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10 mai 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 555 - 557

arche3En 38, l’un des successeurs immédiats de Saint Jean l’Evangéliste, Hebraüm, est à la recherche de la sagesse Eternelle. Après avoir présidé la secte Baptiste pendant un temps, il la quitte subitement, pénètre en Orient. Il traverse la perse, puis l’Inde. Il arrive dans un monastère de l’Himalaya, où il se repose un certain temps. C’est là qu’il apprend par hasard d’antiques Secrets concernant le lointain passé de l’Humanité. Il décide donc de reprendre la route afin d’en savoir plus à leur sujet.

Hebraüm parvient au royaume de l’Argatha après avoir affronté de multiples épreuves périlleuses. Là, il rencontre le Roi du Monde ; lequel lui fait des révélations incroyables à propos de la destinée des Peuples de la terre. En même temps, celui-ci accepte qu’il siège en tant que « Consultant » au cours des Conclaves où se rencontrent les Initiés du Cercle d’Argent.

En 39, un prêtre Séraphique d’Alexandrie du nom d’Ormus – Initié aux Traditions de l’Ancienne Egypte et de certains groupes Hébraïques issus de la secte Essénienne -, se convertit au Christianisme. Puis, secondé par Saint-Marc, il crée une secte se désignant par le titre : « les Frères de l’Ormus ».

En 44 – et malgré la disparition de Jésus -, les Nazaréens sont toujours considérés comme des prédicateurs subversifs par les autorités Romaines et Hébraïques Saducéennes : Etienne est lapidé. Les Nazaréens de Damas sont traqués par Saul de Tarse. Pierre, Jean, puis tous les autres disciples du Christ, sont arrêtés, flagellés et sommés de ne plus prononcer le nom de Jésus. Jacques est incarcéré et décapité ; une forme d’exécution que seuls les Romains sont autorisés à pratiquer. Mais cela n’empêche pas les actes de guérilla de se multiplier. Ces derniers prennent même une telle ampleur que Rome estime nécessaire de réagir vigoureusement. Et, en 49, le gouverneur de Judée emprisonne et fait crucifier tous les Nazaréens qui habitent Jérusalem et ses alentours. Tandis qu’en 50, Matthieu, l’ancien publicain de Capharnaüm devenu Apôtre de Jésus, est obligé de se cacher à Corinthe – dont il veut faire le centre de conversion de la grèce - pour rédiger son Evangile.

Pourtant, les troubles ne cessent de se multiplier et les heurts entre Juifs et païens, les rivalités entre sectes et la propagande des Zélotes fanatiques entretiennent l’agitation : en 52, le légat Romain de Syrie intervient en Judée pour y éviter un embrasement général. En 54 et en 55, les activités militantes hébraïques y reprennent de plus belle : le Grand Prêtre Saducéen du Temple de Jérusalem, nommé à ses fonctions par les Romains, est assassiné par des Zélotes. Peu après, ceux-ci lancent une vaste campagne terroriste contre tous les Saducéens compromis avec Rome. En 57, un Messie originaire de la communauté Juive d’Egypte se mêle à eux. Il se rallie une foule de partisans, tente de s’emparer de la ville Sainte par la force, puis de chasser les Romains de Palestine. Mais il est bientôt mis en échec et il est obligé de fuir dans la vallée du Nil.

En 58, songeant déjà à aller à Rome, Paul écrit son « Epître aux Romains ». Il y décrit ses voyages missionnaires à travers les régions hellénisées de l’Empire : Asie Mineure, Macédoine, Grèce. Son charisme et son éloquence lui valent des succès, mais aussi l’hostilité de nombre de païens et de Juifs. Ceux-ci, exaspérés, le font alors arrêter à Jérusalem ; grâce à son statut de citoyen Romain, il obtient d’être déféré à Rome, où il meurt.

En 62, Siméon – qui se présente en tant que cousin de Jésus -, succède à Jacques comme chef de la secte Nazaréenne. Pendant une brève période, il maintient la hiérarchie mise en place par son prédécesseur dans la cité ; même si il sait que son avenir est inévitable. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il entraîne ses Frères hors de Jérusalem en 65, et qu’il les fait s’installer à Pella ; sur la rive orientale du Jourdain.

Mais, plusieurs groupes de Nazaréens ne suivent Siméon à Pella ; pendant des mois, ils continuent leur retraite vers le Nord-est. Ils atteignent le bassin du Tigre et de l’Euphrate. Ils s’établissent dans une région désertique située non loin de là. Puis, ils font en sorte de préserver le plus secrètement possible leurs Traditions millénaires.

Or, ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’à partir du printemps 66, la rébellion Zélote et Nazaréenne dégénère en véritable guerre civile : de violents heurts éclatent à Césarée. Les troupes Romaines cantonnées à Jérusalem sont prises de folie meurtrière et massacrent tous les Juifs – hommes, femmes et enfants -, qu’elles rencontrent sur leur route. Au cours de la grande vague d’écœurement stupéfait qui en découle, les insurgés forcent les Grands Prêtres du Temple à stopper leurs sacrifices officiels en l’honneur de Rome. Et ils réussissent à s’emparer de la totalité de Jérusalem, puis à s’y retrancher. Tandis que des contingents de Zélotes se saisissent de la forteresse de Massada, égorgent sa garnison Romaine, et mettent au point des installations défensives leur permettant de résister à un siège.

La réaction de Rome ne se fait pas attendre. Vespasien, accompagné de son fils Titus, est chargé de la répression En 67, Titus envahit la cité de Quram avec ses troupes. Il disperse la communauté Essénienne, s’empare de ses habitations, incendie ses bâtiments. Il traque impitoyablement ceux qui lui résistent. Quelques Esséniens parviennent malgré tout de justesse à cacher les précieux manuscrits qu’ils ont en leur possession dans des grottes avoisinant la ville. Ceux-ci y dissimulent également leurs archives personnelles recopiées à la va vite ; et notamment celles concernant leurs ancêtres « Desposyni » - ou « Ceux qui étaient avec le Maitre ». Ils mettent enfin un point d’honneur à y conserver la trace de leurs origines aristocratiques, avant de disparaître dans la nature. 

Puis, le 8 Septembre 70, Titus et ses soldats s’emparent de Jérusalem. Le neuvième jour du mois d’Ab – selon le calendrier Juif -, ils consacrent la disparition totale du système politique et religieux qui a gouverné jusqu’alors le peuple Hébreu. Ils tuent et déportent ses occupants. Ils saccagent et détruisent le Temple. Un sacrificateur Saducéen nommé Jésus – fils de Thébuth -, à qui Titus promet la vie sauve à condition qu’il lui remette le trésor du Sanctuaire, donne même de son plein gré à ce dernier un chandelier à sept branches réservé aux cérémonies consacrées à l’Arche d’Alliance. Il lui offre encore un autel incrusté d’argent pesant plusieurs talents. Il lui remet des coupes taillées dans un métal inconnu, une énorme Emeraude qu’il a détaché de l’Objet sacré, ainsi que des vases d’or massif : « On emporta un butin prodigieux. Mais, de toutes les dépouilles, celles que l’on avait prises dans le Temple furent les plus éblouissantes. ».

C’est pourtant lors de ce pillage que l’Arche d’Alliance, accompagnée de Prêtres Saducéens, quitte définitivement la ville Sainte. Ils lui font rapidement atteindre la citadelle de Massada. Titus n’en récupère qu’une imitation grossière. Il s’approprie un rouleau de la torah et une énorme émeraude – aux propriétés stupéfiantes – qui a jadis reposée sur la table de Salomon. Et il les ramène comme trophées à Rome, avant de les faire figurer dans le trésor impérial.

Une fois leur commandant parti, les soldats de Titus écrasent systématiquement la résistance d’Israël. Mais il ne veut pas encore se frotter à la forteresse isolée de Massada. Dès lors, en 71, les Zélotes qui s’y trouvent en compagnie de leur chef Eléazar, sont rejoints par des clercs Saducéens décidés à constituer un parti politique anti-romain. Pendant deux ans, Zélotes et Saducéens tiennent tète à l’armée impériale. Malgré tout, en 73, ils commencent à être décimés par la famine et sont menacés par un assaut généralisé. Et c’est ainsi qu’ils décident de se suicider en masse : dix d’entre eux sont désignés par tirage au sort ; et ceux-ci tuent alors immédiatement leurs frères, avant de se donner la mort.

Peu après, lorsque les Romains investissent la forteresse, ILS n’y découvrent que des cadavres. Quant à l’Arche d’Alliance, elle a disparu. 

De fait, en 74, la caste Saducéenne a cessé d’exister. Elle n’a en effet désormais plus aucun rôle dans le développement du Judaïsme hors de la palestine. La pensée Pharisienne, quant à elle, survit tant bien que mal à la chute de Massada ; elle est même a l’origine du Judaïsme Rabbinique. Car, lorsque le conflit se termine et que de nombreux Hébreux sont contraints de quitter leur terre natale – la « Diaspora », ils en gardent les fondements, tout en s’appuyant sur la torah pour la développer. Alors qu’un groupe d’origine obscure pénètre en Grèce, arrive au centre du Péloponnèse, et s’unit rapidement à la famille royale.

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