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Mes Univers
15 juin 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 725 - 730

Inde_antiqueInde, seconde moitié du VIIème siècle :

En 657, pour la première fois, Brahmagupta fixe des règles de calcul qui incluent le zéro dans les opérations. En 690, de son coté, le royaume Malais de Srivijaya conquiert le territoire indianisé de Malayu. Il installe sa capitale à Palembang, et adopte le Bouddhisme.

A partir de 660, les Musulmans pénètrent en Inde. Ceux-ci se mettent aussitôt à y incendier ses Monastères, à y massacrer leurs Moines et leurs Fidèles. Et, alors que le Tantrisme est sa apogée, ce dernier manque dès lors d’y disparaître.

En 695, le Bouddhisme Traditionnel se décompose désormais en trois branches principales : l’Ecole des « Bonnets Noirs », celle des « Bonnets Jaunes », et, à mi-chemin entre les deux, celle des « Bonnets Rouges ».

Chine, seconde moitié du VIIème siècle :

En 660, après un voyage de seize ans, le moine pèlerin Xuan Zang approfondit sa Connaissance des Textes Bouddhiques rédigés en Sanskrit. Il en traduit en effet un certain nombre en Chinois. Dans l’un de ses commentaires les concernant, il les présente comme « une Tour de sept Etages ». Puis, finalement, il fonde une Ecole Monastique à proximité de la cité de Weischi, et y dépose ses Manuscrits.

Dès lors, il se met à diffuser une Vision Esotérique du Mahayana. Il commence également à nouer des Relations avec le Sud-ouest de l’Empire, les plaines de l’Asie Centrale, la péninsule Indienne, et le Sud-Est Asiatique. Deux versants de la montagne Céleste – situés entre les villes de Tianlongshan et de Taiyuan - sont offerts par l’Empereur Gaozong à ses Adeptes. Quelques uns d’entre eux se rendent aussitôt sur place. Ils percent ses flancs de dix-sept Ouvertures Sacrées. Un peu plus tard, à une vingtaine de kilomètres de là, dans un endroit appelé « Vallée de Sichuan », ils ornent les lieux de sculptures titanesques. Ils sont autorisés par le Souverain, à s’installer dans la province de Gansu ; non loin de l’Agglomération de Majishan. Ils y érigent des plate-formes, y aménagent des autels, y creusent des niches, y fixent des Boddhisattvas gigantesques. Ils y évident des lieux délimités par quatre Piliers ornementaux. Au centre de ces cours, ils bâtissent d’immenses Monolithes. Tout autour d’eux, ils excavent des anfractuosités, à l’intérieur desquelles ils déposent des représentations de Disciples de Bouddha, des images de Guanyin – la divinité aux Mille Bras. A leurs cotés, ils font surgir des effigies de Confucius, des Esprits Beishan et de Guanyin – qui sont des Avatars d’Avalokitésvara. Et, enfin, tout autour de ces trous, ils exhibent des statues de Musiciens, et les accompagnent d’instruments et de longues écharpes.

Parallélement, à une dizaine de kilomètres de la cité de Dunhuang, les Adeptes de Xuan Zang forent une trentaine d’autres Grottes : ils les évident à l’intérieur une paroi rocheuse raide et à peu près inaccessible, sur près de dix niveaux. Ils construisent ensuite des passerelles de bois les reliant les unes aux autres, et permettant aux Croyants d’y accéder sans difficultés. Et, ils font en sorte de les restaurer régulièrement, d’éviter que leurs appontements ne s’effondrent, et qu’elles ne se retrouvent dès lors isolées du reste du Monde.

Puis, leurs agencements élémentaires terminés, les Adeptes de Xuan Zang y déploient 45  000 m² de fresques, et y dessinent plus de 2400 images peintes. Ils divisent ensuite leurs représentations murales en deux catégories : d’un coté, il y a celles qui se rapportent à des Textes Bouddhiques Fondamentaux ; et de l’autre, il y a celles qui désignent des Divinités. De fait, s’inspirant du « Sutra du Lotus et des Grottes », ils y évoquent la légende de Vimalakirti : « Après s’ètre déguisé en Homme émacié et maladif, Vimalakirti lança un défi doctrinal. Très vite, Manjusri - qui, à cette Epoque, était l’un des quatre Boddhisattvas les plus populaires de Chine – accepta de répondre à sa provocation. Et, c’est au cœur d’un paysage composé de pics multicolores, qu’il l’affronta. ». Ils y figurent également de fantastiques illustrations de ce Paradis qu’ils connaissent sous le nom de « Jingtu » - ou, « Terre Pure » ; ou encore, « Enfer ». Ils y exposent 125 évocations de cet « Au-delà Occidental du Bouddha Amitabha », y décrivent 64 Tableaux issus du « Paradis Oriental du Bouddha de la médecine, Bhaisayaguru », et y tracent 64 estampes liées au « Paradis de la terre Pure de Maitreya, le Bouddha du Futur ». Ils y font encore apparaître des Apsaras accompagnés de Génies Ghandharva, de Danseurs, et de Musiciens, sur la partie supérieure de leurs façades. Ils y illustrent quelques uns des Péchés Capitaux du Bouddhisme. Et enfin, ils y détaillent les supplices qui attendent ceux qui ont succombé à leurs attraits.

En 672, l’Empereur Gaozong décide d’ériger plusieurs statues colossales aux abords du Temple de Fangxiang. Il ordonne à ses sculpteurs d’y élever un Bouddha Suprême ; le Symbole du Principe Universel. Il leur demande de l’environner de cinq autres Bouddhas assis sur des Trônes en forme de Lotus à mille pétales. Il exige qu’ils soulignent le fait que chacune des pétales désigne l’un des nombreux Univers gouvernés par les Réincarnations de ces derniers. Il exige que les statues soient protégées par deux Gardiens : Tuowen Tiuan – ou, « le Serviteur du Nord, qui porte un Stupa dans sa main droite, et écrase la tète d’un Nain avec son pied droit » - ; et Lishi – ou, « Surhomme à l’aspect menaçant ».

Parallélement, Gaozong accepte qu’une Pagode dédiée à la mémoire de Xuan Zang soit construite au Sud de la cité de Xian. Il permet à son Sanctuaire, de prendre le nom de « Xingjiaosi » - ou, « Monastère de l’Enseignement Florissant ». Il consent à ce qu’ils décorent leur Chapelle, de gracieuses scènes montrant, par exemple, dix Gardes d’Honneur en train de s’attaquer à un Dragon Vert ; un Nain s’égayant à proximité d’un arbre, tenant un instrument de musique dans les mains, et observant un oiseau tentant d’attraper un insecte. Et, il donne son accord pour que les plafonds du Caveau soient ornés d’une immense Voûte Céleste.

Ensuite, il fait cerner cette Pagode, par une dizaine d’Oratoires. Sur leurs parois, il fait sculpter de hauts reliefs représentant des personnages musclés. A leur cotés, il fait élever des statues désignant plusieurs Gardiens du Royaume des Morts. Il fait exécuter quelques portes aveugles, creuser des niches destinées à abriter des effigies Sacrées. Il fait dessiner des motifs floraux et géométriques censés désigner des Esprits de Boddhisattvas, de Musiciens, de Danseurs, de Dragons, et de Guerriers Célestes. A l’intérieur de quelques unes de leurs salles, il fait déposer des statuettes en terres cuite Symbolisant des Mingqi. Et, finalement, il fait en sorte que les toits de ces Edifices se terminent par des noyaux sphériques et des fleurs de Lotus épanouies.      

En 674, Gaozong fait bâtir une Enceinte Funéraire, pour lui et son Epouse Wu Zetian. En effet, à 105 kilomètres de la cité de Xian – dans le Shaanxi -, il fait construire une demi-douzaine de Tumulus. Tout autour d’eux, il fait excaver des tunnels aux parois ornées de fresques multicolores. Sur certaines de ces dernières, il fait dessiner des Tableaux montrant des groupes armés en train de se diriger vers des Tours protégées par des remparts. Il les fait accompagner de scènes où s’aperçoivent des Palefreniers et des chevaux au repos ; en arrière plan, se discernent des râteliers encombrés de hallebardes ; devant eux, des Intendants promènent des guépards, des fauconniers accompagnent des dames de la cour, et des serviteurs s’empressent d’accéder au moindre désir de celles-ci. Gaozong fait encore agrémenter d’autres façades, de motifs floraux, de collines, de figures humaines, de nuages, de lions, et de grues. Il fait décorer plusieurs murets de ronds bosses représentant des fonctionnaires qui rédigent des Textes Sacrés. Et, il fait habiller ses plafonds de Voûtes Célestes au centre desquelles scintillent d’innombrables Constellations.

Puis, moins de deux ans plus tard, c’est à cet endroit que Gaozong enterre trois de ses enfants – ses deux fils, Zhangai et Yide, et sa fille Yongtai -, qui viennent d’ètre assassinés. En effet, l’Impératrice a ordonné leur mise à mort, parce qu’ils ont fomenté un complot contre elle quelques mois plus tôt, mais, ont aussi organisé de nombreux troubles Politiques à travers tout l’Empire. Dès lors, Gaozong ordonne qu’on les inhume dans des Sarcophages d’or. Il les enterre à l’intérieur de son Sépulcre avec tous les honneurs dus à leur rang. Et il déclare Li Zhongrun et Li Xianhui – qu’il a eu avec l’une de ses nombreuses concubines -, « Héritiers Dynastiques ». 

Pourtant, en 683, lorsque Gaozong enterre son quinzième enfant – Li Feng -, celui-ci estime qu’il n’y a plus assez de place au cœur de son Tumulus du Shaanxi. Il décide donc de lui faire ériger un nouveau Tombeau dans la même Région, mais, près de la cité Fuping. De fait, il y fait installer des statuettes « Sancai ». Il demande que les traits de celles-ci évoquent ceux des dames de la cour, des Cavaliers Impériaux, de Palefreniers, de Fonctionnaires, ou de Guerriers à cheval combattant des animaux fantastiques ou des Gardiens Démoniaques. Il exige également qu’y soient déposées des Figurines représentant des étrangers à la barbe abondante, au nez busqué, et aux grands yeux. Et, il y fait ranger des Livres attestant du cosmopolitisme de l’entourage de Li Feng. 

Quelques mois plus tard, le peintre de la dynastie Tang, Yan Liben – un haut fonctionnaire qui préside la commission des Travaux Publics chargée de la construction des palais Impériaux de la capitale – décède. Il laisse derrière lui plusieurs écrits, dont, « les rouleaux des Treize Empereurs ».

Fin 683, l’Empereur Gaozong décède. Aussitôt, sa concubine Wu Zetian s’empare du trône. Et elle fonde la dynastie des Zhou, avant de réoccuper le Tarim en 692, avant d’introduire le manichéisme dans son pays en 693.

Asie du Sud-Est, seconde moitié du 7ème siècle :

En 658, le Gouverneur Kyamdung ordonne l’érection d’une nouvelle Nécropole à l’embouchure du fleuve Taedong. Il commence par y faire creuser une Chambre Funéraire, ainsi que trois Caveaux latéraux. Il fait décorer leurs murs de fresques décrivant le Royaume de Kaya. Il fait orner ses plafonds de fleurs de Lotus. En 663, son confrère administrant une Région voisine, Bahati, entreprend à son tour d’élever un Tumulus entre Andong et Kyongju. Tout d’abord, il choisit de le faire bâtir à l’intérieur de l’une des Grottes de Syokkulam. Ensuite, il ordonne à ses Architectes d’émailler le site de bas reliefs Bouddhiques. Il exige que le Vestibule accolé à son Tertre ait ses parois enrichies de représentations de « Vajraparani » - ce qui signifie : « Yaksas en colère ». Et, enfin, il demande qu’à coté d’elles, soient évoquées quatre Divinités Bénéfiques en train de terrasser des Démons.

Japon, seconde moitié du VIIème siècle :

En 685, après de nombreuses années d’indécision, l’Empereur promulgue une loi signifiant que le Bouddhisme est désormais considéré comme Religion d’Etat.

Amérique Centrale, seconde moitié du VIIème siècle :

Depuis longtemps, les Mayas installés dans la presqu’île du Yucatan ont su créer une brillante Civilisation. Ils dominent un vaste Empire centralisé, dont les principales cités sont celles de Copan, de Quirigua, de Palenque, d’Uxmal ; ce sont à la fois des centres religieux et politiques. Chaque Etat est gouverné par un Halach Vinic, lui même secondé par les chefs de l’aristocratie et par les prêtres. L’armée, quant à elle, est dirigée par un Nacom, élu pour un mandat de trois ans. Ce Nacom est contraint au célibat, et doit s’abstenir de consommer de la viande.

Par ailleurs, la société est strictement divisée en classes. A la base se trouvent les esclaves. Puis, vient le peuple, un peuple de paysans cultivant le maïs, le coton, et le cacao. Au dessus d’eux se situe la noblesse, les cadres de l’Etat Maya. Ce sont des guerriers qui imposent la terreur à l’ennemi tout comme au peuple. Et au sommet de la société règne la classe des prêtres.

La vie religieuse, en effet, domine toutes les activités, qu’elles soient sociales, politiques, ou même, scientifiques. Ce sont eux qui inventent un système Arithmétique remarquable avec utilisation du zéro, une Ecriture à base de hiéroglyphes, et un Calendrier Solaire très élaboré.

Afrique Noire, première moitié du VIIIème siècle :

En 701, grâce au contrôle des routes commerciales – et en particulier, à celle de l’or -, l’Empire du Ghana est en plein essor.

Arabie, première moitié du VIIIème siècle :

Le 8 Octobre 705, à Damas, le Calife Omeyyade Abd al-Malik décède. Un peu plus tard dans la même année, en son honneur, débute alors la construction de la grande mosquée de Damas. Puis, en Avril 711, Musa ibn Nusayr, le gouverneur de l’Ifriqiya, envoie en Espagne une expédition militaire commandée par Tarik ibn Zyad, et conquiert rapidement la péninsule.

D’un autre coté, la même année, profitant de la dislocation de l’Empire qui a regroupé le Cachemire, le Pendjab, et le Sind, une armée Arabe levée par al-Hajjaj, le gouverneur de l’Irak, se met en marche ; elle est commandée par Muhammad ibn al-Kasim. Elle atteint bientôt le Sind, aux bouches de l’Indus. Victorieuse, elle remonte jusqu'à la ville de Multân, dans le Panjab. De, fait, désormais, l’Empire Arabe atteint ses limites extrêmes, de l’Atlantique à l’Inde, et de la mer d’Aral au Turkestan.

En 718, le poète érotique Umar ibn Rabi’à termine de compulser toutes ses œuvres dans une seule série de livres, avant de mourir soudainement l’année suivante.

En 725, les Omeyyades sont à la tète de l’un des Empires les plus impressionnants que l’Humanité ait jamais connue ; il est plus vaste que celui d’Alexandre ou que l’Empire Romain. Et ce sont les réformes d’Abd al-Malik qui unifient ce grand ensemble.

Il a en effet fallu un certain temps pour que Damas voie se mettre en place une cour somptueuse. A l’origine, le Calife s’est préoccupé de créer des villes camps destinées au stationnement des troupes ; des villes qui se sont parfois trouvées isolées dans un milieu hostile, et dont le but bien précis a été de protéger l’Empire. De fait, la fondation est un fait majeur.

Cinq d’entre elles dominent l lot : Basra, à proximité du Golfe Persique ; Kufa, sur le Moyen Euphrate ; al-Fustat, en Egypte ; Kairouan, en Ifriqiya ; et enfin, Wasit, sur le Tigre, à mi chemin de Basra et de Kufa, dans une position médiane. Quant à Damas, elle échappe à cette nomenclature. Les Arabes y organisent leurs Traditions. Leurs artistes et leurs artisans y rivalisent dans des styles qui leur sont propres. C’est donc à Damas que la dynastie Omeyyade fait éclore un Art Arabo-Musulman en utilisant l’Art existant comme point de départ.

Car, la société des Omeyyades est placée sous le signe de la cité, et, en premier lieu, sous celui de la mosquée. C’est encore à Damas qu’est édifié le premier modèle du genre. Et, parce que c’est à Damas, l’Islam apporte moins qu’il n’emprunte, surtout à Byzance. Les coupoles, les arcades et les nefs sont appelés à un grand avenir, musulman cette fois. Les fontaines de la cour sont là pour les ablutions rituelles. La décoration florale épigraphique ou géométrique, témoigne déjà de l’allergie de l’Islam aux thèmes de la figuration, porteurs de germes d’idolâtrie. Les minarets enfin, dominent le paysage et contribuent à lui donner un aspect proprement musulman.

Dans leurs palais, comme dans leurs châteaux du désert, les grands dignitaires se montrent moins sourcilleux. Là, la peinture et la sculpture jouent un rôle important. Mais, si les Arabes ont beaucoup à apprendre de leurs prédécesseurs, particulièrement en matière d’architecture, la langue Arabe, quant à elle, reste attachée à sa forme et aux valeurs qu’elle véhicule.

Par ailleurs, c’est l’Age d’Or de la poésie, qui s’inscrit dans la lignée des grands chantres de l’époque antéislamique : le courant poétique dominant ne fait que transporter aux centres urbains le vieux thème des rivalités tribales. Dans ce domaine, les ténors s’appellent Jarir, al-Farazdak et al-Akthal. Or, bientôt, la vie mondaine ait apparaître une poésie nouvelle, destinée à être chantée plutôt que déclamée. C’est au poète Umar ibn Abi Rabi’a que l’on doit les meilleurs exemples de cette poésie du plaisir.

Cependant, la forme d’Art la plus originale, en tout cas la plus typiquement musulmane, et qui s’affirme rapidement est, sans conteste, la calligraphie. Longue de 240 mètres, une inscription monumentale se détache sur le Dôme du Rocher, en mosaïques d’or sur fond bleu. Ses dimensions, qui la rendent très visible, attestent de son importance, mais lui confèrent aussi une fonction décorative. On y trouve déjà présents tous les principes de l’épigraphie ornementale traditionnelle. Là encore, c’est cette période qui ouvre la voie. 

Dès 740, Maisara, un commerçant de Tanger, provoque un soulèvement qui, du Maghreb, se propage en Arabie et en Irak. L’Irak est en effet depuis longtemps une terre propice aux rebellions. Les enfants y apprennent à l’école un étonnant discours : « Par Dieu, je n’aperçois que visages levés vers moi, cous tendus, tètes arrivées à maturité et bonnes à trancher. Habitants d’Iraq, hommes de révoltes et de perfidies, sachez que je ne me laisse pas palper comme une figue mure. Je suis Hajjaj, fils de Yousouf. Si je promets, je tiens. Si je rase, j’écorche. Plus de rassemblements, plus de bavardages inutiles. ».

De fait, quelques mois plus tard, les Omeyyades débarquent en masse sur la cote Orientale de l’Afrique. En 741, Zayd, le petit fils d’Al-Husayn, y décède ; en 747, c’est alors le début du Zaydisme : les adversaires des Omeyyades – Hashim, Alides et Abbassides - s’entendent. Le Khurasan devient le théâtre de nombreuses rebellions : les conquérants Omeyyades n’y ont pas tenu leurs promesses. Et colons et militaires y sont divisés en factions antagonistes.

Dès lors, les Abbassides mettent à profit la situation en déléguant au Khurasan Abu Muslim : ce dernier met fin aux dissensions en promettant un traitement égal à tous les Musulmans. Bientôt, les drapeaux noirs de l’insurrection sont, pour la première fois, déployés publiquement. Et, quelques mois plus tard, Abu Muslim se rend maître du pays pour le compte des Abbassides. 

Puis, les Abbassides s’emparent de la perse en 749. Ils écrasent les troupes Omeyyades à Kufa, où Abu Al-Abbas – dit, « as-Saffah » - s’empresse de se faire proclamer Calife. Le sort des Omeyyades est scellé à la bataille du Grand Zab. Et Marwan II, le Calife Omeyyade est tué en Egypte.

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