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Mes Univers
18 février 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 185 - 190

temple_baal02Europe, IVème millénaire avant J.C. :

Vers 3900 avant notre Ere, l’Europe du Nord-Ouest voit fleurir des sociétés de plus en plus diversifiées dans leur mode de fonctionnement. En effet, les groupes humains y deviennent de plus en plus nombreux. Ils se mettent à occuper des zones laissées en friche depuis longtemps. Ils se sédentarisent dans des lieux protégés par des défenses naturelles, s’adonnent à l’agriculture et à l’élevage. Ils s’organisent en communautés très structurées. Puis, dès que ces dernières atteignent une certaine taille, ils les renforcent par des ouvrages de fortification complexes, dont la construction est supervisée par un dispositif de distribution du travail collectif.

De fait, plusieurs de ces clans se fixent au Danemark. Ils y développent une culture appelée « de Bodrogkerestur ». Ils commencent à y cultiver la terre, à y nourrir leurs animaux, à y chasser, ou à y pratiquer la cueillette. Ils y entreprennent de modeler des objets en cuivre. Et, enfin, ils décident d’y ériger des sépultures monumentales recouvertes de tumulus et de dolmens.   

Vers 3500 avant J.C., la civilisation de « Baden » pénètre partout en Europe de l’Est. Ainsi, elle se développe dans le Nord de la yougoslavie, de l’Autriche, dans une grande partie de la tchécoslovaquie, et en Pologne. Celle de « Bocan », pour sa part, atteint la valachie et la bulgarie. Tandis que celle de Gumelnitza perce en Roumanie et en Albanie. 

D’un autre coté, nombre de tribus issues de la civilisation de Crikorus quittent le Nord de l’Europe. Elles se dirigent vers l’Occident, s’installent au bord des lacs et des rivières qu’elles rencontrent sur leur chemin – notamment dans le Razès. Quelques unes d’entre elles poursuivent leur route et fondent des établissements sur les rivages de l’Océan Atlantique. Et c’est là que celles-ci se mettent à cultiver des céréales telles que le froment et l’orge ; qu’elles élèvent du bétail – chèvres, brebis, cochons et bovins - ; ou pratiquent leur art de la chasse.

Or, vers 3200 avant notre Ere, plusieurs de ces clans décident de traverser la mer du Nord et la manche. Ils quittent l’extrême pointe de la bretagne, conquièrent progressivement toutes les îles de la grande-Bretagne et de l’Irlande. Ils y bâtissent des dizaines de villages, ainsi que de centaines de nécropoles collectives. Et ils y construisent également des tumulus dont les sommets possèdent une forme allongée ou circulaire – comme à New Grange, en Irlande ; à Maes Howe et à Rinago, dans les Orcades ; ou à Avebury, à Marden Castle, à Stonehenge, et à Skara Brae, en Angleterre.

Malheureusement, peu à peu, la richesse de ces peuples entame la convoitise. Les ethnies qui voisinent leurs territoires organisent de nombreux raids contre leurs populations. Et celles-ci se mettent à dévaster les régions où ils sont installés.      

Asie, IVème millénaire avant J.C. :

Vers 3970 avant notre Ere, Tëba-Shan, un Mage, disparaît avec toute sa tribu dans les environs du lac Nogam, en Mongolie. Il n’est plus jamais reparu à la surface de la terre.

Vers 3950 avant J.C. – à la fin de l’Ere Chalcolithique -, les habitants de la vallée de l’Indus ont réalisé d’importants progrès dans les domaines de la fusion des métaux et des méthodes d’irrigation. A Siak, ils élaborent également de nouveaux modes de fabrication, afin de créer une Céramique grise beaucoup plus solide. Ils font en sorte que ceux-ci deviennent des éléments caractéristiques des Vallées de l’Helmand et de Baloutchistan. Et grâce à eux, ils se mettent à alimenter des marchés de plus en plus éloignés de leurs lieux de production.

En même temps, le processus d’urbanisation des habitants de la vallée de l’Indus se modifie. En effet, afin de rénover leurs Cités, ils adoptent désormais des matériaux utilisés depuis longtemps dans les agglomérations Indo-Iraniennes. Et, ils copient leur manière de bâtir leurs Edifices.

Vers 3800 avant notre Ere, en Chine, plusieurs Communautés de protoagriculteurs habitent la région des Grands Lacs et les abords des Marais du Bas Yangzi. Celle-ci y développe une Economie basée sur la culture du riz et l’élevage du buffle. Elles y ornent leurs vases en céramique de signes gravés. Elles compliquent rapidement leurs pictogrammes, les font Evoluer vers un Système d’Ecriture rationnel composé d’une trentaine de Symboles. Et, finalement, elles adjoignent à ce dernier un procédé mnémotechnique utilisant des nœuds et des faisceaux de cordelettes.

Grâce à cette innovation, l’organisation Sociale et Politique des Peuples du Bas Yangzi se transforme. Celle-ci devient de plus en plus complexe. Elle érige des Temples monumentaux sur les murs desquels ses membres ont la possibilité de représenter des Créatures zoomorphes. Et, elle découvre le moyen de fabriquer des Objets Sacramentaux en Jade.

Mais, dès lors, ses métamorphoses favorisent l’émergence d’une Elite capable de mobiliser la communauté afin d’effectuer un certain nombre de tâches collectives. Celle-ci peut en effet lui demander d’ériger une enceinte fortifiée tout autour du village. Elle est capable de lui ordonner de créer des Objets Prestigieux. Elle est en mesure de lui commander d’aller piller les bourgs alentours. Et, surtout, elle lui donne la possibilité de réformer les Cultures de Longshan et, puis au Sud, de Xia, en profondeur.      

Vers 3500 avant J.C., l’Archipel du Japon voit sa température ambiante s’élever de 4 degrés. En de nombreux endroits, ses conditions naturelles s’améliorent encore. Ses Populations profitent de ces nouveaux modèles climatiques, et se fixent sur les flancs de ses Montagnes les plus élevées. Là, elles découvrent des variétés arboricoles – le chêne, le châtaigner - dont elles n’ont jamais entendu parler. Mais, elles décident également de se tourner vers la production de sarrasin ou de légumineuse.   

Vers 3300 avant notre Ere, les dernières Cultures Chalcolithiques de la vallée de l’Indus s’effondrent, et toute la région subit progressivement l’influence de la civilisation Aryenne, dite, de « Sind ». En effet, à cette Epoque, celle-ci s’implante dans le Turkménistan, dans la vallée de Sind, dans le Baloutchistan, et dans le Kandahar. Soumise aux influences de la société Sumérienne, elle y invente pourtant une forme inédite de céramique. Mais, en même temps, elle y adopte les techniques métallurgiques qui y sont employées.

De fait, lorsqu’elle se fixe dans la vallée du Gange, la civilisation de Sind fonde plusieurs villes. Ses membres décorent les murs extérieurs de celles-ci d’élégants motifs Géométriques noirs. Ils commencent à y fabriquer des statuettes de zébus en terre cuite, mais également, des bracelets en verre. Ils y créent des monnaies d’argent et de bronze – carrées ou rondes -, à la surface desquelles ils représentent des Symboles du Soleil et de la lune. Et, enfin, ils intensifient leurs trafics commerciaux avec les régions qui les environnent.

Asie Mineure, IIIème Millénaire avant J.C. :

Vers 2725 avant J.C., la cité-Etat de Gordion devient un nœud de communications essentiel entre les hautes terres d’Anatolie centrale, les cotes de la mer Egée, et la mer de Marmara. Par ailleurs, ses habitants commencent à croire que Teshyp – leur dieu de la mer – a abandonné ses fonctions chtoniennes. Certains de leurs scribes prétendent même que ce dernier les a légués à l’infernale Khepat lorsqu’ils se sont accouplés pour enfanter Sharuma.

Vers 2500 avant J.C., certains habitants d’Ebla fondent l’agglomération de Byblos. Ils transforment bientôt celle-ci en important centre du travail du Bronze. Ils édifient un Temple dédié à Baal, puis un second honorant El. Ils font en sorte que les rues qui les entourent soient considérées comme appartenant aux dieux ; elles sont d’ailleurs dès lors reconnues par des obélisques ornementés de façon particulière.

Peu à peu donc, les échanges commerciaux de Byblos avec l’Empire des Pharaons s’intensifient. A un moment donné, même, tandis que pour celui-ci, elle devient « la porte de la terre des Dieux », un dynaste local demande la protection des occupants de la vallée du Nil.

Vers 2485 avant J.C., l’activité commerciale entre l’Anatolie et la mésopotamie favorise l’extension de plusieurs Cités-Etats autonomes implantées dans la région. Troie, Malatya – à l’intérieur de la boucle de l’Euphrate -, Milid, Thermi – sur l’île de Mytilène -, Polichonni – sur l’île de Lemnos, Emorion – sur l’île de Théra – ou Beyccsultan se développent rapidement. Mais parmi elles, c’est Troie qui étend son influence et son rayonnement culturel le plus loin : jusqu’au Nord de la mer Egée ; et c’est dans ce but qu’elle met ses exceptionnels talents d’orfèvrerie au service des grandes agglomérations qui existent un peu partout en Syrie et en Mésopotamie. 

La cité-Etat d’Arimma, de son coté, acquiert le titre de ville sacrée, car elle se consacre toute entière au culte de la déesse Solaire Wourousemou. Celle-ci étant la compagne de la divinité Suprême – symbolisée par l’Orage – elle prend une importance considérable au sein du panthéon anatolien. Et la ville profite de cette affluence pour progressivement devenir une étape importante sur la route commerciale reliant le Proche-Orient à la méditerranée. 

Vers 2450 avant J.C. la cité-Etat autonome d’Ebla est fondée. Elle s’établit sur les ruines d’un établissement beaucoup plus ancien. Elle commence à commercer régulièrement avec les colonies sumériennes proches. Elle développe une société riche et structurée ; et devient vite un grand foyer de culture. Les Mages qui s’y fixent créent des Bibliothèques dans lesquelles ils rangent leurs Secrets Initiatiques. Mais surtout, ceux-ci font en sorte que la religion prenne une importance considérable dans la vie quotidienne des habitants de la ville.

En effet, rapidement, et grâce à leurs actions, Ebla vénère plus de 100 divinités. Elle se met à adorer Nidakul – qui est aussi Baal et Marduk -. Elle fait jouer un rôle important à Kura. Elle glorifie le dieu de la guerre et de la peste Rashap, la déesse de la santé qui rend parfois la vie aux morts Gula, le dieu des Médecins Nashku, le dieu de la fertilité et de l’accroissement du bétail Gibil, le dieu des Belles Lettres Nahu, la déesse mi-femme mi-poisson Atargartis, le dieu des Tempêtes Ada, le maître de la terre Iktar, ou le dieu dont la face est celle de deux Démons Tiamat.

Ebla accueille également des Mages qui utilisent souvent des conjurations afin de se protéger des serpents, des scorpions ou du mauvais œil. En outre, ces derniers usent le plus souvent possible de sortilèges de soutien. Ils considèrent tous les événements auxquels ils sont confrontés comme des paroles divines. Ils présentent donc le Monde comme un discours dont il suffit d’avoir la clef. Et ils pratiquent régulièrement le culte des Ancêtres Royaux en les ensevelissant dans des cryptes situées sous les édifices les plus importants de la cité.

Ebla acquiert ainsi en peu d’années une influence primordiale sur toute la syrie du Nord. Elle domine Ougarit, Laodicée et Militène. Ses habitants fondent non loin d’elle le bourg de Byblos – lequel se transforme alors en centre majeur pour le travail du bronze -. Ils érigent un Temple dédié à Baal à sa périphérie. Leurs échanges s’intensifient avec l’Empire des Pharaons ; tandis que leur territoire acquiert même le titre de Province Egyptienne gouvernée par un dynaste local. Et la cité est considérée comme « la porte de la terre des Dieux » par les occupants de la vallée du Nil. Un épisode du Mythe d’Osiris lui est d’ailleurs consacré :

« Après son assassinat, le corps d’Osiris est caché dans un tronc constituant l’une des colonnes du palais de Byblos. Et c’est Isis, grâce à son intuition divine, qui parvient à le découvrir, puis à le ramener dans sa patrie. ».

En outre, les Egyptiens appellent Hathor « Dame de Byblos » ; Ra a pour titre « Homme des Terres Etrangères » ; et Khaitau demeure, pour eux, à Negan – ou « Byblos ».

Mais, surtout, les Mages d’Ebla et de Byblos réinventent les origines du Monde en y intégrant les dieux de leurs cités et les Récits Esotériques enterrés dans leurs Bibliothèques privées. Et ils expliquent :

« A l’Aube des Ages, c’est le Néant ; toutes les choses qui n’ont pas de nom sont mélangées. Ciel et Terre sont – entre autres – unis dans un embrassement total. Puis, un jour, deux principes humides s’échappent de ce Chaos. L’un d’eux, mâle, s’appelle Apsu, et est poussé vers le haut ; le second, femelle, se nomme Tiamat, et est tiré vers le bas. Apsu engendre bientôt l’Océan aux eaux douces ; tandis que Tiamat donne naissance à la mer salée Tumultueuse. Puis qu’en même temps, un troisième principe – le seigneur des Vents, le pontife suprême des Grands Dieux, Enlil – se sépare des deux premiers. C’est donc de ce morcellement que sont ensuite issus Moummou, Namou, le Serpent à deux tètes, ainsi que tous les autres Dieux Primordiaux de la création. 

Puis, le Serpent à deux tètes s’enlace sur lui même. Il accouche d’Anshar, l’Univers Céleste, et de Kishar, l’Univers Terrestre. Sortent encore de lui Anu, Marduk et Ea. Ea devient aussitôt le roi des Dieux ; Marduk est considéré comme le roi du Ciel ; et Anu comme celui de la terre.

Pourtant, pour Tiamat, l’existence de ces dieux lui est vite insupportable. Ne parvenant pas à les faire plier à sa volonté, elle s’en prend à eux. Elle commet toutes sortes de crimes afin de leur porter préjudice. Elle se prépare à livrer une guerre contre eux en faisant surgir de son ventre de nouvelle créatures : Lahnou, « l’œil du Ciel » ; les « Usumyallu » protégés par sa splendeur divine ; les « Lamashus » fils des Ténèbres ; et Kingu, qu’elle choisit en tant qu’époux et que général de cette armée de monstres terribles. Elle leur commande alors de chasser les autres divinités de l’Univers.

Malgré tout, les préparatifs de Tiamat n’échappent pas à la vigilance d’Apsu. Et celui-ci parle avec Anshar pour mettre une riposte au point. Puis, ils chargent Marduk d’aller combattre Tiamat et ses Démons.

Marduk affronte les Serviteurs de Tiamat, les vainc après avoir été blessé plusieurs fois par eux. Il leur assigne le rôle de Gardiens des Espaces Sacrés en les transformant en onze Dragons Mystérieux. Il s’allie ensuite avec sept Vents Batailleurs, fabrique un char dont les destriers se nomment « Meurtrier », « Implacable », « Piétinneur » et « Véloce ». Il lutte avec Tiamat en enfournant ses alliés à l’intérieur du thorax de cette dernière. Il parvient finalement à la tuer. Il la découpe en deux morceaux. Il métamorphose l’un de ceux-ci en demeure d’Apsu, et l’autre en demeure d’Ea. Il change ses seins en montagnes. Avec sa salive, il conçoit des nuages. Et de ses yeux, il fait couler le Tigre et l’Euphrate.    

Marduk attribue alors une place particulière à Apsu et à Anshar. Il fixe en effet leurs stations et leurs phases à l’Aube, au Crépuscule, ainsi qu’aux Etoiles qui les désignent le mieux. Il crée peu après sept nouveaux groupes de dieux pour les seconder. Il rattache le premier d’entre eux à Anu, le second à Enlil, le troisième à Ea, le quatrième à lui même, le cinquième à Kingu – qui prend alors le nom de Nergal et fuit avec lui à l’intérieur des Abysses -, le sixième à la déesse de la lune Innana, et le dernier au dieu du Soleil Adad. Il répartit ces nouveaux groupes au sein du Cosmos. Il noue la queue de Tiamat afin de permettre à la voûte Céleste de ne pas déborder sur la terre. Il fait en sorte qu’Apsu, Ea, Anu et lui restent solidaires les uns des autres. Et, enfin, il est acclamé par ceux-ci comme souverain Divin.

Marduk sait malgré tout que sa tâche n’est pas terminée. Et c’est pour cette raison que sur Terre, il crée la ville de Sumer. Il donne à la ville le titre de « Cité des Grands Dieux ». Au cœur de celle-ci, il conçoit une habitation lui permettant d’établir son autorité sur le Monde. Et il érige le monument afin qu’il puisse servir de lieu de culte, ainsi que de reposoir pour ses Frères lorsqu’ils se rendent à l’Assemblée des Dieux ; avant de façonner les premiers Etres Humains.    

Pour cela, Marduk va chercher de l’argile dans la cave de l’Univers. Il en empoigne un peu. Il la mélange avec le sang de l’une des blessures qu’il a reçu lors de son combat avec Tiamat. Il modèle une vingtaine d’hommes et de femmes, leur insuffle la vie. Il leur apprend à construire et à entretenir le Temple de Sumer. Il leur enseigne la meilleure manière de servir les dieux. Il se rend compte que les hommes s’attachent automatiquement aux femmes – tel Enkidu qui, après qu’il se soit marié, devient l’ami de Gilgamesh -. Et il les abandonne à leur sort pour s’installer au sommet de son Sanctuaire. ».

Au travers de ce texte, les Mages d’Ebla et de Byblos démontrent ainsi aux habitants des deux cités que ceux-ci doivent croire que la naissance d’Apsu et de Tiamat inaugure l’Ere des Dieux. Ils leur font comprendre que ces derniers règnent sur eux ; que Tiamat est la force Chaotique de l’Univers ; que sa défaite signifie la fin du Monde Ancien, mais aussi l’apparition du leur. Ils leur expliquent que puisque les Démons liés à Tiamat ont été transformés en Dragons par Marduk, ils doivent adopter ce symbole pour représenter cette déesse. Et ils leur déclarent que lorsqu’ils sculpteront son effigie sur les parois de leurs futurs Temples, ils devront la figurer conduisant une farouche armée comprenant des serpents et des dragons ceints de couronnes enflammées ; qu’ils devront la dépeindre attaquant Marduk et les autres dieux défendant l’Ordre du Monde ; et qu’ils devront montrer Marduk sous la forme de Seigneur Céleste achevant le Cycle des Dieux pour le remplacer par celui de l’Humanité.

Cependant, les Mages leur spécifient bien qu’au Ciel, Tiamat reste une déesse – la plus puissante -, et que sur Terre, elle est le Dragon scrutant le Destin des Hommes. Ils soulignent en outre que, dans le Cosmos, Anu est toujours le maître le plus haut du Ciel, Enlil a acquis le statut de seigneur de la terre et des Airs, Ea, celui des Eaux Profondes, Marduk, celui des Vents et des Travaux des Champs, et Nergal, celui des Enfers.      

Ils leur content d’ailleurs dans un autre Mythe, de quelle manière Nergal a, à un moment donné, été dépossédé de son autorité sur une partie de son royaume souterrain :

« Ereskigal s’est taillée aux Enfers un Empire indépendant et redoutable. Innanu-Ishtarat est depuis longtemps sa prisonnière. Celle-ci ne participe donc qu’aux banquets infernaux présidés par Nergal que si ce dernier envoie un messager la conviant auprès d’Ereskigal. Or, un jour, la déesse s’en irrite. Nergal doit lui faire des excuses. Mais il s’en acquitte de curieuse façon : il séduit Ereskigal, puis l’abandonne. La divinité dépêche alors une ambassade auprès d’Anu, à qui elle fait entendre sa terrible colère. Nergal est encore une fois obligé de s’amender, et de reprendre le chemin des Abysses sans espoir de retour ; bien que désormais, il entende y régner en maître. ». 

Vers 2380 avant J.C., la cité d’Ebla renaît de ses cendres. Mais elle ne retrouve pas son rôle de capitale de la syrie du Nord. Elle devient l’un de ses principaux centres de commerce ; au même titre qu’Alep, Ourchou ou Alalah.

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