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6 mai 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 535 - 540

empire_romainEn 90 avant J.C., les Rites Celtes poursuivent leur évolution entamée près de quatre siècles plus tôt. Ainsi, désormais, les sites Religieux – comme ceux de Chartres/Autricum, ou Gaur’inis ; ce qui veut dire, « Sanctuaire du Dragon » ou « Sanctuaire du Chef » – , dans le Golfe du Morbihan, sont composés d’un puits et d’un dolmen destinés à honorer les dieux. Les Clans qui vivent à proximité des forêts où ils sont élevés, sont dès lors persuadés que beaucoup d’entre eux sont exclusivement destinés aux candidats à la prêtrise Druidique. Ils extrapolent sur le fait que ceux-ci doivent y subir tout un tas d’Epreuves, avant d’y recevoir la connaissance. Et ils se mettent à inventer des Légendes les entourant. Ainsi :

« A l’embouchure de la loire, l’île de Sein était habitée par neuf Druidesses. Elles étaient spécialisées dans l’Art de la divination. Elles avaient coutume de lire l’Avenir aux navigateurs qui s’aventuraient jusqu’à proximité de leur Sanctuaire. Et elles leur expliquaient parfois qu’elles étaient désignées par le terme « Nitches » ; et qu’elles étaient des Sorcières issues de la tradition Primordiale. ».

Les tribus Celtes – par l’intermédiaire de leurs Clercs -, en déduisent encore que si leurs Ancêtres ont utilisés ces Temples Sylvestres, c’est qu’ils savaient qu’ils existaient depuis des milliers d’années. Elles s’imaginent donc que ces derniers savaient jauger de quelle manière la terre est unie au Ciel. Elles songent qu’ils connaissaient – eux aussi – les Sacrements qui régissent les courants Magnétiques de l’Ecorce Terrestre. Elles sont persuadées que c’est pour cette raison qu’elles doivent y perpétuer leurs Sacrements, leurs Mystères, et y vénérer les Divinités locales. Elles y déclament alors que l’Homme, de la même manière que les Dieux, participent intimement à l’Harmonie Universelle. Elles y soulignent que le maintien de la vie en ce Monde est de la responsabilité de chacun ; et que c’est cette dernière qui permet aux Lois Cosmiques d’exister. Elles y précisent que, malgré tout, la mort n’est pas le contraire de la vie ; qu’est n’est uniquement un autre moyen d’entrer en rapport avec le Monde Divin. Elles sont convaincues qu’il subsiste des méthodes afin d’entrer en relation avec des Défunts. Elles croient qu’ils se servent de Formules permettant à l’Ame d’être enchaînée à eux après un trépas. Il leur semble clair qu’ils ont la capacité de rematérialiser ainsi la force Vitale de celle-ci  Pour elles, il est également évident que c’est dans cette optique que les techniques Druidiques visant à leur ouvrir des Portes entre le Monde des Hommes et le Monde de l’Au-delà, sont si efficaces, qu’ils ont la possibilité des les y percevoir – alors qu’habituellement, leurs yeux ne le peuvent pas - et qu’ils sont aptes à communiquer avec les Déités qui les environnent.

C’est aussi pour toutes ces raisons que les Celtes présument que leurs lieux Cultuels dégouttent régulièrement du sang de victimes sacrificatoires. Ils supposent également que l’eau qui coule des sources environnantes est noire ; ou qu’autour de chaque chêne limitrophe, s’enroule un Serpent monstrueux. Ce qui ne les empêche pourtant pas d’aller y prier Teutatès, Esus, Taranis, et les autres ; ou de croire qu’il s’agit d’un emplacement privilégié pour entrer en contact avec le Monde Supérieur ; que le Monde des Humain y est entièrement dépendant de l’Autre Monde ; et que c’est dans le but d’attirer là des Créatures de l’Au-delà que leurs Prêtres personnifient ceux qu’ils évoquent, à l’aide de représentations mi-Animales, mi-Végétales, ou mi-Humaines.   

C’est aussi pour cette raison qu’ils supplient leurs ecclésiastes d’attirer la faveur des dieux à leur encontre. Ils leur demandent d’atténuer leurs colères par l’intermédiaire d’offrandes spéciales. Ils les sollicitent afin qu’ils immolent un animal vivant ; sachant que ce dernier dégage une Energie particulière au moment où son sang est séparé de sa chair. Ils insistent afin qu’ils manipulent sa sève, dans le but que la divinité invoquée obtienne un surcroît de Puissance. Ils sont aussi convaincus que le don de certaines parties de l’animal leur permet d’entrer plus aisément en contact avec cette dernière ; qu’elles tiennent une place essentielle au cours des Cérémonies Occultes effectuées par leurs Prêtres. A la suite de quoi, ils l’implorent d’être bienveillante à leur égard, de protéger le clan de l’agressivité de ses Frères, de leur pardonner leur agressivité, ou de rééquilibrer les Forces Cosmiques souvent mises à mal par leurs actions intempestives.   

En 80 avant J.C., le Général Romain Sertorius transforme l’oppidum Celte d’Evora en base militaire. Et, huit ans plus tard, c’est Pompée qui crée le sien, puis, qui bâtit plusieurs édifices thermaux, sur les ruines d’une agglomération autrefois administrée par les Ibères d’Espagne.

En 61 avant J.C, gênés par les Germains, cela fait longtemps que les Helvètes se sentent de plus en plus à l’étroit. Dès lors, leur chef – Ogetorix -, les convainc d’acheter un grand nombre de bêtes de somme et de chars. Il les pousse à intensifier leurs semailles ; tout en leur expliquant que son but est d’avoir assez de réserves, mais aussi, pour consolider leurs bons rapports avec leurs voisins. Puis, un jour, il leur dit qu’il est temps d’incendier leurs douze villes, leurs 400 villages, ainsi que le blé qu’ils ne peuvent pas emmener avec eux ; avant d’essayer de convaincre les clans qui habitent à proximité de leur territoire, de se joindre à eux.

De fait, bientôt, Ogetorix et ses Helvètes franchissent les Alpes, et marchent en direction de l’Ouest et de l’Océan. Ils s’avancent tout d’abord en dehors de la plaine Genevoise afin de mettre la main sur des terres plus fertiles que celles qu’ils viennent de quitter. Ils menacent les Eduens de Bourgogne – alliés de Rome -, qui appellent Jules César à la rescousse. Celui-ci pénètre alors en Gaule Chevelue, va à la rencontre des envahisseurs en compagnie de son armée. Il les affronte au cours de deux batailles. Il les vainc, les repousse en Helvétie ; tout en leur permettant de conserver un semblant d’autonomie, et en leur donnant pour mission de contribuer à défendre la frontière du Rhin contre le danger Germain d’Arioviste. Il profite de l’occasion qui lui est offerte pour débuter la romanisation des Alpes Centrales. Et, c’est ainsi que les clans Helvètes entament leur sédentarisation, et développent un mode de vie très élaboré culturellement.

En 60 avant notre Ere, au-delà de la narbonnaise, le territoire qui comprend toute la région méditerranéenne, le couloir du Rhône et le Languedoc, est le plus riche de la gaule libre, ou « chevelue ».

Une soixantaine de peuples l’occupent. Leurs clans recouvrent la gaule Belgique au Nord, la gaule Celtique au centre, et l’Aquitaine au Sud-ouest. Et certains sont d’ailleurs encore très turbulents, puisque cette année là, la ville de Sangutum refuse toujours la tutelle Romaine en lui opposant une farouche résistance ; qu’Hannibal cette dernière conquiert, puis, la transforme en plus important centre agricole et industriel de la région, et y élève un somptueux lieu de Culte dédié à Artémis.

Après la défaite des Helvètes, au lieu de retourner en Narbonnaise, les six légions de César s’enfoncent en Gaule Transalpine. Sur leur chemin, elles s’approprient la capitale des Helviens, Alba. Elles changent le nom de celle-ci en « Alba Augusta ». Elles y bâtissent d’ailleurs des thermes, y développent la culture de la vigne, et la métamorphosent en colonie de droit Romain. Et finalement, elles poursuivent leur route jusqu'à Evora, la prennent, y érigent un Sanctuaire honorant Diane, ainsi qu’un nombre considérable de Temples Mineurs.

Puis, les armées de César prennent leurs quartiers d’hiver dans les Jura en 58-57 avant J.C., et elles reçoivent même les renforts de trois autres corps d’armée venus d’Italie. César, n’entendant pas se limiter à une simple protection des frontières romaines, signifie ainsi clairement ses ambitions. La gaule sera pour lui ce que l’Orient a été pour Pompée.

Bien que toutes les opérations se déroulent sous le couvert d’une mission d’assistance, cette présence des Romains sur leur sol commence à inquiéter les tribus gauloises : les Belges forment ainsi une coalition des peuples du Nord, comprenant les Nerviens, les Suessons et les Bellovaques. Tirant à profit la défection des Rèmes passés de son coté, usant de la force de ses armées tous les ans plus nombreuses, jouant avec diplomatie de l’alliance de certains peuples et des rancœurs entretenues, intimidant par la terreur, au besoin, César l’emporte sur les peuples belges pendant l’été 57 avant J.C. et les repousse au-delà de la sambre. Pendant ce temps, son légat Crassus soumet l’Armorique. Des opérations font connaître le nom de Rome au-delà du Rhin et de la manche.

Certain de laisser le pays pacifié, César rentre alors en Italie. Mais les Vénètes de la région de Vannes se soulèvent et font prisonniers les officiers romains venus réquisitionner du blé. Pour vaincre les lourds vaisseaux des Vénètes, qui peuvent affronter les tempêtes de l’océan, César, de retour dès 56 avant notre Ere, livre un combat naval difficile. C’est en coupant les agrès des navires ennemis avec des perches terminées par des faux que les romains emportent enfin la victoire. Crassus ayant, de son coté, triomphé de l’Aquitaine, la gaule se trouve ainsi encerclée par les troupes romaines. Mais le centre du pays, et plus particulièrement le Massif Central, échappe encore à la domination étrangère.

Fort de ses victoires, Jules César mène, en 55 et en 54 avant J.C., deux expéditions d’intimidation, l’une contre les Germains sur la rive droite du Rhin, l’autre en Eté au-delà de la manche contre la bretagne – c’est à dire la grande-Bretagne. Car, des rumeurs prétendent depuis longtemps que les populations de cette île – poussées par les Collèges Druidiques qui y sont implantés -  sont sur le point de venir secourir les cités du Continent.

De fait, César débarque sur la cote Ouest du Kent. Mais, il ne parvient pas à s’enfoncer à l’intérieur des terres, et est obligé d’abandonner ses positions. Au début de 54 avant J.C., il aborde l’île une seconde fois ; alors qu’au cours de son voyage vers celle-ci, une tempête vient de gravement endommager sa flotte. Il y pose le pied en compagnie de cinq Légions et de 2000 Chevaliers Gaulois. Il réussit à franchir les obstacles que le roi Cassivelaum a multipliés à son approche. Il pénètre dans une région située au Nord de la tamise. Il parvient à renverser la situation en soudoyant plusieurs tribus alliées à Cassivelaum – comme celle des Triobantis - ; et, en les faisant passer dans son camp. Et il remporte vite quelques succès militaires et diplomatiques. 

Mais ces deux campagnes, en éloignant le général romain, permettent aux gaulois de Belgique de rallumer la guerre. Pendant l’hiver 54-53 avant notre Ere, un peu partout, ses soldats sont attaqués. Les Eburons de la vallée de la meuse, dirigés par Ambiorix, anéantissent quinze cohortes romaines installées dans les Ardennes dans une embuscade.

César est donc obligé de précipiter son retour en Bretagne Continentale ; tout en condamnant Cassivelaum à lui verser une indemnité de guerre. Grâce à quelques renforts, il parvient à dégager ses troupes, isolées, surgit, et ravage le territoire des tribus insurgées. Il disperse, puis soumet, les clans rebelles. Ayant affermi son autorité au Nord, il concentre ses troupes et replie son quartier général d’Amiens à Sens. Il profite de la guerre civile qui règne dans le pays – en effet, les Trevires se déchirent. Rapidement, les partisans de Cingétorix et d’Indutiumarus cherchent à s’allier à lui ; tandis que leurs adversaires emmenés par Fojurix, multiplient leurs attaques surprise -, pour le pacifier. Puis, après les avoir contraint à se réunir dans une assemblée convoquée à Lutèce, et les avoir ainsi réduits à une situation humiliante, il disperse les Sénons et les Trévires, un peuple de la gaule Belgique ; avant de passer l’été à la poursuite d’Ambiorix.

En 53 avant J.C. également, en redescendant vers la gaule Aquitaine, César en profite pour y fonder la cité de Forum Juli – ou, « Fréjus ». Il s’approprie l’agglomération des Turons, Rotognanus. Il y édifie des Thermes. Peu après, il s’empare d’Agelinenum. Il modifie la configuration de la ville, la transforme en centre commercial et administratif majeur. Il y bâtit un Temple consacrée à une Divinité locale qu’il romanise, Mars Bolinus. Et, enfin, il y ouvre une école d’Artistes dont la renommée s’étend très vite au-delà des frontières de la gaule. 

La faiblesse des Gaulois jusqu’en 53 avant notre Ere tient surtout aux divisions des « cités », incapables de s’unir et dont César a utilisé avec habileté les dissensions. Mais, au début de 52 avant J.C., une Assemblée Générale de toutes les Gaules se tient à Alésia. A l’issue de celle-ci, - et tandis que les oppidums d’Uxellodunum et de Gergovie se métamorphosent en bastions de la résistance Gauloise -, des Carnutes massacrent des négociants romains installés à Orléans, et leur mouvement s’étend vers l’Ouest et vers le Sud. Un jeune prince de la tribu des Arvernes – en Auvergne -, Vercingétorix, « le grand chef des guerriers », profite de l’insurrection, conçoit un plan destiné à surprendre César, de le couper de son armée. Il parvient à influencer le cours de la guerre en employant la tactique de la terre brûlée : pour priver les occupants de fourrage et de vivre et les contraindre ainsi à évacuer le territoire, il fait incendier villes et fermes. Il rase tous les villages qu’il rencontre sur sa route, à l’exception d’Aviricum. Il s’impose peu à peu comme le seul chef capable de mettre fin à la domination romaine.

César, alors en Italie, se lance à sa poursuite en traversant toute la celtique. Ainsi, à marches forcées, il passe les Alpes, dévaste la ville de Cenabum. Il oblige quelques chefs Gaulois à essayer de se réfugier en Provence, mais, surtout, à se réfugier à Uxellodunum. Il s’en prend à l’ancienne et magnifique métropole des Britiges Cubes, Avaricum – Bourges -, massacre sa population, puis rassemble ses troupes. Il divise son armée, confiant quatre légions à son légat Labenius, qui écrase à Lutèce les tribus du Nord-Ouest. Réfugié dans sa capitale de Gergovie, près de Clermont-Ferrand, Vercingétorix, lui, met en échec les Romains qui tentent de l’assiéger. Grâce à cette victoire, le jeune Arverne est nommé commandant en chef des armées par l’assemblée générale des Gaulois réunie à Bribacte, dans le Morvan. Les Gaulois sont enfin rassemblés devant le danger, mais il est déjà trop tard…

Car César ayant enrôlé des renforts de cavaliers germains afin de s’opposer à la puissante cavalerie de Vercingétorix, le chef Averne est mis en difficulté près de Dijon en Août 52 avant J.C. Il doit se réfugier dans l’oppidum d’Alésia. Sa résistance héroïque ne lui permet pourtant pas de briser l’encerclement des Romains, ni de recevoir le secours des armées des autres tribus. Tous ses assauts se brisent devant les imposantes fortifications construites en un temps record par les légionnaires. Et à la fin du mois de Septembre, réduit à la famine, Vercingétorix comprend que toute résistance est vouée à l’échec. Et il est contraint à déposer les armes devant César ; au moment où ce dernier s’exclame : « Je suis le Maitre de la totalité des Gaules. ».

Malgré tout, des foyers ponctuels de résistance s’organisent. Le plus important d’entre eux – celui des Cadurques – est détruit à Uxellodunum, et son anéantissement est accompagné d’atrocités spectaculaires. Il y a des morts par milliers, un million d’esclaves sont ramenés en Italie. Mais, c’est après que Vercingétorix soit conduit à Rome lors du triomphe de César, puis quand il meurt en prison, que la purification s’achève définitivement.

Or, le bilan est lourd : les Gaulois deviennent des sujets de Rome. César obtient d’innombrables avantages matériels : entre autres, il se permet de construire une nouvelle cité du nom de Lutèce sur la rive Gauche de la seine ; à l’emplacement exact où, deux siècles plus tôt, le premier oppidum portant ce titre, a surgi de terre. Il autorise les populations qu’il y implante à battre monnaie, à y ériger des Thermes et des Temples dédiés aux dieux Romains. Et, parallèlement, il fait en sorte que ses légions tirent une gloire considérable de leurs campagnes. 

D’un autre coté, à la même date, l’affrontement entre les partisans de César et les fidèles de Pompée est à son paroxysme, et déborde le cadre Italique : ainsi, les alliés Dalmates de Pompée enlèvent Panome aux Liburnes ; favorables à César. En outre, les Dalmates affirment leur soutien au lieutenant de Pompée, Octave. Et ils lui apportent leur aide quand le séide de César, Vatinnus, l’affronte, et remporte contre lui plusieurs victoires décisives.

Dés lors, la cité de Salone se range dans le camp de César. Elle accepte de devenir la base principale de la flotte de celui-ci. Et elle lui permet d’y réunir un congrès destiné à réunir tous ses partenaires autour de lui.

Vers 44 avant J.C., la transylvanie est définitivement désertée par les Celtes. Dès lors, les Thraces qui vivent aux frontières de ce territoire, déplacent leur pouvoir politique vers le bas Danube. Dans le même temps, ils amorcent l’unification des tribus Daces, pour que celles-ci se transforment en peuple uni. Ils aident leur souverain Burebista à mener cette tâche à son terme. Ils le voient implanter sa résidence principale – en l’entourant d’une multitude de citadelles défensives – à Orastrie. Ils le surveillent lorsqu’il entreprend d’étendre son royaume jusqu’en Moravie. Mais, ils ne s’en inquiètent pas outre mesure, sachant qu’un jour ou l’autre, Burebista sera obligé de se battre contre les Légions de César implantées dans les environs de ce territoire.

D’un autre coté, les Thraces soutiennent un certain nombre de savants Daces. Et c’est ce qui permet à ces derniers de codifier un Calendrier Astronomique divisé en 360 jours, en 12 mois, et en semaines de 6 jours.

A quelques mois de là, pourtant, les Thraces découvrent que Burebista vient d’être informé de la mort de César. Ils le font alors assassiner par une conspiration menée par le propre fils de celui-ci, Deccebat. Lequel se fait aussitôt nommer Souverain. Il tente d’empêcher son royaume de se désagréger ; car – influencées par les Thraces – ses tribus désirent dès lors retrouver leur liberté. Mais, finalement, les Thraces sont pris de court dans leur projet d’annexion de la transylvanie. En effet, le successeur de César, Octave, reprend immédiatement le projet de guerre contre les Daces à son compte. Il entreprend une série de campagnes contre eux. Et, lorsque ces derniers cessent d’être une menace pour Rome, il réunit les territoires compris entre les Alpes et les Balkans, à l’Empire naissant.   

En 42 avant J.C., un ancien Général de César ayant fait acte de soumission à Octave – Manutrus Plancus -, accepte la mission que lui confie l’Empereur Octave ; et qui est d’ériger une cité baptisée Augusta Rauracurum, au cœur des Alpes.

Il s’atèle donc à la tâche en y bâtissant un Temple dédié à Cybèle environné de thermes. En son centre, il y trace deux nœuds de communication importants : le premier – Nord – Sud -, destiné à traverser la chaîne montagneuse à la hauteur du Grand Saint-Bernard, puis, à rejoindre le Rhin ; et le second – Est – Ouest -, permettant de relier la gaule au Danube.

En 39 avant notre Ere, alors que ses relations avec les Germains sont incertaines, Octave décide de consolider les conquêtes de César dans le Nord de la gaule. Car, il ne veut pas qu’un jour, les territoires situés aux frontières Septentrionales, puissent échapper à son emprise. Et il ne voit qu’un seul moyen pour remédier à cette situation : s’accaparer les régions apparaissant sur la rive droite du Rhin en soumettant les Ubiens et les Bataves ; étendre son emprise sur son delta – autour de Lacus Fleup -, en asservissant les Frisons, les Caninétates, les Chauques de la rive Est du Weser, les Chattes habitant à proximité de l’affluent de la fledda, et les Bructères vivant en bordure de l’Ems ; s’approprier les contrées occupées par les Sicambres, les Usipetes, et les Teneteres ; dompter les Langobards, les Hermundures, et les Marcomans ; et, finalement reculer les limes de l’Empire au-delà de l’Elbe

Ainsi, en 38 avant J.C., c’est à son gendre Aggripa, qu’Octave offre la mission d’entamer son plan. Celui-ci pénètre donc chez les Ubiens. Il réussit assez facilement à les vaincre, puis, à les repousser au-delà du Rhin. Et, un peu plus tard, il termine son œuvre en menant plusieurs petites expéditions afin de pacifier définitivement la rive droite du fleuve.

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