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Mes Univers
6 septembre 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1519 - 1521

France_moderneEn Décembre 1924, dans le Bourbonnais, un habitant du hameau de Glozel – Emile Frandin – fait une découverte exceptionnelle. Il exhume de son champ des briques de terre cuite. Il les examine alors un moment. Il se rend compte qu’elles sont recouvertes d’inscriptions inconnues. Puis, finalement, il décide de contacter des spécialistes de ce genre de choses pour qu’ils lui disent ce qu’elles sont réellement.

Aussitôt arrivés sur place, les savants analysent sa trouvaille. Et tous constatent avec effarement qu’elles présentent un Alphabet qui leur est inconnu. Certains soutiennent donc bientôt qu’il est peut-être antérieur à celui des Phéniciens ; mais les autres ne sont pas d’accord avec cette hypothèse qu’ils jugent farfelue. Ils lui voient plutôt une ressemblance avec celle de la civilisation Etrusque ; bien qu’il semble qu’elle soit plus âgée que cette dernière.

Par contre, tous ces chercheurs sont admettent un certain nombre de faits ; et notamment celui qui leur rappelle que quelques années auparavant, des archéologues ont mis au jour des idéogrammes semblables. Mais ceux-ci se trouvaient alors dans la vallée de l’Indus et sur l’île de Pâques. De plus, ils étaient doublés, tandis que ceux qu’ils viennent de repérer paraissent beaucoup plus simples. 

En Février 1925, apparaît soudainement à Paris un personnage qui tient de grandes réunions. La france, l’Europe, accourent pour le voir et pour l’écouter. Il explique alors qu’il se nomme Maha Choan, prétend qu’il est le Maitre et le Sauveur du Monde, et qu’il est le Souverain Suprême de l’Argatha. Il déclare aussi que l’Argatha est le Centre Initiatique le plus puissant de la planète, et qu’il existe d’une manière souterraine au Tibet.

Maha Choan affirme aussi qu’il est venu en Occident révéler aux peuples du Monde la mission de l’Assemblée des Sages de l’Argatha. « Car, dit t’il, les Sages ont décidé d’intervenir pour empêcher le suicide collectif de l’Humanité, vers lequel celle-ci semble désormais s’acheminer. Les Sages veulent faire régner la paix dans le Monde. ».

Enfin, Maha Choan clame qu’il est le chef d’une nouvelle Eglise, une Eglise qui va se développer considérablement au cours de la prochaine Ere du Verseau.

Les régents de la banque de France veulent en finir avec le gouvernement Herriot ; ceux-ci publient leur bilan. Le président du Conseil démissionne le 10 Avril 1925. La coalition au pouvoir survit un an encore, mais le franc ne cesse de baisser par rapport à la livre, qui vaut 200, puis 240 francs, en 1926, quand Herriot redevient président du Conseil. Désormais, la gauche accuse donc rituellement les « deux-cents familles » d’étrangler le gouvernement favorable aux réformes.

Le sauveur du franc est Raymond Poincaré – qui a été président du Conseil en 1912, puis président de la république de 1913 à 1920 -. Hostile à tout nouvel impôt, il rassure la droite. Dès qu’il accède au pouvoir, la confiance revient, les capitaux rentrent, le franc remonte.

L’exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels modernes se tient à Paris, le long de la seine, en Mai 1925. Sur un air de charleston, les Parisiens y admirent les péniches décorées par le couturier Paul Poiret et le peintre Raoul Dufy, « Amours, Délices et Orgues ».

Toutes les formes de la création artistique et artisanale y sont représentées. Autour de l’ébéniste Ruhlmann, héritier de l’école de Nancy, les décorateurs Leleu et Bruhns, Louis Sognot, l’ébéniste Dominique représentent tous une tradition française, faite d’élégance et de haute qualité. Les lignes sont épurées, mais les matières – bois, tissu, pâte de verre, porcelaine de Sèvres – sont précieuses. Une tendance plus moderne, dans la lignée de Bauhaus, s’intéresse aux objets de la vie quotidienne, aux cuisines et aux salles de bains. Ses représentants dessinent des articles destinés à être reproduits en centaines d’exemplaires.

En architecture, le Corbusier veut fabriquer des « machines à habiter », utilisant, à l’exemple des frères Perret, le béton armé. Mais quelques critiques déplorent l’absence de Braque, de Picasso, de Léger, à qui on a préféré Tamara de Lempicka ou Van Dongen.

Pourtant, l’exposition est à l’origine du style « Arts déco », qui s’impose pour le graphisme, la mode, les bijoux, l’orfèvrerie et même, chez Guerlain, pour le flacon du parfum « Shalimar ».

En Octobre 1925, le Savant L. Lecanet décide de s’intéresser aux ruines qui jonchent les sous-sols de Bordeaux. Ainsi, il étudie leur topographie durant plusieurs mois. Il y découvre les restes d’une vaste Nécropole. Il se rend compte qu’il s’agit d’un édifice mortuaire pré-Romain. Il réalise qu’il a été utilisé par un peuple d’origine Ibérique : le peuple Biturge Vivisi. Il comprend très vite que celui-ci a entretenu de nombreux rapports commerciaux avec l’Italie, à l’époque où la péninsule n’avait pas commencé son ascension militaire. Et, enfin, il soupçonne que la prospérité du site s’est située entre le 2ème et le 3ème siècle de notre Ere – c’est à dire, sous l’Empire Romain -, puisqu’il y discerne finalement un Temple dédié à Jupiter à l’emplacement de plusieurs habitations Biturges. 

Début 1926 également, le mouvement nationaliste et monarchiste de Charles Maurras flétrit la république, accusée de trahir la france Eternelle et de lui faire oublier ce qui fait sa grandeur : « Quarante rois ont fait la france » répète le quotidien « l’Action Française », « elle se défait sans roi ». La monarchie et le catholicisme, fondements traditionnels de la france, doivent être défendus contre les attaques de la « juiverie internationale » ; la « Gueuse », la république, doit être abattue à tout prix.

Pourtant, le culte de la force amène les sympathisants du mouvement à nier les valeurs chrétiennes d’humilité et de justice sociale. De fait, la même année, le Saint-Siège condamne l’Action Française, dont les membres, excommuniés, sont désormais exclus des sacrements. Cela semble stimuler l’ardeur des partisans les plus jeunes, les « camelots du roi », dirigés par Maurice Pujo, qui n’hésitent pas à faire le coup de poing contre leurs homologues communistes.

En Juillet 1926, un Mythologue du nom de J. Réault publie un livre dans lequel il se demande si les Basques ne sont pas apparentés aux Cro-Magnons qui ont occupé une partie de la france et de l’Espagne à la fin de la dernière Ere Glaciaire ? Il se pose également la question de savoir s’ils ne sont pas les survivants de tribus Préhistoriques qui ont habitées les grottes de cette région ? En effet, pour lui, les personnes qui y ont vécu à cette époque y ont laissé nombre de preuves de leur habilité technique et de leur sens artistique. Ils ont usé de danses totémiques apparues avec les Races Primitives. Et, enfin, ils ont cru en l’Immortalité de l’Ame.

C’est pour toutes ces raisons qu’il imagine que les Basques sont des rescapés venus d’ailleurs ; et qui n’ont rien de commun avec les gens qui demeuraient sur place avant leur venue. Il écrit ainsi à ce propos :

« Les Ibériens du VIIème millénaire avant J.C. connaissaient l’Ecriture. Ils ont rédigé des ouvrages consacrés à l’histoire de leur Race ; et, sur des feuilles d’arbres, ils ont noté des poèmes en vers. Par ailleurs, ils détenaient – et depuis fort longtemps – des Connaissances concernant la géométrie et l’Astronomie. Ne trouve t’on pas de grandes quantités de cercles de pierres en pays Basque ? ».

Le 5 Septembre 1926, les fondateurs du Hérion du Val d’Or – Nosillat et Lépine – meurent mystérieusement au même instant ; ils sont asphyxiés par des émanations de gaz carbonique en deux endroits différents de Paris. Puis, quelques jours plus tard, la secte change de nom : elle se transforme en « Loge Universelle du Christ Roi ». Et, à six mois de là, elle fonde discrètement « l’Opus Dei » en dotant celle-ci d’ambitions internationales.

En 1927, les transformations de la société, la rancœur des anciens combattants, la xénophobie, suscitent des formations qui se développent en marge des partis traditionnels : les ligues. La « ligue de la république », formée d’anciens combattants ; Ybarnegaray et Pierre Taittinger parrainent les « Jeunesses Patriotes » ; tandis que le général Castelnau crée la « Fédération Nationale Catholique », Georges Valois lance le « Faisceau », sur le modèle mussolinien ; lequel a vite plus de 20 000 adhérents.

Mais, la plus importante des ligues, les « Croix de Feu », du lieutenant-colonel de la rocque, regroupe des anciens combattants décorés au combat. Le mouvement est ouvert aux fils de ces derniers. Des industriels, comme le parfumeur Coty, financent plus ou moins ouvertement ce mouvement, antisémite, qui se pose en champion de la lutte antibolchevique.

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