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Mes Univers
17 décembre 2022

Mon ode aux femmes... :

 

Z1

Les femmes aux cotés desquelles je rêverai d'être ne réalisent pas l'importance que revêt cette initiative à leur encontre de ma part lorsque je les sollicite timidement. Les femmes avec lesquelles j'aimerai converser, que je souhaiterai croiser sur ma route - non virtuelle -, n'ont aucune conscience ce qu'elles réveillent en moi, lorsque j'ose discrètement leur laisser un commentaire flatteur ou un compliment en mp.

 

Comment pourraient-elles comprendre qu'elles réveillent en moi cette aspiration à leur offrir et à offrir aux autres plus généralement ce que mon âme et mon cœur ont de meilleur et de plus beau. Comment pourraient-elle entendre qu'elles suscitent en moi des émotions exacerbées en matière d'amitié, d'attention, de bienveillance, d'écoute, d'empathie, ou de générosité. Elles attisent en moi un feu dévorant destiné à les encenser, voué à les admirer, occasionnant mille émotions émerveillées teintées de joie et de félicité ; juste parce que ce sont elles ; juste par ce qu'elles existent ; juste parce que cet honneur et ce privilège de leur parler et de les côtoyer, il me dévore ardemment.

 

Partager, ne serait-ce que quelques instants de leur existence, c'est comme si, de l'obscurité, elle m'ouvraient un chemin vers une lumière éblouissante. Une lumière dont la chaleur raviverait mon âme tellement meurtrie ; une lumière dont le rayonnement réconforterait mon cœur mille fois brisé. Partager, ne serait-ce qu'une conversation avec elles, ce serait comme si elles pansaient les blessures dont mon corps est constellé.

 

M'asseoir à coté d'elles, me plonger dans leur regard juste pour leur dire "merci" de me consacrer un peu de temps et d'attention, juste pour échanger sur les sujets sur lesquels nous nous retrouvons, juste pour en explorer d'autres que nous n'avons pas eu l'occasion d'effleurer, ce serait comme me ramener à la vie. Juste apprendre à les connaître et à les apprécier, juste m'aventurer au-delà des apparences qu'elles dévoilent volontiers à tout le monde afin de savoir qui elles sont vraiment, ce serait le plus extraordinaire des voyages que j'entreprendrai. Parce qu'il me conduirait hors des ténèbres dont je suis en permanence environné, parce qu'il me ferait oublier ce silence auquel je suis condamné, parce que je n'éprouverai plus ce froid, cette peur, ces déchirements de la conscience dont je suis depuis si longtemps le prisonnier, elles m'apporteraient bien plus qu'elles ne peuvent certainement le supposer.

 

Ces femmes sont, à mes yeux, le plus beau, le plus précieux, des trésors que la Terre ait jamais portée. Peu importe d'où elles viennent ; peu importe le parcours personnel, professionnel, amical, relationnel, sentimental... qui a été le le leur - ou qui est encore le leur. Mon ambition n'a jamais été, n'est pas, ne sera jamais, de les draguer. Honte à ceux dotés d'une plastique avenante ou d'une répartie aguichante, et qui voient dans le contact qu'ils ont avec elles un moyen simple et facile de les mettre dans leur lit.

 

Certaines de ces femmes ne le savent peut-être pas, d'autres en jouent à leur avantage. En tout cas, toutes ces femmes auxquelles je tends la main ont quelque chose de noble, de fascinant, d'enchanteur, dans ce qui émane d'elles. Et je ne pale pas d'apparence physique, bien qu'il y en ait, parmi elles, qui soient extrêmement séduisantes. En fait, émane d'elles un je ne sais quoi d’indéfinissable mais d'extraordinaire qui les font sortir du lot. Elles font naitre une irrésistible curiosité à leur égard. Elles font naître un désir de découvrir maintes facettes de leur caractère et de leur personnalité. Elles ne se rendent pas compte à quel point caresser ces aspects de qui elles sont en vérité est exaltant et passionnant.

 

Oui, dès lors, ces femmes sont, à mes yeux, le plus beau et le plus précieux des trésors que quelqu'un, que les événements, que le hasard, ou que la destinée, puissent m'accorder. Quand ce miracle se produit, j'en ai des larmes de bonheur et de' joie qui se matérialisent ; enfin, je revis. Et j'insiste sur me mot "miracle", car c'est tellement exceptionnel que je ne peux m’empêcher de le considérer ainsi au vu des efforts que je doit accomplir pour y parvenir, au vu du nombre de fin de non recevoir auxquelles j'ai été confronté. Quand ce miracle m'est accordé, toutes les souffrances, tous les abandons, toutes les moqueries, tous les tourments, toutes les humiliations, toutes les violences diverses et variées qui ont constellées mon existence, s'évanouissent d'un seul coup. Enfin, ce qui m'a toujours été impossible devient possible. Toutes les épreuves, toutes les difficultés, tous les obstacles, que j'ai endurés, disparaissent ; c'est comme s'ils n'avaient jamais existé.

 

Quel bonheur, d'avoir le droit, d'être en capacité, d'admirer et d'apprécier à leur juste valeur de telles femmes. Quel bonheur d'entendre leurs voix, de les regarder, de se tenir à leurs cotés dans un restaurant ou dans la rue. Quel bonheur d'échanger avec elles, d'être sincère et honnête avec elles ; sans qu'elles soient décontenancées par l'hyper-sensibilité dont je suis le sujet ; sans qu'elles soient embarrassées par la force des émotions qu'elles suscitent en moi. Et quel désespoir, quel chagrin, quelle douleur, elles engendrent lorsqu'elles se détournent de moi ou qu'elles ne ne répondent pas favorablement à la tendre amitié que j'éprouve pour elles.

 

Ces femmes m'inspirent. Ces femmes me transportent. Ces femmes m’envoûtent. Pour les côtoyer, je traverserai sans hésiter les déserts les plus arides du monde. Les lieux les plus inextricables, les engeances les plus démoniaques, les tortures les plus atroces, les cauchemars les plus monstrueux, sont sans importance si c'est pour qu'elles me voient tel que je suis réellement. Le faim, la soif, le froid, ou la canicule, ne sont rien comparé à ce bonheur d'être en leur compagnie. Les mers démontées, les précipices les plus insondables, les montagnes les plus élevées, les steppes les plus infécondes, les forêts les plus obscures, ne sont rien comparé au bonheur d'être à leurs cotés. Les médisances et les a-priori, les jugements et les condamnations, le mépris et la haine, la violence et les humiliations, que sais-je encore, tout, plutôt que de ne pas avoir la possibilité d'exister à l'ombre de la lumière dont elles sont sublimes incarnations.

 

Je les espère, je les attends. Je tends parfois des perches à quelques-unes d'entre elles. Elles ne s'en aperçoivent pas pourtant. Je les pleure, souvent. Et puis, je recommence, encore et encore, indéfiniment. Je rêve de tout ce que j'aimerai leur offrir. Doté d'un respect infini à leur encontre, sans chercher à prendre la place de leur mari, de leur compagnon, ou de leur amant, juste être quelqu'un qu'elles apprécient et dont elles savourent la compagnie, les dialogues, les échanges, les rencontres, parce que je suis moi et que ce sont elles, tout simplement, tout naturellement...

 

Dominique Capo

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