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7 mai 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 540 - 545

empire_romainEn 36 avant notre Ere, les Celtes de Pannonie terminent d’imposer leur Civilisation aux populations locales. Et ils ont parfaitement réussi à imposer leurs Traditions – telle celle exigeant de représenter un char sur les stèles funéraires, afin de Symboliser le voyage vers l’Au-delà - aux différents groupes ethniques qui y habitent.

Or, les tribus Pannoniennes sont encore très fragmentées, leur situation politique est très instable, et Rome le sait. Octave se demande donc si le moment n’est pas opportun pour conquérir cette Province, s’il désire contrôler la totalité des voies fluviales d’Europe Septentrionale ? Et, en 35 avant J.C., il se dit qu’il est temps de passer à l’action. 

Prétextant de vouloir poursuivre les Daces de l’autre coté du Danube, son Général, Octavien, attaque Deulcate de Docla, puis y construit d’importants marchés agricoles environnés de thermes et de Sanctuaires honorant Rome. De on coté, Antoine, envahit la mésie. Il y pacifie plusieurs peuples installés à l’Est des Alpes. Il y crée un castrum destiné à la 4ème Légion. Il aménage l’ancienne cité de Sungidunum, pour que le port de celle-ci puisse accueillir sa flotte sur une assez longue période. Ensuite, il suit la voie militaire transbalkanique de Pannonie qui relie l’agglomération au débarcadère de Bonomia. Il s’empare de Sirmium, qui est une importante métropole s’élevant près de la serve ; avant de la transformer en base militaire. Il envahit Siccia ; et y établit un oppidum capable de lui servir d’avant poste pour de futures expéditions. Il donne à la ville proche de Butrinti le statut de colonie Romaine ; il y fait d’ailleurs bientôt ériger un Temple dédié à Esculape, ainsi que des Thermes. Il y apprend qu’une Légende locale prétend que c’est Hellinus – le fils de Priam qui a épousé la veuve d’Hector Andromaque après la mort de celui-ci – qui aurait fondé Butrinti. Et, il y en découvre une seconde évoquant le fait qu’Enée s’y est reposé quelques temps après la fin de la guerre de Troie.

Dès lors, l’année suivante, plusieurs groupes de colons débarquent en Dalmatie. Et, avec l’approbation tacite de l’Empereur, ils y construisent des cités – Epetion, ou Traguerion -, et font perdre son importance commerciale stratégique à Histcuva.   

En 30 avant J.C., les Légions d’Octave – conduites par Antoine – s’enfoncent en Gaule Narbonnaise. Ils conquièrent l’ancienne capitale des Santons révoltés, Mediolanum Santonum. Ils y établissent deux Temples Romains, afin de montrer à ses habitants qu’ils sont maîtres du territoire. Puis, finalement, ils rénovent sa voie fluviale permettant d’accéder aux routes commerciales menant au Nord de la gaule. 

Mais, en 29 avant notre Ere, la tribu des Merins – alliée à plusieurs clans des environs – entre en rébellion. Aussitôt, le gouverneur de la gaule Narbonnaise, C. Carrinas, est informé de la situation. Et avec l’accord du nouvel Empereur – Auguste -, il la combat et la disperse.

De fait, après avoir fait preuve d’un acharnement sans pareil pour repousser l’envahisseur, les Gaulois deviennent un modèle de soumission, ce qui explique le faible effectif des garnisons laissées sur place. Rome sait, après la conquête, pratiquer une politique de conciliation en accordant avec libéralité le statut de citoyen.

Premier signe sensible de l’influence Romaine : la gaule s’urbanise, et l’on voit fleurir un grand nombre de villes nouvelles dont le plan obéit aux lois géométriques de l’urbanisme romain, et qui se parent d’édifices fonctionnels – aqueducs, thermes -, religieux – temples -, ludiques et culturels – théâtres, amphithéâtres -, de prestige enfin – arcs de triomphe.

Par ailleurs, les Gaulois adoptent les mœurs des romains : ils se rasent la moustache pour arborer un visage glabre qui s’accorde avec la toge ; les plus aisés se font construire des maisons romaines et adoptent le latin, qui devient la langue administrative ainsi que la langue de l’enseignement supérieur, avant de gagner le petit peuple par le biais des soldats ou des commerçants ; enfin, se joignent les dieux romains à leurs divinités traditionnelles.

En 27 avant notre Ere, Octavien met fin à la guerre civile qui s’est installée en Dalmatie depuis le début de l’affrontement fratricide entre Pompée et César. En effet, après plusieurs années de campagne contre les Dalmates, il parvient enfin à vaincre ceux-ci définitivement. Au centre du pays, il crée une série de colonies. Il déclare les cités de Narone, de Salone, et d’Iader, Provinces Romaines. Et il nomme un gouverneur de Dalmatie devant avoir son Administration à Salone.

En 26 avant J.C., c’est dans la péninsule Ibérique que les cohortes d’Auguste terminent d’imposer l’autorité de l’Empereur. Dès lors, à Coninbriga, elles érigent un Temple Impérial. A  Mainaik, elles rénovent un ancien port Phénicien. A Emporiac, elles en construisent un autre non loin de la nécropole de Las Corts. A Mare Olisipa, elles bâtissent un Sanctuaire dédié à Diane. Non loin du cours inférieur de l’Ebre et de la route qui conduit en Aquitaine, à Caesaraugusta, elles établissent un important centre d’échanges céréaliers. Elles fondent Pompaléo. Dans la province de Burgos, elles rénovent l’antique Clama. A l’intérieur de celle d’Irkda, elles relèvent Taraco. Et enfin, dans toutes ces agglomérations, elles entament l’excavation d’innombrables réseaux d’égouts. 

En Gaule Narbonnaise, les armées Romaines installées sur place fondent la colonie Julia Firma Secondarorum Arausis – ou, « Orange ». Et d’ailleurs, afin de la remercier d’avoir combattu Sextus Pompée sous les ordres d’Octavien, Auguste attribue les terres qui l’entourent à la 2ème Légion. Au même moment, d’autres troupes de vétérans Greco-Egyptiens proclament l’ancienne capitale des Volques – elle doit son nom à une célèbre fontaine, ainsi qu’au Génie qui est censé la protéger -, colonie de droit Romain. Elles la rebaptisent Nîmes. Et elles la transforment en lieu de négoce ; y bâtissent une tour défensive appelée « Mayne » ; y creusent une route en partance vers l’Espagne ; avant d’exploiter ses carrières et ses champs alentours.

D’autres encore, enracinées plus haut, transforment, elles aussi Gergovie en lieu de marchandage. Elles métamorphosent également l’ancienne métropole des Remes – Aucuturun - en foyer agricole. Elles placent Turnacum sur la route qui relie Bavay Causel aux territoires Menapiens, ainsi qu’à leurs mines de pierres à chaux. Elles commencent à utiliser les gisements de Vipasia. Elles évacuent leurs minerais jusqu'à Augusta Emerita ; qui est la capitale de la province de Lusitania. Et elles finissent donc par transformer cette dernière en lieu de négoce majeur.

Quant à celles qui sont fixées en Bretagne, elles décident de ne pas intervenir Outre-manche. Mais, par contre, elles cherchent à renforcer la sécurité des voies de Communication entre l’Italie et l’Europe Orientale aux marges de la germanie Supérieure. Dès lors, elles profitent du fait que les Pannoniens et les Celtes du Noriques aient des visées sur l’Istrie, pour conquérir les régions Alpines de la germanie. Elles s’avancent vers l’intérieur des territoires Noriques entretenant depuis longtemps d’intenses rapports avec l’Empire. Elles stoppent leur marche au carrefour des routes conduisant, d’un coté vers Lavinuja, et de l’autre vers  les Alpes Slovènes, et, au-delà, vers le massif de Karavankin. Là, par dessus les ruines d’un ancien oppidum Celte, elles fondent la cité de Cekia. Puis, à sa proximité, et non loin de nombreuses Nécropoles, elles élèvent des Sanctuaires honorant Noetin, Isis, et Hercule. Elles creusent une nouvelle chaussée suivant partiellement « la route de l’Ambre ». Et elles relient ainsi Aquilée à Carnontum ; mais également, Colonia Julia Equestris et Colonia Augusta Raurica sur le Lac Leman.

Peu après, les Légions Romaines pénètrent alors chez les Slovènes, les Bavarois, et les Hongrois. Elles progressent jusqu’au Danube. Elles annexent le bassin de la save – du nom d’une puissante tribu Illyrienne -, et la plus importante artère reliant l’Italie et les Balkans dans cette contrée. Au passage, elles imposent leur joug à Graufesenque, à Léjosus, et à Lugdunum Convenarum. Elles soumettent la capitale des Turons, la désignent par le terme de « colonie » et lui donnent le nom de « Caesarodonum ». Et, finalement, elles la transforment en nœud routier permettant de passer en Aquitaine avec beaucoup plus de facilité qu’auparavant.

Or, une fois de plus, elles ne s’arrêtent pas en si bon chemin. Après quelques mois de repos, elles poussent jusqu’au centre fortifié de Batavarum. Elles soumettent des clans de Nerriens révoltés. Elles élèvent l’agglomération de Bliequy. Dans ses environs, elles bâtissent des édifices thermaux, des Nécropoles, et des Temples honorant plusieurs divinités des Eaux locales Romanisées. Elles entrent ensuite chez les Tumbres. Elles prennent possession de la ville de Narmurcum, et y creusent une dizaine de caveaux funéraires. A une trentaine de kilomètres de là – au cœur du territoire des Trevires -, elles créent Augusta Trevevorum. Chez les Tongres, elles rebaptisent leur métropole Atuatuca Tungrorum ; puis, y érigent un Sanctuaire. Et elles découvrent par ailleurs que cette dernière se situe en un lieu d’une grande valeur stratégique. Car elle domine les voies reliant le Bavay, la rhénanie, et les Ardennes.

Elles inaugurent finalement le comptoir d’Ulpia Xantin au confluent du Rhin et de la lippe. Elles y construisent d’ailleurs bientôt un port. Elles affrontent les Surissins et les Siluanectes, et réduisent leurs oppidums en cendres. Elles s’en prennent aux Suessions, métamorphosent leur cité d’Augusta Suessinum en étape marchande essentielle ; avant d’y faire siéger une garnison destinée à contrôler cette région très peuplée. Elles déclarent leur autre cité, Augustomagus, chef lieu de cette nouvelle Province ; y montent des thermes et un Temple dédié à Hercule. Et, elles longent le cours inférieur de la somme, s’établissent à Samarobrium, développent son agriculture et son trafic fluvial, y construisent une citadelle, et y échafaudent des routes permettant de relier, dans un sens Lugdunum et Turnacum, et de l’autre le Sud et l’Est de la gaule à la mer du Nord et aux îles Britanniques.   

Grâce à ses troupes, en 24 avant J.C., Auguste a donc pacifié la totalité de la partie Orientale de son Empire. Et désormais, il peut se consacrer à réorganiser entièrement l’Administration de la gaule Narbonnaise ; ainsi que les contrées conquises par César quelques décennies plus tôt. En effet, dès 22 avant notre Ere, il y envoie un Légat – ou, « Légatus Augustus Propréator ». Il lui adjoint un Procureur qui doit l’aider depuis la cité de Narbonne. Puis, il réforme la totalité des territoires de Gaule, et les divise définitivement en trois circonscriptions autonomes : la « Gaule Narbonnaise », habitée en majorité par les Ibères ; la « Gaule Aquitaine », où se trouvent les peuples Aquitains ; et la « Gaule Belgique », là où vivent les tribus Celtes qui surveillent les marges Septentrionales de l’Empire. Avant de désigner Lugdunum – ou, « Lyon » -, cité Administrative de la gaule Narbonnaise ;  Burgidala – ou, « Bordeaux », centre officiel de la gaule Aquitaine ; mais, aucun chef lieu à la gaule Belgique.

Dès lors, outre le Légat et le Procureur de Gaule Narbonnaise, il expédie un Gouverneur et plusieurs Procureurs chargés de la gestion financière, à l’intérieur de chaque Province. D’un autre coté – comme à Augustodinum, ou, Autun ; et à Condate -, il y fait édifier des Temples destinés à honorer Jupiter et Janus ; mais aussi, des autels consacrés à Rome, quelques Nécropoles décorées de Sarcophages en granit. Il y inaugure des centres Intellectuels, ainsi que des établissements Thermaux. Il transforme certaines métropoles – telles que Lugdunum – en centres industriels et commerciaux. Et, Il étend en leurs ports et leurs réseaux routiers.

En 20 avant notre Ere, les représentants de chacune des tribus Celtes incorporées à l’Empire prennent la décision de se réunir tous les ans au sein d’une Assemblée Générale. Et ils choisissent de se rencontrer dans ce but à Lugdunum. Ils déclarent la cité, Centre Religieux Principal des contrées dont ils ont la charge. Ils accordent bientôt aux clans de Remes – installés entre la marne et l’Aisne – le droit d’accomplir leurs Rituels à l’intérieur de leurs Sanctuaires Primitifs. Ils disent aux Chattes qu’ils ont le droit d’ériger un Temple Gallo-Romain aux sources de la seine. Ils leur concèdent le privilège d’y prier leur déesse Sul. Ils favorisent les négociations commerciales entre les Lutons – qui dirigent plusieurs ports situées sur les cotes de la mer du Nord - et l’Empire. Ils soutiennent les Végètes lorsque ceux-ci désirent bâtir un complexe Administratif, Religieux, et Politique, autour de Narmurcum. Et ils ne voient aucune objection pour que les Suessons continuent d’adorer le dieu de la fontaine Valmont.

Mais, également, ils sont mis devant le fait accompli, lorsque les Romains métamorphosent la déesse Batave de la navigation – Protectrice des Marchands, de la fertilité, et de l’Abondance -, Nebaleninn, en Déité Impériale. Ils ne peuvent empêcher ces derniers de déclarer Dispater, Ancêtre Primordial des Celtes. Ils ne sont pas capables, non plus, de les contrer lorsqu’ils expliquent que ce dieu vit dans une région lointaine apparaissant au-delà de l’Océan.

Puis, enfin, à un moment donné, ils sont informés de l’étrange rumeur qui concerne ces Fées bienfaitrices, et habitant « le Pays dans le Temps.

En 16 avant notre Ere, sachant que les Romains sont en proie à des difficultés en Dalmatie, les Sicambres, les Usipetes, et les Teneteres quittent tout à coup les contrées où ils sont installés depuis longtemps. Ils franchissent la frontière Impériale située sur le cours moyen du Rhin. Ils attaquent plusieurs Légions cantonnées à proximité de là. Ils parviennent à s’emparer de leur enseigne, et à assassiner leur Légat Marcus Lucius. Et, finalement, sans être inquiétés, ils reviennent chez eux.

Malgré tout, l’année suivante, Ara Ubiurum – ou, Cologne – abrite de nombreuses populations Ubiennes ; qui viennent d’être transférées sur la rive Gauche du Rhin, car, fidèles alliées de Rome. En effet, elles acceptent les cultes dédiés à Rome et à Auguste. Et, elles ne voient aucun inconvénient à ce que leur cité soit le siège de la 17ème et de la 19ème Légions.       

Tandis qu’en 14 avant J.C., Auguste envahit le territoire des Trévires pour la seconde fois. Pénétrant ainsi par surprise en Gaule Belgique, il détruit la grande majorité de leurs villes et de leurs villages. Il les chasse des rives de la moselle. Il y fonde l’agglomération d’Augusta Treverorum, avant de la déclarer chef lieu de la province. Il en fait un nœud de communication primordial entre le Nord et le Sud de la contrée ; mais aussi, un centre stratégique et économique important. Il y appelle des colons destinés par la suite à se fixer aux frontières de l’Empire et de la germanie Supérieure. Puis, un peu plus loin de là, il crée la ville de Divodorum. Tout en proposant à d’autres exploitants Romains insulaires d’Italie, de s’établir aux limites des royaumes Fécuire et Leuque.

Auguste métamorphose de fait ces zones tampon en lieux où de multiples courants commerciaux et culturels dépassent les limites de l’Empire. Bien qu’il se rende parfaitement compte qu’au-delà, se côtoient de nombreux Etats Scandinaves indépendants ; tels ceux d’Allemagne du Nord, de Pologne, ou de Tchécoslovaquie. Et c’est d’ailleurs pour examiner lui même cette situation qu’en 13 avant notre Ere, il se rend de nouveau personnellement en Gaule Belgique, qu’il en confie le gouvernement à Drusus, qu’il lui donne le commandement des armées du Rhin, et qu’il lui donne l’ordre de mettre fin aux tensions permanentes qui empoisonnent les relations des clans implantés à proximité de la frontière Septentrionale de l’Empire.

Dès lors, en quelques mois, Drusus décide d’ériger une quinzaine d’ouvrages militaires. Il bâtit le castrum de Mayence non loin de là, après s’être rendu compte de l’importance stratégique de son site ; puis il ordonne à la 14ème, à la 16ème, et à la 22ème Légions, d’y stationner en permanence. En face de cette agglomération, il établit un port fluvial. A proximité, il fait creuser un canal  - partant du delta du Rhin et aboutissant au Lacus Fleve -, afin de bénéficier de l’appui de sa flotte installée en Mer du Nord. Il construit une route reliant Augusta Treverorum à Crolaunum ; qu’il prolonge bientôt jusqu'à Reims. Il favorise le développement de cette dernière cité par l’érection de Thermes Impériaux en son sein. Il transforme Bagacum – l’ancienne capitale des Nerviens – en carrefour commercial, ainsi qu’en pivot administratif et militaire, de première importance. Et enfin, il mène plusieurs expéditions contre les Sicambres, les Bataves, les Frisons, les Chattes, et les Chérusques.

L’année suivante, Drusus s’aventure encore plus loin en Germanie Inférieure. Quittant le territoire des Bataves – entre-temps, devenus des alliés de Rome -, il s’avance jusqu’au confluents de l’Ill et du Rhin. Arrivé là, il édifie un castrum, puis, se remet en marche. Il se dirige vers l’Est. Il pénètre une seconde fois chez les Sicambres, chez les Frisons, et chez les Chauques. Il les soumet définitivement ; tout en harcelant sans cesse deux tribus enracinées entre l’Ems et l’Elbe, et qui étaient  jusqu’ici sous la tutelle de ceux-ci.      

C’est donc grâce aux interventions répétées de Drusus que, très vite, quelques dizaines de colons Romains osent désormais créer des comptoirs en Germanie Inférieure. Ainsi, certains s’établissent chez les Linguons ; et plus particulièrement, au cœur de leur métropole : Ardematoratum. Et c’est à ce moment là qu’ils réalisent que leur cité est un lieu de passage vital entre la seine et la saône. D’autres, y fondent le bourg d’Argentoratum ; ainsi que des établissements thermaux. Ils y créent un camp militaire destiné à accueillir la 2ème Légion ; qu’ils remplacent finalement par la 8ème cohorte. Tandis que d’autres encore, enfin, prennent pied à Vesontio ; qui est la capitale des Senaques.   

Egalement en 12 avant J.C., Auguste reçoit favorablement tous les témoignages de piété que les Gaulois assimilent à certaines de ses caractéristiques. A Lyon, son « Genius » est associé au culte de Rome. Un autel y est édifié, « l’Autel de Lyon » ou « des Trois Gaules », inauguré par Drusus. Régi par un prêtre, grand personnage choisi dans la haute aristocratie de Lugdunum, se Sanctuaire devient vite le symbole de la fidélité à Rome.

Mais, en 11 avant notre Ere, c’est la dalmatie qui se révolte contre l’autoritarisme Impérial. En effet, les habitants de la région s’allient aux Pannoniens. Ils doivent bientôt faire face aux troupes de Tibère envoyées sur place, sur ordre d’Auguste. Ils sont vaincus au bout de deux ans d’efforts acharnés de la part des Romains. Et ce n’est qu’à l’issue de leur insubordination que Tibère incite Auguste à rattacher le pays de Drys à la pannonie Impériale.

De fait, une fois le calme revenu, de nombreux marchands habitant la gaule Cisalpine, osent de nouveau s’aventurer en Pannonie et en Dalmatie. Bientôt, ils y fondent le comptoir de Nouportus. C’est d’ailleurs là qu’ils se fournissent désormais principalement en esclaves et en bétail, en échange de produits de luxe. Ils s’implantent ensuite à Tader, lui font connaître une prospérité sans précédent, et y élèvent un Temple consacré aux Mystères de Cybèle. Puis, ils poussent encore plus loin – jusqu'à Narone. Tout en s’avançant, ils développent l’agriculture chez les populations autochtones, et métamorphosent leurs cités en agglomérations florissantes. 

En 9 avant J.C., deux ans après avoir atteint ses objectifs en Germanie Inférieure et avoir abordé les rives de l’Elbe, Drusus décède brutalement. Dès lors, Auguste offre au frère de celui-ci – Tibère - le commandement de ses armées. Au cours des campagnes de 8 – 7 avant notre Ere, ce dernier y remporte de brillantes victoires en menant ses soldats loin derrière les berges du fleuve. Et, c’est en parvenant aux abords de la lippe, qu’il édifie plusieurs fortifications destinées à encadrer la route reliant les deux voies d’eau.

Angleterre, IIème – Ier siècles avant J.C. :

Depuis plusieurs siècles, les cultures Latine et Grecque repoussent en Europe centrale la culture Celte – dite aussi « Civilisation de la tène ». C’est seulement en Grande-Bretagne et en Irlande que celle-ci se maintient dans son intégrité.

Car cette période voit un réalisme nouveau s’affirmer dans l’art. Devant les menaces d’agression, les Celtes développent un habitat urbain centré autour de places fortifiées ; L’artisanat s’y développe. L’évolution technique limite l’inspiration individuelle dans le travail de la céramique et du métal. Mais la production de monnaies, par la richesse des thèmes symboliques, témoigne de la persistance d’un véritable art abstrait.

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