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23 décembre 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux :

France_moderneEn 1840 également, certains écrivains exaltent à travers les paysans les valeurs de la paix sociale et du travail qui respecte les rythmes naturels. Pourtant, ce monde idéalisé que les artistes affectent de découvrir est en train de disparaître, remplacé par l’univers urbain et industriel. 

Car les livres de George Sand dépeignent des propriétaires aisés ; ceux des romanciers régionalistes cévenol et quercynois, Ferdinand Fabre et Léon Cladel, mettent en scène des hommes bons, attachés à leur lopin de terre et durs au travail. Cette apologie de la vie rurale s’accompagne d’un refus du changement et d’un rejet de la ville. Pour beaucoup, l’ordre rural devient le modèle idéal d’un monde sans convulsions, en harmonie avec les seules transformations admises, celles de la nature. Mais « la terre » de Zola, montre au contraire l’âpreté de paysans prêts au crime pour augmenter leurs lopins.

En 1842 Eliphas Lévi vit uniquement par l’intermédiaire de ses études de dessin et de ses travaux de peinture. C’est à cette époque qu’il décore les murs intérieurs de l’église de Choisy le Roi.

En 1844, plusieurs Archéologues amateurs décident d’inspecter les environs de Menthou sur Cher. Ils commencent ainsi à examiner le site apparaissant non loin de la fontaine aux Meilleurs. Ils scrutent ensuite le « Menhir de Guépéan ». Ils se rendent compte que celui-ci est enchâssé dans les fondations du château s’élevant au sommet d’une colline proche. Ils sont amenés à s’aventurer à l’intérieur des souterrains de la forteresse. Et, finalement, ils constatent que cette dernière à été bâtie à l’emplacement d’un ancien Sanctuaire Celte.

Puis, à quelques semaines de là, l’occasion leur est offerte de visiter le bourg de Huisson. De fait, ils y explorent le lieudit « la chapelle aux Druides ». Ils y découvrent ce qu’ils nomment, sa « Roche Branlante ». Ils font le rapprochement entre celle-ci et celle qui est représentée en peinture sur un des murs de l’église Sainte-Geneviève, à Paris. Ils la dépassent, s’en éloignent de plusieurs centaines de mètres, et parviennent dans le périmètre d’un second monolithe. Tout en examinant minutieusement ce dernier, ils discernent une demi-douzaine de sculptures en partie effacées sur une de ses parois. Et, finalement, ils se disent que ces évocations primitives ont certainement désigné des divinités Celtes inconnues. 

Pendant plusieurs années, la france est calme et prospère. Mais une grave crise économique frappe le pays à partir de l’automne 1846 et donne à l’opposition républicaine l’occasion de se manifester de nouveau. En 1847, celle-ci organise dans toute la france une série de banquets au cours desquels les orateurs réclament de nombreuses réformes. Cette campagne est un succès, mais le pouvoir n’en perçoit pas le danger. Or, le 22 Février 1848, à Paris, une manifestation de rue réclame le renvoi de Guizot. Le 23 Février, la troupe tire sur la foule boulevard des Capucines et tue 16 personnes. Les insurgés entassent les cadavres sur un chariot et les promènent dans Paris. Le 24 Février, des barricades se dressent dans la capitale, le peuple occupe l’Hôtel de Ville et Louis-Philippe, d’abord indécis, finit par abdiquer en faveur de son petit fils, qui n’a que neuf ans. Le très populaire fils de Louis-Philippe, le duc d’Orléans, est en effet mort en 1842. Le 25 Février 1848, la république est proclamée sur la place de l’Hôtel de Ville, à Paris, et Louis-Philippe s’exile en Angleterre.

En 1848, quelques semaines après la chute de Louis-Philippe, un Anglais dénommé Vamdam aperçoit le comte de Saint-Germain à Paris. Il raconte :

« Celui-ci se faisait appeler « Major Fraser » et était l’un des hommes les mieux vêtus de la capitale. Il vivait seul, ne parlait jamais de sa famille. Il était toujours prodigue de son argent, encore que les sources de sa fortune fussent un mystère pour tout le monde. Et nul mieux que lui connaissaient les pays d’Europe. Sa mémoire était vraiment incroyable ; chose singulière, souvent, il laissait entendre qu’il en avait pris les éléments ailleurs que dans les livres. ».

A ce moment là également, des femmes journalistes participent activement à la révolution parisienne et affichent leurs revendications dans des publications qui, à l’image de la « Voix des Femmes », réclament le droit de vote.

Cette presse touche alors de nombreuses lectrices, mais elle souvent étouffée ou interdite par les autorités de la 2ème République qui se met bientôt en place. Il existe par ailleurs une presse féminine classique, qui donne de la femme une image très conventionnelle.

Le nouveau gouvernement de 1848, improvisé, est une assemblée hybride dans laquelle le poète Lamartine côtoie les modérés Arago, Ledru-Rollin et Crémieux, les socialistes Louis Blanc et Albert, le premier ouvrier à devenir ministre. Leurs premières mesures témoignent d’un idéalisme généreux : l’esclavage est aboli, la peine de mort est supprimée pour les condamnés politiques, la liberté de la presse et de réunion est garantie et le suffrage universel, instauré. Enfin, pour lutter contre le chômage, le gouvernement crée les « ateliers nationaux », qui emploient les inactifs à des travaux d’utilité publique.

Il est alors prévu d’embaucher 15 000 hommes et de les payer deux francs la journée. Or, rapidement, 130 000 chômeurs s’inscrivent. L’Etat est incapable de les occuper tous ; certains d’entre eux sont employés à des tâches inutiles, pavant et dépavant les rues, et leur paye passe de deux francs à un franc.

Cette « illusion lyrique », souvent utopique, n’a donc qu’un temps. L’Assemblée constituante, élue en Avril, porte au pouvoir des républicains plus modérés. Leur décision de supprimer les ateliers nationaux provoque à Paris, en Juin 1848, un soulèvement ouvrier insurrectionnel, que le général Cavaignac réprime dans le sang. Ces terribles batailles de rue, qui font 1500 morts parmi les séditieux, marquent la fin de la révolution sociale de 1848 et le triomphe de la classe bourgeoise.

Finalement, la brève IIème République aboutit à l’élection de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la république, au coup d’Etat du 2 Décembre 1851 et à la naissance du Second Empire. 

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