d'aller plus loin que les apparences, d'aller plus loin que les bribes d'informations, de propagande, de certitudes, distillées ici ou là ? Je ne fonctionne pas ainsi ; je ne suis pas "fabriqué" ainsi. Je vais toujours le plus avant possible dans mes démonstrations, dans mes raisonnements, dans les enseignements que je tire de tel ou tel sujet. Je ne cède pas à la facilité, à la simplification. Parce que, et c'est mon opinion - elle n'appartient qu'à moi -, c'est faire preuve de faiblesse. C'est petit, c'est médiocre ; c'est être insignifiant. Alors que j'estime que je vaux mieux que ça. Que tout un chacun vaut mieux que cela s'il s'en donne les moyens.
 
C'est une leçon durement apprise depuis que je suis enfant. Parce que je suis handicapé et malade, parce qu'à cause de cette différence, y compris parmi mes proches, on m'a souvent mis de coté, moqué, humilié, dénigré, rabaissé. Dès lors, je me donne les moyens de leur prouver qu'ils se trompent sur mon compte ; que cette masse moutonneuse qui végète sur ce réseau social ou ailleurs, se trompe sur moi. Parce que mon esprit est plus riche, est doté de nyriades de savoirs, est imprégné de culture, parce que je suis un lettré et un érudit, je vaux mille fois mieux que ce qu'ils se figurent...
 
Dominique Capo
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