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Mes Univers
29 juillet 2020

Ma définition de la beauté :

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La beauté, le charme, ou la sensualité, qu'elles soient féminines ou masculines, sont des notions extrêmement relatives. Elles sont propres à chacun(e) d'entre nous. Elles font partie de ce que nous avons de plus intime, de plus impénétrable. Elles relèvent de nos émotions, de nos rêves, de nos espoirs, de nos désirs les plus profonds. Elles sont l'un des nombreux est divers aspects de qui nous sommes, et de ce que nous cherchons à vivre, à partager, tout au long de notre existence en vérité.
 
Cette séduction, cette attirance qu’une personne suscite chez nous, est un mystère qui nous dépasse. Il nous subjugue, nous engage sur des chemins que jadis nous n'aurions empruntés pour rien au monde. Pourtant, une fois que les attraits de cette personne nous ont sollicité, nous nous damnerions volontiers afin de les honorer : nous traverserions des mers déchainées afin de les célébrer. Nous franchirions sans hésiter des gouffres insondables afin de magnifier. Nous affronterions les déserts les plus arides de la planètes afin de les encenser. Nous braverions les forêts ou les marais les plus nauséabonds pour les déifier. Nous défierions les éléments les plus implacables afin de les exalter...
 
Pour moi, il y a certaines femmes dont la plastique frôle le sublime, l'idéal. Empreintes de noblesse, de magnificence, de sublimité, elles exercent sur moi une fascination et une passion qui m'ont souvent dévoré. J'ai maintes fois lutté contre des danger, bravé des épreuves, surmonté des obstacles, qu'en nulle autre occasion j'aurai cru pouvoir et devoir rencontrer. Cependant, peu importait : j'étais capable de donner tout ce que j'étais ou tout ce que j'avais pour les toucher. Tant pis si j'étais blessé, humilié, trahi, abandonné, moqué, rejeté. Tant pis si elles ne me voyaient pas tel que j'étais. Tant pis si je devais demeurer dans le silence et l'obscurité afin de les vénérer. Tant pis si je pleurais de larmes de sang, si j'étais couturé de cicatrices visibles ou invisibles, si mon âme et mon cœur étaient morcelés.
 
Évidemment, cette attirance, cette fascination, qu'elles exerçaient - ou exercent encore parfois - n'appartenaient qu'à moi. Chacun(e) réagit différemment devant ce que sont la beauté et la magnificence ; les émois qu'elles provoquent inéluctablement en soi. Il s'agit peut-être là des seuls sentiments, de seuls élans, que nul n'est capable de combattre entièrement ; et même définitivement. Et moi, encore moins que quiconque, telle est ma vérité.
 
Et ce que je mentionne vis-à-vis de la séduction ou du désir amoureux est tout aussi exact vis-vis de l'amitié que j'éprouve et que je partage avec certaines d'entre elles - mais d'une autre manière -, je l'avoue en toute sincérité.
 
Alors, vraisemblablement, beaucoup de gens trouveront cette façon de ressentir les attraits que suscite une femme qui me plait, trop virulents, trop passionnés. Beaucoup diront que c'est exagéré, que c'est "anormal". Je leur répliquerai "qu'est-ce que la "normalité" ? Sont-ils les détenteurs de celle-ci, alors qu'elle est si différente pour chacun(e) que tente de la définir ? De quel droit me jugent-ils, me condamnent-ils, alors qu'eux-mêmes sont transportés par la beauté et le charme d'une femme lorsque ces dernières correspondent à leurs rêves les plus secrets, les plus espérés.
 
En aucune manière je me permettrais d'en faire de même à leur encontre. Au contraire, le respect dû à une femme est de lui dévoiler à quel point elle nous émeut, nous touche, marque de son empreinte notre existence à tout jamais. Lui dire à quel point elle compte pour nous, y compris lorsque c'est sans espoir, est le plus extraordinaire des cadeaux à lui présenter. Qu'elle le fasse sien ou pas n'est ensuite plus de mon ressort. Au moins, lui aurai-je dédié ce que j'ai de plus précieux, de plus essentiel, de plus vital. J'aurai affronté l'impossible le cœur à la fois terrorisé, à la fois heureux, d'avoir été jusqu'au bout de mon aspiration démesurée.
 
D'avoir bataillé jusqu'à la limite de mes forces pour tenter de conquérir une femme qui m'attirait. D'avoir espéré lui offrir le meilleur de l'homme que je suis afin de la rendre heureuse ; afin d'être heureux moi-même parce que j'aurai été à ses cotés. Ou, éventuellement, si les dieux m'avaient octroyé leurs bienfaits, pour une nuit, pour un moment éventuellement, d'avoir partagé sa couche, d'avoir fusionné charnellement avec elle. Et ainsi, miraculeusement, pouvoir garder en moi cet instant comparable à nul autre jusqu'à la fin de l'éternité.
 
Oui, telle est ma façon d'aimer. C'est la mienne. Que vous y adhériez ou pas me laisse indifférent. Que vous l'appréciez ou pas ne regarde que vous. Mais ne jugez et ne condamnez pas ce que vous ressentez d'une manière différente ; ce que vous considérez être la magnificence et le charme féminins selon des critères et des émois qui n'appartiennent qu'à vous. Car ce n'est pas parce que je décris avec mes mots, ce que je ressens et ce qu'ils suscitent en moi, que vous avez le droit de les violenter. Ce n'est pas parce que je les partage ici en toute sincérité que vous avez le droit de les attaquer, de les diffamer, de les tourmenter, de les mépriser...
 
Le fais-je, moi ? Plutôt mourir que de me laisser aller à de telles obscénités. Puisque celles-ci rejailliraient fatalement sur les valeurs humaines auxquelles je voue un culte lorsqu'une femme illumine mon âme et mon cœur à jamais. Ou au travers des multiples facettes de ma personnalité...
 
Dominique Capo

 

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