Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes Univers
21 juillet 2016

Ces derniers jours :

X1Pour une fois, je vais momentanément laisser de coté l'Histoire, la Philosophie, l'Actualité, les Sciences, ainsi que tous les autres sujets sur lesquels je publie des textes habituellement. Et je vais parler un petit peu de mon quotidien de ces derniers jours.

 

Car, je dois bien l'avouer, dans la nuit de Mardi à Mercredi, au plus fort de la brève période caniculaire qui a enveloppé la cité de son aura étouffante, j'ai eu extrêmement peur. Il faut dire que, comme la plupart de chacun de nous je suppose, j'ai eu beaucoup de mal à m'endormir. Malgré le ventilateur que j'ai fait fonctionner jusque tard, malgré les tranquillisants que je prends afin de décontracter mon corps à la suite des douleurs musculaires qui s'emparent de moi quotidiennement au moment où je suis sur le point de plonger dans les bras de Morphée et qui m’empêchent de trouver le repos durant une ou deux heures, la chaleur était intenable. J'ai donc décidé d'aller prendre une douche bien fraîche. En imaginant que celle-ci me ferait du bien.

 

Malheureusement, à l'instant où je suis sorti de la douche, j'ai glissé, et je me suis coincé la jambe sur le sol mouillé de son parterre en creux. Mon pied, ainsi que celle-ci étaient tordus. Une douleur fulgurante s'est emparée de moi, et m'a traversée tout le membre. Le problème, c'était que je n'arrivais pas à me relever. Ma jambe étant bloquée par le parterre, le sol étant glissant, je ne pouvais pas effectuer le moindre mouvement pour me retirer du lieu. Or, plus les secondes s'écoulaient, plus je souffrais du fait de la position inconfortable dans laquelle je me trouvais. Un peu comme si l'os et le muscle de ma jambe étaient sortis de leur emplacements habituels.

 

J'ai cru que jamais je ne parviendrai à me retirer de cet espace. J'étais seul qui plus est. Sans aucune aide extérieure susceptible de venir à mon secours. Nous étions au milieu de la nuit, et me téléphone était à l'autre bout de l'appartement. Crier aurait été infructueux puisque mème si quelqu'un de l'immeuble dans lequel je vis avait entendu mes hurlements, la porte d’entrée de mon domicile était fermée à clefs. Donc, nul n'aurait pu pénétrer jusqu'à l'endroit où j'étais.

 

Finalement, je ne sais pas vraiment de quelle manière je m'y suis pris, tout à la souffrance de ma jambe que j'étais, j'ai réussi à me dégager. Néanmoins, la douleur ne s'en est pas amenuisé pour autant. J'avais la jambe comme ankylosée. Mes muscles et l'os qui avaient porté le poids de la dislocation momentanée me lançaient. J'ai essayé de me relever. Je n'y suis pas arrivé. Et c'est en rampant que j'ai rejoint mon lit, et que je m'y suis allongé, afin d'y reprendre des forces.

 

Quelques heures plus tard, aux environs de six heures du matin à peu près, j'ai voulu aller aux cabinets. Instinctivement, je me suis levé en m'appuyant, comme à l'accoutumée, sur mes deux jambes. Mais celle qui avait été blessé n'a pas pu me hisser. Je me suis effondré. Et j'ai dû ramper une deuxième fois jusqu’à mon lit pour m'y appuyer.

 

Heureusement qu'ensuite, quelques forces me sont revenues dans ma jambe. J'ai boité jusqu'aux toilettes. Quand je suis retourné dans ma chambre, je me suis rallongé. Vers dix heures du matin, je me suis définitivement levé pour prendre mon petit-déjeuner, m'habiller, m'adonner à mes activités journalières que vous suivez tous et toutes plus ou moins régulièrement. Néanmoins, mes élancements n'ont pas cessé de la journée. J'ai continué de boiter. J'ai été inquiet parce que je craignais que l'os et le muscle s'étaient déboîtés et déchirés. Que je serai contraint d'appeler le médecin ou de me rendre aux urgences. Et, au pire, d’être engoncé dans un plâtre plusieurs jours ou plusieurs semaines. Quand on sait que c'est la jambe détentrice de ma légère hémiplégie, susceptible d'engendrer de petites crises de convulsions – surtout lorsque je suis anxieux ou fatigué -, j'étais particulièrement effrayé. Me déplacer normalement dans ces conditions aurait été un véritable calvaire.

 

Pour autant, aujourd'hui que j'écris ces lignes, cette douleur dans ma jambe s'est amenuisée. Elle n'a pas totalement disparue. Je pense qu'il faudra encore plusieurs jours afin que les choses reviennent à la normale. Je boite encore légèrement. J'ai des élancements de temps en temps. Mais moins souvent, et de moindre intensité que jusqu'alors. Et je reprends donc mes travaux divers et variés progressivement, puisque j'ai publié un ou deux écrits depuis.

 

Tout cela pour souligner qu'il y avait eu longtemps que je ne m'étais pas effrayé de la sorte.

 

Pour le reste, comme le montre l'image ci-jointe, ce matin j'ai reçu un colis en provenance de la FNAC. Il s'agit de livres que j'ai commandé il y a quelques jour par le biais de son site. J'ai en effet passé tout mon lundi après-midi à arpenter ses différentes rubriques en matière de livres, afin de me tenir informé des dernières parutions susceptibles d'attiser ma curiosité. Je dois en effet confesser que j'éprouve toujours le besoin de posséder une quantité de livres d'avance à coté de ma table de chevet. Afin de pouvoir piocher à l'envi dans ces rangées lorsque j'ai terminé le précédent ouvrage. De vingt-deux heures à une heure du matin, environ, chaque soir, c'est ce à quoi j'occupe mon temps. C'est l'un des moments les plus importants, les plus apaisants, les plus sereins, en ce qui me concerne. Celui où je me retrouve en total accord avec moi-même, serein, heureux, épanoui. De la même façon que lorsque j'aligne les mots les uns derrière les autres pour composer mes articles, pour matérialiser mes réflexions personnelles et philosophiques sur l'ensemble des sujets que je traite. Ou quand je mène mes combats contre l'obscurantisme, contre la bêtise, contre l'intolérance, contre la haine, etc.

 

En tout état de cause, comme le montre cette photo, cette fois-ci, mes achats ont été assez hétéroclites. Tout d'abord, j'ai acheté un livre d'Hubert Reeves sur les plus récentes thèses rattachées à l'astrophysique. J'avoue que j'apprécie de suivre les informations les plus actuelles, et les plus fondamentales, les plus passionnantes, les plus fascinantes, liées à cette science. Il s'agit là de l'une de mes nombreuses passions. Je commenterai donc vraisemblablement les leçons que j'ai tirées de ce livre de plus de 700 pages apparemment, lorsque je l'aurai terminé. Je suis certain d'y découvrir et d'y apprendre des notions inconnues de moi, et susceptibles d'enrichir encore davantage ma réflexion sur cet aspect de la connaissance.

 

Ensuite, je me suis aventuré auprès d'auteurs que je ne connais pas, et dont je n'ai jamais lu d'ouvrages jusqu’à présent. J'ai longuement hésité avant de les commander. Je suis très incertain lorsque je découvre une œuvre qui m'est totalement étrangère. J'ai toujours peur d'être déçu. C'est parfois le cas. C'est pour cette raison que j'hésite épisodiquement. En même temps, il est rare que je résiste à la tentation. Car je préfère être déçu que de passer à coté d'un livre qui m'enthousiasmera peut-être. Ainsi, il y a plus d'un an maintenant, si je n'avais pas osé acheter le premier volume de « Games of Thrones » - certes, après en avoir visionné la première saison télévisée -, je n'aurai pas dévoré les cinq énormes volumes – plus de 1000 pages chacun – de cette saga durant tout l’Été 2015. De fait, souvent, je poursuis cette exploration littéraire en m'ouvrant à des auteurs qui me sont étrangers. Et lorsque ces derniers me plaisent, généralement, je lis l'ensemble des livres qu'ils ont édité.

 

Comme le prouvent d'ailleurs les livres que l'on distingue sur la deuxième photos accompagnant ce texte. Parmi eux, apparaissent bon nombre de romans de Michael Connelly ; un écrivain américain de polars que ne connaissais pas il y a plusieurs mois. Son héros, Harry Bosch, est excellent. Ses histoires sont attrayantes. Forcément, j'ai dès lors commandé l'ensemble des ouvrages relatant ses aventures. Jusqu’à présent, j'en ai dévoré cinq ou six. Les suivantes apparaissent sur cette image, aux cotés des « Annales de la Compagnie Noire ». Qui sont des romans de Fantasy que j'hésite, là aussi, à attaquer, de crainte qu'elles ne soient pas à la hauteur de mes attentes. Car comme je l'ai déjà souligné, je suis très vigilant et exigeant. Cependant, je pense m'y plonger assez rapidement.

 

Tout comme dans le premier volume de « la Roue du Temps » - toujours de la Fantasy – que j'ai hâte, là, de débuter. En effet, en ce moment, et pour encore deux ou trois jours, je suis un des plus récents romans de John Grisham. Un auteur de thrillers judiciaires que j'apprécie énormément. Ce n'est qu'après, je pense, que je débuterai ce cycle que je découvre. Ce premier volume fait plus de 800 pages ; les suivant tout autant. Et s'il me plaît, je commanderai les autres en une seule fois afin de pouvoir en poursuivre le cheminement. Là encore, je pense que j'aurai l'occasion d'y revenir ultérieurement.

 

J'ai encore réceptionné « Hell.com », d'un français – bien que les thrillers, la fantasy, le fantastique, ou la science-fiction, français me séduisent assez peu. Sauf Serge Brussolo, que j'adore. Ou des classiques comme Zola, Dumas, Victor Hugo, etc. Pour une fois, je me suis laissé tenter. Car je suis curieux – c'est plus fort que moi -, et peut-être aurai-je, là aussi, une bonne surprise ; qui sait ? D'autant que l'intrigue à l'air originale. C'est ce qui attire mon œil souvent. Mon approche pour les deux derniers livres que sont « La Cité » - le premier d'un diptyque – ou le « Faiseur d'Histoire » est la même. Qui plus est, pour celui-ci, l'uchronie qu'il aborde – un thème récurrent en Science Fiction – m’apparaît comme intéressante à explorer. Donc, comme pour tous les précédents – et les prochains, à n'en pas douter -, je m'y plongerai avec plaisir et délectation. N'hésitant pas à les commenter si le cœur m'en dit à l'occasion.

Voilà donc. Pour une fois, pas de sujet de société, pas de texte philosophique, de combat scriptural contre l'obscurantisme ou la bêtise. Pas d'analyse approfondie de l'actualité la plus récente et la plus brûlante. Juste une autre petite fraction de moi-même, et de ce que j'ai vécu au cours de ce début de semaine. Et que je souhaitais partager ici avec vous...

Publicité
Publicité
Commentaires
Mes Univers
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 287 588
Derniers commentaires
Archives
Mes Univers
Newsletter
Pages
Publicité