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Mes Univers
5 avril 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1355 - 1358

France_moderneEn 1886, certains Esotéristes prétendent pouvoir visualiser sur une carte la totalité des lignes telluriques de France. Ils expliquent dans un de leurs livres, que si les Celtes ont élevé des monuments de pierre brute – menhirs, dolmens, etc. -, c’est qu’ils étaient, pour eux, des révélateurs des forces souterraines. La manière d’ériger ces monuments a en fait parti d’un Savoir – « la magie Géocentrique » - qu’a détenu les précurseurs de leurs Druides. Les derniers de ces précurseurs ont en effet transmis à ceux-ci comment reproduire des cartes célestes sur le sol et y reconnaître toutes les étoiles de la voie Lactée et d’ailleurs ; cela leur a permis, entre autres, de suivre la marche des eaux souterraines, les failles des terrains, les contrées aux natures différentes, ou les brusques changements de climat.

Car, à leur arrivée en Europe, les Druides n’élevaient alors qu’un simple autel – deux pierres dressées à la verticale avec une roche très large posée dessus – pour vénérer leurs dieux. Par ailleurs, à cette époque, ils ne servaient aussi que de caveaux circulaires – la tète des défunts au centre et leurs pieds vers l’extérieur – pour enterrer leurs morts.

Ces Esotéristes déclarent donc dans les pages de leur ouvrage que les Celtes connaissaient l’emplacement d’innombrables lignes telluriques ; et plus particulièrement celles des régions où ils s’implantaient durablement. Pour eux, en effet, la première que les Celtes ont croisée sur leur route se situait probablement dans les Ardennes. Elle avançait jusqu'à Amiens, la belle Etoile de la vallée d’Aigues. Elle dépassait la « Montagne Polaire » - ce Centre Initiatique autour duquel se déroulaient les Cycles indéfinis du Temps. Puis, elle finissait au Mont Aiguille, cet immense mégalithe naturel que les Anciens appelaient le « Mont Inaccessible ».   

Une seconde – située dans le département de la meurthe et Moselle – apparaissait dans les environs de la ville de Nancy ; c’est là où l’on trouve les plus vieilles traces des habitants du Paléolithique dans le Nord de la france. Et elle aboutissait aux rochers proches de Saint-Mihiel.

De fait, ce territoire a été occupé par les Celtes jusqu'à sa conquête par les légions de César ; tandis que, plus tard – au VIIème siècle -, il a vu l’implantation de nombreux monastères.

Puis, une grande partie de leur livre est consacré à la bretagne. Ces Esotéristes sont en effet persuadés que cette contrée possède – plus que toute autre – une veine dont l’intensité énergétique est phénoménale. Ils pensent aussi que celle-ci forme une figure géométrique sacrée. Du Sud au Nord, elle débuterait par une des pointes du Massif Central. Elle couperait la forêt de Fontainebleau en deux. Elle entrerait dans Paris par la porte d’Italie, traverserait l’Ile de la cité, et en ressortirait par la porte Maillot. Puis, elle terminerait sa course au Nord du massif des Ardennes. Sa ligne Ouest, de son coté, relierait Reims à Chartres. Mais auparavant, elle passerait également par Paris en s’engouffrant par la porte de Ménilmontant. Elle percerait l’Ile de la cité, et quitterait la capitale par la porte de Passy avant de poursuivre sa route vers l’Ouest.

Ils affirment en outre que l’intersection des deux segments de cette figure géométrique sacrée se trouverait sur l’Ile de la cité ; à la place exacte où est édifiée Notre-Dame de Paris. Elle produirait un champ énergétique sans commune mesure avec les autres ; lequel influencerait le tellurisme de tout l’Ouest de la france.

Car, une trentaine de minuscules lignes seraient sous son emprise suivant un axe Est-Ouest ou Nord-Sud. Par exemple, l’une d’elles s’étalerait sur une dizaine de kilomètres autour de l’abbaye Saint-Michel de Kergonan. Une autre glisserait sous le roc de Toullaeron – le point culminant des Montagnes Noires – pendant 250 mètres. Une autre encore s’étendrait en direction de Saint-Hernin et son très beau calvaire taillé aux formes de Saint-Michel terrassant le Dragon de sa longue épée. Un peu plus loin de là, un tracé côtoierait la forêt de Brocéliande et passerait par l’étang de Paimpont. Enfin, plusieurs s’avanceraient vers la basse-Normandie et le Sud de la bande argileuse du Bessin.

Pourtant, pour eux, une chose est sûre : la grande majorité de ces lignes sont parsemées de gigantesques rochers monolithiques, taillés ou non. Autrefois, ceux-ci atteignaient une centaine de mètres de hauteur. La plupart d’entre eux étaient curieusement découpés, soit par l’érosion, soit par la main du Géant. Mais chacun était un haut un haut lieu au centre duquel la magie de la nature acquérait des pouvoirs très impressionnants. 

Les Esotéristes en sont à ce point convaincus que le Mont Saint-Michel est, pour eux, le point d’aboutissement de l’une de ces petites veines. Des fouilles pratiquées en 1872 aux environs du Mont Dol, demandent t’ils – en face du Mont Saint-Michel -, n’ont t’elles pas permis d’exhumer les restes de 150 animaux préhistoriques ? N’ont t’elles pas mis au jour des restes de mammouths, d’éléphants, de rhinocéros, de rennes, etc., ainsi que de très nombreux outils du Paléolithique ? Cela ne veut t’il pas dire que ce site a été très actif, même si, aujourd’hui, il est moins puissant qu’autrefois ?

Ils vont même plus loin en écrivant : « A l’époque Romaine, le lieu a été le siège d’un collège de Druidesses. La tradition prétend que celles-ci ont eu le pouvoir de calmer ou de réveiller les tempêtes. Puis, un peu plus tard, le site du Mont Saint-Michel a été occupé par la tribu Celte des Armites ; il est alors devenu le « Mont Tombe ». Au IX – Xème siècles, il a servi de refuge à des ascètes. En 1017, le duc Richard II le Bon a fait poser les premières pierres de l’actuelle abbaye ; bien que les constructions originelles de facture chrétienne aient remontées au VIIème siècle. Et ce n’est qu’ensuite, au milieu du XIème siècle, qu’il a été consacré à Saint-Michel. La croyance populaire prétend que d’ailleurs cela a été fait à la suite de l’apparition de cet Archange à Saint-Aubert. Enfin, la crypte du Mont Saint-Michel – située sous le parvis de l’église – a été définitivement transformée au XIIème siècle pour prendre son aspect actuel. »

Ce n’est pas tout. Ces Esotéristes croient qu’un quatrième courant tellurique – Nord-Sud cette fois, se dirigerait vers les Vosges en suivant momentanément la veine qui remonte vers les pays Nordiques. Dans leur livre, ils expliquent donc que cette dernière  descendrait dès lors le long de la forêt des Trois Pignons – à l’Ouest de la forêt de Fontainebleau. Elle glisserait ensuite au travers de l’ancien ermitage de Franchard. Puis, elle parviendrait rapidement au creux des premiers pics vosgiens.

Là aussi, ils supposent que plusieurs dizaines de lignes courtes parsèment son itinéraire. Ils croient par exemple que la ville de Dijon est à la convergence de deux d’entre elles. Ils croient aussi que celle de Lyon se trouve sur une zone de cassure par lequel le Fluide Vital de la terre s’échapperait en abondance. Ils croient encore qu’une autre naîtrait en Bourgogne et serait un trait d’union entre le Nord et le Sud de la france à l’Est de sa contrée ; et que ce serait le « Clos du Vougeot » qui formerait cette frontière. Ils croient enfin que, d’un coté, la ligne de Force du Jura proviendrait du Tyrol, et plus exactement de Bâle, qu’elle passerait par la trouée de Belfort, et qu’elle rejoindrait celle de la bourgogne pour aller se perdre en Alsace. Et que de l’autre, elle partirait de la montagne de Sion – en Suisse -, couperait par Fontainebleau, Strasbourg, puis bifurquerait vers la forêt Noire et Baden-Baden. Les Esotéristes se demandent d’ailleurs si ces deux dernières pourraient s’enchevêtrer aux environs du lac de Génin ; et plus particulièrement à l’endroit où ses eaux s’écoulent souterrainement avant de continuer leur route vers le Nord-Ouest. Mais ils n’en sont pas certains.   

Plusieurs Légendes relatives aux courants telluriques parsèment – de la même manière qu’en Bretagne – l’Est du pays. L’une affirme que la trouée de Belfort est un haut lieu sacré depuis des temps immémoriaux ; le lieu Magique attend toujours le pèlerin afin de le transporter dans un Monde différent. C’est d’ailleurs pour cette raison que des Rites étranges s’y pratiqueraient encore à l’heure actuelle ; et que, parfois, on y trouverait des « Etoiles », ces fragments de tiges pétrifiées qui existaient jadis dans les profondeurs des mers.

Une autre Légende se réfère à la colline de Sion. Elle, elle dit qu’à l’origine, l’homme préhistorique aurait choisi cet éperon rocheux pour y vivre, mais surtout, pour tailler ses outils. Puis, bien plus tard – au 1er siècle avant J.C. -, la tribu Celte des Leuces aurait également choisi cet emplacement pour y bâtir un important village. Elle serait alors bientôt devenue un lieu de culte associé à des divinités telles que Wotan ou Rosmertha.   

Enfin, les auteurs se penchent sur le Sud de la france, et plus particulièrement sur la province d’Aquitaine.

Ils commencent par émettre une théorie expliquant pourquoi cette dernière est célèbre depuis le Moyen-Age pour ses circuits Initiatiques : c’est parce que ses itinéraires menant vers Saint-Jacques de Compostelle suivent le tracé précis de plusieurs courants telluriques. Par exemple, les châteaux de Bouilh – au Nord -, de Jonzac – au Sud – et de Chalais – à l’Est -, forment une figure géométrique sacrée alimentée par la veine énergétique qui relie les Pyrénées aux Deux-Sèvres. Une seconde relie les citadelles de Puivert, de Montségur et de Betharram, avant que sa veine ne s’aventure vers Mirepoix, coupe Barbotantes les Thermes, puis remonte vers Bordeaux. En Sologne, par contre – dont la majorité de sa superficie est recouverte par d’immenses étangs – les itinéraires de Saint-Jacques de Compostelle sont traversés par une quinzaine de lignes souterraines ; lesquelles convergent toutes en direction du bourg de Sully. Mais c’est le village de Cerdon qui semble être leur Nœud Focal. C’est à cet endroit que les facultés de la terre peuvent encore être décuplées à l’infini. Tandis que lorsqu’ils franchissent le Massif des Maures, ce sont les schistes cristallins de ce dernier qui les influence. Les pierres levées disséminées à son sommet – non loin de la chartreuse, au Fenouillet, à Saint-Tropez et à la turbie – sont en effet très actives. 

Pour le rocher de Monaco, c’est tout à fait différent. Son énergie cosmo-tellurique ne vient pas de l’intérieur des terres, mais de la mer. Celle-ci arrive en effet de la corse et heurte le site de plein fouet. Une intense fusion s’y produit. Et plusieurs lignes de taille réduite se libèrent. La veine morcelée se dirige alors vers le Nord-Ouest en formant un éventail approximatif entre les gorges de Cians et celles du Loup. De fait, le Rocher joue donc un rôle de catalyseur : tel un geyser, il fait jaillir sa Force de l’océan en inondant ses environs de ses vibrations incroyables.

Les Esotéristes se posent ensuite une question à propos du Rocher de Monaco. Ils se demandent si le lieu qui y a été choisi au XIIIème siècle pour édifier sa cathédrale, est dû au hasard ? Elle se trouve en effet exactement à l’endroit où la ligne tellurique surgissant de l’eau se métamorphose en axes s’enfonçant à l’intérieur des terres. 

Quelques mois plus tard, un de ces Esotéristes passionnés par le tellurisme de la terre et de ses conséquences sur son environnement, T. Veysne, rédige un second livre sur ce sujet.

Dans la première partie de celui-ci, T. Veysne décrit d’autres veines telluriques aux emplacements bien délimités. Pour la bretagne, en effet, il en compte au moins une cinquantaine de nouvelles : celle de Sées à Guingamp ou celle du Cap Finistère, qui forment chacune une sorte de spirale. ; celle, plus importante, débutant à Carnac, se transportant de l’autre coté de la manche pour traverser le site de Stonehenge, puis se dirigeant ensuite vers Gibbet Knoll. Il répertorie aussi celle des Monts d’Arrée ou celle rattachant la bretagne à la basse-Normandie, via l’îlot de Tombelaine.

Pour le Nord du pays, il n’en évoque aucune. Et pour le Sud, par contre, il en relève peu : il y a tout de même celle du Puy de Dôme, aux alentours de Châteauroux, celle du hameau de Gourdon, dans le Var. Il y a celle reliant Lourdes à Bagnères de Bigorre, dans les Pyrénées. Il y en a une autre, beaucoup plus représentative, entre Saint-Hernin et Crozan. Tout au long de son parcours, des calvaires taillés dans d’anciens menhirs, et montrant Saint-Michel terrassant le dragon, sont érigés.

Dans la deuxième partie de son ouvrage, T. Veysne explique ce qu’il en a conclu : lorsque les Initiés Celtes et antérieurs se plaçaient sur la trajectoire de ces veines telluriques, ils étaient aussitôt investis de pouvoirs capables de défier la nature et la réalité elles mêmes. Ils étaient à même de comprendre leurs Mystères, puis de les manipuler à leur profit. C’est d’ailleurs pour cette raison, apprend t’il, que depuis la nuit des Temps, s’y produisent de nombreuses manifestations paranormales. C’est également pour cela que les radiesthésistes considèrent, encore aujourd’hui, ces lignes-leys, comme des lieux en proie à des activités Mystiques et Spirituelles intenses 

Il rajoute que, selon lui, tout au long de l’Histoire Humaine, des Maîtres dans l’Art de les reconnaître, mais aussi, plus sensibles aux forces Naturelles du globe, ont existé un peu partout sur la terre. Certains ont érigé des mégalithes, puis des cathédrales, des abbayes ou des églises, en Occident. D’autres ont érigé des Pyramides ou des Sanctuaires en Orient et en Amérique. D’autres encore ont bâti le Temple de Salomon. Mais partout, ces sites ont été élevés selon les lois du Nombre d’Or. Partout, ils ont été entourés de Symboles caractéristiques, tels que des Dragons, Serpents ou autres reptiles. Sous une forme allégorique, ils représentaient en effet les forces souterraines du Monde. Car les forces célestes, elles, étaient la plupart du temps désignées par des aigles ou par des cerfs. Cette symbolique souvent été utilisée en Europe au Moyen-Age, lors de la construction des grands édifices religieux chrétiens – Chartres, Notre-Dame de Paris, Strasbourg, etc. : partout sur leurs murs, est figuré un Saint – puissance céleste et bénéfique – tuant ou emprisonnant le Démon – puissance terrestre et maléfique - ; ou dans le même ordre d’idées, la vierge foulant de ses pieds les serpents.

Ces endroits ont donc toujours été considérés comme des points de ralliement pour les populations locales. Ces dernières regardaient leurs temples ou leurs églises comme des emplacements sacrés où elles pouvaient, en toute quiétude, prier leurs Dieux. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’à l’origine, lorsque les Celtes sont arrivés en Occident, ils ont immédiatement désignés un de leurs Clans à la fonction de clercs : afin de guider les autres peuples vers les sites les plus propices à la vénération de leurs Divinités. La tradition Druidique était alors née, et reprenait le flambeau des Connayssances Ancestrales. Comme l’avaient fait avant eux les Prêtres Egyptiens ou Mésopotamiens en Orient, ou Olmèques en Amérique. 

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