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Mes Univers
10 octobre 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1096 - 1099

am_rique_du_nord__coloniesAmérique du Nord, première moitié du XVIIème siècle :

L’Atlantique Nord est ouvert aux pécheurs depuis Jacques Cartier, et beaucoup de marins rêvent d’exploits. Aymard de Chaste et Pierre du Gua, sieur de Monts, vont jusqu’au Canada ; ils songent sérieusement à coloniser cette région pour y implanter la foi chrétienne, faire du négoce et enrichir le domaine de la couronne.

Conduits par le jeune Saintongeais, Samuel de Champlain, les Français s’installent donc, en 1604, sur la côte clémente de l’Acadie. Une poignée de colons se blottissent à Port Royal. Quatre ans plus tard, Champlain se replie sur la vallée du Saint-Laurent et fonde le poste de Québec. De leur coté, des colons Anglais de la compagnie de Virginie, au service de marchands londoniens, abordent en 1607 la baie de Chesapeake sous la direction du capitaine Newport. Ils remontent une rivière, baptisée James, en l’honneur de leur roi, et fondent Jamestown.

Français et Anglais se trouvent donc confrontés à des difficultés identiques, la nourriture et les relations avec les Indiens. La majorité des colons sont des aventuriers en quête de profits rapides. Ils dépendent de l’approvisionnement, très incertain, venu d’Europe, ou des ressources locales, c’est à dire le gibier et le maïs. Les Indiens offrent leur plante préférée aux « barbus », mais le mais ne fait pas l’unanimité dans une population habituée au blé. En revanche, le tabac des Indiens Powhatans séduit les colons. En 1615, il devient la principale production de Virginie et se vend très bien en Grande-Bretagne. Quant aux Français, ils survivent difficilement dans un hiver particulièrement rigoureux. Leurs voisins indiens, les Montagnais, leur échangent du gibier et du poisson contre des fusils et de l’alcool.

A cette époque, en effet, les Montagnais vivent au Sud du lac Ontario ; ce sont les membres de communautés d’une dizaine de familles. La vie politique, à laquelle les femmes participent, est très complexe.

Les tribus Montagnaises sont organisées en Ligue, qui fonctionne de façon démocratique, avec ses chefs élus et ses assemblées. Forts de cette alliance, les Montagnaises mènent une diplomatie agressive, prêts à éliminer les voisins Iroquois pour contrôler le commerce de la fourrure, qui ouvre le marché convoité des armes et du fer.

Les Indiens Montagnais laissent donc les nouveaux arrivants s’établir librement, mais bientôt les colons deviennent arrogants, ils laissent cochons et bétail dévaster les champs de maïs. Les Indiens subissent également les effets meurtriers de l’invasion microbienne. Enfin, le commerce apporte l’alcool : « l’eau de feu » séduit, car elle donne des visions si importantes dans la religion indienne, mais son abus génère violence et accoutumance. Les colons sont partagés entre le mépris et la haine envers ceux qu’ils considèrent comme des sauvages ou des païens. Cette hostilité se traduit par plusieurs conflits dramatiques. La répression des colons est terrible : Champlain accompagne en 1609 des Hurons contre leurs ennemis les Mohawks, qui ont la triste surprise de découvrir l’efficacité des arquebuses. Mais ces Mohawks appartiennent à la puissante Ligue des Iroquois ; en tuant leur chef, Champlain inaugure les hostilités. En même temps, des rivalités naissent entre certains clans qui monopolisent le trafic avec les colons ; tandis que la chasse à outrance contribue à éradiquer certaines espèces, dont le castor ; ce qui oblige les Indiens à s’approvisionner plus avant dans l’Ouest. Malgré tout, en une génération de guerre, massacres et déportations font disparaître les Indiens Mohawks de la façade Atlantique.

Par ailleurs, les premières colonies européennes souffrent toutes de la faiblesse de l’immigration. Les Français, faute d’une politique volontariste, n’envoient que de pauvres bougres ou des délinquants, renforçant par là même l’image d’une colonie considérée comme « une terre de punition ». Richelieu interdit l’exil des protestants, privant ainsi la france d’un courant migratoire qui va dynamiser l’immigration anglo-saxonne. Les persécutions religieuses, l’intolérance et la guerre civile se conjuguent en effet pour chasser de Grande-Bretagne puritains, catholiques, quakers et cavaliers – partisans du roi -.

En Septembre 1620, des puritains anglais persécutés décident de tenter l’aventure de l’Amérique pour y fonder une communauté conforme à leurs idées. Le 16 Septembre 1620, le Mayflower – « Fleur de Mai » - quitte le port de Southampton avec 102 émigrants à bord, dont 41 puritains. Le 11 Novembre, les chefs de famille rédigent un contrat pour fixer les futures règles de la communauté : les signataires s’engagent à respecter les lois qui seront établies, avec le consentement de tous, pour le bien être général. Sous la conduite de leur chef, William Bradford, les « Pères Pèlerins » débarquent près de Cap Cod le 26 Décembre 1620 et fondent la première ville de la nouvelle-Angleterre : Plymouth.

Puis, au cours de l’hiver, ce sont les conseils d’un jeune Indien qui permettent au petit groupe de survivre. Les pèlerins célèbrent cette réussite en Novembre 1621 par une journée d’actions de grâces, le « Thanksgiving Day ».

En 1622, le journal de bord du capitaine John Smith enregistre la découverte du « Récif du Diable », faite au cours d’une exploration de la cote du Nouveau Monde.

En 1626, le village de Salem est fondé dans le voisinage de Boston. Et bientôt les théories délirantes élaborées quelques décennies plus tôt en Angleterre par Granville et ses Initiés sont importées dans la région. C’est donc à partir de ce moment là que les Frères de ce dernier propagent leurs hypothèses – à la fois Scientifiques et Spirituelles – dans tout le Massachusetts.

Parmi eux se trouve William Pitt ; il est envoyé par les Anglais à Boston cette année là pour devenir gouverneur de cette nouvelle colonie. Mais, en chemin, ayant appris qu’un navire Espagnol chargé de riches trésors a sombré peu de temps avant au large des Bahamas après que son équipage se soit mutiné, il fait escale sur ces îles. Il se rend sur les lieux du naufrage. Il récupère secrètement la cargaison d’or, d’argent et de pierres précieuses, estimée à 300 000 livres. Il exhume également de vieux recueils, d’anciennes cartes annotées, ainsi qu’un coffre cadenassé de l’intérieur aux étranges ornementations. Puis, il reprend le cours de sa traversée atlantique.

A son arrivée à Boston, William Pitt découvre une situation politique intérieure difficile. Il doit très vite mener d’incessants combats à la frontière canadienne, contre les Français et les Indiens Sioux ; ceux-ci absorbent en effet la plus grande partie de son énergie pendant plusieurs années. Ce n’est donc qu’au terme de cet affrontement – pour le remercier de son dévouement – que la communauté de Boston le désigne pasteur de la plus importante paroisse de la ville ; les chaires des deux autres étant occupées par Incriase Mathers, et le fils de celui-ci, Cotton Mathers.

William Pitt est rapidement amené à rencontrer le père et le fils Mathers, ainsi qu’un certain nombre de leurs fidèles les plus ardents, tels Georges Burroughs, Aaron Paris, Philip English ou Joseph Dudley. Ce sont eux qui l’Initient bientôt aux théories de Granville, alors que lui leur Enseygne la sorcellerie décrite dans les ouvrages qu’il a mis au jour au large des Bahamas. Il devient ainsi un de leurs Maîtres à Penser les plus brillants. Et au cours des conversations qu’il a avec les Mathers, il leur explique que, d’après ce qu’il a lu, il existe un Monde Invisible et Surnaturel empiétant sur le notre ; il s’agirait d’un royaume de fantômes et de spectres, où les Mages et les Sorcières seraient comme chez eux.

Ensuite, à partir de 1632, des catholiques persécutés fondent une petite colonie, le Maryland. En 1636, les colons du Massachusetts donnent à l’Amérique du Nord sa première université, qui prend le nom de son fondateur, John Harvard. Dès 1639, une imprimerie est également installée. A l’orée des forêts puissante du Nouveau Monde, une société se développe, véritable terre promise pour les exclus.

En 1639 également, le petit village de Kingsport est fondé dans un lieu oublié du Massachusetts.

A partir de ce moment là, un culte étrange opère hors de vue du public, tenant de bizarres réunions nocturnes et souterraines dans et hors de la ville. Des rumeurs parlent de choses terribles qui rodent sous Central Hill. Certaines familles refusent d’enterrer leurs morts dans ce cimetière. De mystérieux meetings nocturnes ont lieu dans l’église congrégationniste. Bientôt, près d’un dixième de la population appartient au culte.

En 1639 encore, et en moins d’une dizaine d’années, William Pitt acquiert le titre de Magister incontesté auprès du groupe d’Esotéristes Bostoniens, ainsi qu’auprès de ceux du Massachusetts tout entier. Il désigne finalement Incriase Mathers substitut du président de l’Université de Harvard. Il aide aussi Cotton Mathers à avoir un poste à l’Université de Yale, où ce dernier entre en fonction en tant que docteur en théologie.   

En 1643, la petite cité d’Innsmouth est fondée au cœur du territoire isolé et perdu du Massachusetts.

Afrique du Sud, seconde moitié du XVIIème siècle :

Peuplé par les Bochimans, les Khoi-Khois, les Hottentots et les Xhosas, la région voit s’installer les premiers Blancs en 1652. La compagnie Néerlandaise des Indes Orientales veut en effet contrôler le Cap, cette étape essentielle sur la route de l’Orient. La douceur du climat et la salubrité de la région attirent des Hollandais, des Allemands et des huguenots français, qui, fermiers pour la plupart, entreprennent bientôt d’exploiter le sol du pays.

Comme les Blancs utilisent des terres indispensables à la chasse et à l’élevage, les indigènes engagent rapidement une lutte sans merci contre eux.

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