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Mes Univers
28 janvier 2012

Le Crépuscule des Demi-Dieux, Récit

1Les personnages n’ont peut-être pas suivi Jean de la Rochette après que celui-ci les ai définitivement quitté sur le pas de la porte de la Patte Folle. Ils n’ont peut-être pas non plus guetté les trois inconnus durant toute la nuit aux abords de la clairière à la grosse roche en forme de visage triste et allongé. Dans tous ces cas, où qu’ils se trouvent en fin de soirée, ils voient un homme se précipiter sur la place centrale de Moissac aux Puys. Ils le reconnaissent rapidement comme étant le valet de la jeune femme qui a passé la nuit précédente à la Patte Folle avec ses gardes du corps. Quand ils le voient, ils se rendent très vite compte que celui-ci à les habits déchiquetés, que son corps est recouvert de sang, et qu’il tient des propos plus ou moins incohérents. Il hurle en effet qu’il s’est fait attaqué avec deux de ses compagnons, tandis qu’il se trouvait sur la route de Moissac aux Puys. Il enchaine en expliquant que ses agresseurs étaient trois hommes diaboliques accompagnés de trois diables malfaisants. Il raconte qu’il est le seul à avoir pu échapper au traquenard que ceux-ci ont tendu à son groupe. Et il détaille de quelle manière ses deux compagnons ont été emmenés dans les profondeurs de la forêt pour y ètre dévorés.
A ces mots, plusieurs villageois présents et ayant entendu ce récit, décident de se rendre sur place pour savoir ce qu’il s’y est exactement passé. Et si les personnages ne se sont pas portés volontaires pour cette expédition nocturne, ces villageois leur demanderont de les accompagner. Ils leur tendent alors des torches et des armes de fortune – faux, piques, fourches -, et leur demandent de les suivre. Ils demandent également au valet de les suivre. Il accepte, mais est terrorisé.
De fait, une foule composée d’une vingtaine de personnes grimpe sur des destriers. Ils les cravachent, les font galoper à vive allure pour arriver au plus vite sur les lieux de l’attaque. Les personnages se trouvent avec eux, et tout comme leurs compagnons, ils font stopper leurs chevaux à proximité de l’endroit que le valet leur indique. Tout le monde commence alors à fouiller les alentours. Y apparaissent en effet des traces de combat, des traces de sang maculant le sol, ainsi que des traces de pas s’enfonçant dans les fourrés et les profondeurs de la forêt.
Bien sur, les personnages peuvent donc décider de suivre les traces de pas qui semblent assez récentes. Par contre, aucun villageois ne veut les suivre ; ils sont trop effrayés par le carnage qu’ils ont sous les yeux. Ils décident d’ailleurs immédiatement qu’il et préférable de revenir ici le lendemain matin, accompagnés de la milice de Moissac. Ils sont certains qu’avec elle, ils pourront très facilement retrouver les meurtriers de ces hommes. Et, au bout de quelques minutes d’observation superficielle des lieux, ils remontent tous à cheval, et reprennent le chemin du village.
De fait, si malgré cela, les personnages s’enfoncent davantage dans les fourrés laissant apparaître les empreintes des agresseurs des hommes de main, ils distinguent très vite un petit sentier. Ils le longent durant quelques dizaines de mètres. Ils distinguent peu à peu la colline boisée et l’ouverture caverneuse située à la base de cette dernière. Et, une fois qu’ils se trouvent à moins d’une dizaine de mètres d’elles, ils se rendent compte que des reflets de torches se discernent au détour du corridor qui constitue son entrée. C’est d’ailleurs au moment où les personnages sont en train d’observer l’ouverture – plus ou moins discrètement – qu’ils se font attaquer. Des formes sombres surgissent de nulle part, et avant qu’ils n’aient pu faire le moindre geste pour se défendre ou pour se protéger, ils sont assommés, bâillonnés et ligotés.
De fait, lorsque les personnages reprennent leurs esprits, ils se trouvent dans une caverne au sol parsemé de stalagmites et au plafond constellé de stalactites. A plusieurs endroits, de grosses roches jadis tombées du plafond sont disséminées su le sol. Les personnages sont attachés à l’un de ces amoncellements de roches ; ils sont toujours ligotés et bâillonnés. A coté d’eux se trouvent deux des gardes du corps de la jeune femme ayant passé la nuit précédente à la Patte Folle : ceux-ci sont également ficelés et bâillonnés ; ils sont évanouis, leurs vêtements ne sont plus que des loques, et des traces sanglantes recouvrent leurs membres et leurs torses. Enfin, un peu plus loin de là, ils peuvent apercevoir Jean de la Rochette en compagnie de sept individus. Ils parlent à voix basse entre eux ; leur conversation est vive. Et certains d’entre eux jettent de temps en temps de coups d’œil en direction des personnages, pour voir si tout va bien.
La seule chose que les personnages peuvent comprendre de la conversation se déroulant à quelques mètres d’eux, c’est que les individus accompagnant Jean de la Rochette se nomment : Mahaubert, Norbert Lalisse, Barnabé Jacquafleur, Stephan de Hautecour, Lionel du Gué, et François.

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