De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1354 - 1355

En 1885, Fulcanelli fréquente un dénommé Jean-Pierre Champagne. Celui-ci est en effet un peintre de talent, mais qui s’adonne au Satanisme et se considère comme un Alchimiste assez accompli pour donner des cours dans ce domaine. Il effectue en outre un certain nombre de recherches Esotériques avec Fulcanelli. Ce dernier l’explique très bien dans son ouvrage « le Mystère des Cathédrales ». Il y décrit également, selon lui, mais en s’inspirant des thèses de F. Cauchard et de ses compagnons,  l’origine Kabbalistique du mot « Gothique ».

Car, pour lui, « l’Art Gothique » dérive de « l’Argotique », cette langue primitivement secrète, Kabbalistique autant qu’Alchimique. C’est pour cette raison qu’il s’agit d’un phrasé désignant la science Hermétique dissimulée au cœur des Cathédrales.

De son coté, le père Juliard s’interroge sur les origines des Livres Saints ; et il écrit ceci : « Que ce soit la torah, donnée par Moïse au peuple Juif, que ce soit l’Evangile, donnée par Jésus au peuple Chrétien, ou que ce soit le Coran, donné par Mahomet aux Musulmans, je suis sûr que chacun de ces Livres a été envoyé par Dieu aux hommes, sans que leurs Prophètes aient pu exercer une quelconque influence sur eux. ». Plus loin : « Je suis d’ailleurs persuadé que lorsque Moïse est parti d’Egypte avec son peuple, son insigne était le Bélier ; puisque ce symbole se réfère astrologiquement à la balance ; et que cette dernière est l’emblème de la justice et de la loi. Je suppose en outre que c’est dans ce contexte que Moïse a ensuite longuement conversé avec Dieu au sommet du mont Sinaï, puis qu’il a marché pendant 40 ans au milieu du désert avec les Enfants d’Israël. ». Et plus loin encore : « Il faut savoir que « Selah » en hébreu, veut dire « Balance » ; ce qui rapproche de « Shiloh », ce lieu sacré situé près de Jérusalem. Mais, plus intéressant encore, dans l’Ancien Testament, Shiloh désigne aussi « le Messie ».