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14 avril 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1377 - 1379

France_moderneEt, enfin, à partir du mois de Novembre 1890, F. Caquois sollicite le concours d’un Egyptologue de ses amis – S. Buchard – pour tout ce qui concerne les Rites Funéraires Egyptiens. Et celui-ci lui écrit donc :

« Les Egyptiens eux mêmes savaient que leurs dieux n’étaient pas des dieux nés dans la vallée du Nil. Ils les faisaient venir du Pays de Pount. L’une de leurs déesses par exemple, Neith – qui est la déesse de Saïs – avait, dit la légende, déposé une relation de l’Histoire de l’Atlantide dans le Temple de Saïs. On peut donc légitimement se demander d’où sont venus ces dieux ? Il est certain que c’est de l’Ouest, puisque Neith a été la déesse du Désert, du pays des Etrangers, et de tout ce qui se trouve au sein de la terre, au cours des deux premières dynasties. C’est pour cette raison que les Egyptiens croyaient que leurs défunts allaient dans l’Amenti, dans le pays de l’Ouest, après leur mort. C’est aussi pour cette raison qu’ils ont écrit un texte auquel ils ont donné le titre de « Livre de ce qui est dans le Monde Souterrain », et qui décrit les régions de la nuit. Et, selon ce dernier, l’Amenti se trouve à l’Ouest ; il y existe de nombreuses villes Mythiques qui ne peuvent être atteintes que par bateau. ».

Quelques jours plus tard, dans une seconde lettre, il lui révèle : « Les Pyramides nous ont livré plus de 400 000 lignes d’Hymnes et des Formules Magiques. La plupart d’entre elles ont été composées durant la période Prédynastique de l’Egypte. La date de leur notation nous amène aux alentours de 3200 avant J.C. ; soit, presque deux millénaires avant la rédaction de l’Ancien Testament, et plus de 3400 ans avant la date où ont été consignés les premiers Evangiles Chrétiens. On trouve également des éléments de l’histoire d’Osiris à cette époque, et dans un contexte qui suggère qu’ils étaient déjà extrêmement anciens à ce moment là. Ces lignes sont donc les plus anciens écrits Religieux jamais découverts dans le Monde ; même si il est évident qu’ils dérivent de quelque archétype aujourd’hui disparu.

Allant dans ce sens, je dois vous faire part de l’exhumation récente d’un bloc massif de granit noir. Celui-ci montre sur ses flancs des dizaines d’inscriptions hiéroglyphiques. Quand je les ai vu, je me suis vite rendu compte qu’elles étaient probablement des copies de textes remontant à l’Age des Pyramides. Mais, le langage qui y est employé ressemble beaucoup à celui d’une Ere antérieure. Elles ne laissent en outre aucun doute sur le fait que l’objectif ultime des Rites Funéraires célébrés à l’intérieur des Pyramides, ait été de provoquer la transfiguration de l’Ame du Pharaon. Et elles évoquent également le moyen que les Prêtres utilisaient pour ouvrir la porte entre les Mondes. ». 

Le lendemain : « Grâce au Livre des Morts et aux fresques des caveaux, on peut tenter de reconstituer les Rites Funéraires de Maat sans risques d’erreur flagrantes. Sous l’Ancien Empire, ceux-ci se déroulaient lors de l’inhumation du souverain. Je dois souligner que pour ce peuple foncièrement Religieux, cette journée était décisive : elle se préparait anxieusement, tandis que les populations devenaient la proie d’un effroi proche de la folie collective. Or, à cette époque, cette attitude n’était pas l’apanage de la seule Egypte. Partout à travers le Monde, des scènes invraisemblables liées au Mysticisme des foules, apparaissaient.

Pour autant, il n’y a que dans la vallée du Nil que, dès les premiers temps, un dieu tel Osiris a incarné la mort et la résurrection. Puis, peu à peu, il a également présidé au jugement des Ames. Il a représenté le ka qui se retrouve seul au cœur de la pyramide, qui doit triompher des épreuves et des embûches, qui doit franchir les Sept Portes Infernales qui sont gardées par des Génies Terrifiants, et qui arrive dans la salle de la pesée. Il a été celui qui détermine le poids du ka du Pharaon en le comparant à celui de la plume de Maat – la déesse de la justice et de la vérité -, et qui le proclame « juste de voix » - ou, « maa Khérou » - si il n’excède pas son poids. Il a encore été celui qui l’admet ensuite à la vie Eternelle en lui ouvrant la porte de l’Amenti ; de l’Empire Occidental des Bienheureux. Et, c’est enfin lui qui, s’il le dépassait, permettait à la monstrueuse dévoreuse Amemit, de dévorer le ka souillé.

En tout cas, en cette occasion, je peux affirmer que tout le peuple attendait le jugement de Maat avec impatience. Finalement, les lamentations des pleureuses cessaient. L’antique « manéros » retentissait, amplifié à l’infini par les cris de la multitude massée à grand peine sur le parvis du Temple. Puis, le Grand Prêtre surgissait en haut du péristyle. Et il annonçait la bonne nouvelle : le double du « naos » s’était manifesté, et l’âme royale avait abordé le royaume des Morts sans difficultés.

Je dois malgré tout vous faire comprendre que ce n’est que jusqu'à la 6ème dynastie que le pharaon a prétendu être l’unique bénéficiaire de cette Immortalité aux cotés d’Osiris, d’Isis, et de tous les autres dieux de l’Ogdoade.  En effet, avec les bouleversements qu’ont vécus les Egyptiens entre la 7ème et la 10 ème dynastie, la relation de ces derniers avec la mort a été remise en cause : ils ont saccagé les Temples Funéraires et les Pyramides de leurs monarques. Ils ont violé leurs Mystères. Leurs clercs ont été obligés de partager une partie de leurs Rites Initiatiques avec la « Plèbe », parce que celle-ci prétendait avoir le droit d’accéder à la lumière Céleste. Et, ainsi, avec une rapidité incroyable, le Souverain n’a plus été le seul à être considéré comme un détenteur de ka ; à être en contact constant avec les divinités. ». 

Et, au terme de la lettre : « Finalement, le ka doit être regardé comme un fragment de la force Génératrice du Cosmos. Il est à rapprocher du « mana » des tribus Africaines et Polynésiennes. Mais, contrairement aux Egyptiens, les Africains et les Polynésiens le conservaient par l’intermédiaire d’une manducation Sacrée.

De fait, quand on y songe, le prêtre Chrétien ne mange t’il pas le mana du Christ sous les aspects du pain et du vin ? Il n’est donc pas impossible qu’en Egypte, dans les temps Préhistoriques, le nouveau roi ait été astreint à dévorer le cerveau et le cœur de son prédécesseur. Il est même permis de penser qu’Osiris ayant régné 28 ans, ses successeurs n’avaient pas le droit de gouverner plus longtemps. Ils étaient mis à mort au terme de cette période. Pour moi, c’est ce qui explique la cérémonie Initiatique qui a permis la diffusion de cette coutume. ».    

En 1892, le peintre Paul Signac débarque à Saint-Tropez. Il est tout de suite séduit par ce qu’il appelle : « cette Magie Vibratoire omniprésente ». Il emménage dans l’annexe d’une ferme appartenant à une certaine « famille Lambert », non loin des deux plus hauts menhirs de la côte d’Azur. Dans son journal, F. Benoît, un des amis du peintre, note que les pierres levées datent certainement du Bronze Final et sont peut-être les dernières d’un alignement qui s’est tenu là à cette époque.

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