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Mes Univers
28 janvier 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 85 - 90

x_zeus_jDes Familles entières d’Atlantes s’engageant donc bientôt avec armes et bagages, des établissements permanents apparaissent rapidement des rives de l’Inde aux cotes irlandaises, de l’Egypte à Madagascar et au Cap, ou de l’Amazonie au futur Détroit de Béring. Des ports, des cités, des forteresses se créent, des comptoirs destinés à des échanges commerciaux avec le Continent Primordial naissent. En quelques dizaines d’années, des dizaines de milliers d’Atlantes s’exilent sur ces nouveaux territoires et sèment des foyers de colons derrière eux.

Lorsque les émigrés parviennent sur leur futur lieu d’implantation – où qu’il soit -, la première chose que ceux-ci font, c’est d’explorer la contrée alentours le plus minutieusement possible. Ils examinent les plaines et les forêts environnantes, les montagnes et les vallées proches. Ils les inventorient même systématiquement en les dessinant sur des cartes topographiques. Puis, ils constituent l’ensemble du pays en ce qu’ils nomment alors une « Province Extérieure ». Et ce n’est qu’ensuite qu’ils construisent leurs premières cités.

Dès lors, des villes gigantesques et majestueuses surgissent du sol. Tout autour, ils bâtissent des remparts qui semblent toucher le ciel. Ils creusent des routes qui les relient entre elles. Ils exploitent aussi les ressources de leur environnement pour en tirer le maximum de richesses agricoles ou industrielles. Les Atlantes qui sont agriculteurs ou cultivateurs tirent profit des graines et des plantes sauvages. Ceux qui sont éleveurs rassemblent d’immenses troupeaux de moutons, et surtout, de bovins. Ces derniers portent d’ailleurs rapidement un intérêt particulier aux équidés, qu’ils domptent facilement. Puis, ayant apporté avec eux des animaux Géants spécifiques de l’Atlantyde, ils les acclimatent et effectuent des croisements avec cette race locale. Grâce aux apports génétiques de la magye issue du Verbe Initial, ils la métamorphosent en monture supportant la nourriture et les températures des lieux où ils l’élèvent. Ils la transforment ainsi en bête de trait utile dans un certain nombre de leurs activités quotidiennes tels que les travaux agricoles.

D’un autre coté, sachant que leur Exil est sans possibilité de retour, que leur aventure ne leur autorise pas l’échec, ils ne veulent pour autant pas oublier le Continent qui les a vu naître. Leur mode de vie, leur culture et leur manière de penser sont profondément imprégnés par son souvenir. Ils sont les porteurs du même Esprit, du même système de symboles et des mêmes signes et vocables, et ils ne désirent pas en changer. Ils marquent donc de leur empreinte spirituelle et sociale les agglomérations dans lesquelles ils habitent.   

Par ailleurs, de l’Europe Atlantique à l’Europe Nordique, de l’Afrique du Nord à l’Inde, de la chine au Japon, les nouveaux Colons cherchent les Nœuds Telluriques les plus proches de leurs lieux d’implantation. Puis, quand ils les découvrent, ils érigent sur leurs sites des Sanctuaires et des monuments dédiés à la gloire des Fils d’Elaüs ; ils font en sorte que ceux-ci soient aussi resplendissants que ceux de leur Continent d’origine. Et enfin, ils se servent des Mégalithes qui sont élevés en leur centre, pour y concentrer l’Energie Vitale de la terre. Ils les utilisent afin de redistribuer cette dernière selon leurs besoins.

Le site de « Carnac », en Europe Occidentale, est l’un des plus importants Nœuds Telluriques des contrées nouvellement conquises. Les Atlantes se rendent en effet compte lors de sa fondation, que l’affleurement de son Energie est si présente, que ses pierres levées crépitent naturellement. Son champs de Force est si puissant qu’il déborde largement ; son rayonnement court de ce fait à fleur de terre en un flux lumineux qui se dissémine en permanence en direction de toutes les roches taillées à des dizaines de kilomètres à la ronde. Et, lorsque les Atlantes pénètrent dans son périmètre, son potentiel Naturel leur permet de vivre des rêves éveillés leur montrant des parcelles de l’Histoire des Ages Anciens. Les Hauts Clercs chargés de l’entretien du Temple de Carnac, de mener les Rites et les Sacrements en l’honneur des Fils d’Elaüs, en sont émerveillés ; tandis que les populations alentours interprètent ces rêves comme une bénédiction des Dieux à leur encontre, ainsi qu’à l’encontre de leur mouvement d’expansion au-delà de l’Atlantyde.

Elfwindhel Möl consacre des nouveaux Prêtre-Rois – ou une Prêtressse-Reine puisqu’à la stupéfaction de tous, il choisit Mÿrina, la fille du Patriarche Sheïm-Aäh afin de diriger celle de Pount - pour chacune des nouvelles Provinces Extérieures de l’Empyre. Comme Soldaüm l’a jadis fait à son encontre, il leur Enseygne les Règles Temporelles rattachées aux Lois du Piler, ainsi que leurs obligations envers les Peuples dont ils vont avoir la charge. Puis il les envoie dans les cités qui s’érigent un peu partout sur ces territoires à peu près vierges. Il leur fait surtout prendre la direction de celles qui sont en train de se constituer en capitale provinciale.

Lorsque Mÿrina arrive aux abords de la province Extérieure de Pount pour faire valoir son autorité de Prêtresse-Reine, elle découvre un pays à la végétation luxuriante.

De son coté, Osyrith dépêche à leur suite Anÿbis et quelques Hauts Clercs de l’Eglise des Fils d’Elaüs. Ceux-ci se rendent à leur tour dans ces contrées. Dans un premier temps, ils rencontrent les Prêtres-Rois pour leur prêter leur concours ; et surtout leur rappeler les Lois Spirituelles du Pilier, ainsi que les Doctrines et les Préceptes du Lyvre d’Efraüm. Puis, tandis qu’un certain nombre reste aux cotés des Guides Temporels locaux pour les accompagner dans leur tache, d’autres vont dans les Sanctuaires bâtis sur les Nœuds et les Réseaux Telluriques afin d’accomplir la mission que leur a confiée Osyrith.

Anÿbis et ses ecclésiastes prennent officiellement possession des Temples au nom de la religion léguée par les derniers Membres de la race Primordiale aux Atlantes. Ils y établissent des autels et y sculptent des statues dédiés à leur gloire. Ils y inscrivent sur les parois les symboles les plus puissants issus des textes sacrés du Lyvre d’Efraüm, protègent leurs périmètres par des Mots Divins, des sceaux enchaînant des Ombres et des Gardyens à leurs salles, leurs couloirs et leurs souterrains. Quand il s’agit de Sanctuaires et non de rassemblements mégalithiques, ils recouvrent leurs toits d’Orychalque afin d’y attirer le maximum d’Essence Vitale terrestre en leur sein. Puis, enfin, ils recrutent des volontaires parmi les exilés pour leur servir d’auxiliaires. Ils ouvrent des Ecoles à l’intérieur de chaque édifice religieux. Et, à leur tour, sous l’égide d’Anÿbis – qui va de lieu en lieu pour dicter aux Religieux les Commandements essentiels de l’Eglise des Fils d’Elaüs -, ils Enseygnent à ces derniers les Paroles Sacrées du Lyvre d’Efraüm. Ils transmettent alors les Lois du Pilier se rapportant à la sagesse, à la spiritualité et à la mystique des ultimes Gÿants. Ils montrent les Mots Divins et les rudiments de la magye issue du Verbe Initial pouvant servir à éclairer les colons sur le Chemin de la véryté. Ils récitent les Fables, les Chants, les Mythes et les Légendes les concernant et concernant leurs Ancêtres, du temps où ceux-ci vivaient leur Age d’Or sur la terre. Ils relatent les récits expliquant comment cette Ere Magnifique s’est terminée tragiquement. Ils décrivent comment l’existence de la planète elle même, ainsi que le Cycle dont elle est la légataire pour la poursuite du Grand Œuvre au sein de cette Grande Année Cosmique, en a été totalement bouleversé.

Au bout de plusieurs années d’études complexes et souvent fastidieuses, les novices sont enfin prêts à être consacrés en tant que Hauts Clercs. Alors, au cours d’une cérémonie entourée de prestige et de magnificence, Anÿbis les consacre Hauts Clercs au nom du Guide Spirituel de l’Atlantyde. Puis, il leur donne à son tour la mission de répandre les Paroles Sacrées des Fils d’Elaüs et d’Enseygner leur Sagesse et leur Véryté à tous ceux qu’ils croiseront sur leur route. Il les charge aussi de bâtir de nouveaux Sanctuaires partout où ils le pourront.   

 

C’est le Territoire méditerranéen qui est donc le premier à voir l’arrivée des nouveaux colons. Il faut dire que ses conditions climatiques sont excellentes ; ses richesses naturelles, et notamment minérales, sans limites. Les matières premières nécessaires pour la fabrication de l’alliage d’Orychalque y sont très abondantes. Par ailleurs, ses paysages sont variés, et pour la plupart extrêmement verdoyants. Ses moyens de subsistance pour l’Homme n’ont pas d’équivalent.

De ce fait, ce sont sur les grandes plaines herbeuses de la grèce et de la crète actuelles que les Atlantes établissent leurs plus grands comptoirs. De Rhodes à Chypre, ainsi que dans le multitude de petites vallées du centre et du nord de la future Mer Egée – mais qui n’est encore que lac -, ceux-ci s’étendent rapidement aux rives d’Egypte, d’Espagne, de France, d’Irlande d’un coté, et d’Inde, d’Asie Mineure ou d’Océanie de l’autre ; sans oublier bien entendu ceux accrochés aux cotes des deux Amériques. Ils leur servent rapidement de bases logistiques pour leur commerce entre les Provinces Extérieures et l’Atlantyde. Par ailleurs, comme les cotes occidentales de l’Europe sont les territoires les plus proches du Continent Primordial, c’est là que les Colons décident d’ériger le plus grand Sanctuaire à ciel ouvert dédié au culte des Fils d’Elaüs.

Une autre Province Extérieure – nommée « Uighur » se développe aussi très vite. S’étendant des steppes nordiques de la russie asiatique jusqu'à celles de la mongolie et de la province de Gobi, elle pénètre rapidement le Turkestan ; tandis qu’au septentrion, elle est entourée par des montagnes de glace étincelantes comme du diamant et qu’au-delà, la mer s’étend partout et des îles recouvertes de gel s’éparpillent le long de ses cotes.

Les hommes qui vivent dans cette contrée bénéficient d’un climat égal, avec six mois d’été et six mois d’hiver. De grandes et riches cités, des temples monumentaux s’élevant vers les cieux, y apparaissent donc un peu partout ; alors qu’au-dessous existent d’immenses séjours souterrains et de larges corridors aux murs couverts de fresques et de stèles resplendissantes. 

Rapidement, une des contrées rattachée à la province Extérieure de Pount se différencie de toutes les autres par les richesses dont ses territoires regorgent. Située tout le long des rives du fleuve – nommé Tryton par les Atlantes – remontant jusqu’au bassin méditerranéen, celle-ci est de ce fait très étendue. D’un coté, elle s’étale de la péninsule Arabique à l’Egypte ; de l’autre, elle descend vers les florissantes et verdoyantes plaines sahariennes. Elle connaît, depuis les débuts de la colonisation des autres Continents de la planète, le plus haut taux d’implantation d’Atlantes. Ses villes, ses ports et ses comptoirs y sont d’ailleurs extrêmement nombreux ; ils croissent démographiquement à une allure vertigineuse. C’est d’ailleurs la première destination des navires remplis de marchandises qui retournent à leur docks les cales chargées des matières premières nécessaires à l’essor du Continent.

Son agglomération la plus resplendissante se situe tout au Sud de la province Extérieure, aux abords des Pics de la lune. Elle se nomme : « Yrëm, la cité aux mille piliers ». Yrëm possède en effet des Sanctuaires aux proportions démesurées, des bâtiments entourés de monuments grandioses. Des palais somptueux, aux murs de marbre blanc veinelé d’argent, aux toits entièrement recouverts d’or, apparaissent dans tous les coins. Des fresques représentant la fraternité entre les peuples d’Atlantyde et les peuples Colons sont sculptées un peu partout. Des statues ou des peintures montrant les Dieux Anciens ou les Demi-Dieux actuels, transmettant leurs Sciences, leur Sagesse, aux Humains, sont ancrés sur les parois des lieux les plus en vue. Quelques unes décrivent même les derniers Gÿants – Osyrith, Anÿbis, Horÿth, et tous les autres, en train d’aider les nouveaux arrivants à ériger tel ou tel construction. Mais, le plus incroyable, ce sont les innombrables colonnes de cristal taillé, mêlé d’Orychalque, de métaux précieux et de diamants, qui s’élèvent en son centre et le long de ses avenues principales.

En quelques années seulement, le Prêtre-Roi – ou plutôt la prêtresse-Reine -, Mÿrina, développe la contrée dont elle à la charge d’une façon extraordinaire.

Bientôt, des voyages réguliers entre l’Europe, l’Afrique, l’Asie et les Amériques se mettent en place.

Un jour, Osyrith fait un étrange rêve : il voit un Cataclysme effroyable en train de dévaster la planète entière. L’Atlantyde s’enfonce dans les eaux tandis que les villes s’écroulent sur elles mêmes et que leurs habitants, hurlants, sont noyés par des raz de marées gigantesques, que des populations entières sont englouties par des fissures ouvertes à la suite de tremblements de terre, ou sont emportées par des vents à la force inouïe. Il se voit aussi, pendant la catastrophe, s’enfoncer dans les entrailles de la terre en compagnie de quelques uns de ses plus fidèles amis. Il emporte avec lui les plus précieux Trésors que les Fils d’Elaüs ont légués aux Atlantes au moment de leur extinction définitive.

Quand Osyrith se réveille, il en a des sueurs froides. Il se souvient des prémonitions qu’Efraüm a retranscrites dans le Lyvre. Il se remémore ses descriptions concernant la fin de l’Empyre Atlante, ainsi que les conséquences désastreuses qui sont censé en résulter. Il se demande alors ce que ses propres songes peuvent bien signifier ; d’autant que la civilisation du Continent semble être à son apogée à l’heure actuelle.

Au fur et à mesure de leur implantation sur ces nouvelles terres, les Atlantes subissent de nombreux changements. Certains rameaux originels de leur peuple disparaissent, d’autres muent ou se mêlent à des ethnies Atlantes légèrement différentes de par leur origine clanique. Par ailleurs, ceux-ci se détachent peu à peu des Lois du Pilier. Le statut Impérial du Continent Primordial perd en effet de sa force ; l’autorité des monarques – autant temporelle que spirituelle – faiblit. D’un autre coté, les régimes locaux se transforment : ils n’ont plus les attributs, ni de monarchies, ni d’autocraties. Ils deviennent plutôt des aristocraties populaires reposant sur la sagesse et le courage de chacun ; lesquelles sont bientôt représentées par de grandes assemblées mensuelles, dites « des hommes libres ».

La famille reste malgré tout la cellule de base de cette société en pleine Evolution. Aussi patriarcale qu’auparavant, elle s’étend toujours autant aux parents les plus éloignés, voire aux membres du Clan tout entier. Mais, contrairement au passé, ce dernier a désormais tendance à s’élargir de plus en plus. Alors que jadis, chaque nouveau venu se rattachait immédiatement – par la figuration de son nom et la place qu’il était censé occuper dans la hiérarchie de la caste – à celui-ci, aujourd’hui, son éclatement l’a obligé à changer ses habitudes. Au cours de leur Marche, les Affiliés aux Tribus d’antan donnent en effet naissance à des embryons de nouveaux Peuples, qui, à leur tour, sont la proie de mutations inédites.

A l’intérieur des familles, l’équilibre institué autrefois par chacun des deux époux se renforce. Le Père reste, bien sûr, le protecteur des siens ; la mère, elle, se présente davantage que naguère comme la gardienne du foyer. Elle obéit toujours autant à son mari, mais elle commande avec plus d’autorité le lignage direct par l’éducation des enfants. Dans cette perspective, la monogamie devient une règle nécessaire.

Dès lors, certains habitants commencent à se révolter contre les vexations sans cesse renouvelées des Atlantes Continentaux imbus de leur personne parce qu’ils sont les Maîtres d’un Empyre immense. 

Bientôt, les mâles, trop va t’en guerre au goût de Mÿrina, sont exclus de la société ; ils sont désormais considérés comme des esclaves. Les femmes de Pount ne s’unissent plus avec eux, que pour enfanter. Et ensuite, elles ne gardent que leurs filles qui, dès l’adolescence, sont obligées de s’entraîner quotidiennement à la chasse et à la guerre, afin de devenir plus fortes et plus courageuses. Quant aux garçons qu’elles engendrent, elles les sacrifient immédiatement à la nouvelle religion instituée par les prêtresses qui accompagnent leur reine dans sa démarche réformatrice : elles les offrent à leur nouvelle déesse-Lune. 

Mÿrina rassemble une armée de 30 000 femmes d’infanterie, et de 20 000 de cavalerie ; ses recrues sont toutes cuirassées de peaux de serpents rassemblées entre elles à partir du produit de reptiles énormes. Par ailleurs, toutes savent très bien monter à cheval à cause de l’utilité de cet animal dans l’exercice de la guerre.

Le plan de Mÿrina est des plus simples : elle veut anéantir les Provinces Extérieures entourant Pount le plus vite possible. Donc, soudain, ses troupes attaquent les territoires sahariens du Sud ; elles s’en prennent à ses vallées riches et fertiles, puis à ses grandes cités. Elles font en sorte des les empêcher de contre-attaquer pour renverser leur tentative de conquête de la totalité de l’Afrique du Nord.

Elles envahissent tout d’abord l’agglomération de Cerné, détruisent ses remparts, brûlent ses édifices les plus monumentaux et les plus représentatifs de l’Empyre, font égorger ses habitants. Elles ne laissent aucun survivant derrière elles. Puis, une fois le carnage terminé et la ville en ruines, elles repartent et s’enfoncent à l’intérieur des contrées villageoises les plus proches.

Après avoir vaincu les petites Provinces Extérieures Sahariennes, Mÿrina tourne son regard vers le Nord-Est et ses contrées Arabiques. Ses troupes retraversent donc Pount, sans s’arrêter un seul jour pour se reposer ou pour savourer leur triomphe auprès des populations locales qui les regardent passer fièrement. Elles pénètrent rapidement sur les presqu’îles que forment encore à cette époque les territoires de Lesbos et de Samothrace. Elles débordent ensuite sur la béotie, ravagent un moment l’Attique. Puis, finalement, elles achèvent leur course folle sur les rives du lac qui deviendra un jour la mer Noire.

Mÿrina harcèle alors les populations Atlantes installées dans ces contrées jusqu’au cœur de leurs cités. Et celles-ci sont finalement obligées de les quitter. Ensuite, Mÿrina vainc peu à peu les colonies situées sur les cotes de la méditerranée et de la mer Noire. Et leurs rares survivants sont obligés de se replier à l’intérieur des souterrains murés de leurs agglomérations en ruines. 

A l’issue de sa dernière expédition hors de Pount, Mÿrina fait ériger trois gigantesques bûchers. Chacun doit être élevé aux frontières de son nouvel Empire. Elle ordonne ensuite d’y incinérer les corps de toutes ses compagnes ayant combattu au cours de la campagne. Puis, une fois les cérémonies funéraires terminées, elle demande à ce que des tombeaux soient fabriqués. Elle exige que ceux-ci soient construits en terre et en pierre, et qu’ils soient décorés de fresques représentant ses victoires sur les pays conquis. Enfin, elles fait enterrer les restes des défuntes et apposer une dernière stèle écrite en l’honneur de leur héroïsme.

Pour célébrer sa victoire à l’encontre des peuples Atlantes, Mÿrina décide de bâtir une nouvelle capitale sur les rives du fleuve Thermodon. Elle souhaite que celle-ci soit plus belle et plus éclatante que la précédente, et qu’elle surpasse par sa beauté toutes les autres du Monde Connu. Elle achemine donc sur le site, par caravanes entières, les meilleurs ouvriers Atlantes qui sont toujours ses prisonniers. Ceux-ci se mettent bientôt au travail sous la surveillance continuelle de nombreux « maîtres de corvées ».

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