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Mes Univers
27 mars 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 365 - 370

gr_ce_antiqueEnfin, à cette époque, une Légende veut que ce soit Cadmus et Palamède qui inventent l’écriture sacrée Grecque. Et une autre déclare que c’est à ce moment là que le culte d’Apollon est réformé à Delphes ; par l’intermédiaire de Prêtres Crétois.

En tout cas, c’est à cette époque que son influence commence à s’étendre. Mais, aussi, c’est peu après la première Guerre Sacrée – que Grisa est détruite, et que le Sanctuaire devient totalement autonome. 

A la fin du VIIIème siècle avant J.C., la cité des « Lacédémoniens » est fondée dans la plaine de Laconie, sur le fleuve Eurotas, et est divisée en trois tribus, les Hylleis, les Dymanes et les Pamphiloi. Au VIIème siècle avant J.C., les Lacédémoniens annexent la messénie voisine, puis ils étendent leur territoire au Péloponnèse. Peu après, les spartiates se donnent une constitution rigoureuse grâce à Lycurgue. La ville, qui avait été jusque là une cité brillante, ayant une abondante production artistique, se fige dans des institutions rigides, nécessaires pour maintenir sa domination sur les populations conquises.

La société spartiate est hiérarchisée et on distingue trois groupe principaux : au sommet, les « homoioi », « égaux », les « périéques », masses d’hommes libres, agriculteurs, éleveurs ou artisans, et les « hilotes », les esclaves d’Etat, la plus grande partie de la population. A la fin du VIème siècle avant J.C., Sparte est devenue une cité inhospitalière, peu accueillante aux arts et au commerce, vivant des seules richesses de la plaine de l’Eurotas.

Par contre, ailleurs, en Grèce, le commerce se développe, tandis que sévit une crise agraire due à l’accroissement démographique, qui entraîne esclavage et dettes. Jusqu’au milieu du VIème siècle avant J.C., une importante émigration touche la péninsule Balkanique et les cotes d’Asie Mineure et pousse les Grecs à fonder des colonies autour de la méditerranée et de la mer Noire.

La colonie type, « l’apoikia », fondée à l’origine pour devenir une cité indépendante, continue à entretenir des liens avec la cité mère, la métropole. Elle est le plus souvent un établissement agraire, puisque c’est le besoin de terres nouvelles qui pousse les Grecs à émigrer. Le partage du territoire voit émerger une nouvelle aristocratie foncière.

D’autres colonies sont des comptoirs sans emprise sur l’arrière pays, fondés pour faciliter la recherche de matières premières. Les cités de Grande Grèce – Sicile et Italie du Sud – voient alors le jour, ainsi qu’Alalia – Aléria -  et Massalia – Marseille -. Plus au Nord, les rives du Bosphore et de la mer Noire accueillent les colonies de Milet et d’autres cités.

Autour de la méditerranée, comme des grenouilles autour d’une mare, les Grecs, malgré leurs différences qui existent entre cités, ont le sentiment d’appartenir à une même communauté, celle des « Hellènes ». La langue grecque est commune à tous, mis à part quelques variantes dialectales. Outre la langue, l’élément d’unité est d’abord la religion. Les dieux ont, à l’origine, une forme animale, deviennent ensuite tous anthropomorphes et les animaux ne sont plus que leurs attributs.

Parmi les nouveaux penseurs du VIème siècle avant notre Ere, Thalès pense que les mathématiques et la géométrie s’imprègnent de la philosophie. Il trace des droites, des points, des triangles et des cercles qui ont pour fonction de visualiser les situations problématiques. La matérialité des dessins permet d’obtenir le consensus des auditeurs. Cette première géométrie est un savoir théorique permettant de comprendre l’organisation du Cosmos. Contempler des figures et des volumes géométriques, c’est ainsi observer les formes mêmes de l’Univers. Cet Univers est conçu comme une sphère.

Après lui, Anaximandre, disciple de Thalès, offre un point de vue aérien et synoptique de la terre. Il imagine la terre sous la forme d’un cylindre aux deux extrémités planes. Notre terre habitée se situe sur l’une de ces deux surfaces circulaires. La carte se présente géométriquement : il s’agit d’une spéculation fondée sur les possibilités graphiques offertes, et non d’informations obtenues de voyageurs et de commerçants. Elle permet simplement de comprendre un ordre du monde. 

Avec ces intellectuels ioniens, les personnages mythiques donc deviennent des principes élémentaires, comme l’eau, la terre, l’air et le feu. La complémentarité, le conflit ou l’harmonie de ces principes permettent d’expliquer la création et l’organisation du monde. Ce nouveau langage est laïcisé et, rationnel, il vise la recherche de modèles permettant de comprendre et de formuler des lois.

Au VIème siècle avant notre Ere encore, Alcée naît à Lesbos. Quand il est jeune homme, il rencontre la poétesse Sapho, et en tombe amoureux. La poésie d’Alcée comprend des hymnes religieux dans la tradition d’Homère, mais ses expériences personnelles et ses sentiments tiennent une place importante. Alcée chante volontiers les plaisirs de l’amour et du vin au goût de miel.

Plus tard, Sapho créé un pensionnat pour les jeunes filles bien nées, sous le patronage d’Aphrodite, des Muses et des Grâces. Elle y enseigne la musique, la danse, la poésie. Sapho œuvre pour une certaine émancipation des femmes, même si elle prépare les jeunes femmes au mariage. Mais sa grande originalité est de permettre l’expression du désir et des sentiments féminins. Hélas, elle doit bientôt s’exiler en Sicile car la tyrannie est instaurée sur l’île de Lesbos.

Alcman, un autre poète de cette période, est originaire de Lydie, en Asie Mineure. Il s’établit à Sparte et ses poèmes sont écrits en dialecte dorien. Sa poésie et ses divertissements enrichissent la vie religieuse et politique de la ville. Et Arion – originaire de Lesbos - devient son disciple le plus fervent. Après avoir été enseigné par Alcman, celui-ci voyage de cité en cité et se rend même en Italie où il fait fortune grâce à son talent. Il est assassiné sur le chemin qui le ramène en Grèce au moment où Pythéas, un autre élève d’Alcman, croise les rives de l’Islande, qu’il prend pour la mythique contrée de Thulé.

Au VIème siècle avant J.C. toujours, le sacrifice animal est au centre de la vie religieuse des Grecs : tandis que les hommes mangent la viande, les Dieux en recueillent le fumet. Chaque décision importante est précédée d’un sacrifice.

Mais la religion est aussi fondée sur des Traditions et des Mythes très divers dont certains remontent à l’Age des Dieux.

Or, une nouvelle mouture expliquant la naissance du Monde – différente de celle du VIIIème siècle avant J.C. – se diffuse désormais : « Au Commencement, seul le Chaos existait, d’où sortirent Gaia – la terre – et Eros. Gaia enfanta ensuite le Ciel Etoilé, Ouranos. Des amours de Gaia et d’Ouranos naquirent une génération d’Etres monstrueux, dont les Titans et les Cyclopes, qui furent engendrés par le sang fertilisant de ce dernier. Mais, au fur et à mesure de leur naissance, Ouranos les enfouissait de nouveau dans le corps de Gaia. Là, à partir de certaines fleurs magiques, ils apprirent à préparer un miel artificiel les rendant immortels. Puis, un jour, Cronos, un des Cyclopes, parvint à s’approcher d’Ouranos et à le châtrer.

C’est Cronos qui régna ensuite sur l’Univers, mais il dévora ses Enfants dès qu’ils naquirent, car il savait que son propre Fils le détrônerait. A la naissance de Zeus, sa mère Rhéa, donna à Cronos une pierre emmaillotée de langes et cacha l’Enfant en Crète, où il fut nourri par la chèvre Amalthée. Maître de la foudre et du tonnerre, il commanda aux Immortels et, vainqueur des monstres engendrés deux générations avant lui, il donna un nouvel ordre à l’Univers. Il régna dès lors sur l’Olympe, présidant au banquet des douze grands Dieux de la grèce, dont il est le Frère, le Père ou l’Amant, surveillant la troupe turbulente des autres Dieux et des Héros. ».

La légende de Prométhée, par ailleurs, décrit pourquoi les hommes sont soumis au travail et à la peine. « Prométhée s’était joué de Zeus en ne lui offrant, après le sacrifice d’un bœuf, que les os nus de la bête et en réservant la viande aux hommes. Zeus, ayant compris la ruse, se vengea en privant les hommes du feu de la connaissance qu’il était le seul à posséder. Prométhée le lui déroba et le donna aux humains. Zeus, irrité de voir briller l’éclatante lueur du feu, décida de punir les hommes et Prométhée. Héphaïstos et Athéna créèrent alors la première femme, Pandore. Chaque dieu l’ayant ornée d’une qualité, Zeus l’envoya à Epiméthée, frère de Prométhée. Dévorée par la curiosité, Pandore souleva le couvercle d’un vase qui contenait tous les maux. Ceux-ci se répandirent parmi les hommes, mais Pandore réussit à refermer à temps le vase pour ne pas laisser s’échapper l’Espérance. Quant à Prométhée, il fut enchaîné sur le Caucase, où un aigle lui dévorait le foie, qui renaissait sans cesse. ».

Il existe une autre version de l’histoire de Prométhée : « La race de Bronze possédait la force des Géants : des mains puissantes sur des membres puissants. Prométhée, qui était l’un de ces Géants, avait fait un enfant à une femme humaine. Et celle-ci lui donna bientôt un fils : Deucalion. Majeur, Deucalion alla en Thessalie ; il régna sur le pays de Phitia. Puis, il prit la fille d’Epiméthée et de Pandore – Pyrrha – pour femme.

Mais, un jour, Zeus décida d’exterminer Prométhée et sa Race de Géants ; il voulait les punir de leur orgueil, de leur perversité et de leur violence. Il entreprit de les anéantir en dévastant la terre au cours d’une grande inondation. Prométhée fut heureusement prévenu par de terribles événements célestes. Il eut juste le temps d’avertir Deucalion du désastre à venir. Et celui-ci construisit aussitôt un coffre de bois où il emmagasina tout ce qui était nécessaire à la survie. Enfin, il y prit place avec Pyrrha.

Bientôt, le Roi des Dieux fit tomber des pluies diluviennes des cieux ; elles inondèrent la plus grande partie de la terre. Et toute l’Humanité périt dans ce Déluge, à l’exception de quelques hommes qui eurent le temps de s’enfuir au sommet des plus hautes montagnes. Mais, tout autour de ces derniers, les pics de Thessalie s’éventrèrent ; ils furent secoués par un violent Cataclysme. Tout le pays, jusqu'à l’isthme de Corinthe et au Péloponnèse, devint rapidement un vaste plan d’eau. 

Deucalion et Pyrrha naviguèrent sur cette mer pendant neuf jours et neuf nuits. Ils touchèrent finalement terre au mont Parnasse. Là, après que les pluies eurent cessées, ils débarquèrent et firent des sacrifices à l’intention des Dieux. Zeus leur répondit ; il dépêcha Hermès auprès de Deucalion et celui-ci lui promit d’accéder à tous ses désirs. Le fils de Prométhée ne voulut qu’une seule chose : que des êtres humains peuplent à nouveau la terre. Zeus lui dit alors de prendre des pierres et de les jeter par-dessus son épaule. Et les pierres que Deucalion jeta devinrent des hommes ; celles que jeta Pyrrha se transformèrent en femmes.

L’un de ces hommes, dont le nom était Amphictyonie, fut celui qui, un jour, allait administrer le Sanctuaire de Delphes. ».

Quant à Dionysos, selon les Mythes, « c’est le seul dieu Grec né d’une femme mortelle. Sémélé, fille de Cadmos, roi de Thèbes, s’unit en effet à Zeus, mais est foudroyée pour avoir voulu voir son divin amant. Dionysos est dissimulé dans la cuisse de Zeus où il attend sa naissance, à l’abri de la jalousie d’Héra. Cette naissance particulière fait de Dionysos un dieu proche des hommes ; tellement proche qu’il tente d’entrer dans leurs cités. Mais, personnage mystérieux, il est rejeté par les habitants. Insulté, menacé, il révèle d’inquiétants pouvoirs. Il brouille les apparences, inspire des hallucinations, embrume les esprits. Son regard est hypnotique. Et c’est sur les femmes que son ascendant est le plus fort : il les entraîne hors de la cité, par les montagnes et les forêts. Dans leur course errante, elles entrent en transe. Elles hurlent les cris dionysiaques et dansent sur des rythmes effrénés. » Ce dieu inquiétant règne aussi sur la fécondité végétale, et en particulier sur les vignes et le lierre : le vin.   

Quelques années plus tard, pour Solon d’Athènes, la lyre poétique est d’abord une arme politique. Un poème bien senti remplace tous les discours. Il s’inscrit dans les mémoires et tient lieu de pamphlet. Ce moyen d’influencer ses concitoyens est fort utile à Solon. Rétablir la concorde, apaiser les antagonismes, maintenir la démocratie contre la tyrannie, tels sont ses objectifs. Adepte d’une politique du juste milieu, il donne au peuple tout le pouvoir qu’il faut, mais sans léser les riches et les puissants

C’est dans cette optique d’apprentissage politique que Solon entreprend de nombreux voyages autour de la méditerranée. Et, c’est de cette manière qu’il est l’un des premiers à entendre parler des Légendes sur des catastrophes naturelles qui, bientôt, pourraient détruire la terre. En effet, lorsqu’il se rend dans le Delta, en Egypte, il va dans un nome appelé Saitique ; la patrie du roi Amassis. Il s’arrête à Sais, où il entend parler pour la première fois de l’Atlantide. Il est en effet reçu dans la ville avec les honneurs et rencontre des prêtres qui vivent là depuis très longtemps. Toujours curieux, Solon les questionne sur les choses des anciens temps. Et il découvre avec stupéfaction qu’aucun Grec n’avait connaissances de certains faits du passé, particulièrement mystérieux.

Le religieux le plus versé en cette matière est un vieillard du nom de Souchis. Il dit à Solon que dans sa jeunesse, il a fait parti de l’assemblée des prêtres de la déesse Neith, la protectrice des Sciences. Il lui révèle ensuite que les archives de son sanctuaire remontent à des milliers d’années. Dans un certain nombre de ses textes, il y est question d’une terre au-delà des Colonnes d’Hercule ; laquelle est nommée Atlantide. Son histoire et sa fin tragique y sont racontés en détails. Souchis apprend alors à Solon les hauts faits de ses ancêtres qui en étaient venu, plus de 9000 ans auparavant ; au moment de son engloutissement. A la suite de quoi, le pont qu’elle formait vers les terres de l’Ouest avait été coupé. Enfin, il lui fait comprendre  qu’un jour allait venir où la terre subirait une nouvelle période mouvementée de son Histoire. Toutes les cités du Monde seraient détruites par d’énormes Cataclysmes. Et la race Humaine serait totalement anéantie par l’eau et par le feu.

A la fin de ce séjour en Egypte, Solon rentre à Athènes, bouleversé par de qu’il vient de découvrir. Puis, avant de mourir, il rédige des notes sur les récits qu’il a entendu à Sais. Il consigne : « Il y a bien d’autres îles autour de la grande Bretagne, parmi lesquelles Thulé est la plus reculée. Au Solstice d’Eté, celle-ci se trouve avec le Soleil dans le signe du Cancer ; et, au cours de cette période, il n’y existe pas de nuit. De même, au Solstice d’Hiver, il n’y apparaît pas de jour. ».

Quelques années plus tard, le neveu de Solon, Critias l’Ancien, prend connaissance de ces textes. Lui même transmet ce qu’il a lu à son petit-fils, Critias le Jeune. Ce dernier rassemble alors ses souvenirs et en fait profiter Platon. C’est Platon qui décide finalement de les retranscrire dans ses propres commentaires dictés à Socrate : Critias et la timée.

Quant aux poètes Stésichore et Esope, ils ont de nombreux problèmes avec la justice. Le premier doit se rétracter après avoir médit sur Hélène qui, dit-il, ne serait jamais allée à Troie. Le second, refuse d’honorer Apollon à Delphes. Il est précipité du haut d’un rocher.

    

Italie, X – VIème siècle avant J.C. :

Au Xème siècle avant J.C., les Etrusques qui habitent le Nord de la péninsule, divisent le Ciel en 16 régions. Ils les peuplent de dieux Supérieurs appelés Aplu, Artumes, Tinia, Uni, Maris, Turms, Menrua, Turon, ou Velchons. Ils prient également des divinités Intermédiaires telles que Calu, Celi, Letha, Laron, Suri, Culsu, Nathum, ou le couple Mantus et Mania. Ils honorent parfois des divinités Mineures – dont, celles qui surgissent des Miroirs -, comme Alpan, Evan, Zippa, Zirna, Zinthrepus, Mean, Munthuch, Purich, Rescia, ou Talitaha. Ils croient en l’existence de quadrupèdes ailés à tète humaine, des sphinx, des centaures, des sirènes, des griffons, des monstres marins, des gorgones, des chimères, ou des cerbères. Et leurs Prêtres et leurs Devins dessinent parfois sur les murs de certains caveaux, des Etres Fantastiques censés appartenir à un Monde différent du leur. 

D’un autre coté, les Etrusques voient le Royaume de l’Au-delà comme une cité garnie de tours, et dont la porte est surveillée par des Démons. Et ils pensent que les Morts y sont conduits à cheval ; et qu’ils y sont accompagnés par Vanath et d’autres Etres Surnaturels armés de torches. 

Au IXème siècle avant notre Ere, Enée – autre nom d’un Marcheur venu des îles de la grèce moyenâgeuse - fonde la ville de Lavinium, lorsqu’il arrive dans le Latium. Son fils Ascagne la délaisse trente plus tard pour fonder à son tour Albe la longue, où règnent treize rois, ancêtres de Numitor. Le frère de celui-ci, Amulius, le chasse du trône et oblige la fille de Numitor à se faire vestale, donc à rester vierge. Mais elle conçoit quand même deux jumeaux du dieu Mars.

Les deux enfants, Romulus et Rémus, sont abandonnés aux eaux du Tibre en pleine inondation. Ils sont alors recueillis par une louve qui les abrite dans une grotte au pied du Palatin, le Lupercal. Leur tour est alors venu de fonder une cité sur le site où ils ont été miraculeusement recueillis.

Mais la haine fratricide renaît à ce moment fatidique : les deux jumeaux prennent les augures et chacun s’estime choisi par les dieux : Rémus le premier, a vu six vautours, oiseaux de Jupiter ; Romulus, aussitôt après, en voit douze ; quel est le bon critère : l’antériorité ou le nombre ? Apres discussions, Romulus tue Rémus qui l’avait nargué en franchissant d’un saut le « pomerium », enceinte sacrée qu’il venait de tracer avec le soc d’une charrue : « Ainsi périsse à l’avenir quiconque franchira mes murailles. ».

Les premiers compagnons de Romulus sont des jeunes gens à la réputation douteuse, venus se réfugier dans l’enceinte sacrée de la ville. Pour se procurer des femmes, ils organisent une fête à laquelle ils convient les Sabins, membres d’une tribu voisine, dont ils enlèvent les filles. C’est de cette manière que sont enfantés les premiers fils et filles de Rome.

Un fleuve en partie navigable, une île favorisant la traversée du Tibre, la proximité de la mer sans ses inconvénients – razzias des pirates -, des collines escarpées, faciles à défendre, des parties basses favorisant, une fois asséchées, le développement d’un centre urbain, un site de passage pour des pasteurs transhumants, un habitat aux confins du Monde Latin ouvert à toutes les influences ; sans oublier le sel, essentiel à la vie des hommes et des animaux, pour la conservation des aliments ; beaucoup d’avantages naturels qui décident le nouvel arrivant et ses compagnons à occuper le site.

                                                               

Au début du VIIIème siècle avant J.C., au Sud de la péninsule, et sur la cote, Sybaris, devient peu à peu une cité importante : beaucoup d’écrivains Latins s’y rencontrent pour commenter leurs œuvres. Certains d’ailleurs, y vénèrent Athènes pour sa richesse, sa beauté et son importance. Hors, un jour, subitement, la vile est engloutie par les eaux sans que nul ne puisse s’en expliquer la cause. Car les quelques survivants qui en réchappent témoignent qu’il n’y s’est produit aucun tremblement de terre ou aucun raz de marée. Tout le monde croit alors que ce sont les Dieux qui ont anéanti la cité pour une raison connue d’eux seuls.

Et l’énigme s’épaissit encore lorsque, moins d’une dizaine d’années plus tard, Orésie, une cité florissante de la vallée du Pô, s’enfonce à son tour dans les eaux du fleuve. Là aussi, les habitants des alentours expliquent ensuite qu’il n’y a eu aucune inondation du fleuve, ni aucun séisme, qui aurait pu provoquer un tel désastre.

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