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Mes Univers
4 août 2016

Confession, fin ; ce que je vois en elles, première partie :

X3

Écrire est toute ma vie. Les livres sont toute mon existence. Le monde littéraire m’a sauvé bien plus d’une fois de malheurs que je ne souhaite à personne. Ceux-ci m’ont plusieurs fois amené aux abords de la folie et du néant. Je pense que, cette fois, je ne m’en relèverai pas. En outre, j’aimerai tant montrer à mes proches qu’ils peuvent être fiers de moi autant que je le suis lorsque j’écris un texte que j’ai particulièrement réussi. J’aimerai tant leur montrer que ce que je subis quotidiennement ne me détourne pas des buts que je me suis depuis toujours fixé. Que tout ce mal que j’ai enduré, toutes ces larmes que j’ai versées, n’a pas été inutile.

Voila lecteur où j’en suis aujourd’hui. Bien entendu, je pourrai noircir des pages et des pages dans le but de détailler ce qui m’a amené a toutes ces interrogations. Mais je ne le souhaite pas. L’objet de cette confession est de faire prendre conscience à celui ou celle qui suit ces lignes que, même si on le veut de toutes ses forces, il y a des événements ou des personnes qui viennent mettre à mal les ambitions littéraires d’un écrivain. Je te prends donc à témoin, car c’est de ton aide, de ton appui, dont j’ai besoin. C’est de ton concours dont j’ai besoin pour acquérir cette paix de l’esprit, cette tranquillité, qui m’est si nécessaires à la rédaction de ces romans qui sommeillent au fins fonds de mon âme et de mon cœur…

 

 

Ce que je vois en elles :

 

Nombre de choses m’ont profondément et intimement marquées au cours de ma vie, jamais je ne pourrais le nier. J’ai croisé nombre de personnes différentes par leur milieu d’origine, leur mode de vie, de pensée, leur philosophie, leurs objectifs, leurs mœurs, etc. J’ai été le témoin d’événements qui m’ont exalté ou qui m’ont horrifié. J’ai visité des lieux improbables, diversifiés. J’ai dévoré des milliers de livres concernant des sujets multiples et variés ; ils ont enrichi mon esprit, m’ont ouvert l’âme à une perception différente de la vie, du monde, de l’univers, de l’homme, et de bien d’autres choses encore. Je me suis battu contre l’adversité, contre la bêtise, contre l’intolérance, contre l’indifférence face au malheur, à la souffrance, ou à la solitude. Mais, jamais, je dis bien jamais, personne n’a perçu combien les immondes blessures dont je suis continuellement la proie m’empêchent de me montrer aux autres tel que je suis réellement.

Si j’ai tant besoin d’admirer ces femmes qui me font rêver, c’est pour oublier les terreurs nocturnes qui me hantent immodérément. Si j’ai tant besoin de les idéaliser, de les vénérer, de me jeter à leurs pieds en leur disant qu’elles sont les êtres les plus parfaits que la Terre ait engendrée, c’est parce que je sais que je suis un être imparfait. J’aurai beau accumuler savoirs et connaissances livresques, explorer intellectuellement cet univers si vaste qui me fascine tant, chercher à percer mythes d’antan et sciences de notre temps, jamais je ne pourrais partager avec elle l’homme que je suis réellement. J’aurai beau essayer de les charmer par mes mots passionnés et pleins de sincérité, je suis conscient que le monde qui est le mien, elles ne lui portent aucun intérêt.

La Beauté féminine, la sensualité dont elles sont doté, a ceci de particulier ; c’est qu’il n’existe aucun pont qui puisse être jeté entre ce qui me plaît en elle, ce que je désire si ardemment partager à leurs cotés, et ce que, personnellement, je représente à leurs yeux éberlués. Je ne sais pas où est écrit dans le Grand Livre de la Destinée, qu‘intelligence, Culture Générale exacerbée, et beauté féminine, sensualité, charme, désir et volupté, ne pouvaient pas s’agglomérer. Je ne comprends toujours pas pourquoi ces deux facettes humaines ne pouvaient pas se partager. Comme si l’une était invariablement, indubitablement, hermétique à l’autre. Comme si intelligence et beauté étaient antinomiques, réfractaires. Comme si Culture et Charme féminin n’avaient jamais aucune chance de se croiser, de se rencontrer, de se côtoyer, et de s’apprécier. C’est quelque chose qui, je l’avoue, me torture, me crève le cœur, me blesse au plus profondément de mon âme et de mon cœur. Car, toutes ces jeunes femmes que j’ai croisées au cours de ma vie, et que je croise aujourd’hui encore ici, je donnerai tout pour approfondir ma relation avec chacune d’elles, pour leur montrer qui je suis réellement. 

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