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20 mars 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 335 - 340

temple_baal02En 675 avant notre Ere, la lydie, de son coté, se trouve à l’extrémité du plateau anatolien. Les altitudes y sont assez moyennes, et de nombreuses vallées découpent les reliefs – celles de l’Hermos au Nord, du Caystre au centre et du Méandre au Sud. La région est favorable à l’agriculture et aux échanges. Les gens y cultivent des céréales et de la vigne, y élèvent des chevaux et des moutons. Les habitants vivent aussi d’un commerce actif entre la mer Egée et l’intérieur du Continent. Mais la lydie est surtout renommée pour les richesses de son sous-sol : l’or des mines de Tmoloss et les sables aurifères des mines du Pactole. C’est sur cet or que les dynasties locales fondent leur puissance.

La lydie est un royaume plus ou moins indépendant de celui de la phrygie. Mais, Gygès, de la famille des « Mermnades », les « Faucons », tue Candaule, le dernier des « Héraclides » et s’empare du pouvoir. Commence une période brillante de l’histoire de la lydie, sous la dynastie des Mermnades. Le règne de Gygès est cependant agité de nombreux conflits et le roi se heurte d’abord aux attaques des Cimmériens.

Les Scythes sont des nomades venus de la volga. Ils chassent dans leur progression les Cimmériens qui ne font donc que les précéder. Certaines de leurs tribus franchissent le Caucase, alors que d’autres pénètrent jusqu’au cœur de l’Europe. Ce sont des cavaliers redoutés qui s’installent finalement en Pannonie.

A leur tète se trouve un roi autour duquel se groupe la noblesse et dont les fonctions sont religieuses et politiques : il assume les fonctions de grand prêtre et conduit son peuple à la guerre. Les villes n’existent pas : les Scythes vivent groupés autour de résidences fortifiées de leurs rois. Ils se consacrent à l’élevage plutôt qu’à l’agriculture. Ils travaillent aussi le bronze dont ils font des bijoux et des armes aux formes simples, ornés de motifs géométriques.

Les Cimmériens, pour leur part, peuple sédentaire, appartiennent à des tribus de Russie méridionale ? sont chassés de leurs terres par une invasion Scythe. Ils traversent alors le Caucase avec les Scythes et envahissent des pays convoités pour leurs richesses. Une partie d’entre eux se dirigent vers le Kurdistan et saccagent le royaume des Manéens. Les autres partent vers l’Ouest de l’Anatolie où ils se dirigent vers la syrie, la palestine. Contrairement aux Perses et aux Mèdes, qui ont effectué une lente pénétration dans la région trois ou quatre siècles plus tôt, ils ne sont pas à la recherche de pâturages. Ce sont des guerriers et des pillards qui vivent de rapines. Ils forment avec les Trières et autres Asianiques une confédération sur les rives de la mer Noire, dans la région de Sinope et de l’embouchure de l’Halys. De là, ils partent périodiquement pour ravager les riches régions d’Asie Mineure.

Pour leur résister, Gygès s’allie avec les villes Grecques d’Ionie et recherche aussi le soutien des Assyriens. Grâce à ces derniers, il repousse une attaque cimmérienne. Il envoie alors en Assyrie, en signe de reconnaissance, deux chefs cimmériens chargés de chaînes. Mais Gygès préfère bientôt l’alliance avec le Pharaon Psammétique, ennemi des Assyriens. Ceux-ci abandonnent la lydie, qui est livrée aux barbares. Gygès est tué lors d’une nouvelle attaque des Cimmériens et la capitale, Sardes, est dévastée.

Après ce désastre, la lydie connaît pourtant une brillante renaissance. Les souverains Mermnades s’efforcent de contrôler les cités Grecques du littoral : Priène, Milet, Ephèse et Cymé. Elles gardent leur autonomie, mais sont soumises au protectorat de la lydie. C’est sous le règne de Crésus cependant, que le royaume est à son apogée. La lydie s’étend alors sur toute l’Asie Mineure à l’Ouest de Halys. Elle reçoit un tribut des Eoliens, des Ioniens, des Doriens. Les contacts avec la grèce se multiplient : échanges commerciaux, mariages mixtes, synthèse artistique. De nombreux Grecs viennent s’installer à Sardes. Leur langue devient celle des gens instruits, leur céramique celle des gens de goût. Crésus lui même, aime s’entourer de Grecs : le savant Thalès et l’homme d’Etat Solon passent par sa cour.

Les Lydiens jouent en fait le rôle d’intermédiaires entre l’Orient et le Monde Grec. C’est grâce à eux que les calculs des Mages et des Astrologues et les Cartes des Géographes Babyloniens sont connus des Grecs. Ils enseignent aussi aux Grecs l’art musical des Assyriens. L’éclat de Sardes, ville de plaisirs, est reconnu dans toute la grèce. C’est pourquoi la richesse de son monarque, Crésus, devient proverbiale.

Encore en 675 avant J.C., région occidentale de l’Asie Mineure, la phrygie s’étend sur la plus grande partie du plateau anatolien, aux confins du Pont et de la galatie. Le cœur du pays est le haut plateau – de 800 à 1500 mètres d’altitude -, une région aux contrastes climatiques accentués. L’hiver y est long et glacé, le printemps court et l’été brûlant.

Ce royaume a une religion qui joue un rôle capital dans la vie des phrygiens. Les prêtres possèdent de vastes domaines, qu’ils font cultiver par des serfs. Lieux de pèlerinage, les temples sont aussi des polies de l’activité commerciale.

Le culte des phrygiens sont à l’image de la nature qu’ils connaissent : violents, extrêmes. Le plus célèbre d’entre eux est celui de Cybèle, la grande Mère qui personnifie la nature féconde. Le roi Midas lui élève un temple à Pessinonte, lieu où selon la légende, naquit le berger Attis qui se lia à elle. Cybèle a malgré tout d’autres sanctuaires en Asie et hors d’Asie, car le culte se répand rapidement en Grèce. Les prêtres de Cybèle, les « galles », célèbrent chaque printemps par des danses frénétiques le retour de leur déesse. A l’exemple du berger Attis, divinité mâle associée à Cybèle, ils s’émasculent pendant ces fêtes. Il s’agit surtout d’une volonté de se détacher du désir charnel.

Toujours parallèlement, les Mèdes constituent un royaume autour d’Ecbatane et deviennent vite une des grandes puissances d’Orient. Avec l’aide de Babylone, ils renversent l’Empire Assyrien et héritent d’un large territoire. Les Perses, quant à eux, s’installent dans le pays de Parsoua, au Sud du lac d’Oumia, au Sud-Est de Suse.

C’est Achéménès qui réunit les tribus perses dans un premier royaume et profite des difficultés de son voisin, l’Elam, en lutte contre l’Assyrie, pour s’étendre à ses dépens. Il donne ainsi son nom à la dynastie des grands rois qui lui succèdent, et qui le considèrent comme leur ancêtre : les Achéménides.

En 675 avant J.C. donc, son fils, Teipès, monte sur le trône et s’accorde le titre de roi de la ville d’Anshan, prouvant ainsi sa souveraineté sur l’ancienne cité Elamite. L’Elam est, en effet, en plein déclin. Aussi, le Perse poursuit-il facilement son expansion en annexant la province de Parsa. Mais, à sa mort, le pays est partagé entre ses deux fils : Ariamme, roi du pays de Parsoua, et Cyrus Ier, grand roi du Parsouma.

Ni l’un ni l’autre ne résistent aux Mèdes, alors à l’apogée de leur puissance. Les deux royaumes Perses restent sous allégeance Mède jusqu'à ce que Cambyse, fils de Cyrus Ier, inaugure une Ere nouvelle pour son peuple. En devenant roi, il réunit à nouveau les Perses sous une même couronne. Devenu roi de Parsouma et d’Anshan, il épouse même la fille de son souverain Mède, Astyage. Mais, quelle que soient ses ambitions, c’est Cyrus II, son fils, qui mène le peuple perse vers son destin.

Vers 670 avant notre Ere, sur la cote Nord-Ouest de la mer Noire, des Grecs venus de Milèse fondent une cité qu’ils nomment Olbia. Puis, peu à peu, ils se rendent compte que la position géographique favorable de celle-ci peut leur assurer le contrôle des populations indigènes. Ils s’assurent que le port d’Olbia soit le seul par lequel puisse transiter les produits – blé, bétails, et peaux -, ainsi que les esclaves, destinés à être vendus aux Grecs d’Asie Mineure. Très vite, ils transforment l’agglomération en lieu de commerce très important. Et finalement, ils y érigent un Temple et une Nécropole consacrés à Apollon, afin de le remercier de ses bienfaits. 

Les habitants d’Héraclée et du Pont, eux, basent la plus grande colonie Grecque de la cote Occidentale de Crimée à Chersonesos. Mais, bientôt, cette dernière passe sous influence Taure ; une population montagnarde apparentée aux Cimmériens, et vivant dans un isolement politique et culturel total. Malgré tout, la ville réussit à survivre : ses résidents y effectuent des travaux agricoles et vinicoles ; ils mettent sur pied une industrie halieutique fleurissante. Et finalement, la ville s’agrandit, tout en parvenant à se détacher de l’emprise Taure.

Dès 652 avant J.C., le roi de Lydie Gygès, est à son tour confronter aux hordes cimmériennes. Fervent croyant, il se met à prier son dieu afin de les faire refluer hors de son pays. Il reçoit une réponse sous la forme d’un rêve dans lequel la divinité l’exhorte à s’allier à Assurbanipal plutôt qu’à Psammétique Ier pour les contrer. Mais il est déjà trop tard : à quelques jours de là, sa capitale est prise et incendié par les Cimmériens.   

Malgré tout, l’année suivante, la situation politique de la lydie change : le règne d’Ardys débute ; celui-ci s’empare de Prienne, assaille Milet, et finalement commence à faire refluer les Cimmériens hors de son territoire.

En 646 avant J.C., Humban-haltash tente de reconquérir le royaume de l’Elam, mais l’armée assyrienne coupe court à son projet. Assurbanipal raye Suse de la carte. La ville est détruite, et la population qui n’est pas massacrée est déportée en Samarie.

En 627 avant notre Ere, plusieurs groupes de colons Grecs venus de Corinthe s’installent sur les rivages de la dalmatie, de la mer Noire, et de la mer de Marmara. De fait, ils composent immédiatement avec les Perses établis en Thrace Méridionale. Ils fondent plusieurs quelques cités, telles que Milet, Kerkyra, et Epidammus. Tandis que des individus arrivés depuis peu à Milet l’abandonnent pour ériger leur propre agglomération à l’embouchure du Danube : Histia ; et que d’autres édifient Callatus et Tamis.

Les Grecs y élèvent ensuite des Temples dédiés à Zeus, creusent autour d’innombrables Nécropoles. Ils entrent en contact commerciaux avec de riches et puissants Etats celto-daces. Ils font en sorte de les faire prospérer en tant que comptoirs commerciaux. Car, ils obligent les insulaires à échanger leurs produits artisanaux et artistiques importés d’Asie Mineure, ainsi que leurs esclaves et leurs céréales, entre leurs murs.

En 605 avant J.C., la ville d’Histcuva – ainsi que la région alentours qui est sous sa domination – est à l’apogée de sa puissance. En effet, les tribus Scythes et Thraces qu’elle gouverne sont depuis longtemps hellénisés. La ville leur a par ailleurs permis de commercer en Méditerranée. Elle a donné l’autorisation à plusieurs de leurs clans - « Tagar » - d’émigrer sur les rives de la mer Noire ; et notamment près de Munisink ou sur l’île de Ienisseï. Et c’est ainsi que ces derniers ont continué à y pratiquer l’agriculture, l’élevage, la chasse, et la pèche. Mais c’est aussi en y retrouvant un semblant de liberté, qu’ils ont pu y développer la métallurgie jusqu’à un très haut niveau de technicité ; et qu’ils ont eu l’occasion d’intensifier leurs rapports avec des Civilisations établies en Orient.   

En 590 avant notre Ere, les Grecs s’intéressent de plus en plus à la cote Est de l’Adriatique. En effet, ils constatent désormais que ce secteur inoccupé constitue une zone privilégiée pour le commerce maritime. Et c’est pour cette raison qu’ils décident bientôt d’y installer leurs premiers comptoirs.

Dès lors, des villes comme Lyssa, Dyrachium, Byllis, ou Armatia, s’y développent ; puis, se mettent à y prospérer. Ailleurs, 200 colons venus de Corinthe et de Corcyre – conduits par Gylax – érigent Apollonia sur les cotes de la mer Noire. Ils bâtissent un port qui, grâce à sa position géographique particulièrement favorable – à l’embouchure de l’Auss – se métamorphose vite en agglomération extrêmement prospère. Tandis que d’autres, enfin, créent Butrinti à proximité d’une route passant par Phoenicie et Aulona, avant d’atteindre l’île de Corfou.   

C’est ainsi que lentement, cette colonisation Grecque apporte une richesse nouvelle à cette province. Et ce sont les Scythes des steppes qui sont les premiers à en profiter.

En 565 avant J.C., les Mèdes réoccupent, puis reconstruisent Gordion. Ils la transforment en forteresse. Ils élèvent de nouveaux tumulus royaux dans ses alentours. Puis, ils installent la tombe de Cordjos – le fondateur de la dynastie phrygienne – au cœur de la cité.   

En 560 avant J.C., Le roi Bodyshtart de Sidon érige un Sanctuaire dédié au dieu Guérisseur Eshmoun au cœur de sa cité. Puis, ensuite, il ordonne d’en élever un second de forme pyramidale à Marathos.

Vers 550 avant notre Ere, la civilisation Thrace est à l’apogée de sa puissance. Ses villes Malesiennes que sont Apollonia et Odessus, et qui sont installées sur la cote Bulgare commercent en effet fréquemment avec les Perses. Mais, elles effectuent également un certain nombre d’échanges avec les comptoirs Hellènes éparpillés un peu partout en Asie Mineure. 

Palestine, X – VIème siècle avant J.C. :

A l’aube du Ier millénaire avant notre Ere, les conditions politiques et économiques d’Israël insufflent un nouvel essor à sa Civilisation. De fait, c’est au cours du règne de Salomon – entre 970 et 930 avant J.C. - qu’elles s’épanouissent le plus. En effet, elles prospèrent par l’intermédiaire du commerce, ainsi que grâce à la paix instituée par les victoires de David.

Or, pendant quelques mois – juste après son couronnement -, étrangement, Salomon se rend régulièrement dans les Sanctuaires de Gahaon et de Guibeah. Il y prie YHWH. Mais il y fait également plusieurs rêves qu’il considère aussitôt comme des Révélations.

Dans l’un de ces songes, qu’il décrit plus tard à ses scribes, « il semble que Salomon tourne son visage vers les quatre points cardinaux. Il aperçoit l’aube pointer à l’horizon. Il dirige alors son regard vers le Nord. Il discerne bientôt deux colonnes ; l’une composée de feu, l’autre de nuée. Il contemple un aigle gigantesque et puissant, dont l’aile droite est posée sur la colonne de feu, tandis que son aile gauche s’appuie sur la colonne de nuée. Il découvre que l’animal est en train de s’avancer vers lui ; qu’une fois arrivé à quelques mètres, l’aigle se hausse et lui remet deux feuilles. Salomon les prend doucement, sent leur parfum, puis dit à l’animal : « Cette première feuille m’est envoyée par celui qui tombe – le Démon Azu -, et la seconde, par celui qui a les yeux ouverts – le Démon Azad. ».

Dès lors, Salomon réalise qu’on veut lui communiquer des informations. Il marque son trône grâce au sceau sur lequel est gravé le « Nom Sacré » d’YHWH. Il monte sur le dos de l’aigle. Il remarque que l’aigle prend son envol, et s’élève aussitôt à une hauteur prodigieuse. Il observe qu’au cours de son voyage, il couvre le disque solaire de son ombre, qu’il répand l’obscurité tout autour de lui. Il saisit enfin qu’à son passage, les Sages des contrées qu’il traverse, s’écrient : « Voilà le roi Salomon. ».

A l’issue de ce qui lui paraît être une course de 400 lieues, Salomon et son aigle parviennent au sommet des « Montagnes des Ténèbres » que sont les pics de Taramond. Là, l’oiseau se pose sur un éperon rocheux. Salomon lui montre sa bague sur laquelle est inscrit le Nom Sacré. Il s’enfonce bientôt dans une caverne dont l’entrée s’ouvre non loin de la plate-forme. Il y apprend tout ce qu’il désire savoir sur l’avenir de son royaume. Il remonte finalement sur le dos de l’aigle, puis retourne dans son pays. C’est ainsi que, rasséréné, il s’assied sur son trône et prononce des paroles de profonde Sagesse. ».

Un autre jour, Salomon distingue ceci : « Il a perdu son « Anneau de Pouvoir » et est immédiatement déchu de son titre de souverain. Mais, un peu plus tard, il est en train de pécher dans la mer. Il attrape un poisson à l’intérieur duquel il récupère sa bague. Et, de fait, il retrouve son influence sur le Monde visible et invisible ; ainsi que sur les bêtes, les hommes et les Démons. ».

Enfin, une ultime fois, son scribe marque : « Salomon, qui est un roi très vanté, trouva, dans une grande cité ensevelie, un important trésor perdu depuis longtemps. Il apparaissait au milieu d’une horrible tourmente. Et il fut à la source de ses richesses tant célébrées. ».

Quelques mois plus tard, Salomon décide finalement de s’intéresser au sort de son royaume. Il conclut des traités de paix durable avec ses voisins. Il met en place un système administratif assurant la grandeur de la monarchie davidique. Il acquiert la réputation d’être un bon administrateur, soucieux de la prospérité de son pays. Il développe l’agriculture : blé, orge, huile, vin, deviennent des produits d’exportation. Il fait construire de nombreux haras pour ses chevaux, des dépôts de vivres et de munitions. Il fait tracer des routes jusque dans le désert. Il convertit nombre de clans Fashalas habitant aux abords des rivières d’Abyssinie, au Judaïsme. Il tolère malgré tout encore leurs lieux de culte ancestraux et certaines de leurs cérémonies sacrificielles. Il entretient des rapports amicaux avec le souverain de Tyr. Malgré qu’il ait un harem composé de concubines venues de tous pays, il décide même d’épouser l’une des filles d’un Pharaon d’Egypte de la 22ème dynastie ; qui offre la ville de Gaza en dot à cette dernière pour ses fiançailles. Salomon l’entoure alors de serviteurs fidèles et dévoués. Il dépêche ensuite des émissaires au royaume d’Ophir, et obtient la permission d’y exploiter ses fabuleuses mines de cuivre et de fer. Il envoie des ambassades en Ethiopie – à Zimbabwe -, auprès de la reine de Saba. Il se marie vite avec cette souveraine à Eilat ; et en a rapidement un fils appelé Ménélik :

« Tu as toi même engendré un fils, ce fils issu d’un peuple étranger auquel Dieu ne t’avait pas commandé de t’unir. Ce fils est né d’une femme éthiopienne. Il n’a ni ta couleur ni la moindre parenté avec ton pays. Et, du reste, il est noir. ». Et : « Je suis le fils de Salomon, et ma mère est la reine de Saba. Mon nom est Ibna Hakim, ou, autrement dit, Ménélik. ».

Salomon garde alors Ménélik auprès de lui à Jérusalem, jusqu'à sa majorité. Mais, ayant atteint cet âge, Ménélik refuse la succession de son père. Il retourne en Ethiopie en compagnie d’un Mage Hébreu nommé Zadok, mais également avec un morceau du couvercle de l’Arche d’Alliance transformé en copie conforme de la relique : « Les jeunes regrettèrent de quitter « notre mère Sion ». Et Zadok projeta d’enlever l’Arche d’Alliance du pays de Judée. Heureusement, Salomon donna à son fils un fragment de l’Objet afin de l’adorer. ».

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