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Mes Univers
31 janvier 2012

Le Crépuscule des Demi-Dieux, Récit

1De fait, les personnages peuvent décider d’accompagner ceux de leurs compagnons ayant décidé d’aller délivrer Martial et Barnabé Jacquafleur. Dans ce cas, ils quittent l’auberge, et s’enfoncent dans les ruelles de Castelsarrazin. Tout en les longeant, ils se rendent vite compte que malgré l’obscurité de la nuit, il y a de nombreux habitants du village dehors. Parmi ces derniers se trouvent d’ailleurs quelques habitants de Moissac aux Puys se dirigeant vers la place centrale du hameau. Les personnages doivent alors ne pas se faire remarquer d’eux, s’ils ne veulent pas ètre attaqués, emprisonnés, voire pire.
Finalement, lorsque les personnages arrivent à leur tour sur la place centrale de Castelsarrazin, ils s’aperçoivent que la grande majorité des habitants sont présents, et tiennent des armes hétéroclites dans leurs mains. Les visages sont tendus, nerveux, et tous écoutent avec attention la harangue de l’un des leurs juché sur une estrade de fortune. Ce dernier leur explique avec véhémence que le temps est venu de délivrer le jeune roi du joug du Sicilien, ainsi que celle de sa complice : la reine Anne d’Autriche. Il poursuit en disant qu’il faut donc qu’ils se rassemblent tous sous la glorieuse bannière du grand Condé. C’est le seul qui a remporté des victoires au nom du jeune Louis XIV. Il déclare alors qu’il donne rendez vous dans deux heures à la croisée des chemins, juste devant la croix de Saint Jean, a tous ceux qui veulent l’accompagner dans cette lutte. Il termine en expliquant qu’avant cela, ils doivent tous se réunir afin de délivrer le comté du mal qu’il l’a infiltré depuis quelques jours. Ils doivent en effet tuer les buveurs de sang qu’ils viennent de capturer. Car cet acte prouvera au grand Condé et au roi qu’ils sont capables de maintenir l’ordre et la loi dans leur comté.   
Lorsque les personnages et Mahaubert traversent la place en entendant le discours qui y est prononcé, Mahaubert explique que c’est le dénommé Jacques qui est en train d’haranguer la foule. Il dit aussi que Jacques fait cela afin de ne pas attirer la suspicion sur lui et sur ses activités concernant leur groupe. Et il leur assure qu’il est bien avec eux, et qu’il va bien les aider à préparer au plus tôt leur fuite en direction de Montauban. En quittant les lieux, Mahaubert propose donc aux personnages de se rendre à l’endroit où Martial et Barnabé Jacquafleur se sont fait capturer, afin d’essayer de retrouver la trace de leurs deux amis disparus.
De fait, à l’issue de plusieurs minutes de marche, ils arrivent enfin à la croisée des chemins ; à proximité de la croix de Saint Jean. Les traces de l’enlèvement de leurs compagnons sont encore visibles : y apparaissent toujours de nombreuses marques sanglantes sur les herbes folles et les racines alentours. Il y a aussi des empreintes de sabots se dirigeant vers l’intérieur de certains fourrés et de certains épineux. Celles-ci se poursuivent sur une bonne vingtaine de mètres, avant de bifurquer le long d’un petit sentier boueux. Ce sentier continue à travers la forêt pendant près de 500 mètres, tandis que les traces de sabots y restent visibles durant tout le trajet. Les personnages parviennent finalement aux abords d’une minuscule clairière à l’intérieur de laquelle se distingue une maison de bois. La végétation qui l’environne y est dense, mais, par l’unique fenêtre qui la perce, les personnages se rendent vite compte qu’elle est occupée. De la lumière y apparaît, et des bruits de voix étouffés par la distance s’en échappent.
A peine les personnages ont t’il fait quelques pas en direction de cette cabane, des bruits de chevaux au galop se font entendre. Et ils se rapprochent rapidement de la clairière. Au bout d’un instant, une demi-douzaine de cavaliers surgissent de la forêt, arrêtent leurs montures non loin du bâtiment, en descendent. Ils pénètrent aussitôt à l’intérieur de la maison de bois. Et très vite, une vive discussion s’engage entre les nouveaux venus et les occupants de la cabane. A eux tous, ils paraissent ètre une bonne douzaine.
Lorsque les personnages se rapprochent de la cabane, ils perçoivent plus ou moins distinctement la conversation qui s’y déroule. Apparemment, le chef des nouveaux venus s’adresse à un dénommé Arnaud : il informe les individus présents dans la pièce que les deux diables qu’ils ont capturés non loin de là, vont ètre jugés et brulés vifs à l’aube. Il dit aussi que ceux-ci ont avoué leurs forfaits dès qu’on a commencé à les torturer. Il explique qu’ils ont avoué que leur compagnons de route ont rendez vous avec un complice dans quelques heures à la croisée des chemins ; juste devant la croix de Saint Jean.
En entendant, cela, les personnages ont alors plusieurs options. Ils peuvent décider de revenir sur leurs pas jusqu'à la croisée des chemins. Ils peuvent également s’y rendre comme prévu pour y retrouver Jacques, mais sans plus se soucier du sort de Martial et de Barnabé Jacquafleur. Dans ce cas, une fois arrivés sur leur lieu de rendez vous, Jacques s’y trouve aussi comme prévu. Celui-ci informe aussitôt les personnages que leurs deux amis capturés sont en ce moment même en train d’ètre jugés à Castelsarrazin. Ce sont les habitants du bourg et les habitants de Moissac aux Puys, ensemble, qui font leur procès. Ces derniers les accusent en effet de sorcellerie et de diablerie. Il dit que les prisonniers vont certainement ètre brulés vifs dès le lendemain matin. Il leur explique qu’ils peuvent encore les sauver du bucher, car les villageois vont surement profiter du laps de temps entre la fin du procès et la mise à exécution de la sentence, pour se mettre a la poursuite de ceux qui leur ont échappé.
Si les personnages décident d’abandonner Martial et Barnabé Jacquafleur à leur sort, Jacques leur propose de les mener dès maintenant jusqu'à Montauban et à son maitre. Ensuite, ce dernier pourra les cacher quelques temps en lieu sur, le temps que la tension retombe. Ensuite, ils pourront partir vers la destination de leur choix. Malheureusement, Jacques a à peine terminé cette explication qu’une douzaine d’hommes en armes commandés par le dénommé Arnaud, surgissent des fourrés. Les nouveaux venus attaquent aussitôt Jacques et les personnages, dans le but de les capturer. Dès lors, si le combat tourne mal pour Arnaud et ses complices, ceux-ci s’enfuient très vite dans la forêt. Si le combat tourne en défaveur des personnages et de Jacques, ce dernier, ainsi que les compagnons de personnages tentent de fuir. Mais Arnaud et ses hommes de main les poursuivent, jusqu'à ce qu’ils les rattrapent, ou jusqu'à ce qu’ils parviennent à disparaître définitivement dans l’obscurité.  
Si Arnaud et ses hommes de main capturent effectivement les personnages, leurs compagnons, ainsi que Jacques, ceux-ci les mènent immédiatement à la cabane non loin de là. Ils les y enferment, sous la surveillance de trois soldats en armes. Arnaud et ses hommes y délibèrent quelques minutes devant nos héros, afin de savoir ce qu’il convient de faire de ces nouveaux prisonniers. Puis, Arnaud finit par décider qu’il faut les ramener à Castelsarrazin, afin qu’ils soient jugés avec les autres diables. Et ils entrainent les personnages, ligotés et bâillonnés, jusqu’au village proche.

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