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Mes Univers
31 mai 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 655 - 660

chineVers 385, l’un des plus célèbres moines bouddhistes, Kumarajiva, installe à Luoyang une école de traduction des textes Indiens Bouddhiques, qui, pour transcrire leurs notions, emprunte la terminologie Taoïste. Par ailleurs, des pèlerins chinois commencent à leur tour à entreprendre des voyages vers les monastères de l’Inde : le plus connu d’entre eux, Fa Xian, part à la recherche des textes sacrés par la route Nord des oasis, et revient par Ceylan et Sumatra. 

Parmi les sectes Bouddhiques qui se développent en Chine pendant la période des Six Dynasties, celle de « chan » - du sanskrit « dhyâna », ou « méditer », et en japonais « zen » - souligne l’importance de la méditation. Il n’y a pas d’ascèse, seuls comptent la vie intérieure et l’éveil individuel. Cette pratique, proche de celle des taoïstes, attire les intellectuels et les artistes chinois. Elle est fondée par le moine indien Bodhidharma, qui en devient le premier patriarche et est accueilli en Chine.

A partir de là, le Bouddhisme pénètre en Corée, dans le royaume de Paekche. Des temples et des monastères sont érigés à Wutaishan au Shanxi, à Putuoshan au Zhejiang, à Jiuhuashan, à Tiantaifeng dans l’Anhui, ou à Emeishan au Sichuan. Par ailleurs, en même temps, le bodhisattva Avalokitésvara – qui est représenté avec deux à seize bras et jusqu’à onze tètes – se met à être invoqué un peu partout en Chine du Sud par les fidèles afin qu’il intercède auprès de Bouddha. Son intervention est censée assurer la renaissance des croyants dans le paradis de l’Ouest. Il est vénéré en Chine du Nord sous l’apparence de la déesse Guanyin ; elle tient dans chacun de ses bras un attribut – fiole d’élixir, branche de saule, etc. -, et intervient pour sauver des flammes, retenir d’une chute, donner des enfants, etc.

Vers 390, une tribu originaire de Perse – « Toba » -, à l’intérieur de laquelle se mêlent des éléments Mongols et Toungouses, pénètre soudainement en Chine. Elle s’empare très vite de la plupart de ses Territoires Occidentaux. S’y proclamant « Dynastie des Wei du Nord », elle se met à les gouverner. Elle fait creuser plusieurs Sanctuaires Bouddhistes aux abords des Montagnes situées entre Yuanjian et Longxingsi. Elle exige que des Piliers Sacrés soient édifiés au cœur de ces derniers. Elle exige que des routes les conduisent jusque vers les agglomérations les plus proches. Et, elle en profite pour intensifier son commerce avec des Provinces redevenues plus ou moins indépendantes : le Shaanxi, le Hebei, le Henan, et le Gansu.

Asie du Sud-Est, IVème siècle :

A partir de 313, le Royaume de Koguryo est enfin parvenu à imposer sa Culture aux Provinces Chinoises de Taifang et de Lelang. La même année, il lance ses Armées à la conquête de ces Territoires. Et le Scribe qui accompagne les Troupes marque : 

« Cette invasion eut lieu en trois étapes : la première se déroula durant le règne des Han Occidentaux ; la seconde, pendant celui des Xin ; et la dernière, lors de montée en Puissance des « Trois Royaumes Coréens », dits, de Wei, de Shu, et de Wu.

Japon, IVème siècle :

A partir de 350, les rois du Yamato nouent des liens avec Kudara, Etat du Sud-ouest de la corée. Ces souverains tirent avantage de leurs relations avec le pays, qui leur procure des scribes et des artisans, pour prendre l’ascendant sur les rois locaux. Un peu plus tard, les chefs de ces régions reconnaissent la suzeraineté des souverains du Yamato. L’autorité de ces derniers est également confortée par ma mise en ordre de récits faisant d’eux les descendants de divinités fondatrices, et en particulier de la déesse solaire Amaterasu. Ils élèvent aussi des Grandes Tombes pouvant atteindre 600 mètres de long. Ces édifices, entourés d’eau, figurent à partir de ce moment là, la séparation entre les vivants et le mort, mais servent aussi de réservoir d’irrigation ; ils sont surmontés de figures de terre qui restituent l’aspect des guerriers, des joueuses d’instruments de musique.

L’événement le plus marquant de cette époque est l’implantation du Bouddhisme : le roi de Kudara envoie en effet statues et sutra – textes bouddhiques – à celui du Yamato avec le conseil d’adopter ce puissant moyen de protection des Etats qu’est la nouvelle religion.

Il n’y a pas d’incompatibilité radicale entre les cultes locaux et le Bouddhisme, mais une certaine méfiance à l’égard des nouveautés continentales qui peuvent diminuer le prestige des Dieux traditionnels du pays ; il existe surtout une forte opposition, à la cour, entre les familles remplissant des fonctions guerrières ou rituelles au service du souverain et la famille des Soga, grands protecteurs des immigrés et de l’embryon d’administration fiscale. Le Bouddhisme est d’abord admis comme culte privé puis, après des épisodes de conflits et de rejet violent, les Soga parviennent à mettre sur le trône une femme, Suiko-tenno, la première impératrice japonaise. Dès lors, le Bouddhisme prend le statut de religion officielle soutenue par l’Etat, qu’il protège par ses rites et ses cérémonies. 

En 395, le Prince du Yamato décide de faire construire son propre Kofun. Pour commencer, il choisit un site appelé « Sakai », qui apparaît au Sud d’Osaka. Après l’avoir fait érigé, il fait excaver une demi-douzaine de Chambres Funéraires, qu’il fait précéder par des puits verticaux. Il fait décorer les Cloisons de ces citernes, de peintures pariétales destinées à ètre évoquées lors de Cérémonies Funèbres. Dans plusieurs autres pièces, il fait installer des « Haniwa » ressemblant à des cylindres de terre cuite haut d’environ 1,50 mètre. Il fait surmonter ceux-ci de représentations de maisons, de bateaux, ou d’ustensiles domestiques. Sur les parois de deux autres de salles, il fait exécuter des fresques montrant quelques uns des membres de sa Cour : ses Administrateurs les plus en vue devant leurs maisons ou en train de prier dans un Temple. Et, il fait sculpter une scène montrant des Musiciens, des Fauconniers, des Danseuses, des Chanteurs, des Soldats, et des Paysans.

Amérique du Sud, IVème siècle :

Vers 350, la civilisation Maya entre dans sa période Classique. Des innovations importantes se diffusent : sculptures et inscriptions sur pierre, poterie polychrome à motifs décoratifs, utilisation de la voûte pour couvrir les édifices.

Par ailleurs, dans les cités, les places et les acropoles deviennent les éléments de base autour desquels s’organisent toutes les structures, selon une orientation définie par l’observation des points cardinaux. La cité et le réseau d’habitat qui l’entoure forment donc un petit Etat indépendant. L’élite dirigeante de celui-ci est composée de prêtres et de nobles guerriers. Les activités de production sont du ressort de petites unités familiales. De plus, la civilisation Maya repose sur la culture du maïs, bien que le coton, le tabac, le cacao et divers arbres fruitiers soient connus. On pratique également la chasse et l’apiculture ; des méthodes évoluées de culture sont utilisées, mais l’outillage reste néolithique.

L’Ecriture, de son coté, est un système mixte combinant idéogrammes et phonogrammes syllabiques et religieux. L’Astronomie et la cosmogonie sont particulièrement développés. Le Calendrier repose sur une combinaison de Cycles, l’un Cérémoniel de 260 jours, l’autre Solaire de 365 jours. Les quatre directions cardinales sont capitales dans la pensée Maya. La plupart des divinités mêlent en leur personne des traits à la fois humains et animaux, et présentent souvent un aspect double, à la fois jeune et vieux par exemple. Et les divinités les plus importantes sont le Serpent Céleste à deux tètes, le dieu Solaire, et le dieu du Maïs.

Perse, première moitié du Vème siècle :

En 399, le roi Yezdgerd Ier monte sur le trône de Perse. Il nous dès lors vite de bonnes relations avec Rome et tolère le Christianisme. Puis, en 422, il conclut une paix de 100 ans avec l’Empereur Romain d’Orient Théodose II.

Mais, en 430, les Huns Hephtalites, installés depuis un certain temps en Asie Centrale, attaquent soudainement la perse.

Empire Romain d’Orient, première moitié du Vème siècle :

En 398, l’eunuque Eutrope remporte plusieurs victoires décisives sur les Huns qui multiplient les raids dans cette région de l’Empire depuis 395. Mais, en 400, un soulèvement populaire se manifeste à Constantinople. Celui-ci aboutit au massacre des troupes du général Goth Gaïnas ; ce qui permet à l’Empereur d’Orient Arcadius de s’appuyer sur son parti anti barbare. 

Depuis longtemps, le patriarche Jean de Constantinople  - né dans une famille Chrétienne -, a suivi l’Enseignement du païen Libanius, le plus célèbre rhéteur d’Antioche. Il a embrassé l’état monastique, cénobite dans un monastère aux portes de la ville, puis a été anachorète dans le désert. Et, attiré par l’apostolat, il est rentré à Antioche et y a reçu la prêtrise.

Petit, avec de grandes oreilles et des membres longs et émaciés qui le font ressembler à une araignée, il possède une éloquence brillante et imagée qui lui vaut le surnom de « Crysotome » - ou « Bouche d’or ». Moraliste plus que théologien – « Traité sur la virginité et le Sacerdoce » -, il est considéré comme le meilleur orateur parmi les Pères Grecs. Elu malgré lui Patriarche de Constantinople en 398, il réforme le clergé de la cité. Mais il ose critiquer la vie luxueuse et dissolue de l’Impératrice Euxodie, une Franque belle et passionnée. Il est alors déposé en 403. Mais il est rappelé peu après sous la pression populaire, avant de partir en exil définitif en 404.

En 405, le codex s’impose pour l’édition de textes. Il est constitué de feuilles carrées, posées à plat et réunies en cahiers ensuite reliés. Les feuilles sont en parchemin – littéralement « peau de Pergame » -, peau de mouton séchée. Car le codex est d’un maniement plus commode que le rouleau de feuilles de papyrus accolées, qui tend donc à disparaître peu à peu.

Mais, en 408, l’Empereur d’Orient Arcadius meurt. Il est alors remplacé par son fils Théodose II, qui est âgé de 8 ans. Celui-ci reste dès lors sous la tutelle du préfet du Prétoire Anthémius, qui fait construire les grands murs de Constantinople ; dit « murs théodosiens ». En 414, la sœur de Théodose II, Pulchérie, devient Augusta. Et ayant fait de virginité, elle impose une politique antijuive et anti païenne violente, en contraignant la cour à une vie austère.

De son coté, Jérôme, lui, achève en Palestine son énorme travail de traduction des Ecritures à partir de l’Hébreu. Or, il est très marqué par l’Enseignement du célèbre grammairien Donat, mais aussi par son séjour chez les clercs d’Aquilée, et à l’issue duquel il s’est orienté vers un ascétisme strict. Dès lors, son œuvre est épistolaire, hagiographique, philologique, théologique et historique. Car il met en œuvre la somme des Connaissances Juives, Grecques, Latines et Chrétiennes, dont la « Vulgate » est un monument.

Malgré tout, l’intolérance religieuse s’intensifie. En 416, à Alexandrie, les hommes de main du Patriarche Cyrille assassinent la philosophe néo-platonicienne Hypatie. En 423, Eudocie, l’épouse de Théodose II, devient Auguste et domine la politique orientale de l’Empire. Elle promulgue une loi organisant l’enseignement supérieur à Constantinople. Elle établit le nombre de chaires appointées par l’Etat : dix grammairiens et trois rhéteurs en langue Latine ; dis grammairiens et trois rhéteurs en langue Grecque ; un philosophe et deux juristes.

Dès lors, son Université se met à concurrencer celle de Rome, jusqu’alors plus prestigieuse et plus développée – grammaire, rhétorique, philosophie, droit et médecine. Car, la nouvelle Rome attire désormais la plupart des étudiants orientaux. De plus, la seule autre école d’Etat est celle d’Athènes. Ses professeurs jouissent de nombreux privilèges, fiscaux en particulier. Le Latin, minoritaire en Orient, y reste toutefois la langue de l’administration, du droit et de l’armée. Et il existe aussi des chaires publiques, municipales, ainsi qu’un enseignement privé.

En 423, l’Empereur Romain d’Occident Honorius décède ; et c’est désormais Théodose II, seul, qui règne sur la totalité de l’Empire. Il quitte donc Constantinople pour s’établir à Rome en 425. Tandis qu’en 428, Nestorius devient Patriarche de la ville.

Or, Nestorius prêche une doctrine nouvelle selon laquelle il y aurait chez le Christ, deux natures distinctes, l’une complètement humaine, l’autre complètement divine ; la vierge ne serait ainsi que la mère de l’homme, et non de Dieu. Mais, cette doctrine est aussitôt condamnée par le pape Célestin et par le Patriarche d’Alexandrie Cyrille, comme hérétique.

De fait, en 431, un troisième concile œcuménique se réunit à Ephèse. Aussitôt, celui-ci condamne la doctrine nestorienne et consacre le triomphe du patriarcat d’Alexandrie sur celui de Constantinople. Le credo monophysite Egyptien y est imposé par la violence, appuyé par un puissant monachisme qui soutient le Patriarche d’Alexandrie. Et la force des moines d’Egypte réside dans leur nombre, leur discipline rigoureuse, et l’ancienneté de leur Tradition.

Car, au départ mouvement social et religieux, le « monophylétisme » est considéré comme une retraite au désert. Il regroupe les hommes par métiers. Des couvents pour femmes se développent en son sein. Sa discipline prévoit des châtiments corporels. Il renforce son organisation jusqu'à la terreur, manœuvrant les moines comme une armée servant le Patriarche d’Alexandrie contre les nicéens, puis contre les nestoriens. Et il contribue à la naissance de l’Eglise Copte.

En 431 également, Théodose II verse un tribut annuel aux Huns pour acheter la paix. Puis, en 434, ses armées sont battues par ceux-ci en Thrace : et Attila et son frère Bleda imposent leurs conditions de paix ; le tribut annuel est triplé.

L’organisation de l’Etat Vandale repose sur le pillage, plutôt que sur une administration régulière, même si la population continue à vivre sous la loi Romaine. Les Vandales, peuple Arien, ont une réputation détestable et ils se montrent particulièrement cruels envers les catholiques, qui sont persécutés, martyrisés, exilés. Et, de fait, de son coté, en 435, le roi Vandale Genséric – le fils d’un esclave - accepte de traiter avec Rome, qui lui abandonne sa souveraineté sur une partie du territoire représentant pourtant le « grenier à blé » des Romains. Mais, en 439, Genséric reprend soudainement sa marche en avant : Carthage tombe entre ses mains, après qu’il ait entraîné son peuple de plus en plus loin en Afrique du Nord où, il les a fait longé la cote en direction de l’Est, et où il a ravagé une à une les cités romaines qu’il a rencontré sur sa route. Il construit une flotte de bateaux rapides qui, à partir de la ville détruite, doit lui permettre de lancer des raids en Méditerranée, vers la corse, et vers la sardaigne. Mais, en 442, il signe la paix, puis s’allie, avec Valentinien III ; laquelle est agréée par Théodose II. On lui reconnaît, en pleine indépendance, et non plus comme fédéré, la plus grande partie de l’Afrique : il se voit attribuer la tunisie et la majeure partie de la numidie. Et il garde l’administration Romaine, et se réserve la mainmise sur l’armée.

Or, au même moment, et jusqu’en 447, Attila reprend ses guerres contre l’Empire d’Orient et envahit certains de ses territoires. Puis, il accepte une fois de plus de traiter en alourdissant le tribut en or que lui doit l’Empereur. En 450, Théodose II meurt. Sa seconde épouse Pulchérie, se marie avec un officier en retraite du nom de Marcien. Et ce dernier est bientôt couronné Empereur d’Orient par le Patriarche de Constantinople.

En 445, un moine de Constantinople, Eutychès, affirme que la divinité du Christ a absorbé son humanité. Eutychès est excommunié par Flavien, évêque de Constantinople, puis par Léon, évêque de Rome. Mais l’Empereur Théodose II, ami d’Eutychès, convoque un concile à Ephèse en 449. Ce concile est alors composé en majorité de partisans d’Eutychès, dont l’un, Dioscore, fait attaquer l’église où se tient la réunion. Flavien est blessé à mort et plusieurs évêques sont déposés.

Le successeur de Théodose II Marcien convoque en 451, un nouveau – le IVème - concile à Chalcédoine, présidé par l’évêque Léon. Celui-ci condamne aussitôt la doctrine monophysite soutenue par Alexandrie, et donne raison à Rome et Constantinople, défenseurs de l’orthodoxie issue de Nicée. Il réaffirme la divinité parfaite du Christ, son identité substantielle avec le Père. Il désavoue de nouveau l’hérésie Arienne, sans toutefois pouvoir la détruire puisqu’elle est adoptée par l’ensemble des peuples Barbares – à l’exception des Francs. Il réprouve le nestorianisme, qui se propage néanmoins en Iran. Et, finalement, les conséquences du concile sont importantes, puisque certaines Eglises se séparent du tronc commun, les unes choisissant le monophysisme – les coptes d’Egypte, les chrétiens syriaques, arméniens et éthiopiens -, les autres, le nestorianisme – les chrétiens de Perse.

En 451 également, Etienne de Byzance, redécouvrant des manuscrits antiques dans la bibliothèque de Constantinople, écrit : « Thulé est cette grande île de l’océan apparaissant dans les régions hyperboréennes du Monde. C’est l’endroit où, au Solstice d’Eté, le Soleil fait un jour de vingt heures et une nuit de quatre ; et où, à celui d’Hiver, c’est le contraire. ».

Désormais, le maître de la milice, consul, et généralissime Aspar, apparaît comme le véritable gouverneur de l’Empire d’Orient. En effet, il est très populaire auprès des fédérés Goths. Mais, barbare et Arien, il ne peut devenir Empereur ; il soumet alors de plus en plus Marcien à son influence, et son pouvoir est à son zénith.

Or, au même moment, le Suève Ricimer impose son autorité à Ravenne. Pour échapper à sa tutelle, le pape Léon Ier appelle les Isauriens d’Asie Mineure, sujets de l’Empire : il marie sa fille Ariadne à leur chef Tarasikodissa, qui prend le nom de Zénon. Mais, en 471, retournement de situation, Aspar est assassiné avec son fils Ardabur par Zénon, et sur ordre du pape, au cours d’un festin organisé en son honneur à Constantinople. Puis, en 474, à la mort de Léon Ier, Zénon succède à celui-ci en tant que Patriarche de Constantinople. Les luttes d’influence et les guerres civiles s’intensifient entre le parti isaurien d’Illus – le successeur de Zénon à la tète des tribus – et les partis Germaniques des deux rois Ostrogoths rivaux installés en Illyrie comme fédérés, Théodoric l’Amale et Théodoric Strabon ; et qu’Aspar avait jusque là réussi à contenir.

En 475, malgré les troubles religieux suscités par les Conciles Orientaux, Sainte Sophie reste la place centrale dans la vie religieuse byzantine ; elle est l’église du Patriarche ; elle est aussi celle du couronnement. C’est là que se déroule le dialogue entre l’Empereur et le clergé, symbole du Dialogue entre Dieu et l’Empereur, que celui-ci entretient au nom de son peuple.

D’un autre coté, tout ce qui compte en matière de réflexion intellectuelle, philosophique et religieuse se retrouve et se côtoie dans les capitales de l’Empire, où prolifèrent écoles et bibliothèques. Les grands derniers penseurs païens le disputent ardemment aux tenants du Christianisme. Même si les décisions sont prises à Constantinople, c’est en Orient qu’est définie l’orthodoxie chrétienne, tandis que les premiers ermitages y sont fondés dans les déserts.

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