De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1583 - 1584

Deux mois plus tard, Max Muller fournit un second rapport à Haushofer et à ses amis. Et, il leur y communique la plupart de ses réflexions concernant les Croyances Hindoues Aryennes : « D’après moi, la religion Hindoue Archaïque a engendré un ensemble de Textes Rituels particuliers appelés « Védas ». Ceux-ci ont ensuite peu à peu influencé la pensée Dogmatique des Populations qui croyait en elle. A partir du II^ème millénaire avant J.C., ils ont pesé sur l’idéologie Hindoue selon laquelle Kali devait bientôt se révéler. Et, ils ont permis à la philosophie Brahmanique de se propager à l’intérieur de Livres Sanskrits bientôt considérés comme de véritables Encyclopédies Scientifiques et Mystiques.

C’est ainsi que, peu à peu, les Védas ont commencé à recenser des Croyances et des Pratiques Cultuelles partagées par d’innombrables Peuples de la région. Ils ont évoqué les aventures de Ram, ce Héros qui a autrefois hérité des dernières Sciences détenues par les descendants de la race Aryenne. Ils ont parlé de la manière dont celui-ci les a transmis à la civilisation Occidentale. Ils ont expliqué comment ils ont intégré d’innombrables Hymnes dédiés aux Dieux, et composés exclusivement par des Brahmanes appartenant à des Castes Sacerdotales et Sacrificielles. Ils ont également détaillé de quelle manière les Brahmanes ont, depuis toujours, exercé leurs Pouvoirs par l’intermédiaire du Soleil, de la lune, des Montagnes, des Mers, des Rivières, des Rochers, ou des Vents. Ils ont souligné la relation qu’ils entretiennent avec l’Au-delà grâce aux interventions des Empereurs défunts et des Ancêtres. Ils ont décrit leur Signification Symbolique Phénoménale. Et ils ont précisé que ce sont eux qui leur ont révélé que l’Eau Purificatrice est à la base de Catastrophes Antédiluviennes.

Puis, j’ai remarqué que, progressivement, les Védas se sont enrichis de Livres Apocryphes tels que le « Bhayavadu Gita » ou les « Puranas ». Ils ont été augmentés de Récits tels que : « Après le Déluge, le dieu Manou parvint dans une ville connue sous le nom de « Argavarta » - ou, « Pays des Aryens ». Quelques mois plus tard, le Messager de la mort réduisit en cendres les tribus  Aryennes qui y vivaient. Mais, il anéantit en particulier celle des « Urichis » et celle des « Anhakas ». »

Les Védas m’ont donc permis de réaliser que certains Yogis utilisent toujours des figurations Hermétiques qui y sont retranscrites. Par exemple, aujourd’hui encore, ils manipulent un dessin qui y a été représenté par une porte fermée, et qui, dans notre Alphabet, annonce le « A ». Ce « A » a d’ailleurs  été interprété par certains de mes Confrères, en tant que « Porte de la montagne barrée par une Croix » ; et par d’autres, commémorant ce Message : « Viens nous rejoindre ». Pour ma part, ces Symboles m’ont surtout rappelé que notre connaissance du Védisme est très incomplète. ».

A la page suivante de ce rapport, Max Muller s’appuie sur le remarquable Livre « Angel and Titan » rédigé par son Confrère A.K. Coomaraswamy, afin de prouver que la mythologie Védique commémore la lutte Eternelle des Dieux et des Titans. Il raconte que la guerre entre Indra et Vitra est une constante dans la plupart des histoires qui y sont marquées. Il relate aussi que, depuis Hésiode et l’Ancien Testament, jusqu’aux Sagas Médiévales, les Védas sont à la base des descriptions du combat du Chevalier et du Dragon. Et d’y narrer :

« L’affrontement entre le Chaos et la lumière, ainsi que le Sacrifice de Vitra qui en a résulté, démontre que le dieu a finalement dû abandonner la manifestation de sa divinité. Celui-ci n’a donc ensuite pu agir qu’en tant que démiurge dans le Monde. Et, comme l’a déjà fait Fraser, il peut être comparé à la divinité Grecque émasculée par Cronos : Ouranos.

Malgré tout, je ne m’aventurerais pas dans cette direction. Je ne prêterais en effet pas d’importance à ses tentatives pour trouver dans la nature, des explications aux Textes Védiques. Je ne vois dans les Orages ou les Tempêtes, aucune allégorie Divine. Car, il est à noter que son interprétation doive être englobée dans un contexte plus complexe et scientifiquement plus rigoureux qu’il ne l’a fait.

Ainsi, j’ai eu confirmation que les « Vals » des Védas constituent une collectivité de Divinités Mineures Indépendantes. Parmi elles, se trouvent Enalyos – que l’on peut comparer à l’Arès Grec -, et Pauanon – que l’on peut rapprocher d’Apollon. Y apparaissent également les « Obscurs Cavaliers », qui portent aussi le titre de « Aucins », et qui peuvent éventuellement évoquer la déesse Grecque du Foyer Hestia. Puis, parfois, s’y dévoile Vitra – appelé Varuna chez les Perses, Harrihan chez les Khmers, Jupiter chez les Romains, ou Ouranos chez les Grecs. Il s’y montre en tant que Seigneur de la voûte Céleste, de la foudre, des Eaux Supérieures, de la terreur, et de la magie. Et, il y est reconnu en tant que représentation positive puisque la racine de son nom « vr » veut dire « protéger ».

Mais, il m’a semblé que chez les Vals, la secrète personnalité de Vitra se soit une demi-douzaine de fois manifestée, à la fois sous la forme d’un dieu, et à la fois sous la forme d’un Titan. Dans les Textes qui les concernent, j’ai lu plusieurs passages où il était écrit qu’il étranglait les vivants à l’aide d’un « Pasu » - ou, « Corde à Nœud Coulant ». Et j’ai aperçu deux ou trois paragraphes où, comme certains de ses homologues – Vrila, Bayhattle, ou Mitra - il manipulait des lacets serpentiformes et des Anneaux. ».