Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes Univers
26 mai 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 630 - 635

empire_romainMais, en 268, Gallien est à son tour assassiné par ses soldats, alors qu’il assiège Aureolus, un chef de cavalerie révolté contre lui. Claude II prend sa place à la tète de l’Empire. Celui-ci écrase aussitôt les Goths à Naîssus ; ce qui lui vaut le surnom triomphal de « Gothique ». Or, il n’a pas le temps de célébrer sa victoire qu’il meurt à la suite d’une épidémie de peste propagée depuis l’Orient per les armées Romaines.

En 269, les Francs et les Alamans reprennent leurs attaques contre les Gaules. Au même moment, Tetricus réunit la bretagne, les Gaules, et une partie de l’Espagne, sous son autorité. C’est l’Empire Gaulois, dont la séparation de fait est admise pour éviter une nouvelle guerre civile. Et il se centre en Rhénanie, autour de Cologne et de Mayence ; alors que les Romains évacuent la dacie, et qu’Aurélien acquiert le titre d’Empereur.

Dès lors, Aurélien fait entourer Rome de murailles afin que les tribus Juthunges et Vandales qui se sont infiltrées depuis peu dans le péninsule, ne puissent pas la saccager. Puis, il les arrête dans leur marche sur l’Italie du Nord. Il constate que Zénobie, la veuve d’Odheinat, se proclame Impératrice, usurpe le titre « d’Augusta » et romps avec l’Empire. Il la vainc et reconquiert Palmyre en brûlant la ville. Et, finalement, il rétablit son pouvoir en Occident en attaquant Tetricus à Chalons sur Marne, puis en mettant fin à « l’Empire des Gaules » ; bien que les Francs et les Alamans saccagent cette province.

Ces victoires, qui renforcent toutes les frontières des provinces, valent à Aurélien le surnom de « Restaurateur du monde Romain ». Dès lors, il célèbre bientôt un triomphe somptueux : Ouvert par vingt éléphants, le cortège exhibe sur un char Goth tiré par quatre cerfs Tetricus, en braies gauloises, les mains entravées de chaînes d’or

De plus, l’Empereur veut aussi l’unité de ses sujets en cherchant à uniformiser les corporations et les monnaies ; mais aussi, en 274, en inaugurant le Temple du Soleil Invaincu.

Cet édifice, construit sur le Champs de Mars, décoré du butin ramené de Palmyre, est desservi par un Collège de Prêtres du Soleil, choisis parmi les sénateurs. Honoré par une fête annuelle au moment du Solstice d’Hiver – 25 Décembre – et par des jeux tous les quatre ans, le Soleil Invaincu devient dès lors le dieu Suprême de Rome. Mais, ce culte se répand aussi vite dans le peuple, sensible aux bienfaits de l’astre ; dans l’armée, fidèle au dieu Solaire Mithra, et dans l’élite modelée par le néoplatonicisme, et pour qui le Soleil est le signe visible de l’Etre Divin. Il peut donc contribuer à unifier l’Empire et à légitimer son titulaire : Aurélien n’affirme t’il pas devant ses soldats que c’est du Soleil qu’il tient son pouvoir ? La religion sert donc de caution au pouvoir politique, dont elle apparaît le plus sûr soutien. 

Mais Aurélien est assassiné, et c’est le vieux sénateur Probus l’Illyrien qui lui succède en 275. Il reçoit alors une ambassade du roi des Sassanides Bahram II, qui lui propose la paix ; désormais, les Perses sont sur la défensive. Puis, Probus parvient à délivrer définitivement les Gaules des Francs et des Alamans en 277, la rhétie des Burgondes et des Vandales en 279, et l’Egypte des Blemmyes. Or, lui aussi meurt en 282. Carus prend sa place durant un an, jusqu'à ce qu’il tombe au cours de la guerre victorieuse qu’il mène contre les Perses à Ctésiphon.

Numérien a alors le titre d’Empereur jusqu’en 284, mais s’éteint à son tour. Et c’est finalement Dioclétien qui est proclamé Souverain par ses soldats après avoir vaincu son rival Carin. Ensuite, il met vite en place un régime original afin d’éviter de nouvelles usurpations : la tétrarchie : il s’adjoint un Auguste, Maximien, puis nomme deux Césars, Galère auprès de Dioclétien, et Constance Chlore auprès de Maximien.

Son système repose ainsi sur le fondement religieux : Dioclétien se proclame alors « descendant de Jupiter », et Maximien « descendant d’Hercule », puis deviennent officiellement frères. Leurs Césars respectifs sont désignés comme leurs fils. Les Tétrarques forment donc de fait une « famille divine » avec une branche jovienne et une branche herculéenne. Ils reçoivent chacun un domaine d’action : Dioclétien s’installe à Nicomède, et son César Galère à Thessalonique. Maximien surveille les Alpes depuis Milan. Quant à Constance, il s’établit à Trèves.

Les Tétrarques entament alors de profondes réformes administratives et fiscales avec une nouvelle répartition des charges globales. L’enrôlement dans les légions devient obligatoire pour les fils de soldats. Les provinces sont morcelées en 96 parties, regroupées en douze diocèses, eux mêmes dépendant des quatre préfectures d’Italie, de Gaule, d’Illyrie et d’Orient. Le pouvoir impérial est renforcé par un cérémonial rigide. La paix se met à régner partout à travers l’Empire. La stabilité s’installe. Tandis qu’en établissant sa capitale à Trèves, Constance Chlore fait construire des thermes immense. Celui-ci débute en effet l’édification d’un palais doté d’une gigantesque salle d’apparat basilicale. Puis, il reprend la bretagne à l’usurpateur Allectus, le successeur de Carausius. Parallèlement, Dioclétien fixe un édit indiquant que les prix et les salaires ne pourront pas dépasser un seuil maximum. Il décide la taxation de tous les prix. Il présente une liste impressionnante de denrées, de matières premières, de produits fabriqués, de tarifs de fret et de salaires. Ainsi, ce sera un denier l’œuf, 24 le citron, 30 000 l’esclave mâle, 100 000 un cheval de course ; un ouvrier agricole gagnera 25 deniers par jour, un scribe 25 les 100 lignes, et un instituteur 50 par élève et par mois. César Galère, quant à lui, vainc le nouveau roi des Perses, Narseh, sur l’Araxe, puis l’oblige à signer la paix avec Rome. Et il lui impose le traité de Nibisis, qui consacre la suzeraineté romaine sur le royaume d’Arménie, et entérine l’annexion de cinq satrapies au-delà du Tigre.

En 294, Dioclétien ne doute plus que la cité fondée par Alexandre le Grand en Egypte, abrite des Sages capables de transformer les métaux les plus vils en or. En effet, ses espions lui font savoir que les Alchimistes de la ville sont tellement arrogants qu’ils ont consigné leurs procédés Magiques dans des Livres de sa Grande Bibliothèque. Dioclétien craint donc désormais que les Egyptiens amassent suffisamment d’or et d’argent afin de lever une armée contre l’Empire.

C’est pour cette raison qu’en 295, il décide d’investir Alexandrie. Ses armées y récupèrent les innombrables traités Hermétiques que le Sage Démétrios de Phalère y a accumulées plusieurs siècles auparavant. Et, sur ses ordres, elles les livrent aux flammes ; et en particulier, un des rarissimes exemplaires complets du Livre de Thot.

En 302, Dioclétien épure l’armée et la cour ; il promulgue plusieurs édits pour détruire le Christianisme ; tandis que sa répression fait des milliers de victimes dans tout l’Orient.

Après avoir accompli en peu de temps une œuvre tout à fait considérable, Dioclétien abdique en 305. Et il gagne le palais qu’il a fait bâtir près de Salone, en Dalmatie.

Sur une surface de trois hectares, entourée sur trois cotés d’une enceinte fortifiée, celui-ci est divisé par deux rues à portiques. Les appartements impériaux donnent sur la mer par une immense façade à arcades battue par les flots. Le palais abrite, de part et d’autre d’un péristyle monumental, un Temple de Jupiter et un mausolée destiné à la dépouille de l’Empereur.

En 305 également, l’évêque Cécilien de Carthage devient de plus en plus contesté par l’évêque de Numidie, Donat. Dès lors, le schisme « donatiste » se met troubler durablement l’Eglise dans les provinces africaines de l’Empire Romain.

Gaule, IIIème Siècle :

En 205, plus que jamais, Gergovie demeure un lieu de pèlerinage : ses nombreux Sanctuaires sont toujours fréquentés. Mais, d’un autre coté, la ville en elle même – qui a été un important pôle commercial à l’époque d’Auguste – n’a désormais plus qu’un rôle boursier mineur.

Car, dans le Puy de Dôme proche, le centre urbain d’Aguitonemen s’est agrandi. Et, depuis peu, il abrite un Temple dédié à Mercure.

En 210, la narbonnaise, romanisée depuis longtemps, est administrée par un gouverneur nommé par le Sénat, tandis que la gaule « chevelue » est divisée en trois régions : l’Aquitaine, la belgique et la lyonnaise ; qui relèvent directement de l’Empereur ; celui-ci y est représenté par un légat qui dispose de tous les pouvoirs à l’exception du contrôle des finances, confié à des procurateurs. Cependant, dans chaque région, chacune des 60 cités – les « pays » de la gaule indépendante – garde son autonomie locale, avec sa législation et ses magistrats particuliers. Les deux provinces de Germanie s’ajoutent à l’ensemble gaulois, après la conquête de la rive gauche du Rhin.

Les régions les plus romanisées sont la provence et l’Est du pays, à cause de la présence de nombreuses légions, qui veillent sur la ligne défensive appelée le « limes ». La civilisation Gallo-Romaine est à ce moment là essentiellement urbain. Les villes, souvent fondées par les Romains sur les oppida de la gaule indépendante, deviennent des foyers de romanisation. Comme à Rome, la vie de la cité a pour centre le Forum et ses monuments civils et religieux, ses commerces et ses galeries à colonnades, où se presse une foule dense. Des thermes, alimentés par l’eau des monumentaux aqueducs, servent de lieux de rendez-vous. Théâtres, cirques et amphithéâtres reçoivent les milliers de spectateurs venus assister aux courses de chars ou encore aux sanglants combats de gladiateurs.

Grâce à ces cités très actives et à un réseau routier remarquable, le commerce et l’industrie sont florissants. La gaule est un pays riche en productions agricoles, en cheptels, en mines de fer et en carrières de pierres. L’exploitation de ses richesses naturelles engendre de multiples formes d’artisanat. Les salaisons gauloises sont exportées en Italie, et l’on fabrique de la cervoise à partir de l’orge. Mais les Romains introduisent la vigne dans la région et les Gaulois prennent vite goût au vin ; leur vignoble ne cesse de se développer malgré les mesures impériales qui tendent à protéger la production italienne. Mais, parmi les productions les plus réputées de l’industrie gallo-romaine se trouvent les céramiques et les tissus de drap.

A la gaufresenque, près de Millau, est fabriquée de façon industrielle une poterie réputée marquée de poinçons et de sceaux. Un autre centre très important se situe à Lezoux, près de Clermont-Ferrand. Quant aux tissus Gaulois, ils ne tardent pas à être appréciés pour leur qualité et leur solidité.

Les Gaulois portent des vêtements cousus, près du corps, plus pratiques que les drapés romains ; les légionnaires adoptent très tôt leurs braies et leurs chaussures de cuir. Les marchands orientaux commercialisent dans tout l’Empire leur manteau à capuchon. Des corporations regroupent ces artisans dont l’ingéniosité et le talent sont reconnus partout : ils leur doivent d’ailleurs les outils de fer les plus perfectionnés de l’époque, les techniques d’émaillage du métal, le tonneau – plus pratique que l’amphore – et l’invention du savon.

En 255, de par sa situation géographique, la gaule est une région menacée par les Barbares, qui tentent de plus en plus souvent de franchir la ligne du Rhin. Au moment où l’anarchie sévit un peu partout à l’intérieur de l’Empire, les frontières deviennent particulièrement fragiles. Une nouvelle peuplade germanique, les Alamans, s’installe dans les Champs Décumates, multiplie les incursions en Bourgogne, chez les Allobroges, et atteint l’Auvergne. Plus au Nord, après la mort de Dèce, les Francs profitent du départ des légions du Rhin pour se répandre en Gaule.

Cette situation catastrophique est à l’origine du prestige qu’obtient le général gaulois Postumus en repoussant les envahisseurs, ce qui le fait proclamer Empereur par ses soldats en 260. L’Empire Gaulois dure quinze ans, avec ses successeurs Victorinus et Terticus, qui est finalement soumis par Aurélien à la bataille de Châlons-sur-Marne en 273. Plus que d’une sécession, il s’agit en réalité d’une réaction d’autodéfense par laquelle les Barbares sont maintenus hors des frontières de la gaule.   

Au moment où l’Empire Gaulois disparaît, en 275, la plus grande invasion barbare jamais connue en Gaule déferle sur le pays. Plus de 60 cités sont prises et incendiées, les campagnes sont ravagées du limes à l’Espagne. La situation ne se rétablit qu’après l’arrivée au pouvoir de l’Empereur Probus, qui met sur pied un système de défense efficace et repousse les Germains. Ses victoires entraînent l’installation en Gaule de milliers de captifs, sédentarisés près de la frontière qu’ils ont pour mission de défendre.

L’opulence de la gaule est alors passée. Des bandes de hors la loi, paysans ruinés et prolétaires urbains, les « Bagaudes », s’associent pour piller, incendier, rançonner et tuer. C’est l’époque où les villes s’entourent de remparts pour tenir tète aux assaillants de toutes sortes. Le pays est ruiné.

Lors de cette période mouvementée, le passage des cultes indigènes à la religion Romaine se fait sans grande difficulté. Des mythes romains sont adoptés par les Celtes et, par des correspondances souvent très arbitraires, les divinités celtiques sont assimilées aux Dieux du panthéon Gréco-Romain, à qui l’on donne des attributs gaulois. Cependant, certaines d’entre elles sont réfractaires à toute assimilation, et les Gaulois continuent à honorer les Déesses-Mères, ou « Matres » : Epona, la divinité amazone, Sucellus, le dieu au maillet, ou Cernunnos, à la tète montée sur bois de cerfs, ainsi que les « tarasques », dragons effrayants. En revanche, Sirona et Apollon sont associés l’un à l’autre, Taranis est assimilé à Jupiter, Esus à Hercule : on célèbre en son honneur des mascarades.

D’autres pratiques très anciennes subsistent malgré la disparition des Druides, jadis durement persécutés par les Romains. Les statuettes de bronze gardent leurs fonctions cultuelles ; certaines sources préservent leurs pouvoirs guérisseurs.

Par ailleurs, importées par les marchands et les soldats, les divinités orientales s’implantent en Gaule comme à Rome. Sous le règne d’Antonin, un Sanctuaire est édifié à Lyon pour Cybèle, et les légions revenues de Syrie vouent un culte fervent à Mithra, dieu Perse de la lumière, de la justice et de la bonté ; sa fête est célébrée le 25 Décembre, « jour anniversaire du Soleil », par le sacrifice d’un taureau dont le sang a la vertu de purifier les fidèles.

Enfin, le culte impérial est pratiqué dans chaque cité par des prêtres appartenant à l’aristocratie locale. 

Mais, surtout, dès la fin du IIème siècle, le Christianisme commence à s’implanter à Lyon et à Vienne dans des communautés originaires d’Asie Mineure. Après la persécution de 177 à Lyon, Irénée, successeur de l’évêque Pothin, compose les premiers écrits Chrétiens en Gaule. Et, au début du IIIème siècle, l’évangélisation des grandes villes gauloises devient très active grâce à des évêques de premier plan : Trophime à Arles, Denis à Lutèce, Saturnin à Toulouse, Martial à Limoges. La plupart d’entre eux parlent encore gaulois. Ce sont des paysans sans terres ou de petits propriétaires qui ne profitent guère de la richesse et de la culture romaine.

Pourtant, le plus connus des évêques de cette époque, partis pour évangéliser la gaule, est Denis. En effet, pour ancrer la nouvelle religion dans les esprits, il fait passer une partie de la célèbre Légende des Tuatha Dé Dannan dans la tradition Chrétienne ; trois des Objets Mythiques censés avoir été rapportés par ces Demi-Dieux depuis leur Continent d’origine passent dans celle du Graal. Grâce à lui, la lance et le Glaive deviennent les armes qui ont percées le flanc de Jésus juste avant sa mort. Il identifie le Chaudron à la coupe dans laquelle le Christ a bu et a fait passer à chacun de ses apôtres au cours de la cène.

Par ailleurs, le Continent englouti se transforme en île d’Avallon ; cette terre qui tourne éternellement autour de son axe, et qui entraîne le Monde dans son mouvement de rotation. Avallon devenant, au cours des siècles suivants, « l’île de Verre » - ou « île Occidentale » -, tandis que le Mythe d’Arthur apparaît, puis s’épanouit en s’appropriant le symbole de l’Ours.

Mais, Denis subit finalement le martyre sur la colline de Montmartre, à quelque distance du centre de Lutèce. Avec ses compagnons, Rustique et Eleuthère, il est décapité. Puis, selon la tradition, il ramasse sa tète et parcourt une bonne lieue avant de s’arrêter là où les fidèles l’enterrent.

Grande-Bretagne, IIIème siècle :

En 260, l’île de Bretagne – comme le reste de l’Empire – traverse une crise grave. Ainsi, à cette date, un usurpateur, du nom de Cavausius, s’installe à Londinium, et s’y fait proclamer Empereur. Et il s’appuie sur la prospérité de l’Angleterre pour se maintenir au pouvoir.

Germanie, IIIème siècle :

En 240, des hordes de Germains – Francs et Alamans - franchissent le Rhin. Au Nord de la province de Germanie Inférieure, ils s’en prennent à de nombreuses cités. Ils effectuent des raids de plus en plus fréquents ; mais surtout, de plus en plus menaçants pour les agglomérations du Sud. Et, bientôt, ils pénètrent en Gaule Belgique. Ils détruisent Crolaunum. Ils investissent Bagacum ; tout en comblant ses constructions souterraines et ses galeries. Ils assaillissent Lutèce. Et, finalement, ils écrasent Lugdunum, et lui font perdre son titre de « Capitale des Gaules ».

En 260, les Empereurs Gaulois – usurpateurs – Postumus, Lelianus, Marius Victorinus, et Tetricus, désignent Trèves en tant que capitale du territoire soumis à leur juridiction. Et, chacun d’entre eux se déclare indépendant de Rome tout le long de leur court règne.

Quelques mois plus tard, les Alamans se mettent à menacer le Norique. De fait, aussitôt, les bourgs de cette contrée commencent à décliner. Puis, ils laissent vite place à des citadelles telles que Lauriacum. Mais, ces initiatives n’empêchent pourtant pas les Alamans à prendre pied à l’intérieur de la contrée. En effet, ils la traversent. Ils pénètrent bientôt en Helvétie ; où ils détruisent – entre autres – Augusta Rauracurum. Ils avancent en direction de Vindunissa. Ils s’emparent de l’important nœud de communication qui jouxte cette dernière. Ils suivent les routes qui mènent à Mogubintiacurum, à Argentaturum, et à Castra Vetera. Et finalement, ils parviennent en Gaule Occidentale où, là aussi, ils causent d’innombrables dégâts.

En Germanie, l’Empire est en proie à de graves difficultés jusqu’en 273. Mais, à cette date, le nouvel Empereur – Claude le Catholique – reprend l’initiative. Il rétablit l’ordre dans la province. Il y destitue le tyran installé à Trèves. Mais il ne peut éviter les Alamans d’incendier l’agglomération deux ans plus tard.

En 287, Trèves – ainsi que le territoire qui l’environne appelé « Belgica Prima » - a reconquis sa prospérité – malgré l’anéantissement qu’elle a subi une dizaine d’années plus tôt. En effet, il y existe désormais un Sanctuaire dédié à l’Albatch, un autre destiné à honorer plusieurs divinités Gallo-Romaines telles que Lenus et Mars. Sa notoriété s’élargit à tel point que l’Empereur Dioclétien la déclare bientôt « l’une des quatre capitales de l’Empire Romain d’Occident » ; et qu’il y ordonne la construction d’un palais Impérial 

Publicité
Publicité
Commentaires
Mes Univers
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 287 658
Derniers commentaires
Archives
Mes Univers
Newsletter
Pages
Publicité