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4 mai 2009

De Deiteus Mythice, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1412 - 1414

allemagneEn 1879, Bismarck consolide les alliances : la duplice est signée avec l’Autriche-Hongrie ; deux ans plus tard, l’Entente des deux Empereurs est renouvelée alors que la russie conserve une profonde rancune pour l’Allemagne après « l’Affaire des Balkans ». Enfin, l’Italie se joint à la duplice, constituant ainsi la triple-Alliance.

En 1880, la soumission traditionnelle des catholiques à Rome inquiètent Bismarck depuis toujours. Jusqu’en 1880, il cherche, par des méthodes autoritaires et répressives à affaiblir ce groupe. Par la politique du « Kulturkampf » - ou « combat pour la civilisation » -, il mène une lutte sans merci contre l’Eglise Catholique, lutte qui tourne parfois à la persécution.

D’un autre coté, la plus grande partie de la population juive habite des « shtetl ». Dans ces villages le plus souvent construits en bois, la culture traditionnelle des Juifs se maintient à travers les années. C’est là aussi que fleurit leur langue, le « yiddish », dialecte germanique propre aux Juifs d’Europe centrale.

Le shtetl n’est pas seulement le lieu des traditions, il est aussi propice à la circulation des idées nouvelles. Beaucoup de jeunes Juifs y découvrent de nouvelles façons de vivre la solidarité communautaire. Pourtant, si le shtetl est fécond culturellement, il est économiquement précaire : il est aussi une cible privilégiée pour le peuple en furie quand se déchaînent des pogroms.

Car l’antisémitisme des élites fait d’inquiétants progrès. Tout au long de cette période, les écoles de pensée les plus variées sont marquées par l’antisémitisme ambiant dont on retrouve les accents chez les philosophes allemands les plus importants – Hegel, Stirner, Dühring ou Nietzsche. L’antisémitisme s’affirme donc rapidement comme un véritable courant philosophique. L’inventeur du mot « antisémitisme », l’Allemand Wilhelm Marr, fonde une Ligue antisémite. Bientôt, à Dresde, se tient le premier congrès antisémite international. Résultat concret de cet activisme, des candidats antisémites sont élus au Reichstag.

C’est pour cette raison qu’une grande partie de la communauté juive est séduite par le discours de Theodor Herzl. Comme l’émancipation rêvée depuis deux millénaires ne provoque en retour que le développement de l’activisme antisémite, il semble à certains que seul l’édification d’un Etat Juif peut sauver ce peuple de son errance perpétuelle. Après la publication de « l’Etat Juif », Herzl fonde le journal « Die Welt » et organise la même année, à Bâle, le premier congrès Sioniste mondial, où le mouvement sioniste se structure comme un Parlement national regroupé autour d’un comité exécutif permanent. Il s’agit d’un événement sans précédent dans la communauté juive. Les tendances représentées sont si diverses que, pour la première fois, des socialistes athées et des Juifs orthodoxes se regroupent dans une même organisation vouée à la naissance d’une nation juive, qui, par la force des choses, se donne d’autres ciments que l’identité religieuse.

Ainsi, l’organisation crée le Fonds national juif, chargé de collecter de l’argent pour acheter des terres en Palestine. Mais, rapidement, le mouvement connaît sa première crise à propos du choix du pays qu’il convient d’attribuer à la nation juive en formation. Dans « l’Etat Juif », Herzl a envisagé deux solutions : soit les terres encore vides d’Argentine, soit la palestine qui présente l’avantage d’être la terre historique du peuple Juif, mais l’inconvénient majeur d’être sous la domination de l’Empire Ottoman. Sa préférence est cependant allée à la palestine où, depuis longtemps déjà, un groupe de Juifs de Khardov travaille à l’installation de pionniers.

Pourtant, plusieurs autres régions sont encore proposées aux Juifs avant que la palestine ne s’impose comme la seule destination possible. Sont successivement envisagés : les Guyanes, la californie, le Texas, l’Argentine, l’Angola, le Soudan, Madagascar et l’Algérie. La ville de Kimberley, en Australie, semble même à certains une terre d’accueil possible.

Au delà de ces hésitations, la création du mouvement sioniste en Allemagne reste l’événement essentiel pour la communauté juive. Même s’il reste minoritaire, le sionisme donne pour la première fois aux Juifs l’espoir de voir leur condition changer pour toujours.

En 1881, Schielmann est un chercheur connu pour avoir retrouvé les ruines de Troie sur les rivages de la mer Egée. Pour lui, la cité grecque porte un nom éminemment symbolique. En effet, Homère ne parle jamais de l’Atlantide dans l’Iliade et l’Odyssée. Mais il y souligne son existence en décrivant une Civilisation antérieure située au-delà des Colonnes d’Hercule. Il y décrit ses membres comme étant d’une taille quatre à cinq fois supérieure à celle des Humains ; et raconte l’histoire de ceux-ci d’une manière détournée. De ce fait, Schielmann est certain que les récits du poète sont la transcription de vérités oubliées. Pour lui, Platon n’a fait qu’embellir la tradition primitive que son prédécesseur avait déjà décrite plusieurs siècles auparavant.

En 1885, à Ocklemburg, un Archéologue amateur habitant le village fait une étrange découverte : dans son jardin, il met au jour une pierre noire gravée de signes qu’il ne parvient pas à identifier. Ce n’est qu’au bout de quelques mois d’un travail de recherches acharné qu’il  réussit à  trouver la clef  du mystère ; il date en  effet les inscriptions  du 12ème – 13ème siècles avant J.C. ; et il lui semble que la langue qui y est employée est celle des anciennes populations Abkazates, originaires de la cote orientale de la mer Noire.

En 1885 également, les laboratoires allemands multiplient les découvertes chimiques et assurent au pays une large domination en matière de colorants synthétiques, d’engrais et de médicaments.

De son coté, Carl Benz met au point un tricycle à pétrole ; à Mannheim – Bade-Wurtemberg -, son compatriote Gottlieb Daimler pose l’année suivante un moteur analogue sur un châssis à quatre roues : c’est la première automobile à essence digne de ce nom. Puis, Daimler et Benz poursuivent leurs recherches et fondent bientôt des sociétés automobiles industrielles.

La même année encore, l’ancienne cité de Vienne est ceinturée de boulevards appelés « Ring » et sur lesquels on construit de nouveaux édifices pour de nouveaux habitants.

Par ailleurs, la grande affaire du roi Louis II de Bavière, ce sont ses châteaux : Neuschwanstein, château féodal délirant, édifié sur un éperon rocheux en face de la résidence royale de Hohenschwangau ; Linderhof, petit palais luxueux et baroque enfoui dans les bois ; Herrenchiemsee, pastiche de Versailles sur une île du lac de Chiemsee.

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