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Mes Univers
8 février 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 134 - 139

x_zeus_jLes Marcheurs retrouvent bientôt, au centre des déserts d’Orient, les ruines de certains Sanctuaires antiques. Et ils savent que des sortes de momies – des Gardyens et des Ombres – en protègent les entrées.

Pourtant, ils connaissent les Mots qui obligent celles-ci à obéir à leurs ordres. Ils en usent, parviennent à franchir leurs barrages. Ils passent ensuite dans de nombreuses salles aux toits fissurés, aux murs éventrés et aux sols défoncés. Au passage, ils contemplent des fresques, des sculptures et des idoles de pierre, recouvertes de ronces et de moisissures multicolores. Enfin, ils descendent à l’intérieur de cryptes qui, autrefois, ont été aménagées en Bibliothèques ; et y pénètrent.

Dès lors, ils se mettent à consulter fébrilement les documents jonchés de poussière et de toiles d’araignées qui s’y trouvent. Ils parcourent leurs étagères remplies de livres et de parchemins avec extase. Ils les consultent pendant des dizaines de journées, en recopient à la main un certain nombre. Ils se rendent finalement compte que ces derniers sont des textes issus de l’Age précédent ; mais que ce sont surtout des fragments de l’Histoire de l’antique peuple d’Atlantyde. Les Marcheurs ont d’ailleurs l’impression que ceux-ci ont été amenés là il y a des milliers d’années, depuis l’Egypte, la mésopotamie ou la nubie car leurs écritures archaïques sont souvent différentes les unes des autres.

Une fois leur inventaire terminé, une fois leur recopiage des épisodes importants du passé accompli, ils quittent les villes délabrées avec leurs Trésors de Connayssances. Puis, ils laissent derrière eux ces contrées pour longtemps arides et stériles.

A partir de ce moment là, les Marcheurs entrent à l’intérieur des territoires habités par nombre d’Humains regroupés en vastes communautés. Atteignant des portions du Continent Eurasiatique telles que l’Inde, l’Iran, l’Afrique du Nord, la grèce ou les régions Germano-Scandinaves, ils se mêlent alors de plus en plus à eux. Ils parlent souvent avec leurs Mages – qui s’intitulent désormais « Sorciers » ou « Chamans ». Ils commencent à les Enseygner et à les Initier aux Rites du Savoir que le Roi du Monde les a autorisé à transmettre autour d’eux. Ils leur donnent donc accès aux quelques rudiments de Magye issue du Verbe Initial toujours efficaces malgré les transformations telluriques et cosmiques dont la terre a récemment été l’objet ; ils savent d’ailleurs très bien que les Mots Divins qu’ils leur inculquent n’ont pas de grande puissance : ceux-ci ne sont les détenteurs que de Forces Mineures. Et particulièrement, celles liées à l’Esotérisme créé par les Hauts Clercs au moment du Schisme Majeur, et non aux Puissances rattachées à la nature, à la réalité de l’Univers, et au Créateur de ces dernières.

Ensuite, par l’intermédiaire de quelques paraboles simples, en racontant des histoires simples appelées à devenir des Mythes Universels, les Marcheurs expliquent qu’ils sont les ultimes descendants d’un peuple qui a aujourd’hui totalement disparu ; et qu’ils sont présents parmi eux pour préparer le nouvel avènement de la connaissance. Ils leur révèlent aussi qu’à l’Origine, s’étendait la mer Tranquille du Chaos. Puis, la terre avait surgi de cet Océan liquide. Elle s’était scindée en deux Continents. Puis, l’Humanité d’alors était née. C’était le début de l’Age d’Or.

Mais, un jour, les Continents avaient sombré dans les profondeurs des eaux. La plupart de leurs habitants avaient péri au cours du Cataclysme. Seuls quelques rares rescapés avaient eu le temps de se réfugier dans de vastes abris souterrains. Ceux-ci avaient bientôt construit un Temple à l’aide de rochers impérissables. Ils avaient en effet élevé une Tour gigantesque ; laquelle étaient rapidement devenue l’ultime demeure des derniers Rois de la terre. Et c’est ainsi que leurs Grands Ancêtres avaient survécu et avaient atteint les plus hautes sphères du Savoir Universel ; devenant finalement de véritables Dieux.

En même temps, le contact avec les autres survivants de la catastrophe avait brutalement été interrompu. Les autres Etres de la race Primordiale éparpillés un peu partout sur la planète s’étaient peu à peu éteints ; mas pas eux. Ayant décidés de rester invisibles aux yeux du Monde, ils avaient pu entreprendre de guider les Mortels sur la voie de la sagesse et de la véryté.

Les Marcheurs disent que ces Dieux sont, depuis lors, les « Maîtres de la sagesse Infinie ». Et ils ne sortiront de leurs refuges souterrains qu’à la fin de ce Nouvel Age de l’Humanité, lorsque les Elus apparaîtront dans le Monde pour contribuer à l’éclaircissement des hommes superstitieux.

Enfin, les Marcheurs interrogent les Chamans et les Sorciers sur leurs propres origines. Mais, la plupart du temps ces derniers ne savent pas leur dire grand chose à ce sujet. Les Marcheurs ont d’ailleurs l’impression que leur dégénérescence a été suivie d’une perte de mémoire vis à vis de leurs racines immémoriales. Les seuls faits dont ils se souviennent plus ou moins, concernent le Guide Spirituel d’Atlantyde ; et plus particulièrement sa confrontation acharnée avec son Frère. Les Marcheurs la reconnaissent, bien qu’elle ait pris une teinte imagée et ait été, au fil du temps, démultipliée en divers contes extravagants.

Ils leur expliquent aussi que l’heure est venue pour l’Humanité de devenir totalement autonome. La magye du Verbe Initial étant presque inopérante désormais, ses membres ne doivent plus continuellement se référer à elle, comme l’ont fait jadis les Membres de la race Primordiale. Ceux ci ont le droit, bien sûr, de garder son souvenir dans leurs Mythes et leurs Légendes. Mais l’Ere est terminée où sa Force gouvernait le Monde et les Hommes. Ce qui en reste, permet tout juste à ceux qui s’y initient, à l’issue de longues années d’étude, et au terme d’un voyage introspectif au fond de soi même, de guider leur Vie sur la voie de la sagesse et de la vérité. Ces rares personnes vont, à partir de maintenant, être les torches qui vont orienter les peuples sur le chemin du Grand Œuvre. Ils ne pourront plus, par contre, influencer son Destin, tel que cela fut jadis le cas de la part des Fils d’Elaüs et de leurs successeurs immédiats.

Peu à peu, donc, dans toutes les contrées où ils s’aventurent, les Marcheurs sont appelés « Sages » ou « Envoyés des Dieux ». Car, à chaque fois qu’ils cohabitent un moment avec un Clan, ils Enseygnent un Initié – dit du « Cercle de Fer » - chargé de poursuivre leur prêche spirituel. Ils lui donnent les Clefs de plusieurs messages symboliques, partagent avec lui des idées et des notions oubliées depuis longtemps. Ils ne partent donc, que lorsqu’ils sont persuadés que celui-ci est prêt à former de nouveaux Disciples.

Malgré tout, la grande majorité des Initiés du Cercle de Fer confondent rapidement les multiples notions qu’ils ont apprises, faute de les comprendre totalement. Ils se mettent donc à associer le Continent Originel sur lequel est né la race Divine – pour eux, le Centre Suprême du Monde – avec la « Terre des Vivants » ou la « Région des Morts ».    

Amérique, Age de la transition :

Le dernier rassemblement d’embarcations – mené par Quetzän-Coätl – se dirige dans la direction opposée aux deux autres flottilles. Il quitte rapidement les eaux furieuses qui ont englouties l’Atlantyde. Il gagne les rivages de l’Amérique centrale et débarque avec ses réfugiés au Yucatán.

Quetzän-Coätl et ses Gÿants barbus pénètrent rapidement à l’intérieur des terres. Ceux-ci se heurtent d’abord aux forêts inextricables de l’Og. Ils rencontrent ensuite quelques peuplades d’Atlantes dégénérés et redevenus primitifs. Quelques unes leur disent que des villes très antiques mais en ruines existent aux environs. Puis, ils parviennent au pied de la cordillère des Andes. C’est au sommet de l’un de ses pics que Quetzän-Coätl décide qu’il faut s’installer.

Le groupe gravit donc les pentes escarpées de la cordillère. Il franchit des passages bordés de précipices, traverse des jungles et des vallées. Il explore minutieusement chaque sentier qu’il croise sur son chemin. Et, enfin, au sommet de la montagne, il arrive en vue d’un lieu qui lui semble idéal pour fonder une nouvelle société Atlante.

Quetzän-Coätl choisit d’y bâtir une ville. C’est là, désormais, que les descendants des Fils d’ Elaüs vont se perpétuer. Donc, elle doit être aussi majestueuse que celles du Continent englouti. Avec ses compagnons, il érige donc des murailles gigantesques. Au centre des fortifications, il élève des bâtiments monumentaux tels que des Sanctuaires Mégalithiques dédiés à la gloire des Fils d’Elaüs, des palais ou des lieux d’habitation. Il fait sculpter leurs parois de formes géométriques ou symboliques simples. Il y fait inscrire des phrases issues du Lyvre d’Efraüm afin de perpétuer la sagesse Eternelle de ce Dieu né au cours de l’Ancien Age. Dans les alentours, il fait construire des routes et des citadelles. Il fait aussi défricher des terrains dans le but de les transformer en champs cultivables. Puis, finalement, il nomme sa nouvelle capitale « Ëlôthihan » en hommage au Fils d’Elaüs.

Ensuite, à chaque fois que Quetzän-Coätl et les autres Gÿants décident de s’installer quelque part – que ce soit loin en direction du Nord ou loin vers le Sud -, Quetzän-Coätl et ses Frères procèdent au même rituel. Ils font surgir du sol des monolithes noirs taillés d’inscriptions Divines aux endroits où ils sentent que les courants telluriques sont les plus vivaces. Puis, ils reproduisent autour d’eux les Sacrements et les Dogmes qui leur ont été enseignés en Atlantyde ; bien que, peu à peu, ils pervertissent leur signification et leur mode de fonctionnement.

Quetzän-Coätl pense ensuite qu’il est nécessaire de fonder une dynastie si il veut perpétuer sa Race. Et lorsque son épouse donne naissance à son premier né, celui-ci le nomme aussitôt : Mäyactl.

Quetzän-Coätl mort, ses Enfants l’enterrent dans le tombeau qui est situé dans la crypte du plus important Sanctuaire d’Ëlôthihan. Avant de le mettre dans son sarcophage de pierre, ils inscrivent les Mots Divins qui vont lui permettre de passer sans difficultés le Seuil Obscur. Ils dessinent les symboles représentant le Long Voyage des Ames Immortelles des Fils d’Elaüs vers l’Autre Monde. Ils usent de leurs derniers reliquats de la magye du Verbe Initial autorisant l’ouverture de la porte d’entre les Mondes.

En employant ces Rites et ces Sacrements, les Enfants de Quetzän-Coätl sont certains que l’Essence Vitale de leur Père va pouvoir rejoindre celles de ses Ancêtres ; qu’elle va être capable de franchir le Seuil Obscur pour dépasser cette Réalité ; qu’elle va être assez forte pour affronter les multiples périls, les Gardyens et les Ombres qui sèment son itinéraire avant de se mêler aux leurs.

Une fois les cérémonies terminées, les Enfants de Quetzän-Coätl referment les portes du caveau. Ils les scellent et y gravent les sceaux protecteurs des anciens Prêtres-Rois d’Atlantyde.

Le pays se morcelle donc en trois Provinces autonomes. Les habitants de la première contrée décident de rester à Ëlôthihan ; les seconds jugent qu’il est préférable de remonter vers le Nord du Continent ; les troisièmes, de descendre vers le Sud par le Brésil avant de s’étendre jusqu'à l’embouchure de l’Amazone.      

Afrique du Nord, Fin de l’Age de la transition :

L’ultime utilisation du Nœud Tellurique le plus puissant de la région par Thoÿt après l’inhumation d’Osyrith à Abydos, entraîne donc de nouveaux dérèglements localisés. Au Nord de l’Egypte, là où existent des archipels issus de Pount, de nombreuses îles se morcellent, puis s’effondrent. Des territoires entiers, en effet, s’engloutissent entre Sicile, Tunisie et Tripolitaine ; ils se métamorphosent en massifs sous-marins. Le paysage environnant change brutalement tandis que les flots de ce qui a été jusqu'à présent la petite mer Méditerranée, se répandent partout. Les glaciers les suivent jusqu’aux rivages Sud du Continent européen.

De fait, le territoire est de nouveau malmené par les éléments. L’archipel rattaché à lui, et comprenant les îles de Djerba, de Kelanna et de Pegalie - là où existaient encore un certain nombre de villes côtières et de ports -, disparaît. Les eaux pénètrent dès lors jusqu’au Delta du Nil, tandis que plus bas, ce qui reste de l’ancienne mer Sud-saharienne se transforme définitivement en lacs et en marécages boueux.

Une fois de plus, les hommes sont les principales victimes de ces bouleversements climatologues et tectoniques. Obligés de fuir, la plupart d’entre eux quittent l’Egypte ; ils franchissent le nouveau désert situé au Sud de Pount, dépassent ce qui reste de sa mer Intérieure. Ils s’avancent en direction des monts d’Ethiopie et du Zambèze formant son extrémité méridionale ; ce sont eux qui vont donner naissance aux Saos – les ancêtres des Tutsis – et aux Garamantes – les ancêtres des Ethiopiens -.

Certains pourtant ne suivent pas le même chemin : ils longent les rives du Nil et franchissent plusieurs de ses cataractes. Ils parviennent bientôt aux abords de l’un de ses multiples affluents, lequel a pour nom Triton ; celui-ci se situant aux frontières de l’antique territoire du Hoggar, l’ultime bastion de l’Empyre Amazone au moment où il s’est écroulé sur lui-même. C’est là qu’il décide de s’arrêter pour établir une cité évoquant le souvenir de l’Age d’Or de leur peuple.

Mais, malheureusement, à l’époque où érigent leurs premiers monuments, le Sahara débute sa désertification intensive. Les riches vallées et les plaines fertiles subissent des sécheresses désastreuses sur plusieurs années de suite. Elles se transforment rapidement en territoires arides tandis que la steppe sablonneuse ne cesse de progresser.   

D’autres enfin, se dirigent vers la libye ou l’Iran actuels. Et tentent de se réfugier dans les rares ruines de cités toujours visibles malgré leur engloutissement sous les eaux ou leur ensevelissement sous les poussières stériles.

Plus Thoÿt remonte vers le Nord, plus il croise nombre de personnes semblant fuir quelque chose d’effrayant. Les yeux exorbités par la peur, des cernes de fatigue sous leurs paupières, les traits tirés, toutes avancent en effet comme des zombis. Il se demande ce qui a bien pu leur arriver. Il se demande aussi ce qui a bien pu advenir des cités que lui et ses compagnons ont rétablies jadis ; car c’est là qu’il aimerait se rendre. Déjà angoissé par la solitude et l’épuisement qui le tenaillent depuis qu’il a abandonné le tombeau d’Osyrith et de ses derniers Frères et Sœurs, un sentiment de terreur absolue s’empare peu à peu de lui. Au fur et à mesure qu’il rencontre ces Humains aux visages décomposés, il comprend que l’espoir auquel il se raccrochait jusqu'à maintenant est en train de se désagréger définitivement.

Thoÿt veut comprendre l’origine de leur désarroi et de leur errance. Un jour, il interroge donc les membres de l’un de ces nombreux groupes d’individus. Et c’est alors que ceux-ci lui expliquent ce qui vient de se passer : toute la partie septentrionale de l’ancien Pays de Pount s’est effondrée dans la mer. Elle a entraînée avec elle la grande majorité des cités qui ont été bâties sur les rivages et les îles proches du Continent. D’abord, il y a eu un bruit sourd venu des profondeurs de la terre ; à la manière d’autrefois, lorsque les Atlantes et les Demi-Dieux utilisaient l’Energie Tellurique de la planète pour transformer le climat ou l’environnement. Puis, des traits de lumière venus du Sud ont parcouru le sol et se sont étendus dans toutes les directions. Et, enfin, des mouvements se sont produits dans toute la région ; des fissures sont apparues. Les morcellements se sont accentués avant que la terre ne s’écroule et que les eaux tumultueuses les remplacent soudainement.

Thoÿt réalise alors ce qui a pu se passer : en utilisant une dernière fois le Nœud Tellurique situé sous le Sanctuaire où il a enterré Osyrith et les derniers descendants des Demi-Dieux, il a déclenché un Cataclysme localisé. En ouvrant une Porte entre les Mondes pour permettre à l’Ame de son Père de rejoindre les Fils d’Elaüs par delà le Seuil Obscur, en appelant auprès de lui des Ombres et des Gardyens pour protéger le corps de celui-ci, en usant de ses ultimes parcelles de la magye issue du Verbe Initial pour les lier aux lieux, et enfin, pour que les Esprits désincarnés de ses Frères et Sœurs endormis, aient peut-être un jour l’occasion de se réveiller si le besoin s’en faisait sentir, il a accompli un désastre semblable à celui qui a englouti l’Atlantyde ; bien qu’à une échelle plus réduite. Thoÿt est bouleversé. Comment a t’il pu accomplir une telle monstruosité. Il vaudrait mieux qu’il soit mort, pense t’il. Car, en voulant faire le bien, il n’a commis que des destructions et  a appelé la mort autour de lui.   

Thoÿt arrive en vue du fleuve Nil. Le Demi-Dieu est soulagé : celui-ci n’a pas été englouti par les eaux lors du Cataclysme détruisant le Nord de la contrée ; il n’a pas, non plus, été recouvert par les sables du désert ensevelissant tout sur leur passage depuis un certain temps à partir du Sud du Continent. Thoÿt peut dès lors espérer y trouver un refuge momentané. Il ne serait que temps après toutes les épreuves qu’il vient de subir. En fait, c’est cette image – de les voir tous allongés autour du cercueil d’Osyrith, apparemment sans Vie – qui lui reste le plus vivement imprimé dans l’Ame.

Thoÿt vit longtemps parmi les hommes qui l’ont accueilli au sein de leur peuplade. Il devient d’ailleurs, comme prévu, leur monarque, et règne 7000 ans. Dès lors, il leur Enseygne le peu de Savoyr qui lui reste en mémoire. Et comme il n’a plus aucun support écrit, il ne peu leur apprendre que les rudiments qui lui semblent essentiel pour l’élaboration de la civilisation. Souvent, il songe à retourner avec quelques uns de ses amis dans l’ancien Sanctuaire où il a enterré le corps d’Osyrith.

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