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8 mai 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 545 - 550

Inde_antiqueInde, IIème – Ier siècle avant J.C. :

Vers 180 avant J.C., le Souverain Maurya Brhadaratha ne parvient plus à empêcher l’Empire de se morceler en de petits Etats semi-indépendants. En effet, de Taxila, il se rend compte que les nombreux fils et petits fils d’Asoka gouvernent désormais leurs propres Provinces sans en informer leur Monarque. Il s’aperçoit que ceux installés à Kalinga et au Deccan, aspirent de plus en plus à une autonomie totale vis à vis du Pouvoir Central. Il constate que plusieurs autres – fanatiques et sanguinaires – commencent à se livrer des guerres fratricides. Et, enfin, il est impuissant contre les Achéménides en train de coloniser des Territoires administrés par de fidèles Serviteurs désarmés face à eux.

Brhadaratha assassiné au cours d’une parade militaire, c’est un général Brahmane du nom de Pusyamitra qui récupère le Pouvoir à son profit. Il fonde très vite une nouvelle dynastie : celle des « Sunga ». Il n’a pas le temps de se proclamer Roi qu’il est obligé de combattre le Prince de la bactriane, Démétrios. Il ne parvient pourtant pas à repousser ses armées en train d’envahir le Centre de la péninsule. Il ne peut contrer ses troupes lorsqu’elles décident de s’en prendre à Paliputra. Il ne réussit pas non plus à refouler l’audacieuse expédition navale de son adversaire des cotes de Maharastra. Il lui est impossible d’agir lorsque ce dernier décrète la fondation d’une Cité au plan en damier, nommée Sirkap. Et, ce n’est que par miracle qu’il évite l’invasion totale de l’Empire ; et seulement parce que Démétrios est précipitamment obligé de retourner en Bactriane, où une révolte de grande ampleur est en train de se propager.

Or, avant de quitter l’Inde Centrale, Démétrios laisse derrière lui un Gouverneur Grec appelé Ménandre – ou, « Milinda ». Dès lors, celui-ci s’installe dans la province du Pendjab. Il se met à y développer un noyau de Civilisation Grecque. Il y établit une Politique et une Administration fortes. Il y encourage ses concitoyens Hellènes à se convertir au Bouddhisme. A tel point qu’il y supervise lui même la construction de nouveaux Sanctuaires sur le territoire d’Elephanta.

Vers 175 avant J.C., Démétrios de Bactriane renforce son autorité dans toutes les Provinces Sunga qu’il a conquises quelques années auparavant. Dès lors, du point de vue Religieux, outre le Bouddhisme, il se met à soutenir un certain nombre de théologiens Hindouistes en train d’Etudier d’anciens Textes Védiques. Et il encourage ces derniers à les interpréter de manière à légitimer son emprise sur la région.

C’est donc pour cette raison que ces Philosophes intitulent leurs Ouvrages : « Smriti » - un terme signifiant à la fois « Souvenir », « Mémoire », et « Tradition ». Ils y expliquent que ces Smriti ont été rédigés à partir de livrets Dogmatiques autrefois utilisés lors de Cérémonies Rituelles. Ils soulignent le fait qu’ils ne possèdent pas de Puissance Magique aussi importante que celle des Véda. Et, ils déclarent qu’ils révèlent quelques Enseignements Sanctifiés ou Héroïques.

Ces Penseurs y intègrent également deux Poèmes Epiques connus sous le nom de « Ramayana » et de « Mahabharata ». Ils en profitent alors pour y synthétiser et redéfinir leur Symbolique. Ils se penchent sur leurs fonctions didactiques en ne tenant pas compte des Aventures Fabuleuses qui y sont décrites. Ils y déclarent que les Trois Grands Dieux ne doivent plus être considérés comme des Créatures Cosmiques, mais qu’ils constituent uniquement une « Trimurti » - ou, « Triple Incarnation du Dieu Suprême ». Ils y prouvent qu’ils désignent les Trois Manifestations Visibles de ce dernier : Brahmâ, en ce qui concerne la création de l’Univers ; Vishnu, en ce qui concerne l’Equilibre Céleste ; et Siva, en ce qui concerne la transformation des Choses Ephémères qui lui sont liés : « Brahmâ est le Seigneur maintenant l’Harmonie entre deux Principes opposés : Visnu le Conservateur, et Siva le Destructeur. ».

Puis, ils y précisent que les Trois Forces représentées par Brahmâ, Visnu, et Siva, se subdivisent en différents Potentiels. De fait, ces derniers sont à leur tour figurés par des Groupes Divins possédant leur propre hiérarchie, leurs propres Fidèles, et leurs propres Rites. C’est pour cette raison qu’ils y spécifient : « A l’Aube des Ages, Brahmâ décida de se transformer en Oie, et de s’octroyer le nom de « Hamsa ». Ensuite, il déposa l’Œuf qu’il venait de créer sur les Eaux Primordiales. Il se métamorphosa en Brahmane à quatre tètes. Il s’affubla d’Emblèmes Sexuels, comme le « Linga » - ou, « Phallus ». Il appela auprès de lui le Taureau Nandi, la reine des Scorpions et des Cobras Siva/Parvati. Et il se manifesta à eux sous de multiples Apparences évoquant le Trépas et la renaissance.

Peu après, toujours sous le nom de Hamsa, Brahmâ s’unit à Siva/Parvati. Ensemble, ils donnèrent naissance à plusieurs Enfants : le dieu à tète d’Eléphant, Ganesa ; le dieu de la guerre qui chevauche le Paon Vahana, Skanda. Il encouragea Vishnu à prendre forme humaine lorsque celui-ci descendit sur Terre afin de combattre le Mal, et de restaurer son Autorité. Et, enfin, il entreprit des pérégrinations qui l’obligèrent à se muer en Poisson – ou, « Matsaya » -, en Sanglier – ou, « Varaha » -, en Lion – ou, « Narasimba » -, et en Hommes portant les pseudonymes de « Rama », de « Krishna », et de « Bouddha ». ».      

Et, finalement, ils rattachent le Ramayana et le Mahabharata à des « Sastra » depuis peu destinés à régir tous les actes de la vie Quotidienne de chaque individu soumis à Démétrios. Ils s’appuient sur eux dans le but de fonder de nouvelles Sciences  - ou, « Vedanga » - telles que le Naturalisme, la phonétique, la métrique, l’Etymologie, ou l’Astronomie Sacrée. Ils rédigent leurs Règles à l’intérieur de trente-six Manuels – ou, « Purana ». Ils les diffusent, jusqu’au moment où ils se rendent compte que ce sont le « Vishnu Purana » et le « Bhagavata Purana » qui sont le plus lus ; car consacrés aux dieux Visnu, Linga, et Siva.   

Vers 160 avant J.C., les Doctrinaires Hindouistes qui Enseignent les Principes relatés à l’intérieur des Smriti se divisent peu à peu sur les Interprétations à donner à leurs Textes. Et bientôt, deux courants de Pensée se font jour parmi eux. En effet, d’un coté, il y a ceux qui désirent se consacrer entièrement à Visnu, et font de lui un dieu Conservateur de Vie. Et de l’autre, il y a ceux qui veulent se tourner exclusivement vers Siva, qui le représentent désormais en train de danser au cœur de la roue des Existences et des Mondes, et qui le métamorphosent en déité de la destruction, et surtout, en adversaire de Visnu.         

Vers 160 avant notre Ere, la bactriane – du Panjab à la vallée de l’Indus - entretient de nombreuses relations commerciales avec le Monde Romain. En effet, depuis une douzaine d’années, l’architecture de ses ouvrages défensifs – et notamment ceux de sa capitale Sisurkh – ressemble de plus en plus à celle des citadelles Occidentales implantées un peu partout en Orient. Mais, dès 155 avant J.C., alors qu’elle est déjà minée par une opposition Bouddhiste de plus en plus forte à sa Politique, son Autorité sur le Nord-Ouest de l’Inde est ébranlé par l’arrivée massive des envahisseurs Shaka. Des tribus nomades d’Asie centrale, refoulées de Chine, se tournent vers l’Ouest, poussant devant elles des tribus Scythes dominées par un de leurs Souverains appelé Simuka. Celles-ci entrent en Bactriane, y effectuent plusieurs incursions à partir des Montagnes de l’Afghanistan. Elles envahissent bientôt définitivement son territoire en s’en prenant aux Cités du Gandhara. Et, finalement, elles se partagent le Royaume avec les Parthes, lorsque de leur coté, ceux-ci profitent de l’occasion pour étendre leur nouvel Empire de la perse à la vallée de l’Indus. 

Les Shaka contrôlent ensuite rapidement le Khârezm. Ils prennent possession de la sogdiane, du Cachemire et de Gandhara. Ils font naître le puissant Empire Kusana. Mais, surtout, ils apportent de nouveaux aménagements au Sanctuaire Bouddhique de Sânchî, dans la vallée de Madhya Pradesh.

Car, désormais, la construction de Sânchî, qui épouse la forme d’un dôme, recèle les reliques du Bouddha. Autour de l’enclos sacré du « stûpâ », se dresse une balustrade faite de pierres, qui détermine un passage circulaire pour les processions. La balustrade est elle même coupée de portails disposés à chacun des points cardinaux et ornés de bas reliefs illustrant la vie de Bouddha : sa renonciation aux plaisirs, son itinéraire vers la lumière et le début de son Enseignement. Le stûpâ de Sânchî, par ses dimensions, constitue dès lors l’un des plus grands centres religieux de l’Inde Bouddhique.

Vers 150 avant J.C., ce sont les Saces qui – une population cousine des Scythes venue d’Asie Centrale – qui, à leur tour, s’emparent du Pakistan Septentrional. Ils y sont bientôt rejoints par des tribus de « Xiong Nu » - ou, « Huns ». Ils y sont repoussés, à tel point qu’ils sont obligés de refluer vers l’Est. Ils sont contraints de s’engager dans la plaine du Gange, d’y affronter les « Yuezhi ». Ils sont forcés d’affronter le Souverain de ces derniers – Kujula de la lignée de Kusana -, ainsi que ses troupes, à plusieurs reprises. Défaits, ils sont refoulés en direction de Sisurkh – ou, « la troisième Taxila » -, qu’ils incendient au passage. Ils se résignent à s’enfoncer de plus en plus loin afin d’échapper à leurs poursuivants, tout en y rasant d’importants centres commerciaux destinés à échanger des marchandises locales avec celles venues de Rome. Et, finalement, ils en sont ensuite réduits à franchir les frontières du Turkestan, et à y anéantir son Empire jadis fondé par Kashima.   

Vers 125 avant notre Ere, après avoir profité de l’affaiblissement de l’Empire du Turkestan lors de l’avancée Scythe vers l’Ouest afin de repousser leurs frontières, les Yuezhi décident de s’attaquer au Royaume de Satavahana. De fait, à l’issue de plusieurs affrontements, le Monarque de cette Contrée se retrouve obligé de se replier vers le Sud-Est et la cote Orientale du Deccan. Et il y crée un nouvel Etat.

De fait, pour commencer, il y développe un réseau routier digne de ce nom, afin de pouvoir recommencer à commercer avec les régions environnantes. Il autorise que ces chaussées entrent en contact avec des itinéraires s’étendant jusqu’au cœur de l’Inde Septentrionale. Il accepte qu’elles se déploient vers des ports spécialisés dans le négoce avec des navires venus d’Arabie et de Méditerranée. Et, il consent à ce qu’elles se poursuivent jusqu'à des Cités connues pour se distinguer dans le domaine des Arts et des Lettres.   

Parallèlement, des Moines Bouddhistes commencent à s’installer sur la cote Orientale du Deccan. Seuls ou en groupes, ils fondent des Communautés Religieuses prenant peu à peu possession de son arrière pays. Entre Kanheri, Ajanta, et Ellorâ, ils excavent des centaines de grottes artificielles. Et ils y honorent le dieu du Soleil Surya, le roi des Dieux Indra, ainsi que son Eléphant à quatre défenses, Airavatha. Ils creusent des Monastères et des Ermitages à flanc de collines. Ils érigent des Temples pourvus de nathex laissant pénétrer la lumière à flots à l’intérieur des Enceintes. Ils ornent les murs et les chapiteaux de ceux-ci d’Animaux Légendaires. Ils bâtissent des triple Portails surmontés de « Gavaska ». Et, finalement, à leurs cotés, ils dressent des milliers de Stupas.

Vers 90 avant J.C., c’est un Souverain Grec du nom de Kharsoti, qui règne sur l’Arachosie et le Gandhara. Et, malgré l’effondrement de la bactriane quelques dizaines d’années auparavant, il réussit à propager le modèle Culturel Hellène dans toute la région.

Chine, IIème – Ier Siècles avant J.C. :

En 195 avant notre Ere, l’Empereur Gazou choisit le site qui doit accueillir sa nouvelle Capitale : Changan – ou, « Ville de Longue Paix ». Il y élève bientôt un Palais « Changle ». Il y restructure et y agrandit une ancienne demeure Qin : « l’Hôtel Xin ». Il y érige une Forteresse, à laquelle il donne le titre de « Weiyang ». Il y bâtit une majestueuse fabrique d’armes. L’année suivante, alors que Gazou vient de mourir, et que son fils Huizi monte sur le trône, la construction des remparts Y est entamée. Et, huit artères séparées par deux caniveaux y sont édifiées.

Parallélement, Huizi continue de repousser les frontières de l’Empire, et les fait reculer, d’un coté, jusqu'à l’Archipel Japonais, et de l’autre, jusqu’au Monde Greco-Romain, aux steppes Sibériennes, et aux vallées fluviales de l’Asie du Sud-Est. Par ailleurs, la société qu’il préside se raffine, les techniques qui y sont employées dans les domaines Agricole, Artisanal, et Industriel, évoluent. Et, par l’intermédiaire des éleveurs nomades qui vivent aux abords des Marches Occidentales et Orientales de son Empire, il réussit à étendre l’influence de ces dernières jusqu’en Mongolie, jusqu’en Corée, et jusqu’au Vietnam.

Vers 190 avant J.C., plusieurs Scribes Impériaux se mettent à étudier de très vieux Manuscrits qu’ils viennent de retrouver, cachés aux fins fonds de la bibliothèque Impériale de Changan. Ils découvrent ainsi qu’il s’agit de fragments d’une Culture très ancienne. En les examinant attentivement, ils parviennent à comprendre qu’ils font partie d’un vaste Corpus de 4320 Volumes. Ils réalisent que ce dernier semble avoir été élaboré en des temps reculés, et qu’il a peut-être contenu tout le Savoir du Monde. Ils se rendent compte qu’il évoque partiellement de nombreuses Légendes parlant de ce qui s’est passé lorsque l’Humanité s’est rebellée contre les Dieux, et, de fait, quand l’Univers a été plongé dans le Chaos. Et, ils finissent par déchiffrer :

« A la fin de ce « Kis », la course des Planètes se trouva altérée. Les Cieux tombèrent plus bas vers le Nord. Le Soleil, la lune, et les Etoiles modifièrent leur trajectoire. La terre se brisa en morceaux, et les Eaux jaillirent de ses Profondeurs avec violence, puis, dévastèrent tout sur leur passage.   

Dix Kis s’étaient déjà produit entre le Début des Temps et l’Epoque de Confucius. A l’issue de chaque Kis, dans une Convulsion Générale de la nature, les Planètes changeaient donc d’orbite, les trajectoires du Soleil, de la lune, et des Etoiles, étaient altérées. La mer sortait de son lit, des Montagnes surgissaient brutalement, des Fleuves disparaissaient ou apparaissaient. Les Etres Humains, ainsi que toutes Choses, étaient anéanties, et les traces de ce qui avait été, étaient effacées. ».

Intrigués par ces Révélations, les Scribes décident alors de recopier quelques uns de ces Récits. Ils commencent à en retranscrire un certain nombre sur des lamelles de bambou recouvertes de soie. Ils nomment d’ailleurs ces dernières « Livres de Soie ». S’aidant d’une quarantaine de caractères génériques, ils reproduisent minutieusement leurs Textes. Ils les décomposent ensuite en trois Livres, de vingt Chapitres, et de 12 000 Mots chacun. Un peu plus tard, ils séparent le premier d’entre eux – ou, « Annales écrites sur le bambou » - en deux parties : « Zhu shu ji nian » et « Zhao Gusce ». Et, ils y relatent l’Histoire de la chine depuis le Mythique règne de Huangdi – ou, « l’Empereur Céleste », ou encore, « l’Empereur Jaune » -, vers 2700 avant notre Ere, jusqu'à la mort du Roi Xhiang de Wei, vers 319 avant J.C.

Dans leur second Ouvrage – parfois appelé « Zhou shu », voire, « Daodejing » ; ce qui signifie : « Canons de la voie et de la vertu » -, ils notent soixante-dix Récits appartenant à un Recueil de Documents Historiques rattaché à la dynastie Zhou. Dans leur troisième Traité – le « Mu tian zi zhuan », ou « Roman du Roi Mu » -, ils révèlent l’itinéraire suivi par ce Souverain dans les Contrées situées à l’Ouest de son Pays entre 1083 et 983 avant J.C. 

A coté de ces trois Opuscules, les Scribes composent un Livre totalement différent. A l’intérieur de celui-ci, ils étalent des centaines de paragraphes extraits du « Traité d’Astrologie Xing Jing », du « Manuel des Etoiles », du « Xia Ma Jing » - ou, « Etude sur les Chevaux Célestes ». Ils le décomposent en 27 Chapitres, de 11 000 Mots chacun. Ils lui adjoignent un Atlas Géographique, ainsi qu’une carte de la chine couvrant les Régions du Hunan, du Guangxi, et du Guangdong. Ils l’accompagnent de deux Traités Militaires : le « Sun Zi Bing Fat » - ou, « Art de la guerre du Maitre de Sun » -, et le « Sun Bin Bing Fa » - ou, « Art de la guerre de Sun Bin ». Et, ils soulignent le fait que le premier de ces Traités Militaires a été écrit par le Philosophe Sun entre le 6ème et 5ème siècles avant J.C., et que le second est l’œuvre de Sun Bin ; ce fameux stratège qui a vécu entre 380 et 320 avant notre Ere.

Enfin, une fois leur travail terminé, les Scribes emportent leurs Ouvrages dans une de leur propre Bibliothèque Secrète. Ils les dissimulent dans un Sarcophage de bois. Ils y déposent le corps de l’un de leurs Patriarches qui vient de décéder. Ils recouvrent le tout de 1100 lamelles de bambou. Sur la partie visible de ces lamelles, ils rédigent plusieurs Textes racontant l’histoire des Royaumes Combattants. Ils décrivent également les Réformes Administratives et Politiques, les Sciences, et les Arts Divinatoires, que le Royaume Qin a mis en place avant l’avènement de l’Empire. Ils détaillent les raisons pour lesquelles le Royaume Qin a peu à peu été considéré comme le plus Puissant des Sept Royaumes Combattants. Et, finalement, ils enterrent en profondeur au cœur de leur Bibliothèque le Sarcophage décoré d’Epigrammes.

En 175 avant notre Ere, l’Empereur promeut le Général Li Chang « Marquis de Dai », puis, lui offre le titre de « Chancelier ». Il accepte également que celui-ci se fasse ériger un Tumulus personnel non loin de la capitale. Quelques temps plus tard, il apprend qu’il l’a décoré de nuages flottants stylisés, de motifs géométriques, animaliers, et végétaux. Et, enfin, en 168 avant J.C., lorsqu’il est informé de son décès, il organise ses funérailles, et le fait enterrer avec son épouse Xin Zhui et un de ses fils.      

En 140 avant J.C., avec l’arrivée au Pouvoir de l’Empereur Wudi, les constructions somptueuses se multiplient à Changan. En effet, il y fait édifier de nouveaux quartiers. Il y ordonne la construction de Palais Impériaux. Il décide d’installer de grands marchés au Nord de la cité. Et, hors des murs de la métropole, il demande à ce que soit creusée une Nécropole, qu’il nomme aussitôt « Jianzhang ».

Parallélement, en 134 avant notre Ere, son Astronome personnel entreprend de calculer un Calendrier Saisonnier le plus exact possible. Le rédigeant sur des lattes de bambou, il y inclut une Chronologie des Evénements liés à la première Année de l’Ere Yuan Guang. Et, il y souligne un certain nombre de faits rattachés à la dynastie des Han ; avant de le nommer « Han Yuan Guang Yuan Niam Li Bu ».   

En 110 avant notre Ere, Wudi désigne Dunhuang – située à la frontière Occidentale de l’Empire - en tant que nouvelle Préfecture de la province du Gansu. Estimant en effet qu’elle occupe désormais une position stratégique sur la route de la soie, il ordonne qu’elle développe son centre caravanier. Il demande qu’elle améliore ses pistes se dirigeant vers le Nord de l’Asie Centrale. Il y envoie une importante garnison. Il lui commande de faire en sorte que les marchands et les pèlerins qui y séjournent, s’y attardent pour de longues périodes, et qu’ils repartent le plus tard possible vers les Confins Occidentaux et Orientaux du Continent. Et, enfin, il la pousse à se transformer progressivement en Cité cosmopolite.   

Asie du Sud-Est, IIème – Ier Siècles avant J.C. :

En 108 avant J.C, l’Empereur Chinois Wudi décide d’envahir le Nord de la corée. Accompagné de ses armées, il pénètre au Royaume de Weimo. Très vite, il anéantit ses adversaires. Il renverse les derniers descendants de la dynastie en place en 82 avant notre Ere, en éliminant Lintun et Zhenfan. Il anéantit l’ultime Cité qui lui résistait encore dans le Liaodong : Xuantu. Et, enfin, il transforme leur Territoire en Province Chinoise accolée à celle de Lelang, tout en lui donnant le nom de « Taifang ».

A partir de 80 avant J.C., la cité-Etat Vietnamienne de Dong Song devient de plus en plus influente. Et, elle commence à exercer son Autorité sur plusieurs Régions situées entre la chine Méridionale, l’Indochine, et l’Archipel Indonésien.   

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