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7 décembre 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1223 - 1225

algerieAlgérie, première moitié du XIXème siècle :

La présence française en Algérie est d’abord modeste, mais elle inquiète tout de suite les élites du pays. En 1832, un jeune émir, Abd el-Kader proclame le « Jihad » contre les Français. Ses succès militaires sont tels que la france lui reconnaît la souveraineté sur la moitié du pays.

Maitre d’un véritable royaume, Abd el-Kader déclare alors de nouveau la guerre à la france en 1839. En 1840, le général Bugeaud est chargé de l’éliminer en conquérant tout le pays. En 1843, une troupe dirigée par le duc d’Aumale, fils de Louis-Philippe, prend par surprise « la smala » - campement – d’Abd el-Kader. L’émir perd ce jour là toutes les richesses qui ont fait sa puissance, mais il continue la lutte pendant quelques années encore, jusqu'à sa reddition en 1847.

Empire Ottoman, Première moitié du XIXème siècle :

En 1811, l’Anglais Rich est le premier à repérer les ruines de la cité de Babylone au cœur du désert Mésopotamien. Il les explore alors une dizaine de jours. Mais finalement, il n’y trouve rien d’intéressant en si peu de temps.

Or, six ans plus tard, l’Archéologue se rend de nouveau sur le site de l’antique métropole. Il parcourt ses vestiges pendant plusieurs mois. Il récupère plusieurs fragments pierreux afin de les faire étudier par le British Muséum. Il exhume des tablettes d’argile sur lesquelles sont schématiquement représentées les constellations du Zodiaque telles qu’elles ont été perçues par les Mésopotamiens. Et Rich constate d’ailleurs que ces dernières sont identiques aux Pléiades Grecques ; de plus, il discerne parmi elles celles du Taureau, des Gémeaux, du Scorpion et du Sagittaire.

C’est en 1815 que les premières fouilles sérieuses du site de Persépolis débutent. Elles commencent sous la direction du diplomate Britannique James Murier. Et, deux ans plus tard, elles sont poursuivies par l’un de ses confrères, W.H. Blundel.

En 1835, et pendant plusieurs semaines, le fameux Mythologue James Fraser, campe au pied du site où se situent les vestiges d’Ur. Il les fouille minutieusement – sans rien découvrir d’exceptionnel - ; puis, déçu, repart pour l’Europe. 

En 1842, le Français Paul Emile Botta se met à étudier très minutieusement le passage de la bible évoquant certaines prédictions du Prophète Jonas. Celui-ci considérait en effet Ninive comme un lieu de débauche et de corruption.

Puis, Paul Emile Botta décide bientôt de suivre les indications laissées par le voyageur Danois Karstra Meburgh en 1766 pour déceler les vestiges de cette cité. Il entreprend des fouilles sur son emplacement supposé en Mésopotamie. Il est rapidement rejoint par des représentants de la compagnie des Indes en poste à Bagdad – Claudius J. Rich, Robert K. Burton et Francis R. Chesney - qui ont entendu parler de ses investigations. Avec leur aide, il se rend ensuite à 16 kilomètres au Nord de Mossoul ; et il étudie l’ensemble archéologique de Khorsabad et y retrouve trois Temples consacrés à des divinités inconnues.

Or, lorsque son équipe examine minutieusement ces édifices, elle met rapidement au jour d’étranges bas reliefs : toutes leurs faces postérieures montrent des dessins gravés destinés à ne jamais être vu par quiconque – prêtre ou profane. Et l’un de ses membres se souvient alors, que chez les Babyloniens, le nom des Dieux était dissimulé à tous.   

En 1845, Alister Henry Lagard est un Archéologue régulièrement mandaté par le British Muséum. Or, ce dernier lui demande cette année là de commencer l’exploration de la ville mésopotamienne de Nimroud ; ce qu’il fait en se rendant immédiatement sur place. Mais, au bout de quelques semaines de travail, il découvre non loin de là les traces d’un gigantesque édifice incendié. Puis, il met au jour des tablettes d’idéogrammes faisant référence au Déluge et aux aventures du héros Gilgamesh. 

Egypte, première moitié du XIXème siècle :

En 1807, l’explorateur Bulcardt s’aventure en Basse Nubie. Là, il découvre les ruines du Temple d’Abou Simbel. Il l’examine attentivement, et suppose qu’il a été creusé par le Pharaon Ramsès II en l’honneur de la déesse Hathor.

Quelques mois plus tard, il revient sur les lieux en compagnie du scientifique John Banks. Puis, peu après leurs investigations, c’est le chercheur Belzoni qui s’intéresse au Sanctuaire. Mais, il est bientôt suivi par nombre de riches Européens intrigués par le gigantisme de l’édifice. 

En 1811, l’Archéologue Drovetti se rend, lui aussi, en Egypte. Il passe plusieurs jours à étudier les ruines de l’ancienne cité de Tanis. Il y retrouve ainsi des Chambres scellées de l’intérieur, où apparaissent – à sa grande stupéfaction – des lampes qui brûlent perpétuellement.

Il s’approche ensuite des rives du Nil. Au fond de son lit, il remarque un endroit où se discernent des sculptures de granit : des figures humaines et animales, des mosaïques, des vases, des fragments de briques et de poteries. Il en récupère un certain nombre. Il les évalue, avant de les dater de 17 000 à 18 000 ans en arrière. Mais, surtout, il réalise que la plupart de ces débris sont constellés d’inscriptions qui ont plus de 8000 ans.

En 1812, le Suisse Johann Ludwig Bulcardt revient en Egypte, mais concentre ses recherches sur la nubie. Il y effectue d’abord une reconnaissance minutieuse. Il y commence ensuite ses investigations. Il accumule progressivement des informations concernant de grands complexes religieux datant du Nouvel Empire et de l’époque Ptolémaïque. Puis, il se renseigne sur les fameuses forteresses et les puissantes constructions défensives que les Pharaons y ont fait édifier un peu partout.

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