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Mes Univers
19 mars 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 331 - 335

temple_baal02Revenu à Babylone, Nabuchodonosor consacre quelques temps à édifier un Temple bas dans la partie Sud de sa capitale. Il part ensuite refouler une armée Elamite qui tente de franchir le Tigre. Il écrase un mouvement de révolte qui gagne une petite partie de son armée. Il retourne en Syrie, où il repousse les Egyptiens qui ont pris pied à Gaza et qui font mouvement vers Tyr et Sidon.

Nabuchodonosor fait également administrer Israël par Mattaniah, qui est un des autres fils de Josias. Mais il lui impose de prendre le nom de Sédécias.

Dès lors, Sédécias tente – tant bien que mal – de gérer un pays en proie à la division et à l’anarchie. Il doit affronter un parti antibabylonien dominé par Jérémie, et soutenu par l’Egypte. A cause de son caractère faible, il ne cesse d’hésiter entre ceux qui s’opposent à la soumission, et ceux qui la désirent. Il se lie familialement à Jérémie afin de tenter de le contrôler, mais s’avère incapable de tenir tète à ceux qui, au sein même de la cour, le poussent à se révolter contre Nabuchodonosor. Et, en 595 avant J.C., voyant des troubles éclater en Babylonie, il comprend que ces événements peuvent susciter un espoir de délivrance chez ses compatriotes ; surtout à partir du moment où le Prophète Hananiah proclame que le joug de Babylone sera brisé d’ici deux ans, que Joachim reviendra, et que les Trésors du Temple confisqués pat Nabuchodonosor seront restitués à son légitime propriétaire : Yahvé.

Nabuchodonosor assiège Jérusalem en 588 avant J.C. afin de prévenir une tentative d’insurrection. Il fait réaliser aux habitants de la cité que l’incursion Egyptienne qui vient d’avoir lieu en territoire Hébreu, n’est qu’une aide illusoire. Jérémie avertit d’ailleurs Sédécias de ne pas se fier à l’armée de Pharaon ; celui-ci est aussitôt incarcéré par des partisans de la résistance à Nabuchodonosor. En Juillet 587 avant notre Ere, le souverain de Babylone attaque – pour la seconde fois en moins de dix ans – la ville. Ses troupes l’incendient, ils passent ses notables au fil de l’épée, capturent Sédécias, avant de lui crever les yeux. Et Nabuchodonosor ordonne de déporter au loin ce qu’il reste d’occupants de la cité – comme les Grands Prophètes Ezéchiel et Daniel, ainsi que l’ensemble de leurs scribes - ; tandis que Jérémie est tiré de prison par le Babylonien en personne.

En 586 avant J.C., certains Mages vivant dans l’entourage de Nabuchodonosor se réunissent en Conclave ; ils désirent en effet se concerter afin de réfléchir aux événements auxquels ils sont en train d’assister en Mésopotamie. Et ils décident finalement d’écrire ensemble leur chronique. Ils souhaitent replacer leurs épisodes dans le cadre de l’Histoire avec un grand H ; en commençant par insister sur les circonstances ayant entraîné les expéditions de Teglath Phalasar III contre la palestine, entre 747 et 727 avant J.C. Puis, ils poursuivent en relatant les faits qui ont provoqué la seconde chute de Jérusalem, l’année précédente.

Ces Mages suggèrent également à Nabuchodonosor de rénover plusieurs quartiers de sa capitale. Le souverain pense que c’est une bonne idée, et suit leur conseil. Il demande à ce que soient érigées neuf portes sacrées tout le long des murailles de Babylone. Il exige que celles-ci soient gardées par des dragons, des taureaux, et des lions, en briques émaillées. Il fait en sorte que chacune de ces ouvertures soit consacrée à une divinité particulière du panthéon Mésopotamien. Puis, il les inaugure au cours de cérémonies religieuses importantes ; insistant plus particulièrement sur celle attachée au culte d’Ishtar ; car elle est ouvragée de 700 représentations d’animaux teintées de clair sur fond bleuté.

Tandis qu’un peu plus tard, il invite Pythagore dans sa cité. Nabuchodonosor espère en effet qu’en y venant, celui-ci puisse rencontrer les Mages qui font partie de sa cour. Et qu’il converse avec eux sur les sujets à débattre. Il souhaite également que Pythagore dialogue longuement avec le plus doué d’entre eux ; un Disciple de Zoroastre dénommé Oetarès.

Car ce dernier s’interroge sur la nature de l’Homme et du Cosmos. Et Nabuchodonosor est persuadé que Pythagore peut l’aider à y voir clair dans ses réflexions.

Oetarès suppose en effet que l’Univers est tissé d’un réseau de sympathies qui rapprochent les choses des êtres très éloignés en apparence. Il se dit que lorsque le mot « sang » désigne le vin ou la sève du cèdre, c’est pour affirmer une analogie entre ces différentes matières. Le sang est symbole de la vie ; quant à la grappe, le vin est son sang ; et les cèdres, des arbres que l’on n’abat pas mais que l’on tue ; comme on tue les hommes et les dieux. Il affirme qu’à l’arrière plan de ce mode de pensée se trouve la doctrine du nom : une chose ou un être n’existe qu’après avoir été nommé ; l’identité entre le nom et la chose entraînant leur ressemblance. Nabuchodonosor espère donc qu’Oetarès résolve sa problématique concernant la création du Monde, du rôle des Dieux, de l’Ordre du Monde, et du Destin et de la mort, grâce au concours de Pythagore. 

En 585 avant J.C., Nabuchodonosor confie l’administration du royaume Hébreux à Guedalyabou. Celui-ci est le petit fils de Shaphan, dont la famille soutient depuis longtemps, à la fois la politique de Babylone, et à la fois la position du Prophète Jérémie. Mais il ne peut empêcher ses sujets de continuer à haïr leur vainqueur. Et il est lui même victime de cette aversion en étant assassiné dans sa résidence de Mnepah par Ismaël.

Dès lors, Ismaël fait en sorte de rassembler autour de lui tous ceux qui veulent résister à l’occupant babylonien. Pendant trois ans, il entreprend de mener un certain nombre d’actions d’éclat afin d’affaiblir la politique de celui-ci. Jusqu'à ce qu’en 582 avant notre Ere, l’une de ses interventions force Nabuchodonosor à exiler une troisième fois la population de Jérusalem.   

En 568 avant J.C., Nabuchodonosor pénètre une seconde fois dans le Delta du Nil. Mais l’expédition demeure sans lendemain. Car, après sa mort, en 556 avant J.C., des querelles dynastiques déstabilisent le royaume. Et c’est un notable d’origine Assyrienne – Nabonide – qui monte finalement sur le trône après avoir éliminé tous ses rivaux.

Or, contrairement à Nabuchodonosor, Nabonide s’intéresse plus aux problèmes spirituels de l’Empire, qu’à ses difficultés militaires. Il oblige en effet le clergé à reconnaître la primauté du dieu Lune Sin sur tous les autres. Il quitte sa capitale pendant dix ans, afin de s’installer dans l’agglomération de Tema. Il transforme les alentours de la cité en oasis et en lieu d’échanges de premier plan. Il laisse son prince héritier, Bel-Shar-usur – le Balthazar des textes Bibliques – à la tète des affaires de l’Empire. Il se heurte à l’hostilité croissante des prêtres de Marduk ; il doit compter avec l’opposition des dignitaires babyloniens qui craignent pour la survie de l’Empire. Mais, malgré leurs mises en garde, il ne se rend pas compte qu’une fois de plus, le paysage politique du Proche-Orient est sur le point de changer.

Car, aux frontières de l’Empire Mésopotamien, la perse acquiert de vastes territoires que ni les Assyriens ni les Babyloniens n’ont pu conquérir. En 550 avant J.C., celle-ci commence par se révolter contre les Babyloniens. En 546 avant J.C., ses armées occupent Sardes, la syrie, puis la lydie toute entière. En 539 avant notre Ere, elles cernent la babylonie au Nord, puis au Sud en s’établissant sur la cote Est du Golfe Persique. Elles envahissent ensuite la capitale du pays et mettent Nabonide à mort. Elles voient alors les défections en leur faveur se multiplier dans la région. Elles confient son gouvernement à Goubarou – un notable babylonien rallié à leur cause – pour le remercier de sa trahison. Tandis que la babylonie devient une des vingt satrapies de l’Empire Perse ; lequel s’étend maintenant de l’Indus à la méditerranée.   

Asie Mineure - Perse, X – VIème siècle avant J.C. :

Vers 1000 avant J.C., les prêtres d’Ishtar/Astarté révèrent désormais celle-ci en tant que protectrice de la cité de Sidon. Dans leurs Temples, ils l’honorent en instituant un culte comportant des orgies sacrées. Ils se rendent aussi parfois en procession en dehors de la ville pour y effectuer des Rituels Mystérieux ; ils rejoignent alors une nécropole souterraine richement ornementée pour prier leur déesse. Peu à peu, son Grand Clerc Sanchouniatou se retrouve considéré comme un Savant et un Mage aux pouvoirs incommensurables aux yeux de la population de Sidon, puis de toute la mésopotamie.

Par ailleurs, le roi Haran de Sidon fournit bientôt artisans et matériaux à Salomon afin de l’aider dans la construction de son Temple ; il réunit également les deux îles sur lesquelles la ville a été érigée en comblant le bras de mer qui les sépare. Et, enfin, il inaugure un autre Sanctuaire dédié à Melqart, avant d’ordonner l’édification des hameaux d’Antaradès, d’Erartous et de Marathos non loin de là.   

D’un autre coté, un peu partout dans la région, les gens entendent depuis peu parler d’un Mythe attribuant la formation du peuple Phénicien à des Dieux venus de Pount. En effet, comme les Egyptiens, les Phéniciens croient depuis longtemps en Thot. Et cette Légende explique que celui-ci aurait jadis vécu sur leur territoire, avant de venir s’établir en Egypte, via la mer Rouge et le Liban.

Les Phéniciens vénèrent également le cruel Moloch. De temps en temps, ils lui offrent des sacrifices humains. Ils adorent encore Baalbérith en le prenant à témoin lorsqu’ils font en serment. Ils glorifient le dieu guerrier Rashap en l’implorant à l’intérieur d’un Temple environné d’obélisques et de pierres levées. Ils adulent la déesse Balant, le dieu Guérisseur Eshmoun, la déesse Tanit, ainsi que des dieux mineurs tels que Milquart, Shadrapha, Sakur et Kuré. Et enfin, ils gravent le nom du dieu de la mort – Aslan Tash – sur de petites tablettes qu’ils portent en permanence autour du cou, afin de se préserver de sa colère ; ou ils instituent des « Mystères » voués à Cybèle au sein de Sectes Esotériques.

Vers 870 avant J.C., Chypre connaît un développement spectaculaire grâce au commerce Phénicien. Les citadins de Kytion, de leur coté, érigent un nouvel édifice consacré à Astarté au-dessus des ruines d’un ancien Temple ; et dès lors, ce dernier devient rapidement l’un de plus importants et des plus renommés centres Religieux de l’île.   

A partir de 850 avant J.C., le royaume autonome de Phrygie occupe la majeure partie du plateau anatolien. Son étendue se superpose en effet à celle de l’Empire Hittite au moment où il s’est élargi à la syrie du Nord et à la haute Mésopotamie.

De fait, désormais, la phrygie est suffisamment forte pour tenir tète à l’Empire Assyrien ; bien que d’autres contrées environnantes – telles Tabal, Ourpala, Mousasir ou Taranouwa – pratiquent une politique de bascule entre l’Assyrie et l’Ourartou. Puisque ce dernier entame alors une lutte – aussi longue que vaine – contre son puissant voisin.

Parallèlement, vers 815 avant J.C., le lac d’Oumia se situe à la frontière Sud du territoire des Manéens ; ou, Scythes. Or, c’est à cette époque que ces derniers s’allient aux Assyriens pour attaquer les Ourartouéens. Ils envahissent la partie septentrionale du pays de ces derniers à partir de cet endroit. Ils mènent campagne, bientôt rejoints par une coalition comprenant – entre autres – la ville de Meshta et le roi Menoua. Ils s’en prennent à la cité-forteresse de Hasanlu, qui tombe vite en décadence ; puis à Echatare dans l’Altaï. Et ils finissent par l’emporter un peu partout.

Mais, peu après, l’Ourartou – et son roi Menoum – réagit en cherchant à s’étendre vers l’Ouest, le Centre et le Sud de l’Anatolie. Entre 810 et 786 avant J.C., il met au point un projet de ligne fortifiée tout le long de sa frontière avec l’Assyrie. Il se donne les moyens de créer une force militaire et une enclave économique indépendante. Entre 786 et 765 avant notre Ere – au cours du règne d’Argisthi Ier -, il étend son système jusqu’aux limites du lac Sevaa en fondant les citadelles d’Irebouri et d’Arimbed en 780 avant J.C. Il établit une cité au nom d’Argishtihimili sur les rives de l’Araxe. Puis, à plusieurs reprises, il fait face à l’envahisseur Assyrien avec succès. 

L’Ourartou essaye aussi de s’allier avec les Etats Louvites ; il espère ainsi les associer à sa lutte contre l’Empire Assyrien. Pour cela, il signe un pacte visant à s’assurer avec eux le contrôle des régions minières productrices de cuivre et de fer. Il unifie ces Cités-Etats disparates au sein d’un royaume solide, dont il confie le gouvernement à la métropole de Sardouri Ipui Touhpa. Puis, finalement, il désigne cette dernière capitale du pays après la destruction de l’ancienne Arzahkoum par les Assyriens.   

De fait, vers 790 avant notre Ere, la région de Ziwigé se retrouve occupée par de nombreuses populations Scythes. Elles réorganisent sa vie politique, sociale et économique. Elles érigent de nouveaux bourgs dans le Gilam, dans le Mazandéran, ainsi que dans les montagnes et les plaines fertiles situées au Nord de la mer Caspienne. Elles élaborent très vite un vaste réseau d’échanges. Elles se mettent également à produire des œuvres d’art fort complexes. Et elles finissent par bâtir des nécropoles dont les murs sont recouverts de sculptures de Démons à double tètes de lions, ou de scènes désignant des sacrifices rituels. Ce, jusqu’au jour où, au VIIème siècle avant J.C., Sargon II investit leur capitale Izitou, et incendie les citadelles qui l’environnent : Ibizié, Ziwigé et Armed. 

D’un autre coté, vers 780 avant J.C., ces nouveaux peuples migrateurs s’installent en Asie Mineure. Et ils commencent à y bâtir quelques cités éparses. Puis, vers 770 avant notre Ere, la province Assyrienne contrôlée par l’agglomération de Gouzana, est offerte au gouverneur Mannou Ki Assur. Elle échappe à son autorité en 759-758 avant notre Ere. Et, quand il la reconquiert, il entame une sanglante répression envers ses habitants. 

L’établissement d’une véritable puissance Elamite est l’œuvre, vers 740 avant J.C., de Humban-nikash. Son successeur, Shutruk-Nahhunté II prend le titre de « roi d’Anzan et de Suse » et parvient à imposer un semblant d’unité à ses Etats. Dès lors, l’Elam est en mesure d’affronter les Assyriens. Mais ceux-ci fomentent chez leurs ennemis révoltes et complots. Les factions rivales élamites s’entredéchirent jusque sur les marches du trône. Car trois frères se partagent le royaume, mais ouverts aux influences les plus diverses, ils sont rapidement divisés et la guerre les voit s’affronter.

L’un d’eux, Tammaritu, évincé par son frère Humban-haltash, trouve refuge auprès d’Assurbanipal qui, sous le prétexte que le nouveau roi de l’Elam prête main forte à Babylone, passe à l’attaque et rétablit Tammaritu sur le trône.

A partir de 714 avant J.C., Arghist monte sur le trône de la cité-Etat indépendante de Patmus. Peu après, il élève un Sanctuaire-Nécropole honorant à ses ancêtres Meroua et Argeshti Ier. Il remplit celui-ci de meubles recouverts de sculptures fantastiques et d’êtres monstrueux aux visages cachés par des masques.

Or, en 712 avant notre Ere, un de ses confrères sous tutelle Ourartouenne – le Louvite Mita de Moushki – se soulève contre l’Assyrie. En 709 avant J.C., Tahournouzi d’Ourartou lui vient en aide. La réaction des Assyriens est alors brutale : Sargon II prend la tète d’une expédition et ils annexent la plupart des principautés Louvites ; tandis qu’il déporte et condamne à mort les rebelles Mita et Tahournouzi.

Malheureusement, vers 690 avant notre Ere, ces mêmes principautés Louvites doivent faire face à une nouvelle difficulté : les Cimmériens – et leur roi Dougdammei – envahissent leurs territoires. Ceux-ci commencent en effet par s’en prendre à la province de Van. Ils détruisent Gordion. Ils s’attaquent à Sardes. Ils mettent ensuite Ourartou à feu et à sang ; et ils obligent le souverain de cette dernière à se suicider pour leur échapper tandis qu’ils reprennent leur route.

De fait, rapidement, l’Ourartou tombe entre les mains de l’Empire Assyrien. Pourtant, dès 685 avant J.C., un nouveau roi – soumis à Assur – monte sur son trône. Celui-ci décide d’ériger une cité inédite sur le cours moyen de l’Araxe. L’appelant Teishebaini, il lui confie le rôle de remplacer économiquement les centres abandonnés ou détruits d’Ourartou, d’Arimberd ou d’Armavir. Puis, avec le concours du roi Sennachérib de Ninive, il entreprend de creuser un lac artificiel afin de l’alimenter en eau.

En 675 avant J.C., le peuple Scythe vit au cœur des steppes qui s’étendent du Nord de la mer Noire au plateau Iranien. Il est gouverné par des phratries belliqueuses fortement hiérarchisées. Ses chefs sont issus de clans qui se sont jadis formés dans les plaines de Crimée. Quelques unes des tribus qui sont sous leur juridiction se sont aventurées dans les Carpates, dans la province chinoise de l’Ordus, ou en Sibérie. Tandis que d’autres ont soumis de nombreuses hordes Cimmériennes.

Les Scythes possèdent une économie agricole, élèvent des animaux. Celle-ci entraîne d’ailleurs progressivement de grands changements dans leurs méthodes d’exploitation de leurs territoires. Ils développent la métallurgie du fer, mènent de fréquentes guerres contre leurs voisins. Ils échangent parfois leurs marchandises avec des populations installées en Ourartou, en Syrie, et en Grèce ; car ils sont depuis longtemps en contact avec le monde Hellénistique. Lequel reconnaît en eux des étrangers nés au Septentrion. Ils décorent leurs objets avec habilité afin de leur conférer une valeur religieuse. Ils érigent régulièrement des Sanctuaires dédiés – entre autres – à leur divinité aux oreilles de bouc, appelée Bafhu. Et, enfin, ils bâtissent de nombreuses nécropoles à tumulus. 

A la même date, des colons Phéniciens de Carthage débarquent sur les plages de l’archipel des Pityuses ; et ils y élèvent la cité d’Ebesa. A la frontière de l’Europe et de l’Asie Mineure, des insulaires de Mégare et d’Argos créent la ville de Byzance. Ils décident de lui donner ce nom afin d’immortaliser leur héros Byzas – qui est le fils de la nymphe Ceroessa et du dieu Poséidon. Et finalement, en y construisant un centre Religieux composé de trois Temples au sommet de son Acropole, ils font en sorte que cette dernière se développe très rapidement.

A cette époque également, les Manéens, eux, élèvent des chevaux et maîtrisent l’art du métal. Mais leur contrée est continuellement déchirée par des luttes d’influence. Ils possèdent de nombreuses cités telles que Hasanlu et Ziwiyé, qui sont couronnées par s’imposantes citadelles abritant leurs temples et leurs palais. Ils subissent bientôt les attaques répétées des Cimmériens dont les armées se jettent bientôt sur leur pays.

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