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29 février 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 240 - 245

temple_baal02Vers 2500 avant J.C., la fabuleuse et brillante Civilisation de l’Indus étend son emprise Culturelle, du Baloutchistan et du Turkestan, jusqu’aux frontières Orientales de l’Irak et de l’Iran. La plupart de ses villes se trouvent à proximité de grandes voies navigables. Ces dernières possèdent alors d’importantes installations portuaires leur permettant d’effectuer d’innombrables échanges avec, entre autres, le Sabarmati et le Gujerat. Mais, quelques unes de ses Cités apparaissent également en Afghanistan, et dans le Pendjab. Certaines se situent aux abords du massif Montagneux du Karakoram, du versant Méridional de la chaîne Himalayenne, des bassins fluviaux apparaissant à l’Est de l’Assam. Et, enfin, de plus rares se révèlent à l’intérieur des territoires Khmères, Thaïes, Birmans, et sur des Iles du Golfe du Bengale telles que Ceylan, Bali, Java, ou Sumatra. 

Toutes ses villes ressemblent à ses deux Capitales : Mohenjo Daro et Harappa – ou « Chanhu Daro » et « Lohumjo Daro ». Généralement, elles abritent une population de 50 000 à 70 000 personnes. Les villages qui les entourent en sont des émanations directes, et possèdent une certaine importance : ils parsèment les Voies qui mènent à Akkad ou à Babylone, et constituent de fait des étapes Commerciales vers ces Villes. Et ils se décomposent en de nombreuses haltes ; telles celles d’Amri, de Kot Diji, ou de Ghazi Shah.

Les Cités associées à la civilisation de l’Indus sont érigées en damier : leurs rues principales se dirigent vers le Sud, vers le Nord, vers l’Ouest, et vers l’Est. Leurs Palais Princiers s’élèvent sur une butte formée de monticules terreux et de briques crues. A l’intérieur de ceux-ci, sont édifiés d’énormes complexes rattachés les uns aux autres par des salles de réunion et des salles du Trône. Leurs murs extérieurs laissent apparaître des centaines de monstres fabuleux, parmi lesquels se distinguent des Bovidés à tète d’Eléphant et coiffés de cornes, des Centaures aux corps de Cheval et aux bustes Humains, des Faunes dotés d’une queue et de pattes de Chèvre, ou, des Tigres avec des défenses de Zébu. Ils les encadrent de Pipals – ou, « Ficus Riligiosa » - portant deux tètes d’Unicorne en guise de bourgeon, de Singes tricéphales à face de Serpents, de Chiens, ou d’Antilopes. Et, enfin, ils les décorent parfois de Swastikas, de personnages Humains ithyphalliques assis en lotus, et, assistés, aux quatre Points Cardinaux, de Taureaux, de Rhinocéros, de Tigres, et d’Eléphants.

Les Palais sont également environnés d’enceintes Symbolisant leur Pouvoir Economique et Politique. Ils sont flanqués de vastes Greniers leur permettant de stocker des réserves de blé. Ils sont encadrés d’aires à battre et à piler le grain. Ils sont cernés de masures disposées sur deux rangées, et possédant deux pièces. Et c’est ainsi qu’ils y font ainsi travailler des ouvriers et des esclaves, avant de les charger d’emmener les sacs de farines dans les entrepôts éparpillés à l’extérieur de la forteresse ; et la plupart du temps, dans les faubourgs les plus pauvres et les plus mal fréquentés de la cité.

Les Palais sont encore accompagnés d’Acropoles de plan rectangulaire, bâties selon un Axe Nord-Sud. Les Portes de celles-ci sont dès lors encadrées par deux statues de Bronze représentant un Roi et un Prêtre dans une attitude hiératique. A leurs cotés, ils laissent encore discerner quelques édifices qui ne sont pas des habitations, et dont les pièces servent aux préparatifs des Bains Rituels auxquels le Souverain doit régulièrement se soumettre. Ils en montrent encore d’autres tournés vers le Midi – là où se situe le Royaume des Morts -, dont les alentours sont largement dégagés, et qui se caractérisent par des salles au cœur desquelles se dressent des troncs ébranchés. Ils en signalent un ou deux destinés à ressembler à des Nécropoles ornées de fresques dévoilant l’existence d’une Vie dans l’Au-delà. C’est d’ailleurs à ces endroits que les Clercs du Palais ensevelissent les membres de la cour après leur décès. Et c’est là qu’ils les positionnent sur le dos, la tète tournée vers le Septentrion, les pieds orientés vers le Méridien ; ou, qu’ils entreposent des urnes à l’intérieur desquelles ils enferment les cendres des personnages les plus importants de la cité.

De fait, à cette Epoque, ce sont les Clercs qui sont les véritables Maîtres des Palais dirigeant ces Agglomérations. La noblesse Guerrière leur est soumise. Et, d’un autre coté, lorsqu’ils en ont l’occasion, ils n’hésitent pas à s’allier avec la bourgeoisie marchande, riche et prospère, de la métropole.

Quant aux villes basses des Villes de la civilisation de l’Indus, elles sont dispersées à l’Est et à l’Ouest des Palais. A leurs principaux carrefours, elles sont pourvues de fontaines. Elles sont parcourues par un réseau irrégulier de ruelles étroites. Leurs ruelles s’enfoncent le plus souvent dans des impasses desservant les habitations proches. Elles se glissent entre celles regroupées autour d’un patio, et protégées de l’extérieur par un mur d’enceinte. Elles évoluent entre celles comportant deux niveaux, et équipées d’une rampe d’accès assez raide, d’un puits, d’une salle de bains dallée, d’un système d’évacuation des eaux usées, ainsi que d’un collecteur d’ordures. Et, elles se faufilent au milieu des fosses de décantations qui accompagnent ces derniers jusque sous la chaussée, et qui comportent une sorte de regard de pierre employé pour l’entretien des canalisations.

Malgré tout, ces villes basses regroupent de nombreuses échoppes et des boutiques de toutes sortes, appartenant généralement à des individus dynamiques et entreprenants. Pourtant, ce sont les fours et les ateliers fabriquant les instruments nécessaires au quotidien qui y sont les plus abondants. En effet, les artisans qui y sont domiciliés, secondés par leurs esclaves, y créent des miroirs ronds, des pointes de flèches, des tranchants de hache. Ils y confectionnent des vases décorés de motifs Géométriques, tels des Cercles sécants ou quadrifoliés. Ils y modèlent des coupes ressemblant à des haricots aux méandres rubanés. Ils y taillent des objets aux motifs zoomorphes : des Zébus, des Buffles, des Cerfs, des Antilopes, ou des Paons aux queues déployées en éventail. Ils y élaborent des plats dévoilant des scènes de pèche et de chasse, et au centre desquels se remarquent des silhouettes d’hommes qui portent des filets. Ils y composent des vaisseliers dont les ornements décrivent des scènes forestières, ou des palmiers en forme de cœur environnés de plages de sable fin. Ils y imaginent des colliers, des bracelets, des ceintures en or et en cuivre, des porcelaines plaquées de pierres semi-précieuses ou de motifs trifoliés. Et enfin, ils y cisèlent des coffres en argent ainsi que des joyaux vitrifiés. 

Vers 2350 avant J.C., dans la vallée de l’Indus, grâce à sa son sens très développé du Commerce, la cité d’Harappa devient de plus en plus prospère. De fait, elle commence à étendre son influence Politique et Economique : au Nord, dans la région de Zhob, certains de ses habitants fondent Periano Ghundai, Hatial, et Taxila. A l’Est, d’autres créent les agglomérations de Rupar et d’Ukhlina ; celles-ci deviennent d’ailleurs bientôt les pivots de son extension Administrative. Et au Sud, d’autres encore s’établissent entre le fleuve Gandhara et la vallée de Yamunâ.    

Or, la plupart des bourgs rattachés à elle se mettent à Evoluer sous la forme de Comptoirs. Ils encouragent les marchands avisés et actifs à s’y fixer définitivement. Ils mettent des entrepôts à la disposition de délégations étrangères venues de Contrées lointaines. Ils construisent des ports, puis, les font administrer par d’habiles navigateurs. Et ces derniers permettent dès lors au Cuivre en provenance des mines du Rajasthan et d’ailleurs, d’y transiter ; tout en prélevant au passage de nombreuses taxes.

A cette Epoque également, comme à Harappa, les habitants de ces bourgs commencent à vénérer un dieu Cornu et Ithyphallique, qu’ils prénomment Anou. Ils le matérialisent dans des postures méditatives ou ascétiques. Ils le montrent inclinés selon une attitude, dite, de « Mulabandhasana » ; c’est à dire, de manière à permettre à l’Energie du Serpent Kundalini de se réveiller. Ils l’imaginent portant une tiare à trois cornes sur la tète, et serrant un Sceptre entre ses doigts. Plus rarement, ils le dépeignent agenouillé devant son double féminin, tenant dans sa main un Trident fleuri, et laissant apparaître, soit une flamme, soit un plumet, soit un rameau, au sommet de son crâne. Et, dans ces moments là, ils désignent son double féminin en train de tenir un Eclair à trois faisceaux, par les patronymes de : Siva, Trisula Purusa, Trisulapani, ou Rudra.   

Ils associent aussi la plupart de ses Attributs – Animaliers – aux quatre Piliers du Monde et aux quatre Points Cardinaux ; car pour eux, ils représentent tous les Forces Cosmiques qui les environnent. Quand ils effectuent des Rituels destinés à l’honorer, ils l’évoquent sous la forme d’un dieu Terrible, et portent, comme lui, un couvre-chef à cornes, tandis que leurs femmes coiffent leurs chevelures de feuilles de laurier. Ils se disent qu’il envoie régulièrement sur Terre le Taureau Guanna, afin de les punir. Ils désignent d’ailleurs celui-ci dans le Ciel, par la constellation du même nom. Ils supposent qu’il est capable de semer la mort parmi les Humains, et de les débaucher jusqu'à l’inceste. Et c’est dans le but de se soumettre à lui qu’au cours de Cérémonies particulières, ils pratiquent des Corridas autour d’un piquet surmonté d’une tète de bovin.

C’est donc pour cette raison que dans des Contes tels que le « Yajurvéda » - qui signifie, soit « Connaissance », soit « Ecoute », leurs Chantres accordent énormément d’importance au Symbolisme qui lui est rattaché. Ils l’y montrent sous l’aspect de Buffles, de Zébus, d’Unicornes, ou d’Antilopes. En l’associant à d’autres Créatures telles que des Tigres, des Eléphants, ou de bovidés pourvus de défenses, ils évoquent sa Puissance ; mais surtout, ils désignent ces Monstres censés l’accompagner au cours de ses aventures Mythiques. En lui adjoignant parfois à des Etres Démoniaques, ils voient en lui le Gardien de la colonne Sacrificielle – ou, « Caitya ». Ils sont persuadés qu’il est le Protecteur de l’Arbre Céleste. Ils sont convaincus qu’il a autrefois soumis le Vénéré Ayanar et le Démon Sadbag ; qu’ils assimilent à des figurations de Siva en permanence porteuses de trois cornes flamboyantes. A ce moment là, quand ils parlent de cette dernière, ils lui font porter les pseudonymes de « Rudra », « Parvati », « Varuna », « Yama », ou, « Kala ». Ils l’appellent « Seigneur des Etres Animés ». Ils la considèrent en tant que « Mahayogi » - ou, « Grande Déesse ». Mais, surtout, ils l’identifient au Pouvoir Destructeur d’Anou. Ils inventent à son propos d’innombrables Légendes prétendant que ses Adorateurs sont des « Yaksas » - ou, « Génies de la végétation et de la richesse. Ils expliquent que le Yajurvéda les assimile à des demi-dieux dont les traits s’apparentent à ceux des Nagas et des Cobras. Ils signalent que beaucoup de leurs représentations ont jadis été sculptées sur les murs des Temples d’Harappa. Et, ils déclarent qu’ils y sont mêlés à des troncs humains, et entourés de phallus, ainsi que d’anneaux Symbolisant le sexe d’une Femme.

Egalement vers 2500 avant notre Ere, les conditions climatiques des îles du Japon se détériorent brutalement. L’environnement qui a permis aux noyers, aux châtaigners, et aux chênes, de croître, disparaît. Les Populations Japonaises sont confrontées à une crise démographique. Leurs Communautés Montagnardes quittent leurs Territoires devenus désertiques, afin de retourner là où leurs Ancêtres ont jadis vécu. Quelques unes d’entre elles se réinstallent même sur les cotes les plus poissonneuses de l’Archipel, tandis que quelques autres s’établissent sur ses grèves Orientales. Elles y fondent de nouveaux sites. Elles y créent de nombreux domaines Agricoles. Elles leur y font atteindre des dimensions considérables. Et, elles finissent par y élaborer une Société de plus en plus complexe.

Dès lors, ces Populations laissent à chasse une place de moins en moins importante. En effet, elles sélectionnent davantage qu’auparavant leurs besoins en nourriture carnée. Elles commencent à épargner les jeunes animaux. Elles se mettent à pister presque exclusivement les Sangliers. Parallélement, elles décident de tailler des Symboles Phalliques beaucoup plus explicites que jadis à l’intérieur de leurs habitations. Elles acceptent d’ériger des Pierres Sacrées au centre de la demeure du chef de Village. De fait, elles consentent à honorer ces Monolithes en leur offrant des statuettes de céramique. Elles leur présentent des objets censés incarner des femmes aux formes grotesques, souvent enceintes. Et, elles les entourent d’amulettes exécutées à partir de plaques de céramique, et sur lesquelles sont dessinées des Emblèmes Sexuels.

Parfois aussi, elles rassemblent d’autres Mégalithes en dehors de leurs Agglomérations. Elles les fabriquent à partir de milliers de cailloux, matérialisant ainsi deux anneaux concentriques dont le diamètre peut atteindre quarante mètres. De temps en temps, elles les élèvent en cercle, agencés autour d’un Pilier Monumental. Et, elles y célèbrent des Rituels festifs rattachés à la chasse et à la pèche. 

Vers 2300 avant J.C., à force d’entretenir d’étroites relations avec la lointaine Civilisation de Sumer, les Scribes d’Harappa font Evoluer leurs Textes. Ainsi, ils y .intègrent de nombreux monstres fabuleux liés à la mythologie Mésopotamienne. Les deux formes de Sociétés finissent par s’influencer mutuellement. Et les villes où ils se rendent régulièrement pour mettre leurs œuvres à jour, leur permettent de découvrir de plus en plus d’analogies entre la civilisation de l’Indus et la civilisation née sur les rives du Tigre et de l’Euphrate.   

Vers 2250 avant notre Ere, plusieurs tribus depuis longtemps installées au Sud de la mer Caspienne, décident de quitter leurs Contrées, et de migrer vers l’Est. Elles pénètrent en Chine Septentrionale. Elles s’avancent vers le Shaanxi, s’y installent. Et, elles y diffusent leur Ecriture dont les caractères sont presque similaires avec ceux du Pays d’Akkad.

De son coté, la culture Yangshao fixée dans les vallées de Wei et de Huang He, change ses modèles sociaux. En effet, ses membres se nourrissent désormais de plus en plus de végétaux et d’oiseaux. Ils commencent à Elaborer les premiers Mythes Chinois évoquant la création du Monde et de l’Homme. Et, ils se mettent à raconter :

« A l’aube des Ages, le Roi des Dieux créa l’Univers : avec sa tète, il fit les Montagne. En respirant fortement, il donna naissance aux Vents et aux Nuages. En émettant un grondement sonore, il engendra le Tonnerre. Il métamorphosa son œil gauche en Soleil, et son œil droit en Lune. Il transforma sa barbe en Etoiles, ses quatre membres et leurs cinq Extrémités en Continents. Il donna vie aux strates de la terre par l’intermédiaire de ses veines et de ses muscles. Il changea sa chair en sol, sa peau et ses cheveux en plantes et en arbres. Il convertit ses dents et ses os en minéraux, sa moelle en perles et en pierres précieuses. Il travestit sa sueur pour lui faire prendre la forme d’une pluie fine. Et, il modela les parasites dont son corps était infesté, pour féconder la race Humaine.

Dès lors, le Chaos Primitif laissa progressivement place à l’Ordre. La terre put accueillir la race Humaine sur son sol. Les Empereurs Divins, les Empereurs Sages, et les Cinq Empereurs Mortels se succédèrent chacun 168 ans à leur tète : ils Enseignèrent aux Hommes les Arts de la survie, de la chasse, de l’Agriculture, de la construction, du Tissage, de la couture, et de la cuisson. Mais, ils définirent également nombre d’Institutions Civiques telles que le Mariage. ».

Et plus loin : « Les Cinq Empereurs Mortels Symbolisèrent les Cinq premières Eres traversées par l’Humanité Actuelle. Ceux-ci furent associés à des Textes Astrologiques évoquant celle de la tortue – Noire -, celle du Cheval – Rouge -, celle du Serpent – Jaune -, celle du Dragon – Blanche -, et celle du Lièvre – Verte. Ils rendirent des Cultes à ces Représentations Divines. Ils Enseignèrent à leurs sujets que l’effet de la volonté des Dieux s’inscrivait au cœur d’une Courbe Universelle, soulignant ainsi le fait que les Souverains et les Etats mouraient et renaissaient perpétuellement. Et, ils leur expliquèrent que la courbe Universelle – ou, « Grand Plan », ou encore, « Hong Fan » - suppose que l’Humanité Actuelle doit traverser neuf Eres.                      

En Chine, vers 2200 avant J.C., après s’être dévoué pour le bien de son peuple et avoir fait preuve de son efficacité, le comte Yu accède à son tour au pouvoir suprême. Mais il déroge sérieusement à la règle en appelant auprès de lui son propre fils. Il créé ainsi la première dynastie royale, la dynastie des Xia, qui règne de 2205 à 1800 avant J.C.

Le fondateur de la dynastie est en fait le dépositaire de deux vertus – le tao et le te -, qui, à elles deux, caractérisent le bon souverain. La première recouvre une disposition à faire régner l’harmonie et le second est rattachée à la notion d’efficacité. Or, ces vertus se transmettent à la descendance mâle, qui peut dès lors légitimement régner. De Yu à Ji, la dynastie des Xia compte dix-sept souverains. Le tyran Ji marque la fin de la dynastie, c’est à dire la nécessité impérieuse pour le pays de choisir une nouvelle lignée de Sages.

Egalement vers 2200 avant notre Ere, une nouvelle Culture se développe entre le Sud-Est de la chine et le Nord du Vietnam : la culture de Dong. Or, très vite, elle s’étend vers la moyenne et Basse Vallée de Song Koi – ou, « Fleuve Rouge ». Elle prospère en fabriquant et en vendant des métaux d’une extrême finesse, et en se nourrissant de riz. Un peu plus tard, elle se complexifie à tel point qu’elle se transforme en Civilisation de « Dong Dau ». Elle se met à ressembler aux Sociétés implantées dans les Régions Chinoises de Yuman et de Guangxi. Comme elles, elle décide de produire des objets manufacturés : hameçons, haches, ou pointes de flèches. Et, finalement, elle se métamorphose une dernière fois, et donne naissance à la civilisation de « Go Mun ».

Afrique Noire, IIème millénaire avant J.C. :

Vers 1950 avant notre Ere, le royaume de Koush – ou de Nubie – possède deux capitales : Napata et Méroé. Il abrite plusieurs pyramides royales à Méroé et à Sedeiya. Et il a trois grands Sanctuaires : Pnoubs, Knoua et Toré ; ainsi que plusieurs petits, à Marib, Sirwah, Houggah et Hourreydah.

Asie Mineure, IIème millénaire avant J.C. :

Comme partout ailleurs, les agriculteurs et éleveurs d’Anatolie commencent à se sédentariser. Leurs grands villages possèdent déjà une organisation sociale et culturelle développée, mais en dépit de cette avance, le pays connaît ensuite une période de relative stagnation, qui dure jusqu'à l’apparition de petits royaumes que leurs voisins appellent « pays des Hatti ». C’est sous ce nom que l’Anatolie entre dans l’Histoire lorsque des colons Assyriens venus commercer sur ses terres lui transmettent l’art d’écrire – une écriture religieuse et ornementale surtout, à base de hiéroglyphes -. C’est également le nom de Hatti qu’adopteront les grands rois de l’Empire anatolien.

Vers 1950 avant J.C., plusieurs dynasties Hittites prennent progressivement le pouvoir à l’intérieur de nouvelles Cités-Etats anatoliennes. Elles s’installent tout d’abord dans le centre fortifié de Karak Hoyuk, alors habité par des populations indigènes. Elles s’en prennent à la vallée du Mandre ou à Pamukkale ; qui se situent non loin de là. Puis, elles investissent le fleuve Mala, ainsi que les montagnes sacrées de Hulla et de Zalliguna. 

Vers 1840 avant J.C., les Egyptiens reprennent possession du port Méditerranéen de Byblos. Ils établissent une route commerciale privilégiée entre celle-ci en Memphis. Ils en font de même avec la ville proche d’Ougarit car ils savent que cette dernière négocie ses marchandises avec tout le Monde Egéen : la crète et Chypre en particulier. Or, au même moment, les Hourrites consolident leur présence en Syrie du Nord en s’implantant sur les contreforts d’Ougarit.

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