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20 octobre 2009

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1596 - 1598

allemagneA partir de l’automne 1944, l’Allemagne entame une véritable course contre le destin. En quelques semaines, elle perde sur le front occidental plus de 450 000 prisonniers. Des mesures draconiennes sont édictées : la levée en masse, ou « Volkssturm », met à la disposition de l’armée tous les travailleurs de 16 à 60 ans ; la classe 1948 est appelée sous les drapeaux. La fabrication des armements est accélérée : en dépit des bombardements Alliés sur les villes et les usines du Reich, la production n’a jamais été aussi forte. Des engins nouveaux sont mis au point, comme les premiers avions à réaction. Mais l’Allemagne perd les uns après les autres ses approvisionnements en matières premières : ses soldats portent des uniformes de qualité médiocre, avec des bottes en feutre, à semelles de bois. La population commence à connaître la faim. 

Plus grave, l’attentat perpétré par le colonel von Stauffenberg contre Hitler au quartier général de Rastenburg, révèle l’existence d’une vaste opposition au sein de haut commandement, des Eglises, et de l’aristocratie. Par un hasard inouï, le Führer échappe à la mort ; il ordonne une épuration sauvage, qui va jusqu'à l’élimination des hommes de guerre les plus populaires, comme Rommel. En effet, celui-ci est obligé de se suicider sur ordre du Führer : convaincu d’avoir approuvé la conjuration de l’attentat contre Hitler, il s’empoisonne pour sauver sa femme et son fils.

Menacé à l’Est comme à l’Ouest, échaudé par la désagrégation intérieure, Hitler refuse de reconnaître le caractère inéluctable de la défaite. Irrationnelle, sa stratégie maintient des unités loin des grands théâtres d’opération, refuse de raccourcir les fronts – donc d’économiser des troupes – ou d’évacuer des poches menacées d’encerclement, alors que le rapport des forces devient chaque jour plus défavorable : adolescents et hommes âgés sont enrôlés et partent au sacrifice, tandis que Hitler évoque de mystérieuses « armes nouvelles » susceptibles de modifier le cours du conflit ; il pense qu’une victoire à l’Ouest devrait suffire à arrêter la marche des Alliés pour lui permettre de se retourner contre les soviétiques.

En Novembre 1944, face à l’avance des Alliés, Himmler ordonne de mettre fin aux gazages à Auschwitz et de détruire toutes les installations de chambres à gaz et de crématoires. Mais, les communautés juives européennes sont quasiment anéanties. D’abord, les Juifs polonais et ceux du Reich, puis ceux de la france, de la belgique, des Pays Bas, de Grèce, de Yougoslavie et de Roumanie. Puis, enfin, ceux d’Italie et de Hongrie. Seuls le Danemark, la finlande et la bulgarie ont été épargnées.

Fin Novembre 1944, les Allemands essaient de paralyser les approvisionnements alliés et envoient 5700 V1 contre le port d’Anvers : l’opération n’obtient aucun succès de nature à entraver le trafic maritime. En revanche, il n’existe pas de parade à la nouvelle armée lancée peu après : la fusée V2 porte une tonne d’explosifs dans son ogive et vole à 5000 km/h. Cette rapidité empêche donc toute alerte.

Le 16 Décembre 1944, il lance sa dernière grande attaque sur le front des Ardennes, pour tronçonner les forces alliées et atteindre le port d’Anvers. Les conditions météorologiques particulièrement mauvaises interdisent à l’aviation américaine de survoler et 8 divisions alliées sont surprises par 29 divisions allemandes, dont 12 blindées. La résistance héroïque des Américains, la promptitude de la contre attaque alliée, l’objectif trop ambitieux de l’offensive et le défaut de réserves allemandes contrecarre la réussite de l’opération. A la mi-Janvier, les Alliés l’emportent au prix de 75 000 tués, blessés et prisonniers. Les Allemands ont perdu 130 000 soldats sur les 250 000 engagés et 600 chars qu’ils ne peuvent plus remplacer. Cet échec rend désormais impossible toute initiative de la « Wehrmacht » sur le front occidental.

Le 12 Janvier 1945, les Soviétiques lancent une offensive foudroyante, de la vistule à l’Oder. Affaiblie par la ponction des Ardennes, l’armée allemande évacue la pologne ; la prusse-Orientale tombe aux mains de l’Armée rouge dès la fin Janvier. Fortifiée sur ordre d’Hitler, Budapest résiste à un terrible siège de cinquante jours et capitule en Février 1945. Les Russes occupent toute la hongrie puis marchent sur Vienne. Plus au Sud, les résistants albanais et yougoslaves libèrent seuls leurs pays respectifs. La débâcle allemande ouvre le champ libre aux convoitises soviétiques sur l’Europe centrale et la péninsule balkanique. Pour faire pièce à ces derniers, Churchill, inquiet, envoie des troupes britanniques en Crète et en Grèce.

A l’Ouest, les Français dégagent l’Alsace et les Américains franchissent le Rhin à Remagen, le 7 Mars 1945. Les bombardements aériens paralysent le trafic ferroviaire allemand, détruisent les usines et terrorisent les populations civiles : Dresde est ravagée par les bombes au phosphore larguées par la « RAF » ; au moins 135 000 des 700 000 habitants périssent dans ce gigantesque incendie. Les Britanniques et les Canadiens longent la mer du Nord et achèvent de libérer les Pays-Bas, puis le Danemark. Les Français descendent le long du Danube vers la bavière et les Américains atteignent l’Elbe : le 25 Avril 1945, ils font leur jonction avec les Soviétiques à Torgau ; le même jour, Berlin est encerclée par l’Armée Rouge après de très violents combats. Malgré les réticences de Churchill, qui songe déjà à l’après guerre, les Américains laissent les Soviétiques entrer les premiers dans la capitale du Reich. De même, peu soucieux de géopolitique et trop confiants envers Staline, ils négligent de pénétrer en Tchécoslovaquie.

Le 30 Avril 1945, alors que les soldats soviétiques campent à quelques dizaines de mètres du bunker de la chancellerie, Hitler se suicide. Réduite à un monceau de ruines, Berlin capitule deux jours plus tard et le drapeau rouge flotte sur le Reichstag. Un peu partout, les troupes allemandes se rendent. La capitulation sans conditions du Reich est signée le 7 Mai à Reims pal le général Jodl et le 8 Mai à Berlin par le maréchal Keitel. Successeur désigné d’Hitler, l’amiral Donitz est arrêté. La fin de la guerre est fêté dans toutes les capitale. « Dans toute notre histoire, déclare Churchill, nous n’avons jamais connu un aussi grand jour que celui-ci. ».

Début Mai 1945, tandis que la capitale du Reich est assiégée par l‘Armée Rouge, tous les moines Tibétains habitant la ville s’immolent par le feu ; ils ne veulent pas tomber aux mains des envahisseurs.

Quelques jours plus tard, lorsque les troupes Russes envahissent et mettent la ville à sac, elles retrouvent les corps d’Haushofer un d’un certain nombre de l’ancienne Ahnerberbe parmi les décombres de plusieurs bâtiments. Des médecins présents autopsient alors les corps. Ils découvrent d’innombrables documents d’ordre Esotérique à leurs cotés. Et ils les envoient à Moscou en les classant « secret défense ».

En Juin 1945, on comptabilise trois millions de soldats morts sur les différents fronts et plus de sept millions en captivité. Trois millions de civils ont péri au cours des bombardements alliés ou des transferts de populations. Sur les routes allemandes se croisent réfugiés, déportés juifs, requis du S.T.O., prisonniers civils fuyant les villes détruites. La constitution de quatre zones d’occupation ajoute à la désorganisation de la production.

En état de choc, la population émerge de douze ans de nazisme et paraît même accueillir avec soulagement les armées alliées à l’Ouest. Celles-ci entreprennent alors de « dénazifier » l’Administration et l’économie ; plus de 150 000 personnes sont suspectées par les Occidentaux d’être des criminels de guerre ; 130 000 autres sont internés à l’Est par les Soviétiques. Tandis que le tribunal international de Nuremberg condamne les plus hauts membres du parti nazi.

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