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Mes Univers
18 avril 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 460 - 465

bouddhaVers 450 avant J.C., plusieurs Scribes décident de traduire le Yajurvéda et le Rigvéda en langue Sanskrite. Pour cela, ils décomposent leurs Textes en 10 800 stances. Ils divisent chaque Stance en 40 Syllabes. Ils calculent que leur œuvre complète rassemble 432 000 Syllabes. Puis, ils la complètent à l’aide de quelques Récits Savants, Scientifiques, Mystiques, et Philosophiques Essentiels.

De fait, 18 Chants divisent leur Encyclopédie. Dans le Chant I – ou, « Adipavan » -, ils évoquent les Origines de la dynastie Divine. Ils étudient les caractéristiques des Principaux Etres Surnaturels, d’un certain nombre de Démons et de Dieux Incarnés par Brahmâ à l’Aube des Ages. Ils expliquent le déroulement de la grande Guerre qui a autrefois eu pour objet de soulager la terre d’un surpeuplement qu’elle ne pouvait plus tolérer. Ils détaillent de quelle manière les Dieux ayant survécu à cette confrontation, ont enfanté une nouvelle Dynastie de Héros. Et, ils soulignent que parmi ces derniers, se sont révélés Dreuse Ganga, le Roi Satuna, son Fils Devarata, et l’Incarnation de Dyau appelée Brishna.

Dans leur Chant II – ou, « Sabhparavan » -, les Scribes rassemblent toutes les histoires qu’ils ont pu tirer du « Livre du Palais ». Dans le Chant III – ou, « Vanaparavan » -, ils décortiquent le « Livre de la forêt ». Dans le Chant IV – ou, « Viratuparavan » -, ils décrivent le « Livre de Virata » ; et entre autre, par quel moyen Abhiman a créé une Incarnation du dieu Vishnou, qu’il a nommé Krishna. Dans le Chant V – ou, « Udyogaparavan » -, ils définissent le « Livre des Préparatifs ». Et ils recopient ses Récits décrivant la « Guerre des Dieux » : « Des foules accoururent. D’immenses armées se concentrèrent de part et d’autre. Brishna accepta de devenir le Généralissime de l’une d’entre elles. Et celui-ci appela à ses cotés le Frère de Draupadi, Dhrstadyumna – l’Incarnation du dieu du Feu Agni – pour le seconder. ». Dans le Chant VI – ou, « Brishmaparavan » -, ils illustrent le « Livre de Brishma ». Dans les Chants VII, VIII, IX, et X – ou, « Dronaparavan » ; « Karnaparavan » ; « Salyaparavan » ; et « Teraparavan » -, ils racontent la manière dont les Déesses se sont coalisées à la fin de la guerre des Dieux, ont défait ceux-ci, et sont devenu les Maîtresses du Monde. Ils disent également comment elles ont ensuite été bannies à tout jamais des Demeures Célestes. Dans le Chant XI – ou, « Huyatiparavan » -, ils décrivent le moyen qui a permis à ces mêmes Déesses, de reprendre leur place au sein du Panthéon Divin. Dans les Chants XII et XIII – ou, « Santparavan » et « Anusaparavan » -, ils se réfèrent au « Livre de l’Apaisement » et au « Livre de l’Enseignement ». Dans le Chant XIV – ou, « Asuamedhhikaparavan » -, ils citent le « Livre du Sacrifice du Cheval ». Dans le Chant XV – ou, « Asparamavasikaparavan » -, ils parlent du Séjour de l’Ermitage, racontent que Vidura est une Incarnation de Dharma, et disent pourquoi celui-ci a engendré Yudhisthira. Dans le Chant XVI – ou, « Mausalaparavan » -, ils traduisent le « Livre de la bataille à coup de Massue », et rendent compte de la fin de Krishna et de son peuple : « Krishna était sous le coup de plusieurs Malédictions. En effet, il venait de voir ses Frères et ses Sœurs s’entretuer. Il était donc le seul survivant, et il regardait désormais sa ville en train d’être engloutie par l’Océan. ». Dans le Chant XVII – ou, « Mahaprasthanikaparavan » -, ils commentent le « Livre de la longue Marche » : « Se sentant vieillir, Yudhisthira établit sur son trône son petit neveu Pariksit. Puis, il quitta son Royaume. Il marcha longtemps, jusqu’au delà de l’Himalaya. Et, un jour, il franchit les Portes du Paradis. ». Et, enfin, dans le Chant XVIII – ou, « Suaryarohaparavan » -, ils indiquent les diverses parties de l’Autre Monde que Yudhisthira a croisé. Et ils marquent : « Yudhisthira retrouva ses amis avec joie. Il y aperçut les Dieux, ou des portions des Divinités incarnées. Et il comprit qu’elles avaient repris leur place, et que leurs Fils se trouvaient à coté d’elles. ».

Puis, les Scribes se mettent ensuite à décrypter le « Samavéda » et le « Atharvavéda ». Ils décomposent leurs Récits en quatre types de Textes Sacrés : le « Samhitâ », qu’ils considèrent aussitôt comme un Recueil d’Hymnes Rituels célébrant une ou plusieurs Divinités. Ils l’accompagnent dès lors de demandes de grâces particulières. Ils lui adjoignent le « Brahmana » : un Livret Cérémoniel rédigé en prose, et qui donne des Instructions précises au Sacrificateur ; le « Aranyaka », qui conduit à l’intériorisation du Rituel, qui ouvre la voie au Secrets de l’Ascétisme ; et le « Upanisad », qui expose la mystique et la cosmologie Védiques, qui rassemble un certain nombre de Mythes et de Légendes, et qui décrit l’Histoire de Krishna - la neuvième Incarnation de Brahmâ – accompagné de son Adorateur Arjura. 

De fait, les Scribes marquent ensuite qu’ils considèrent le Yajurvéda, le Rigvéda, le Samavéda, et l’Atharvavéda comme un seul et même Ouvrage. Ils voient en lui le « Livre du Prêtre responsable du Sacrifice ». Ils pensent que les Formules qu’ils regroupent proposent les Règles Idéales pour présider à la fondation d’une Cité.

A coté de ces Chants, les Scribes rédigent d’innombrables Hymnes qui ont autrefois été composés par des Brahmanes. En préambule, ils rappellent que ces derniers ont appartenu à des Familles ayant exercé d’importantes fonctions Sacerdotales et Sacrificielles. Ils évoquent plusieurs de leurs Incantations qui soulignent que le Dieu Primordial rattaché au groupe des Adytya est : le Seigneur Brahmâ, car celui-ci distribue les Biens Matériels, mais aussi, la réussite et l’Echec, les Qualités et les Défauts, toutes les formes de Bonheur et de Malheur, la chance et le Destin. Ils signalent qu’à ses cotés se trouvent : Indra, l’Incomparable Guerrier Céleste qui guérit les animaux malades ou mutilés, et qui, éventuellement, les accouple ; ils détaillent les fonctions de son Fils, le Dieu Kutsa ; celles de Nasatya, le dieu qui rajeunit les Hommes, les enrichit, et fait jaillir le lait et l’hydromel. Ils précisent également le fait qu’un certain nombre de Dieux ont un rôle mineur au sein du Panthéon, comme : Aryaman, qui est la patronne des diverses formes de Cohésion au cœur de la société Humaine, qui règne sur le Mariage, le Chemins, l’Hospitalité, la libre Circulation, la générosité, et l’Abondance. Ils la font accompagner par Bhaga, qui veille à l’heureuse attribution des biens à l’intérieur d’un Clan. Et, ils la font surveiller par Bishnu, qui commande aux Génies représentant les Défunts, mais qui Symbolise aussi la gangar condamnée à occuper le dernier rang Divin.

Puis, ils murmurent des Phrases engageant la divinité Invisible de la force Physique. Ils Invoquent les Sœurs de celui-ci, Bhavani et Deitone. Ils psalmodient des Cantiques rappelant que l’une des dix Incarnations du dieu Vaynu a été le Vent, et qu’une autre a été la foudre. Ils scandent des complaintes qui désignent une ancienne Déesse autrefois priée par les Héros. Ils glorifient la vigueur que celle-ci leur a fourni pour vaincre leurs Ennemis Démoniaques : Anhuita l’Humide, la forte, la sans Tache. Ils répètent des Hymnes destinés à les protéger du Bhimu aux Grands Bras, aux Exploits Terribles, et à la force Extrême. Ils révèrent le Génie du Temps Kala. Ils respectent Arujna, qui se livre à une véritable débauche de cruauté à l’encontre de ceux qui protègent les Domaines Célestes. Ils admirent les Serviteurs de celui-ci lorsqu’ils déchaînent de Puissantes Tempêtes. Ils répètent des odes afin de repousser la déesse Sacrificielle Sarasvatî. Ils déchiffrent des litanies qui ont pour but d’apaiser la déesse Vac, car elle a jadis détruit les Dévaned. Ils cultivent des personnifications du dieu de la mort, Yama. Ils modulent des Cantilènes ayant pour but de faire fuir le Seigneur Démoniaque – et beau-frère de Pandu -, Madru. Et, enfin, ils martèlent des mélopées qui chassent régulièrement les Jumeaux Nakula et Sahadeva, du Monde

Et enfin, ils retranscrivent des Contes relatant les exploits des premières Créatures engendrées par les Dieux : les Amusa Spanta – ou, « Immortels Bienfaisants ». Ils louangent Tvastar, qui est le Maitre des Gardiens des Trois Mondes, le Tueur de Démons, le Protecteur des Hommes, et le Bienfaiteur des Héros. Ils marquent un Psaume expliquant que Krishna est la huitième Incarnation de Vishnu, et que c’est cette dernière qui est la plus proprement Humaine. Ils narrent des Histoires qui évoquent les Puissances Naturelles du Soleil, de la lune, des Montagnes, des Mers, des Rivières, des Rochers, des Vents, et des Ancêtres. Au cœur de celles-ci, ils soulignent le fait que l’Eau Purificatrice épouvante les Hommes, puisqu’elle a été la cause de multiples Cataclysmes. Mais, surtout, ils marquent à leurs cotés :   

« Depuis ce jour là, la sublime Souveraineté des Dieux lia tout les Etres Humains aux Seigneurs Célestes. Elle leur permit de voir de loin comme de près. Celui qui courait, celui qui marchait à la dérobée, les Dieux les connurent. Ils surent tout. Qui ne bougeait pas, qui marchait et courait, celui qui regardait en tapinois, celui qui se ruait, ce que deux hommes se chuchotaient à l’écart, ils le surent.

Or, un jour, ils offrirent la terre que voici à Varuna. Les dieux Océans furent les cavités de son ventre. Et ceux-ci lui donnèrent dès lors la possibilité de se cacher dans une goutte d’eau. De fait, celui qui passait de l’autre coté de la terre ne put plus échapper au Roi Varuna. Il adjoignit ses Serviteurs aux mille Prunelles sondant en permanence le Sol, de parcourir son Empire. Par leur intermédiaire, il vit tout ce qui se trouvait au dessous ou au dessus. Il parvint à compter les clins d’yeux des Hommes comme un joueur de dés. Et il réussit à manier ces derniers à son gré.

Par ailleurs, Varuna était la lune Croissante. Mitra était la lune Décroissante. Varuna était le Début. Mitra était la fin. Varuna était le Feu qui s’allume. Mitra était le Feu qui s’éteint. Varuna était la paix. Mitra était le Violence Conquérante. Varuna était le Pouvoir Temporel. Et Mitra était le Pouvoir Spirituel.

Et enfin,, Varuna était le Mage Souverain de l’Ouest. Indra était le Guerrier du Nord. A l’Est, Kubera était le Maitre des Richesses. Et au Sud, Yama était le Monarque du Royaume des Morts. ».    

Plus loin : « Au même moment où apparut Bhima, naquit Vagu : l’Incarnation de l’un des plus redoutables Serviteurs de Kali. Des Présages menaçants se firent alors connaître. Pour éviter que ceux-ci ne se produisent, des Anges conseillèrent au Père de Vagu d’immoler ce dernier. Le Père de Vagu refusa de les écouter. Et ce fut ainsi qu’il inaugura une Epoque au cours de laquelle survint d’innombrables malheurs. ».

Encore plus loin : « Les Anciens Sages embarquèrent sur leur Arche, et furent sauvés du Déluge après que celui-ci ait englouti le Monde. Puis, après de longues semaines passées sur les Eaux, ils touchèrent une nouvelle Terre. Ils y posèrent le pied, reprirent leur vie Ascétique, mais, entreprirent également de rédiger deux grands Poèmes Héroïques : le « Ramayana » et le « Mahabharata ».

Dans le Ramayana, les Sages décrivirent donc Rama, l’héritier du Royaume d’Ayodhya. Ils expliquèrent que celui-ci aurait vécu il y a 64 800 ans. Et ils avancèrent qu’il aurait voyagé jusqu’au pied de l’Himalaya. Tandis que dans le Mahabharata, ils relatèrent les événements qui entraînèrent la guerre de Succession entre les cinq Frères Pandava et leurs Cousins Kaurava. Ils y soulignèrent d’ailleurs que chacun des deux Clans désirait s’emparer du Pouvoir dans le Royaume d’Hastinapura. Et ils y marquèrent :   

« Il y eut une discussion entre Ajurna et Krishna. Ajurna évoqua l’Epoque où tous les Etres Vivants – Animaux et Végétaux – habitaient dans un Monde régi par l’Equilibre Divin. Il fit remarquer à Krishna, qu’un jour, soudainement, le Mal apparut sur Terre ; que la discorde sema le Vice et l’Arbitraire sur Terre, que l’Ordre des Castes en fut bouleversé, et que les Dieux durent s’opposer à ce Chaos naissant. ».

Ils Enseignèrent également de quelle manière, à partir de ce moment là, les Dieux et les Héros furent régulièrement sollicités par les Humains. Ils déclarèrent que ceux-ci comptèrent dès lors beaucoup sur eux pour faire régner l’Harmonie au sein de leur Société. Ils détaillèrent un certain nombre de villes bâties par eux – Hastinapura, Varanasi, Dvakara, Ayodhya, ou Madras – les entourèrent des hauts murs, les agrémentèrent de toits dorés, montrèrent les particularités de leurs Palais Gigantesques – entre autres ornés de fontaines -, et en notèrent que des airs parfumés portaient de douces mélodies partout où ils le pouvaient. Ils évoquèrent leurs Carrefours Sacrés hantés par des Yaksini et des Yaksa. Ils personnifièrent quelques Yaksini de sexe féminin – et aussi nommés, « Salabhanjika » ; ou, « Esprit Féminin demeurant dans l’Arbre » - avec leurs formes opulentes destinées à séduire les passants et les pèlerins. Ils imitèrent les Yaksas – de sexe masculin, et souvent confondus avec des Ganas tels que Bhârhut -, en les incarnant sous la forme de Géants aux traits figés, exhibant des gestes très peu naturels, et transformés en Montagnes. Et, ils précisèrent que les Yaksini et les Yaksa étaient des Génies habitant les fourrés environnant ces bifurcations ; mais aussi les Colonnes qui sont élevées en leur centre. ».   

Et les Sages de leur ajouter des illustrations représentant de quelle manière, à l’Aube des Ages, Anou a été émasculé et destitué de sa dignité de Dieu Suprême ; de les entourer d’effigies tricornes de Pasupati, dont ils remplacent parfois les cornes par des Croissants de Lune ; de les ornementer de dieux assis en lotus, dotés d’étranges plumets, et encadrés de deux Adorateurs agenouillés, et derrière lesquels deux cobras se déploient comme des ombrelles ; de les enrichir de formes féminines chacune coiffée de deux rameaux de pipal, et devant lesquelles se tiennent des Clercs portant des couvre-chefs cornus ; et de les parer de Symbolisations de la déesse Mère Usas – qui est aussi la déesse de l’Aurore.

Vers 430 avant notre Ere, Mahapadma Nanda franchit les frontières du petit Royaume de Kalinga. Très vite, il remporte une écrasante victoire contre les armées de celui-ci. Et c’est pour cette raison qu’il fait élever une statue jaïna d’Hathinagumpha honorant les Dieux, au centre du Champs de Bataille.

Vers 350 avant J.C., plusieurs Bouddhistes dissidents décident de rédiger leur propre version de la vie de l’Eveillé. Ils marquent donc que le Bodhisattva Siddhârta Gautama – ou, « Celui qui, par Essence, est Illuminé » - a jadis possédé trois Enveloppes Charnelles : le « Nirmana », qui, pour eux, correspond à l’Apparence Humaine qu’il a revêtu afin de se manifester au Monde ; le « Sambhoga », qui représente la physionomie Céleste grâce à laquelle il gouverne les Terre Divines ; et le « Dharma », qui Symbolise sa Spiritualité et son Immortalité.

Puis, ils se mettent à raconter l’histoire de sa Vie : « Autrefois, la princesse Maha Maya gouvernait le Royaume de Kapilavastu. Or, un jour, celle-ci rêva qu’un Eléphant Blanc entrait dans son giron et la fécondait. Un peu plus tard, elle tomba miraculeusement enceinte. A neuf mois de là, alors qu’elle se promenait, elle ressentit ses premières douleurs à proximité d’un bosquet consacré au « Yaksini » de Lumbini. Elle tenta en vain de s’en éloigner. Mais, s’agrippant d’une main à l’une de ses branches Sacrées, c’est à cet endroit, qu’elle mit discrètement au Monde Gautama.

Plusieurs années s’écoulèrent. Et, lorsque le petit Prince atteignit l’âge de six ans, des Brahmanes lui prédirent qu’il allait mener une vie d’Ascète, et qu’il allait connaître un Destin Extraordinaire. Or, soucieux de voir son fils régner, le Père de Siddhârta fit élever celui-ci dans la richesse et l’opulence. Il fit en sorte de lui éviter toutes les souffrances du Monde. Jusqu’au jour où, par hasard, Gautama finit par rencontrer successivement, un pauvre, un malade, un mort, et un Ascète. Ce furent donc eux qui le mirent en contact avec la douleur, et l’amenèrent à réfléchir sur la vanité des richesses terrestres.

Bouleversé par cette expérience, Gautama décida alors de s’enfuir de son Palais. Il abandonna sa femme et son enfant. A l’âge de vingt-neuf ans, il découvrit l’Ascétisme. Cherchant un nouveau sens à son Existence, pendant sept ans, il erra de Maitre en Maitre, d’Ecole en Ecole, tendit vers la connaissance Suprême, tout en refusant la voie plus facile que lui offraient les Brahmanes. Et, au terme de cette Période, il s’assit sous un figuier – ou, « Pipal » pour entrer en Méditation.

C’est alors que Mara – ou, « l’Esprit Malin » - lui envoya des visions tentatrices. Malgré tout, Siddhârta réussit à surmonter l’Epreuve. Il parvint à l’état d’Illumination - ou, « Eveil Spirituel » ; ou encore, de « Bodhi ». Se rendant compte qu’il était désormais Supérieur aux Dieux, il quitta l’endroit où il s’était installé. Il se rendit dans la cité de Sarnath. Déclamant un Sermon, il y expliqua son « Dharma » - ou, « Loi » ; ou encore, « Religion ». Il parcourut ensuite toute la vallée du Gange pour y prêcher ses Trois Nobles Vérités : l’Existence est Douleur ; l’Origine de la douleur réside dans le Désir ; il faut suivre la voie des Huit Etapes – Juste Effort, Juste Souvenir, Juste Foi, Juste Décision, Juste Parole, Juste Action, Juste Voie, et Juste Concentration – pour tenter d’échapper au Désir. Il réunit une Communauté – ou, « Sangha » - de Moines Disciples – ou, « Bhiksu » - autour de lui. Il lui donna le titre de « Sakyamuni » - ou, « les Sages descendant de Sakya ». Il lui Enseigna sa Doctrine, lui apprit à exécuter des Miracles. Il devint vénéré par toutes les Castes de la société Hindoue. Il finit par mourir parmi ses membres à l’âge de 80 ans. Et il accéda au Nirvana où il avait refusé d’entrer dans sa jeunesse. ».

Les Moines Bouddhistes décident ensuite de rédiger un Ouvrage évoquant leur propre vision de l’Univers : « Il existe Trois Mondes : le Monde du Désir, le Monde de la forme, et le Monde sans Formes. Mais, chacun de ces Mondes est divisé en un certain nombre de Royaumes. En effet, au cœur du Monde du Désir – ou, « Kamabhumi » - se trouvent Onze Provinces ; avec parmi elles, l’Abysse, le Pays des Damnés, le Pays des Démons, le Pays des Hommes, le Pays des Animaux, le Pays des Quatre Grands Rois Gardiens des Quatre Orients, ou le Pays des Trente Trois. Dans le Monde de la forme, apparaissent les Terres Superposées que nous appellerions plutôt « Cieux ». Et c’est depuis ces lieux que gouvernent les Brahmanes, les Dieux d’Eclat Inférieur, les Dieux d’Eclat Illimité, et les Dieux Rayonnants. Et enfin, c’est dans le Monde sans Forme que se situent le Pays de l’Infini et de l’Espace, ou le Pays du Néant. C’est là qu’habitent les Gardiens Immortels. C’est encore là que se localise le Mont Mérou – ou, « Garuda », ou bien, « Centre du Monde », « Etage Céleste », et, « Montagne Cosmique ». C’est ce dernier qui est érigé au centre d’un vaste Etang appelé « Simbali », dont les bords caverneux sont surnommés « Demeures du Feu », et dont les environs sont parsemés de forêts de faux cotonniers. ».

Et plus loin : « L’Eau, le Feu, la terre, et le Vent, ont déjà mis fin à sept Epoques – ou, « Soleils ». Le Huitième Soleil représente le Cycle Actuel de l’Histoire du Monde. Et c’est lorsque celui-ci arrivera à terme, que la terre sera détruite par les flammes. ».

Vers 345 avant notre Ere, une demi-douzaine de Bouddhistes adhérant aux idées schismatiques proférées quelques années plus tôt, composent un Complément Littéraire à celles-ci. De fait, tout d’abord, ils y intègrent le Mythe du Héros en y consignant les nombreuses aventures que Gautama a vécu, avant d’atteindre la « Boddhéité ». Ils y marquent donc que Siddhârta se serait purifié au travers de plusieurs Morts Sacrificielles. Il se serait successivement transformé en Singe, en Tigre, en Eléphant, et en Saint. Devenu un dieu, il aurait ensuite découvert ce qu’est la compassion Universelle. Ce qui permet à ces Bouddhistes de noter : « Lorsque le Bodhisattva fut tiré de sa Complémentation par quelque événement dramatique, il réalisa que la douleur pouvait frapper n’importe qui. Et c’est pour cette raison qu’il renonça à atteindre l’état de boddhéité. C’est aussi pour cette raison qu’il décida de Sacrifier sa Vie pour son Prochain. Et, après sa Mort, c’est justement ce comportement qui lui ouvrit les Portes du Nirvana ; puisque c’était en fait le seul moyen de les franchir. ». 

Puis, ces Bouddhistes y rassemblent des Textes Canoniques Oubliés se rattachant à une Mythologie Hindouiste la plus fascinante et la plus Ancestrale. Ils les y recomposent de manière à ce qu’ils se situent dans des lieux et des Epoques conformes aux Préceptes Bouddhiques. Ils les y enrichissent leurs Symboles Védiques de Signes Doctrinaires Inédits. Ils y abordent des Légendes relatant des histoires d’Apsara – qui sont des Nymphes ailées ayant l’apparence de belles femmes aux longs cheveux flottants. Grâce à elles, ils y expliquent que celles-ci sont toujours occupées à danser, qu’elles sont capables de se métamorphoser en Génies. Ils y parlent des Musiciens Cosmiques que sont les Ghandharva. Ils y devisent sur les Monstres mi-Humains mi-Chevaux, et à double visage, que sont les Serviteurs de Kubera portant le nom de « Kinnara ». Ils y mentionnent le fait qu’à coté de ceux-ci, figurent des Démons Tentateurs ; tels Indra, Brahmâ, Mara, ou Agni. Et, finalement, ils leur donnent le titre de « Jatakamala », décidant, en conséquence, de se faire appeler « Jakata ».

En 331 avant J.C., après avoir écrasé les armées de Darius à Gaugemalès, le Grec Alexandre décide de conquérir les Provinces Orientales de l’Empire Perse. De fait, sachant que, d’un coté, le Bactriane et le Sind sont sous la coupe de Satrapes, et de l’autre, que le Territoire Occidental de Maghada est divisé en une multitude de petits duchés qui ne cessent de s’entredéchirer, il dirige ses troupes vers ces derniers. Il commence par se faire craindre de leurs Populations. Il réussit à les apeurer, à tel point que leur Haut Gouverneur se rend à lui sans lui opposer la moindre résistance. Il pénètre dans le Pays voisin par la vallée de Swat. Mais, il doit très vite se battre contre les soldats Asvakas du Royaume Nanda qui se sont massés à ses frontières. Il est forcé de s’attaquer à leurs forteresses d’Aonos et de Sangala. Il parvient à s’emparer des Cités Nanda de Bukara, de Katelai, de Loebanr, de Ghalegai, de Godgara, et d’Aligrama. Il réussit à soumettre les terres fertiles et faciles à irriguer qui les entourent. Il en profite pour visiter un certain nombre de Nécropoles de la région qui y sont érigées depuis 1700 avant notre Ere. Et il est fasciné par leurs innombrables urnes Funéraires aux sculptures anthropomorphiques.

Mais, pendant près de cinq ans encore, jusqu’en Janvier 326 avant J.C., Alexandre continue à livrer bataille contre des hordes d’Asvakas. Et ce n’est qu’en Février de cette même année qu’il finit par triompher. Dès lors, quelques jours plus tard, il franchit les rives de l’Indus. Il fait face à l’imposante colonne déployée par le roi Porus du Bactriane sur la cote opposée du Jhelum. Il attend le Crépuscule pour la contourner à une vingtaine de kilomètres en amont. Il l’attaque par surprise en ordonnant à ses hommes de crier et de brandir des torches afin de surprendre les Eléphants qui lui font face. Il renverse très rapidement les formations indigènes. Tandis que son allié Nanda somme Porus de se rendre, et que, pour toute réponse, ce dernier transperce celui-ci de sa lance. 

A la nuit tombée, l’échec est tel, que Porus est obligé de reconnaître sa défaite. Alexandre, conscient de la valeur de son adversaire, lui donne le titre de « Conseiller », et le maintient sur son trône. Il se rend compte que sa victoire lui ouvre la porte sur d’immenses Contrées. Mais, il s’aperçoit aussi que ses troupes son épuisées, qu’elles refusent de le suivre plus loin. Et, il est obligé d’abandonner ses projets de Conquête pour retourner en Occident ; tout en laissant ses propres Satrapes derrière lui.

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