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Mes Univers
12 février 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 155 - 160

temple_baal02Europe, VIIème millénaire avant J.C. :

Vers 7000 avant notre Ere, au Jutland, après l’extinction de la civilisation « Hambourgienne », celle de « Klusterlund » achève de disparaître. Dès lors, naît celle de « Magnelose ; laquelle prend alors rapidement racine au Danemark, en Suède, en Allemagne, ainsi qu’au Nord et à l’Ouest de la pologne. En 6900 avant J.C., c’est au tour de la culture, dite « Chasséenne », de se diffuser. Celle-ci s’établit bientôt dans le Sud du Continent. Peu à peu, elle gagne le Septentrion, atteint le Bassin Parisien, puis les Pays Bas. Une troisième, dite « de Koros », surgit soudainement dans les Balkans et dans les Alpes ; se caractérise vite en se déployant sur les rives du Rhône, et en entretenant des contacts étroits avec les régions Méditerranéennes. Elle s’enrichit en diversifiant ses territoires d’implantation, en utilisant le Rhin et ses affluents pour atteindre le centre de l’Europe et l’Italie du Nord. Mais, surtout, elle commence à se démarquer de ses sœurs, en décidant de cultiver de petites parcelles de terre, en s’adonnant de moins en moins à la chasse à l’ours des cavernes, des cerfs, des chevreuils, et des oiseaux, ainsi qu’à la cueillette et à la pèche. 

Dès lors, vers 6800 avant J.C., de la bulgarie au Caucase, les établissements humains deviennent de plus en plus stables ; bien qu’ils soient encore dispersés sur des zones assez vastes. Et leur présence simultanée au centre de plaines traversées par des fleuves tels que le Bug ou le Dniestr leur permettent de diffuser leur mode de vie très loin vers l’Ouest.

Les communautés qui s’y développent y élaborent des sociétés relativement aisées. A l’intérieur de celles-ci, apparaissent pourtant vite des distinctions de caste basées sur les qualités personnelles de chacun, ou sur des liens de parenté. Elles laissent énormément de place à la production d’épeautre, de fève, d’orge, ou de lin. Et elles tentent de façonner des objets – essentiellement des poteries – ornementaux et artistiques. 

Vers 6100 avant notre Ere, les premiers Mégalithes de l’Age actuel sont érigés par les ultimes descendants du peuple Dänaen ; ils surgissent aux quatre coins du Continent Européen, et la plupart sont implantés sur des Nœuds Telluriques encore à peu près sensibles aux soubresauts de l’Essence Vitale de la planète. Les derniers Dänaens espèrent en effet toujours pouvoir s’en servir comme antennes. Ils rêvent – malgré leurs échecs - d’être encore capables de capter les Forces souterraines et cosmiques de la terre, et ainsi bouleverser la nature qui les environne à leur profit. Ils ont en mémoire les Enseignements que leurs Ancêtres Dänaens leur ont transmis, ils se rappellent de la gloire passée de leur peuple lorsqu’il vivait sur l’autre Continent. Et ils désirent par-dessus tout perpétuer leur Tradition, qu’ils savent être issus de l’Ere des Dieux et des Demi-Dieux.

L’un des sites qu’ils choisissent pour commencer leur Grand Œuvre se trouve sur l’île d’Iona – entre la grande-Bretagne et l’Irlande. Pour honorer leurs ancêtres Dänaens et ceux qui les ont précédé, ils enterrent un certain nombre d’objets auprès des Menhirs. Ils enfouissent à leurs pieds des pierres précieuses couleur vert de mer ; en souvenir du fait que les Divinités sont jadis venues d’au-delà de l’océan pour civiliser le Monde.

En explorant les montagnes des régions pyrénéennes, par contre, ils mettent au jour un immense et très ancien cercle mégalithique. Celui-ci est érigé au sommet de l’un de ses pics. Les Dänaens établis depuis peu dans les environs pensent tout de suite que ce sont les Dieux de l’Age précédent qui l’ont bâti. Ils aperçoivent d’ailleurs sur certaines pierres levées ce qu’ils pensent être leurs empreintes, des hiéroglyphes énigmatiques et indéchiffrables, des figures représentant le Soleil, la lune, ainsi que les autres Astres du Ciel. Ils y distinguent des visages et des corps filiformes surgissant de terre ou étant écrasés par elle. C’est aussi pour cette dernière raison qu’ils imaginent que ce Sanctuaire a été dédié aux Divinités Telluriques des Temps d’Avant. Et ils décident de ne pas le profaner ; mais, au contraire, d’y perpétuer leurs Traditions en y venant régulièrement prier les anciens Maîtres du Ciel et de la terre qui – selon la légende – ont aujourd’hui disparus dans les profondeurs du globe.

Dès lors, ces Dänaens franchissent les Alpes – où les derniers glaciers sont en train de se retirer. Tandis qu’ils s’avancent de plus en plus loin à l’intérieur du Continent, Ils rencontrent nombre d’autres sites du même genre. Ils croisent donc souvent des monolithes curieusement découpés par l’érosion ; certains atteignant plus d’une centaine de mètres de hauteur.

Ces hommes prennent par ailleurs davantage conscience de leur appartenance à une Race quasi-éteinte. Ils se rendent en outre compte que ces Sanctuaires Mégalithiques sont les ultimes vestiges d’une antique Civilisation qui a autrefois dominée la terre. Quand ils s’en approchent, ils sentent au plus profond d’eux mêmes qu’une puissante Magie a été manipulée en ces lieux. Ils se souviennent alors des Mythes que leur ont transmis leurs lointains Parents, et ils sont submergés d’effroi en songeant aux Pouvoirs phénoménaux qui ont jadis dû se dégager de ces endroits. Et ils aimeraient connaître les Mots appropriés pour être aptes à communiquer avec les Dieux d’Avant, voire pour les y invoquer. Ils savent pourtant bien que ceux-ci ont définitivement disparus de la surface du Monde au terme de l’Age précédent.

C’est pour honorer leur mémoire qu’au fur et à mesure qu’ils s’installent, les derniers Dänaens dressent des Mégalithes sur tous les Nœuds Telluriques – éteints ou non – d’Europe Occidentale. En Angleterre, à Aburg, ils en sculptent pour qu’ils portent en relief trois cercles concentriques. Ils fondent le Temple de Stonehenge, le tumulus de Cornouailles et des îles de Scilly. En Bretagne, ce sont ceux de Carnac, les dolmens gravés de Caur’ins. Dans les forêts de l’Ile de France, ils dressent des rochers représentant des tètes de serpents, ainsi que des blocs en forme d’animaux fabuleux. Dans les Alpes, ils montent sur le Mont Aiguille un immense Mégalithe qui leur sert d’horloge cosmique. Non loin de là, au col du petit Saint-bernard, ils bâtissent un gigantesque cercle rocheux avec une pierre plus grande que les autres en son milieu. Toujours dans les Alpes, au pic de Salève, ils mettent en place un alignement, ovale celui-ci.   

Ils instaurent ainsi un réseau tellurique très précis dans sa géométrie puisqu’il ceinture entièrement le Continent. Ensuite, ils le magnétisent au maximum, par l’intermédiaire de ses Nœuds encore assez vivaces pour cela, là où l’Energie Vitale du sol est la plus importante. Puis ils les utilisent comme lignes de visée les aidant à l’observation des corps célestes aux périodes cruciales de l’année. Ils s’en servent aussi pour prédire avec exactitude les éclipses du Soleil et de la lune.

Malheureusement, ils ne peuvent pas aller jusqu’au bout de leur tentative de réhabilitation de leurs Traditions et de leur espoir de régénération complète des Nœuds Telluriques qu’ils ont tenté de réveiller. Car, au gré des millénaires ayant suivis le Cataclysme qui a englouti l’Atlantyde, la stérilisation de ces derniers s’est accélérée. Leur Puissance s’est amoindrie, les Mots Divins que Däna a possédés ont été de moins en moins efficaces. Et aujourd’hui, les capacités des descendants des Dänaens, ont fini par disparaître presque complètement.

De plus, au cours de cette période, ne se souvenant plus des Rites et des Sacrements qui doivent y être appliqués, les Dänaens dénaturent progressivement leur Symbolisme ; génération après génération, ils modifient imperceptiblement les Dogmes afin de les activer. Et, de fait, au bout d’un moment, ils ne parviennent plus à réveiller les Forces souterraines et cosmiques qui auraient pu les aider à bâtir un Monde meilleur que le précédent ; en tout cas davantage sur le Voie du Grand Œuvre destinée à cette nouvelle Humanité.

Malgré tout, les derniers Dänaens tentent de continuer à transmettre la tradition Primordiale de leurs Ancêtres. Où qu’ils s’installent – que ce soit en Scandinavie ou dans la péninsule Ibérique -, ils offrent à leurs propres Enfants ce qu’ils savent du glorieux passé de leurs lointains Parents ; et surtout, ils leur lèguent les Connaissances et les Secrets dont ceux-ci ont été les détenteurs. Ils leur cèdent aussi les Livres à l’intérieur desquels tous ces Mystères sont expliqués, bien qu’ils aient perdu depuis longtemps le pouvoir de les lire. Mais ils leur disent de les conserver et de les protéger car, ailleurs, d’autres qu’eux peuvent peut-être, un jour, être capables de les décrypter et avoir accès à leurs Enigmes immémoriales.

Bientôt, l’utilisation cérémonielle des Mégalithes se transforme. De la vénération des Fils d’Elaüs décédés au cours de l’Age précédent, les hommes se servent désormais d’eux pour honorer leurs propres défunts. Ils deviennent ainsi la personnification principale du culte des Morts, les réceptacles des Esprits Anciens de la tribu rejoignant les Puissances Chtoniennes et les Forces surnaturelles du Ciel et de la terre. Et, de fait, ils se mettent parfois à tailler sur leurs parois des représentations du Dieu Soleil et de la déesse Lune.

Car, pour ces nouveaux peuples en gestation, à partir de ce moment là, la symbolique du Soleil, de la lune et des Etoiles se métamorphose aussi : les astres apparaissent comme les attributs de la création et du Savoir. Les Fils d’Elaüs et leurs Enfants, quant à eux, disparaissent dans les limbes de l’oubli ; ou, au mieux, sont l’objet de Mythes et de Légendes, elles mêmes déformées ou refondues avec le temps.

Peu à peu, les tribus riveraines des plages de l’Atlantique modifient en même temps les formes données aux menhirs. Et c’est à cette date qu’apparaissent les plus vieilles et les plus grandes tables de pierre recouvertes de terre ou de cailloux entassés ; lesquelles deviennent des tumulus servant presque toujours de sépultures collectives.

Asie, VIIème millénaire avant J.C. :

Dès 6900 avant J.C., de profonds changements climatiques se font jour dans le Baloutchistan et dans la vallée de l’Indus. De fait, des Civilisations Chalcolithiques s’y installent. Leurs membres se mettent à y ériger de petits villages provisoires, puis, des agglomérations plus ou moins permanentes. Et, ils finissent par édifier des capitales telles que Brahminabad, ainsi que plusieurs Cités proches du fleuve Ravi.

Ils se consacrent ensuite à des cultures saisonnières, à la pèche, et à la chasse. Ils y modifient leur milieu en y défrichant de nombreuses forêts, puis, en détruisant une partie du manteau végétal. Ils y provoquent ainsi la disparition de multiples espèces animales.

Or, vers 6850 avant notre Ere, une Communauté Etrangère débarque à son tour à la frontière du Delta de l’Indus et du Golfe Persique. Elle y crée une Société fondée sur la maîtrise des matériaux Industriels. Elle se met à partager ses Connaissances avec les Populations environnantes. Elle se mêle à celles-ci, ou effectue des échanges commerciaux de base avec elles. Et, de fait, elle leur permet de faire Evoluer leurs propres Civilisations.

A partir de 6500 avant J.C., la terre commence à être cultivée en Chine : au Nord, le blé et le millet ; au Sud le riz. Le tissage du chanvre et la sériciculture sont connus. Le porc et le chien sont domestiqués. Dans les vallées boisées du Nord, sur le bassin du Fleuve Jaune au Sud de l’actuelle Shanghai se développent les premières cultures. Ces régions deviennent déjà très avancées par rapport aux autres régions de l’Asie orientale.

Différentes cultures Aryennes se succèdent ou coexistent dans le bassin, et leur développement agricole est fulgurant. Des agriculteurs itinérants, défrichant par des incendies de forêts et se déplaçant quand la terre est épuisée, précèdent des chasseurs-pécheurs qui pratiquent un type d’agriculture rudimentaire. Mais, à mesure que les cultures permanentes prennent plus d’importance, les communautés villageoises se fixent peu à peu. C’est donc à ces deux types de populations qu’appartiennent les deux grands ensembles que connaît la chine du Nord à ce moment là.

C’est aussi à cette époque que le Roi du Monde apparaît pour la première fois aux Hommes. Ceux qui le voient en font tous la même description : « Il était assis sur un char magnifique traîné par des éléphants blancs. Ceux-ci étaient ornés d’or, de pierres précieuses et recouverts des plus fines étoffes. Quant à lui, il était vêtu d’un manteau blanc et portait sur la tète une tiare rouge d’où pendaient des rivières de diamants qui lui masquaient le visage. En avançant, il bénissait le peuple avec une pomme d’or surmontée d’un agneau. Et, après qu’il les ait oint, les aveugles retrouvaient la vue, les sourds pouvaient de nouveau entendre, les infirmes recommençaient à marcher, et les morts se dressaient de leurs tombes.

Toujours vers 6500 avant notre Ere, la montée des eaux dans l’Océan Indien entraîne la disparition de nouvelles terres. Les derniers ponts Continentaux disséminés un peu partout dans la région, sont engloutis. La péninsule Vietnamienne devient dès lors l’une des dernières passerelles permettant d’enjamber les mers en direction de l’Océan Pacifique et de l’Australie. Et c’est d’ailleurs en la longeant que des membres de la culture de hoa binh commencent à se fixer dans toute l’Océanie, puis, y à former toute une mosaïque d’ethnies.

De fait, en atteignant l’Archipel Indonésien, certaines Populations hoa binh apportent avec elles une Croyance disant que les Haches possèdent des Pouvoirs Magiques. En l’explorant, elles s’émerveillent devant ses Paysages, la diversité de ses reliefs. Elles s’extasient devant les sommets enneigés de Nouvelle-Guinée, devant les forêts des îles de la sonde, ou les bocages touffus côtières de celles-ci.   

Vers 6100 avant J.C., les membres de la civilisation de l’Indus bâtissent depuis longtemps leurs maisons en briques crues. A l’intérieur de celles-ci, ils créent des pièces de forme régulière. Non loin de leurs habitations, ils creusent des Caveaux décorés de motifs Géométriques et de figures Animales ressemblant à des Boucs. Ils y déposent également des offrandes destinées aux dieux. Puis, parallèlement, ils étendent leurs villages en direction du Sud, et plus particulièrement, des cours d’Eau avoisinants. Et, ils font en sorte que leurs Agglomérations ne soient jamais inondées en y excavant des conduites d’égouts.

Ils décident également de modifier leur organisation agricole en cultivant désormais alternativement, de l’orge, deux variétés de blé, et du coton. Pour les aider à travailler dans les champs, ou à moudre le grain, ils inventent de petites faux et des mortiers. Ils domestiquent des animaux tels que le buffle. Afin de diversifier leurs modes de revenus, ils commencent à effectuer des échanges Commerciaux avec la perse : ils y vendent leur céramique – qu’ils fabriquent dès lors de manière quasi-industrielle – et y achètent du lapi lazuli. Et, ils créent à cette intention des objets Rituels rappelant vaguement des formes humaines, dont la tète et les bras sont vaguement ébauchés.

Or, moins d’une centaine d’années plus tard, alors que l’Age du Fer débute un peu partout dans le reste du Monde, la civilisation de l’Indus disparaît subitement. Et, des tribus venues de Mésopotamie, arrivent dans la région, puis, prennent sa place.   

Amérique Centrale et du Sud, VIIème millénaire avant J.C. :

Lorsque les Indiens de cette région commencent à se sédentariser, autour d’eux existe des paysages très diversifiés. Au Mexique et au Pérou, il s’agit de steppes tempérées, arides, ou semi-arides ; parfois en haute altitude. Au Vénézuéla, des forêts claires ; à Cuba des forêts tropicales. L’Amazonie possède des forêts équatoriales denses et infranchissables.

Vers 6000 avant J.C., les Indiens agriculteurs se nourrissent essentiellement de curcubitacées, de fruits comme l’avocat, de piments ou de haricots. Ils complètent un régime fondé sur la chasse et la cueillette. Puis, un peu plus tard, le maïs apparaît au Mexique central. Encore plus tard, c’est au tour des tomates et des pommes de terre – qui ne réclament que peu de soins – d’être cultivés sur la cote péruvienne. Il faut leur rajouter le manioc, la patate douce et le cacaoyer dans les régions chaudes à quelques centaines d’années de là. En revanche, les Indiens sont peu tournés vers l’élevage, à l’exception de la dinde, du chien domestique et, au Pérou, du lama.

Afrique Noire, VIème millénaire avant J.C. :

Vers 5800 avant notre Ere, plusieurs peuples Noirs habitent les abords des Grands Lacs. Dans le même temps, d’autres, arabisants, quittent l’Inde. Ils arrivent en Arabie, traversent le Yémen, et passent la mer Rouge. Puis, enfin, ils débarquent sur la cote Africaine, et occupent progressivement la partie septentrionale des plateaux d’Abyssinie.   

Proche-Orient, VIème millénaire avant J.C. :

Vers 5500 avant notre Ere, plusieurs peuplades Aryennes s’installent au Nord de l’Asie Mineure ; tandis que d’autres s’implantent à l’Est du Tigre et de l’Euphrate. L’une érige alors l’agglomération de Siak ; une autre celle de Tepe ; une troisième celle de Gwara, de Suse, de Jéricho ou de Jammu. Et elles deviennent rapidement des établissements agricoles importants situées non loin de la côte méditerranéenne.

Ces bourgs sont bientôt entourés de vastes lieux d’inhumation. Le culte du feu acquiert une importance primordiale. Les totems – le veau est associé au dieu de la lune ; le faucon désigne celui de la guerre – représentent des attributs privilégiés. L’élevage, la culture des céréales et la pèche permettent aux communautés de tisser des vêtements, de travailler le cuir, de forger le métal, ou de créer des poteries originales. Celles-ci se mettent donc à prospérer alors que des hordes sémitiques s’infiltrent désormais pacifiquement sur leurs territoires.

Quelques centaines d’années plus tard, ces nouveaux venus fondent le village d’Halilar. Mais il est vite détruit par les Aryens. Ceux-ci réduisent sa population en esclavage, la déportent. Et les sémites sont obligés d’édifier une autre cité fortifiée par dessus ses ruines en lui donnant un nom différent : « Samesh ». 

Europe, VIème millénaire avant J.C. :

Vers 5500 avant notre Ere, les Carpates et la pannonie se transforment en zone de migration humaine intense : nombre de populations traversent fréquemment ces contrées afin de franchir le plateau Transylvanien, et de rejoindre les régions qui se trouvent à l’Est et au Sud de la valachie et de la moldavie. Tandis que certaines d’entre elles, une fois parvenues là, continuent leur chemin en direction du Danube, puis, de la mer Noire. C’est donc par l’intermédiaire de ces dernières que ce fleuve commence à être considéré, dès cette époque, comme une grande artère longeant, d’un coté, l’Europe, et de l’autre, l’Asie. 

De fait, beaucoup de communautés se développent à leurs abords. Elles font bientôt reposer leur économie sur l’élevage, l’agriculture, la chasse, et la cueillette. Elles décident de répandre leur manière de vivre jusqu’en Roumanie. Elles en profitent pour l’enrichir en introduisant par elles des groupes de chasseurs venus de la région du Don. Elles la métamorphosent encore en entrant en contact avec la société, dite, de « Starceus-Koros » ; qui fait pénétrer chez elles la pratique du tissage. Et finalement, elles la changent en « Civilisation d’Hamngia » ; tout en la développant jusque sur les rives de la mer Noire.

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