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Mes Univers
6 avril 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 405 - 410

chineAprès la mort de leur Maitre, les nouveaux bouddhistes se concertent afin trouver le meilleur moyen de continuer à prêcher la bonne parole. Dès lors, ils se mettent à rédiger un certain nombre de Textes. Ils y expliquent que l’Incarnation vécue par Siddhârta n’est qu’une des existences vécues par le Bouddha. Ils rappellent que, selon la cosmologie bouddhique, l’Univers est sans limites. Il renferme d’innombrables mondes qui se détruisent et se succèdent sans cesse. Dans ces derniers vivent, meurent et renaissent inlassablement les Dieux et les Etres vivants. Le Bouddha a ainsi connu plusieurs vies antérieures, dans des mondes différents, avant de choisir de renaître dans le village de Lumbini.

Ils évoquent également la prédication de la roue de la loi contenant le noyau de la foi bouddhique. Le Bouddha y enseigne les quatre Vérités Nobles : le monde est plein de souffrances, la souffrance vient des désirs de l’homme, la renonciation au désir ouvre le chemin du salut et celui-ci est possible si l’on suit la voie des huit Principes. Les huit nobles Principes sont les suivants : la compréhension juste, la pensée juste, la parole juste, l’action juste, le moyen d’existence juste, l’effort juste, l’attention juste, la concentration juste. En les appliquant, on entre dans la vie moyenne, celle de la vie équilibrée. Ce que le Bouddha veut montrer, c’est que ni la vie aisée de prince ni les privations de l’ascète ne servent dans la quête Spirituelle de l’Homme. Chacun, avec ses moyens, peut atteindre la vérité. La sagesse consiste en la connaissance de l’impermanence des choses.

De fait, par l’intermédiaire de ces Ouvrages, les moines s’astreignent à une discipline stricte, garantie du Nirvana. Et, aux simples laïques, ils proposent une morale fondée sur le bon sens se définissant comme une « médecine de l’âme ».

Quant à l’Hindouisme de cette époque, les prêtres, ou Brahmanes, ont le quasi-monopole des textes et des formules sacrées, et les rites ne sont accessibles qu’à de rares privilégiés. Le Bouddhisme, comme le Jaïnisme, apparaissent en réaction à ces pratiques, et s’adressent aux laissés pour compte du Brahmanisme : les riches marchands socialement infériorisés, les agriculteurs et serviteurs méprisés, les femmes, etc. Le Bouddha rejette la caste. Pour lui, le « karman » - l’action – d’après lequel la destinée d’un être vivant est conditionnée par ses actions passées, ses vies antérieures, n’est pas là pour justifier la place de chacun dans la société. Sa vocation est d’ouvrir aux êtres humains la voie du Salut, lesquels le trouveront dans la réalisation du Nirvana parfait, l’extinction totale des désirs. L’homme se libère alors de toute limite et de toute illusion sur lui même et se fond dans un univers sans Dieu. Le Bouddhisme enseigne que cet Univers a été un lieu de bonheur lors de son Age d’Or, avant que la capitulation de l’Homme devant le désir n’en fasse un lieu de souffrance.

En 545 avant notre Ere, dans le Nord de l’Inde, les royaumes de Kaçi, du Kosala et du Mâghada disputent aux Vrijji le contrôle de la vallée du Gange. Le Mâghada l’emporte en 538 avant J.C., grâce à l’habilité et l’ambition de Bimbisâra, son souverain depuis peu. Ce denier instaure une administration hiérarchisée dont le but est d’assurer l’ordre dans les provinces, ainsi que la collecte des impôts. L’économie du pays est alors essentiellement agricole. Mais, Ajâtaçatru, son fils ambitieux, le détrône et le fait jeter en prison vers 490 avant J.C. Il poursuit néanmoins sa politique ; il soumet définitivement le Vrijji, fortifie la capitale, Râjagriha, et installe un fort à Pâtaligrama qui devient la ville célèbre de Pâtaliputra.

Désormais, le roi possède un caractère sacré et il gouverne en s’appuyant sur les prêtres Hindous et les castes privilégiées de la population. En effet, les castes sont considérées comme des unités sociales que le monarque ne doit pas négliger ; elles sont cernées par un certain nombre de traits principaux : l’interdiction du mariage en dehors de la caste ou d’exercer des professions particulières ; la détermination par la naissance ; l’impossibilité de passer d’une caste à l’autre. Il existe entre les castes une distinction hiérarchique, le pivot de l’ensemble étant la supériorité des brahmanes.

Traditionnellement, existent quatre castes principales. Les « Brahmanes », d’essence divine, ont le privilège d’étudier et d’enseigner les Veda, et de sacrifier. La mission première des « Kshatriya » est de porter les armes. Les « Vaishya » produisent les richesses qui font vivre les deux classes précédentes, par le commerce et l’agriculture, et ont accès au sacrifice et à l’étude des Veda. La caste inférieure, celle des « Sûdra », la plus nombreuse, n’a qu’un seul devoir : servir les trois castes supérieures en s’abstenant de les souiller. 

Tout cela est possible car, à la fin du Vème siècle avant J.C., la grammaire de la langue sanskrite est systématiquement élaborée par Pânini – un Brahmane - qui formule pour les castes supérieures 4000 règles grammaticales dans un manuel dont la lecture est rendue difficile par l’emploi d’une écriture sténographique. Les faits du langage y sont mis en ordre et analysés. 

Pourtant, ailleurs, près de l’Himalaya et au Nord-Ouest de l’Inde, des tribus se constituent en Républiques. Le pouvoir y est exercé par l’intermédiaire d’assemblées représentatives. Plus égalitaires et moins farouchement opposées à l’individualisme et aux divergences d’opinion, ces Républiques sont le berceau des fondateurs des deux Sectes hétérodoxes les plus importantes en l’Inde : Bouddha et Mahâvîra.

Asie du Sud-Est, VIème - Vème siècles avant J.C. :

Vers 490 avant notre Ere, la thaïlande voit apparaître de nombreuses Cultures Régionales inédites sur son sol. Dès lors, celles-ci se caractérisent par des réseaux Communautaires très complexes et fortement hiérarchisés. Elles érigent des établissements urbains évoquant ceux de la cité de Co Loa. Elles se mettent à entretenir des contacts réguliers avec les Royaumes Combattants Chinois. Elles commencent à entrer en relation avec les Souverains régnant dans la vallée du Fleuve Rouge. Et, peu à peu, elles réussissent à Evoluer vers les nouvelles formes de Société que sont les Entités Politiques Pré étatiques administrées par des Elites. 

Puis, elles décident bientôt d’élever des Sépultures en briques aux quatre coins de leurs Territoires. Elles décorent alors leurs murs avec des statuettes en Bronze représentant, par exemple, des Musiciens ou des Chanteurs. Elles leur adjoignent parfois de plaques circulaires incrustées de pierres semi-précieuses. Au sol, elles taillent des Tables d’Offrandes Sacramentales dont les pourtours sont garnis de Sceaux. Elles ornent leurs plafonds de sculptures montrant des hommes en train de célébrer leurs Dieux. A leurs cotés, elles figurent quelques scènes Symbolisant des processions. Elles dépeignent des foules habillées de plumes, accompagnées de canoës dont les proues zoomorphes conduisent des centaines de Guerriers et de Prêtres. Elles affichent des embarcations glissant sur une rivière, et prenant la direction d’un rivage où est bâtie une Chapelle. Elles signalent encore l’existence d’Edifices gardés par des Archers qui tiennent des Tambours dans leurs mains. Et, enfin, au dessous de tous ces Tableaux, elles rédigent des Textes expliquant que les Rituels qui y sont décrit ont une Signification Sociale très importante pour elles.

Asie Mineure, VIème – IVème siècle avant J.C. :

A la fin du VIème siècle avant J.C., l’Empire Mède est immense. Il rassemble sous une même autorité des peuples divers sur le plan ethnographique, culturel, politique, social et religieux. Son génie est d’accepter la prépondérance des vieilles Civilisations dans certains domaines, notamment politique et économique, et de s’être formé à leur école. Une fois soumis à l’autorité Perse, les peuples bénéficient d’une grande considération : mansuétude à l’égard des princes, respect des religions. Par un comportement magnanime, Cyrus et son fils font en sorte que jamais la domination perse ne soit ressentie comme une intrusion étrangère ; elle devient légitime.

L’administration centrale se trouve à Suse, dans la chancellerie royale où sont prises toutes les décisions. Les ordres sont transmis aux provinces par un important réseau de routes étroitement surveillées. Le royaume est divisé en « satrapies », c’est à dire en districts administratifs et fiscaux, que dirige en « satrape », sorte de gouverneur régional. Au début de l’Empire, les satrapes, issus de la haute noblesse, exercent l’ensemble des pouvoirs sur leur région, ils sont donc un contre-pouvoir potentiel.

C’est pour cette raison qu’en 522 avant J.C., après neuf mois du gouvernement d’un usurpateur, Darios, issu d’une branche cadette des Achéménides, s’empare du trône. Darios devient le « Roi des rois », le roi des nations soumises et rétablit l’ordre dans l’Administration centrale et dans les provinces. Il retire aux satrapes leur autorité militaire. Le commandement des troupes est maintenant sous la responsabilité de fonctionnaires relevant directement du roi. Les révoltes, en Babylonie, sont réprimées par une série d’actions punitives ; la perse, la médie, l’Egypte, l’Elam et des tribus d’Asie centrale se soulèvent. Ces soulèvements marquent le début de luttes violentes. Ainsi, Frawartish, qui prétend descendre de l’ancien roi mède et désire rétablir le royaume de Médie, attire t’il sur lui les foudres du Roi des rois, qui vient en personne réprimer la révolte.

Les répressions de Darios sont terribles, mais, en un an, il restaure l’Empire de ses pères, la dernière rébellion ayant lieu à Babylone, en novembre 521 avant J.C. Il entreprend alors une restructuration de l’administration provinciale en confiant à des Perses les poses clés, qui étaient auparavant détenus par les populations locales. Puis, entre 519 et 512 avant notre Ere, il se lance vers de nouvelles conquêtes. La thrace, la macédoine et le Nord-Ouest de l’Inde passent sous son contrôle, et, à la fin du VIème siècle avant J.C., l’Empire Achéménide s’étend de l’Indus à la mer Egée, et de l’Arménie, au Nord, à la première cataracte du Nil, au Sud.

A partir de 490 avant J.C., le culte d’Astarté prend une importance considérable chez les Phéniciens ; et celui-ci est assimilé à des Rites honorant la déesse Aphrodite par les Grecs qui les côtoient.

La puissance de la perse ne survit pas longtemps à Darios. L’année 487 avant J.C. voit renaître l’agitation, notamment à l’Ouest, où les cités d’Asie Mineure se révoltent, tandis que les Grecs envahissent l’Anatolie, ce qui entraîne le conflit connu sous le nom de « guerres médiques », ponctué de défaites majeures sur terre comme sur mer, et marque le début du véritable déclin perse. D’autres rebellions viennent aggraver la situation. Par exemple, le puissant centre militaire et culturel qu’est la cité de Moyte, est détruit par les habitants de Syracuse. Les Satrapes se rebellent contre Sidon ; ils l’incendient, et détruisent le Temple d’Eshmoun, bien que quelques années plus tard, le Sanctuaire soit rebâti et que les pèlerins y reviennent facilement.

L’année suivante pourtant, la tribu des Odryses – installée à l’Est du Rodolphe – parvient à échapper au joug des Perses. Ainsi, elle décide de fonder son propre royaume. Sous la conduite de son nouveau souverain – Teres -, puis de son fils – Sitalès -, elle étend progressivement son emprise de la mer Noire à la vallée de Sturma. Elle noue des relations diplomatiques avec Athènes, passe des accords avec la macédoine grâce à un mariage dynastique. Et finalement, elle oblige certaines colonies Grecques établies aux frontières de son Empire, à lui payer tribut.

De leur coté, plusieurs groupes de Doriens habitant Héraclée, pénètrent en Asie Mineure. Ils s’aventurent aux abords de la mer Noire. Ils y érigent une cité qu’ils nomment Tyria. D’autres les suivent bientôt, et créent non loin les métropoles autonomes de Théodosia et de Panticapée. Puis, ils réunissent les villes situées sur la frange du détroit de Kerch, et leur font signer un traité leur permettant de les transformer en Etat Fédéral. Tandis que celui-ci crée ensuite très vite des courants d’échanges très intenses, et continus, avec les territoires Scythes non rattachés à l’Empire Perse.

Vers 480 avant notre Ere, le successeur de Darius Ier – Xerxès – envahit les dernières contrées Thraces d’Asie Mineure restées indépendantes. Il soumet toutes les tribus qui y habitent jusqu’au Rodolphe. Il les transforme en Provinces. Il y crée une aristocratie imitant le mode de vie Perse. Il y met également en place un réseau commercial permettant à son Empire d’entrer en contact avec les villes Grecques de la mer Noire. Et, il fait en sorte d’y intensifier les échanges d’objets précieux entre celles-ci et la thrace.

D’un autre coté, Xerxès apprend bientôt que l’une d’elles – Panthacapée – a été élue à la tète d’une Fédération Hellénistique. Puis, peu après, il est informé que Théodosia – où se trouve le Temple de l’Ile Blanche -, a décidé de se rallier à elle ; tandis que plusieurs clans indigènes installés sur la presqu’île de Tamar, se demandent si ils ne vont pas en faire de même.    

En 450 avant notre Ere, le royaume des Odryses représente l’une des plus grandes forces politiques d’Asie Mineure. Or, progressivement, sa puissance est fragilisée par la lourdeur de ses structures. En effet, dans certaines de ses régions, ses gouverneurs ne perçoivent que des impôts, ne recrutent que des soldats, et ne se préoccupent pas d’administrer les populations placées sous leur juridiction. Et, de fait, au moindre symptôme de crise, celles-ci profitent de leur liberté relative pour se détacher de la tutelle Odryse.

C’est ainsi que l’Empire Odryse se divise un jour en deux entités autonomes ; et que l’Empire finit par décliner de plus en plus rapidement. 

Vers 390 avant notre J.C, le royaume de Bosphore élargit ses conquêtes : il fait entrer les tribus de la région de Kouban dans son Aire d’influence. De leur coté – et non loin de là -, un certain nombre de populations Scythes acceptent la souveraineté d’Atéas. Celui-ci étend alors leurs territoires du Don au Danube. Il leur offre la possibilité de pénétrer en Transylvanie, de s’en emparer, et de s’y établir. Mais, au bout de quelques mois d’occupation, Atéas et ses troupes sont finalement repoussées vers la crimée.

Or, au même moment, plusieurs Clans Sarmates s’infiltrent, eux aussi, en Crimée. Mais, leur arrivée n’engendre aucun bouleversement politique ; car ce sont les Scythes qui en restent les Maîtres.  Ils y créent alors des villages. Lorsqu’ils y rencontrent des autochtones, ils leur disent qu’ils sont issus d’un peuple nomade et guerrier d’origine Asiatique. Ils leur révèlent également que leur hiérarchie est constituée d’un corps matriarcal très influent. Et, finalement, ils leur expliquent qu’ils érigent parfois d’imposantes Nécropoles.

A partir de 380 avant J.C., en Asie Mineure, en Médie, en Egypte et en Babylonie, l’Etat perse réclame bientôt des contributions financières de plus en plus lourdes pour soutenir l’effort de guerre qu’il fournit contre les rebelles. Ruinées par la pression fiscale qui leu est imposée, les populations non-iraniennes se détachent d’autant plus facilement du pouvoir central que partout, dans l’administration, l’élément iranien exerce les fonctions les plus avantageuses. Mais ces révoltes et les guerres incessantes ont pour effet de renforcer la monarchie dans son absolutisme. La conduite magnanime de Cyrus, le souci de justice et de prospérité de Darios disparaissent pour laisser place à une politique de répressions impitoyables, qui, à l’inverse de l’effet escompté, excite à nouveau les sentiments nationalistes. Dès le règne d’Atarxerxès II, la monarchie perse rejoint les rangs des despotismes répressifs qu’ont connus ces régions par le passé. Et, malgré diverses tentatives, l’Empire se désintègre, les provinces échappent à un pouvoir central, lui même secoué par les intrigues d’une noblesse aux abois.

En effet, en 338 avant J.C., la dynastie Scythe placée sur le trône de Thrace – et dont le dernier descendant se nomme Atéas – est déchue de son titre. Puis, Atéas périt dans une bataille qui l’oppose au Souverain de Macédoine Philippe II. Peu de temps après, sa défaite hâte la désagrégation de son royaume. Cette dernière est bientôt accélérée par l’arrivée de nouvelles tribus Sarmates dans la région. Lesquelles en profitent alors pour se répandre jusqu'à la rive droite du Don ; et pour repousser les Scythes sur une étroite bande de terre située entre le bas du Dniepr et le Buy.

C’est dans ce contexte, en 334 avant J.C., que l’armée Macédonienne d’Alexandre part en campagne contre la perse. Et, par un étonnant retour de l’Histoire, comme jadis Cyrus a été accueilli en libérateur face aux despotes, Alexandre ne trouve pas des populations fondamentalement hostiles à sa venue. En 331 avant notre Ere, l’Empire Perse succombe, Suse et Persépolis, reflets d’une brillante monarchie, sont saccagées.

Dès lors, Alexandre le Grand rattache l’île Phénicienne de Sidon au Continent. Grâce à un tombole artificiel, il la transforme en péninsule. Il récupère par la même occasion un certain nombre de cartes d’origine inconnue – qui ont autrefois été léguées aux Crétois, puis aux Phéniciens – pour sa Grande Bibliothèque d’Alexandrie. Puis, enfin, il demande à ses géographes de les étudier minutieusement, avant d’en réaliser des copies.

En 312 avant J.C., Ptolémée fait assassiner le roi de Kytion dans le Temple d’Astarté situé au cœur de la cité. 

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