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15 mars 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1318 - 1320

egypte_contemporaineEn Novembre 1887, l’éminent Mythologue James Frazer établit un chantier à une dizaine de kilomètres de l’ancienne cité de Kahoum. Trois semaines plus tard, il met au jour un certain nombre de salles. Il découvre que leur sol est encombré de cercueils à l’intérieur desquels sont enfermés des corps d’enfants. A quelques mètres de l’une de ces pièces, il repère un grand mur de séparation. Sur une hauteur qui permet à celui-ci de dominer l’ensemble de la construction, il voit que l’édifice se rattache à un second bâtiment. Il évalue au nombre de 70 les pièces de ce dernier. Puis, finalement, il suppose que l’agglomération a été fondée par Sésostris II ; qu’elle n’a eu que deux siècles d’existence ; et qu’elle a été évacuée au cours de la 13ème dynastie.       

Ensuite, dans une rue adjacente, James Frazer décèle la présence d’une dizaine de tombes. Il en commence l’examen minutieux. Il les photographie sous tous les angles. Il prend des notes. Il s’interroge sur les pratiques Magiques qui ont utilisées au cours des cérémonies d’enterrement. De fil en aiguille, il se met à se demander quels Rituels Moïse a manipulé six dynasties plus tard, afin de faire sortir son peuple d’Egypte. Et il écrit alors :

« Moïse connaissait les techniques Astronomiques des Prêtres Egyptiens. Comme eux, il savait calculer la longueur d’un degré de longitude ou de latitude, à quelques centaines de mètres près. Or, cet exploit ne devait être égalé par aucune autre Civilisation avant près de 3000 ans. Moïse excellait également en Médecine, avait une compréhension du système nerveux raffinée, appréciait la pharmacopée et les drogues. Il était un habile exécutant des Rituels Magiques. Il était fort versé dans les Incantations en tout genre. Tandis que les miracles qu’il accomplit suggéraient qu’il n’était pas seulement Prêtre, mais aussi Mage de rang élevé ; et peut-être même, « kher heb ».

Dès lors, en tant que kher heb, Moïse avait eu accès à un substantiel corpus de Sagesse Esotérique et de Science Magico-Religieuse. Il avait appartenu à des Confréries Sacerdotales Secrètes. Il faut d’ailleurs dire à ce sujet, que les Egyptologues modernes acceptent l’existence de ce Savoir, bien qu’ils ne sachent pas en quoi il consiste. Des inscriptions obscures y font allusion dans des tombes de Grands Dignitaires. Mais, presque rien de substantiel n’a survécu sous forme écrite. En tout cas, je suppose qu’une partie de ce Savoir s’est transmise de manière exclusivement orale. De l’avis des Savants, sa majorité a été détruite – délibérément, ou par accident. Et, de fait, aujourd’hui, qui peut se faire une idée des trésors scientifiques perdus lors du terrible incendie de la bibliothèque d’Alexandrie : au milieu du Ier siècle avant J.C., celle-ci renfermait en effet une collection de plus de 200 000 papyrus. ».

Et, plus loin : « Je visitai trois autres sites, après avoir quitté Ouadi Deir el Nahkla. Et ceux-ci eurent sur moi un impact profond. Il y eut donc le Temple de Karnak, la pyramide à degrés de Saqqarah, et la grande Pyramide de Guizèh. Car, lorsque je m’aventurai sur le premier site, je compris que des siècles de Civilisation avaient montré à quel point les Egyptiens s’étaient révélé des maîtres dans l’Art de bâtir ; pourquoi il était nécessaire de les considérer comme les plus grands Architectes que le Monde a connu. Les monuments qu’ils laissèrent derrière défiaient le Temps lui même.

Les deux grands obélisques qui dominaient le complexe de Karnak étaient caractéristiques de cette idée : l’un avait été érigé par Thoutmosis Ier, et l’autre, par la reine Hatshepsout ; ils étaient d’ailleurs extraordinaires. Les deux monuments étaient en effet deux monolithes taillés dans du granit rose. Le premier s’élevait à 70 pieds de hauteur et pesait environ 140 tonnes. Et le second était haut de 97 pieds, et pesait 320 tonnes.

Enfin, à quelques minutes de marche, le lac sacré était utilisé par les Clercs, au cours de cérémonies de purification. Là, apparaissait un troisième obélisque brisé. Son faite était de 30 pieds. Il était surmonté d’un pyramidion pointu, et en fort bon état. C’est pour cela que je suivis les instructions du guide que j’emmenai toujours avec moi : sur ses conseils, j’enjambai la corde qui entourait le géant tronqué. Je collai mon oreille à l’angle du pyramidion, et frappai de la paume le granit. Je fus soumis à un état de transe. J’écoutai le monolithe répercuter un son grave et profond ; à l’instar d’un étrange instrument de musique colossal. ».

En Mars 1890, l’Egypt Exploration Found décide de financer une campagne Archéologique qui a pour but d’étudier la nécropole de Bini Hassan. Elle en confie aussitôt la gestion à Edouard Naville. Celui-ci se rend bientôt sur place. Il y découvre rapidement deux colonnes obélisques mystérieuse. Il dégage une cour dont le sol est décoré de reliefs représentant le Pays de Pount. Puis, il exhume plusieurs murs d’un Temple érigé au cours de la 11ème dynastie.

Or, quelques mois plus tard, l’Egypt Exploration Found change de politique. Elle veut désormais consacrer l’essentiel de ses revenus à ses activités sur le site de Deir el Bahari. Elle y expédie ainsi des chercheurs qui y retrouvent les ruines d’un édifice construit par les Montouhotep cinq siècles avant le Moyen Empire. Ils sortent du sol plusieurs parterres pierreux. A proximité de certaines parois rocheuses, ils aperçoivent des lieux de culte et des hypogées creusés dans la butte. Ils les datent alors de la 11ème et de la 12 ème dynastie. Et, enfin, quand ils y pénètrent, ils y observent les fondations d’un Temple dédié à Hathor, et de chapelles honorant Ramsès IV, Ramsès V, et Ramsès VI.

En Mai 1890, Gaston Maspero est en déplacement au Temple d’Abou Simbel. Il profite de l’occasion pour y effectuer un certain nombre de fouilles. Ensuite, il se rend sur l’île de Meinasti. Il comprend qu’à l’époque de Ramsès II, il s’agissait d’une position stratégique ayant permis le contrôle des deux rives du Nil en Nubie. A quelques dizaines de mètres de là, il distingue les vestiges d’une Acropole. Il répertorie les 18 niveaux d’occupation du lieu ; allant de l’époque méroïtique au Moyen-Age ; c’est à dire, de 200 après J.C. à 1400 de notre Ere. Et enfin, il constate qu’un fort Anglais y est installé.   

En 1891, l’Archéologue Petrie ouvre un chantier de fouilles à Saqqarah ; et il s’intéresse plus particulièrement à une zone proche de sa pyramide rouge. Dès lors, il remarque rapidement plusieurs cavités circulaires. Il constate qu’elles ont été sondées à plusieurs reprises ; entre autres, par le scientifique Naville. Il y découvre malgré tout des débris de poteries de la 12ème dynastie. A une dizaine de mètres d’elles, il met au jour trois tombes ornées de reliefs et de textes tracés en rouge. Et il réalise que ces derniers sont autant de Formules associées au Texte des Sarcophages.

Trois semaines plus tard, Petrie se rend à Dendérah. Là, avec l’aide de deux confrères, il déterre une partie d’une nécropole dédiée à Hathor. Il s’aperçoit qu’elle date de l’époque Ptolémaïque. Il se passionne pour le Sanctuaire d’Ouserkak. Il examine en effet attentivement ses vestiges. Il se demande si, à l’origine, celui-ci n’a pas été consacré à un culte plus ancien que celui de Ra ; et si ce n’est pas tardivement que les pratiques honorant Ouserkak y ont été établies. Il est d’ailleurs encouragé à se poser ces questions, car, un peu plus tard, une tète sculptée légèrement plus grande que nature – et qui représente un personnage ceint de la couronne rouge de Basse Egypte – est repérée à proximité. Il imagine donc que cette tète a pu appartenir à une statue de la déesse Neith.

Mais sa théorie est remise en cause lorsque plusieurs collègues viennent visiter son chantier : eux, au contraire, déclarent que ce visage ressemble à un visage de sphinx en granit rose trouvé par eux deux mois auparavant ; ils l’ont sorti de l’ensemble funéraire de Neferirkaré.

Or, Petrie reste stoïque face à leurs affirmations. Et, six mois plus tard, reconduit dans ses fonctions, il décide de s’attaquer à l’antique cité d’Abydos. En arrivant sur place, il se rend alors compte qu’elle a été pillée. Atterré, il se met à excaver l’un de ses monuments les plus imposants : la grande enceinte du dieu Osiris. Au bout d’un certain temps, il distingue des caveaux datant du règne de Sésostris III. Il présume que les morts qui y ont été enterrés étaient destinés à partager le Destin des dieux de l’Au-delà. Plus loin, il met au jour de petites habitations, ainsi qu’un monolithe au sommet duquel apparaît un pyramidion. Sur ses parois, il lit des inscriptions qui soulignent que cette province a été appelée « le Pays du Lac » au cours de la 12ème dynastie. Puis, il suit les hiéroglyphes qui parlent de deux pyramides qui n’ont aucune fonction sépulcrale, et qui sont dressées au milieu d’une étendue d’eau ayant « Meoris » pour patronyme.

Ensuite, il se penche sur les décombres d’un Temple fondé par Amenemhat III dans les environs de Bahmou. Il y constate la présence d’obélisques. Il note qu’ils sont essentiellement dédiés au dieu Sobek. Il lui paraît qu’ils ont été érigés au début de la 12ème dynastie, pendant le règne d’Amenemhat Ier. Pour lui, il est évident qu’Amenemhat Ier a été considéré comme le fils de Sobek ; mais que Sobek a été assimilé à un Horus/Osiris résidant à Shedit. Et il devine que le Souverain s’est fait construire des Sanctuaires honorant Thot, Anubis, Thoueris, Renenoutet, et Houwara, dans le Fayoum.

Il remarque enfin que l’édifice consacré à la déesse Serpent Renenoutet n’a jamais été achevé, mais qu’une Porte Symbolique s’ouvrant sur le Nord, y a été élevée. Il se souvient alors que Renenoutet a longtemps été identifié à la narmouthès de la période Grecque. Et il se remémore de quelle manière les Egyptiens et les Grecs l’ont identifié à Isis ; tandis que des cérémonies particulières ont été institué en son honneur.

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