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27 mai 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 635 - 640

empire_romainPéninsule Balkanique, IIIème siècle :

En 205, nombre d’avant-postes Pannoniens transformés en cités connaissent une période de prospérité sans précédent.

En 239, l’Empereur Marc Aurèle métamorphose l’agglomération de Singidinum en Colonie. Il ordonne d’y bâtir un Temple consacré aux dieux Romains. Il permet à Apollonia de vivre un essor sans précédent ; avant de la désigner en tant que plus important centre culturel de la province. Il annonce que la cité de Tomis est destinée à devenir la plus grande zone portuaire de la mer Noire ; et lui offre un certain nombre de Sanctuaires dédiés à Pontos – le dieu de la mer Noire -, et à la déesse Fortuna – qui est aussi la protectrice de ce site depuis les temps les plus reculés. Et, finalement, il envoie des troupes à Chersoresa et à Olbia, avec l’ordre d’y stationner en permanence.   

Puis, dès l’année suivante, alors qu’il en a terminé avec les Marcomans, Marc Aurèle réorganise la pannonie Inférieure. Il y fait creuser des routes la reliant à l’arrière-pays et à Lacrum – où est cantonnée la 2ème Légion -, à Lauriacum, et à Salone. Il intègre d’ailleurs ces trois cités à l’Empire d’Occident ; tandis qu’il incorpore Shkodra et sa région à l’Empire d’Orient. Puis, il y fait construire des Temples décorés de Sphinx honorant Tyché, Trabora, ou Mojorjelo ; ainsi que des nécropoles et des établissements thermaux.   

En 260, Sabron est obligé de fortifier les Limes de la pannonie pour empêcher les Marcomans de réinvestir sa Province. De fait, en Aquilée, il métamorphose Aquincum en clef de voûte de son système défensif. En Dacie, il ne peut rien faire, car il apprend très vite que les Goths ont anéanti les cités d’Histcuva, d’Olbia, ainsi que plusieurs métropoles situées tout le long du Bosphore. Il découvre par la même occasion qu’ils ont assassinée la reine Sarmate – alliée de Rome -, Dinamia. Il est encore informé que les Carpes viennent de ravager Tomis. Et, finalement, il réalise avec effroi que les Balkans sont en train d’être mis à feu et à sang.

En 287, l’Empereur Dioclétien finit de restaurer l’unité de la pannonie Inférieure. Il lui permet ainsi de vivre une nouvelle période de stabilité. Il facilite l’accès à l’autonomie de nombre de colonies et de villes qui s’y trouvent. Il aide Sermium à jouer un rôle de premier plan dans sa volonté de propager le Christianisme dans la province. Et c’est ainsi que cette dernière se transforme très vite en lieu de culte consacré à des martyrs comme Irénée, Démétrius, ou Anastasie.

En 299, Grégoire l’Illuminateur convertit le roi d’Arménie indépendante Tiridate III, au Christianisme. De fait, il s’agit de la naissance du premier royaume Chrétien d’Occident.

Asie Centrale, IIIème siècle :

Vers 250, les peuples du Caucase croient en un dieu Suprême qu’ils nomment Ane’a. Ils révèrent également un dieu de l’Orage et de la foudre, Shyble ; un patron de l’Elevage qui possède un bâton Magique, Abyn ; un Maitre des Bêtes Sauvages, Shewzerysho ; un dieu Masculin, Aefsati ; ou un dieu de la forêt, Mizythe. Ils adorent encore un dieu Forgeron dont le front est orné de sept cornes, Tlepsh ; c’est lui qui forge les armes Magiques ; et sa Forge est considérée comme un Sanctuaire au cœur duquel se perpétue de nombreux cultes. Les peuples du Caucase pensent d’ailleurs que cette divinité est liée à des Entités Infernales et Célestes. 

D’un autre coté, à l’intérieur de chaque clan, la fonction de prêtre est exercée par l’Ancien ou par le Forgeron.

Inde, IIIème Siècle :

Vers 265, Candragupta est le Souverain de la cité autonome de Paliputra – l’ancienne Capitale Kusana. En 270, il épouse la princesse de la tribu des Licchavi. Il reçoit la province du Bihâr en cadeau de mariage. Il profite de cette opportunité pour tenter de reconstituer l’Antique Royaume Kusana dans sa totalité en conquérant ensuite très vite le Bengale et la vallée du Gange. Et, finalement, une fois ses objectifs atteints, il fonde la dynastie « Gupta », et s’octroie le titre de : « Candragupta Ier Maurya ». 

Puis, à la mort de Candragupta Ier, c’est son Fils Samudragupta qui monte sur le trône. Dès lors, celui-ci restaure l’Hindouisme en tant que Religion d’Etat, dans tout le Pays. Adoptant une politique identique à celle des Maurya, il engage une vaste réforme Culturelle en rétablissant le Système des Castes. Il accepte tout de même de tolérer le Bouddhisme, mais exclue ses Adeptes de tous les postes les plus importants de l’Administration Gouvernementale. Après son décès, lorsque son héritier Candragupta II accède au titre de Monarque, ce dernier se tourne aussitôt vers d’autres ambitions : il envahit le Deccan, mais y rencontre dans un premier temps une forte résistance tout le long de sa cote Occidentale. Il parvient peu à peu à soumettre l’ensemble des Dynasties locales qui y sont installées ; et notamment celle des Vakataka du Royaume de Maharastra. Et, il réussit à les transformer en fidèles vassaux, et en ardents défenseurs de la civilisation Impériale. 

Mais, Candragupta II, qui est également un généreux mécène, reste malgré tout un Protecteur des Arts. Il offre régulièrement argent et protection aux Musiciens et aux Poètes. Il s’entoure d’une Cour raffinée, et obtient que la peinture devienne l’une des expressions Artistiques les plus courantes. Il ordonne que l’apprentissage de l’Aquarelle et de l’Enluminure soit intégré dans l’éducation des Princes. Il exige que ses courtisanes soient capables de le charmer par leur habilité à manier le pinceau. Et, il veille à décourager les excès que cette pratique pourrait entraîner. 

Chine, IIIème siècle :

En 195, les Xiongnu sont installés par l’Empereur comme fédérés dans le Nord de la chine, où ils restent menaçants.

En 220, trois généraux contraignent le dernier Empereur de la dynastie Han à abdiquer ; car son pouvoir est depuis longtemps miné par son incapacité à régler les problèmes financiers de l’Empire, les guerres entre gouverneurs des provinces et les intrigues de cour. Dès lors, éclatent plusieurs révoltes : à l’Est, une révolte paysanne, et dans le Sichuan, la rébellion des « Cinq Boisseaux de Riz », une société secrète ainsi nommée à cause du tribut exigé pour y être admis.

Puis, les révoltes ayant été écrasées, les trois chefs d’armées se disputent le pouvoir ; mais, aucun d’eux ne parvenant à s’imposer, l’Empire de Chine se trouve bientôt divisé en trois Etats rivaux.

Commence la période dite « des Trois Royaumes » : le général cao cao – qui est non seulement un homme de guerre, mais aussi un poète – crée le royaume de Wei dans la région du fleuve Jaune, en Chine du Nord ; en 221, Liu Bei installe sa capitale à Chengdu, dans le bassin du Sichuan, et fonde le royaume de Chou ; enfin, dans le Sud, Sun Quan créé à Jiankong le royaume de Wu.

Mais, l’Empereur Sima Yuan, qui règne à partir de 265, franchit le fleuve Bleu et écrase l’armée du royaume du Sud – Wu. Ainsi, la chine qui est morcelée depuis 221 en trois royaumes, est réunifiée par les Jin, descendants d’une famille de généraux du Wei, qui a déjà annexé celui de l’Ouest.

Mais, en 260, la chine est exsangue : les campagnes sont ruinées, les populations décimées ; le pouvoir est aux mains des grands propriétaires et des fonctionnaires. Le règlement dirigiste ne parvient pas à rétablir l’ordre. L’inefficacité du régime est patente. Et les Barbares se pressent aux frontières.

Vers 265, un des Souverains de la dynastie des Jin de l’Ouest réussit à rétablir un semblant d’autorité à l’intérieur de plusieurs Contrées Han. Pour célébrer cette victoire, celui-ci décide d’ériger un vaste ensemble Cérémoniel : le « Pi Yong ». Il fait donc creuser une allée entourée de Sanctuaires. Il la fait conduire jusqu'à une Porte Monumentale, qu’il nomme « Kaiyangmen ». A sa proximité, il fait dresser un Grand Temple consacré à sa personne : la « Pingchengmen ». Au cœur de celui-ci, il fait construire une Salle Rituelle – ou, « Ming Tang », ou encore, « Terrasse de l’Esprit ». Il fait accompagner cet Edifice de 240 petits bâtiments, capables à eux tous de contenir jusqu'à 30 000 étudiants. Un peu plus loin, il fait excaver huit Tombes. Il y fait aménager des Chambres Funéraires, des Passages, des architraves, et des portes recouvertes de fresques. Il exige que chacune de leurs Chambres soit ornée de 600 peintures murales. Et il ordonne que certaines de ces dernières représentent des scènes de la vie quotidienne, des travaux agricoles, des chasseurs, des éleveurs, des cueilleurs de feuilles de mûrier, des puiseurs d’eau, des musiciens, des confectionneurs de vêtements, des joueurs d’échecs, et des militaires.

Il fait également rénover plusieurs maisons fortifiées, un Collège Impérial doté d’une magnifique Bibliothèque. Sur les parois de celle-ci, il ordonne que soient gravés d’innombrables Textes Philosophiques rédigés par Confucius. Et, autour de l’immeuble, il exige que soit échafaudée une véritable forêt de stèles de pierre.    

A Nankin, le Monarque réclame que d’imposantes sculptures soient disposées sur les parois des Mausolées destinés aux Nobles de son Royaume. Il désire que celles-ci y représentent des couples d’animaux. Il demande qu’elles soient accompagnées de colonnes ornementales. Il souhaite que ces Piliers soient parsemés de représentations de « Qilin » - ou, « Licornes » -, de « Tianlu » - ou, « Cerfs Célestes » -, ou de « Bixies » - ou, « Ceux qui repoussent les Esprits Malins ». Il exige qu’à coté d’eux, soient échafaudés deux Monolithes « Shendao » cylindriques, et qu’ils soient agrémentés de deux Dragons entrelacés. Il désire que les Monstres portent deux cornes, une perle dans la gueule, et une longue queue s’entrecroisant avec celle de son compagnon. Il souhaite que leurs parties supérieures soient assorties de motifs cordés et guerriers. Il exprime le désir que leurs cous soient de forme arrondie, et que s’y dévoilent d’autres Dragons aux ailes déployées. Il émet le vœu que leurs bas soient percés de trous, que leurs parties centrales évoquent des Dragons bondissants assortis d’épitaphes mentionnant le nom et le titre du Noble enseveli non loin de là. Il somme que leurs pattes soient taillées afin de ressembler à des tortues, et qu’elles donnent l’impression de fournir de gros efforts pour supporter des objets aussi lourds que les Piliers. Et, il insiste sur le fait que, même dans la mort, la hiérarchie Féodale doit ètre respectée. 

L’année 291 est marquée par une crise intellectuelle qui divise les penseurs chinois. Cette tendance évolue d’ailleurs peu à peu vers un rejet systématique des contraintes et des conventions. C’est l’époque des « causeries pures » - « quingtan » -, de la recherche de la beauté pour elle même. Des lettrés se réfugient dans la nature pour boire, composer des poèmes et jouer de la musique dans un total esprit d’indépendance et de liberté. Le Bouddhisme, qui connaît, au Nord comme au Sud, une forte expansion, ouvre pour eux la possibilité d’une réflexion métaphysique et développe la notion de salut individuel, qui fait défaut au Confucianisme. Sur le plan politique, il reçoit l’appui des souverains des dynasties du Nord, notamment des Wei septentrionaux, et de celles du Sud.

Asie du Sud-Est, IIIème siècle :

Vers 280, le Centre et le Sud de la corée restent très morcelés. La vie Sociale et Politique y sont très complexes : chaque village, ou, chaque groupe de villages, y possèdent une Administration qui lui est propre. Mais, le nombre de leurs entités a malgré tout tendance à diminuer.

Parallélement, au Sud de la péninsule, les Royaumes de Paikche et de Silla restent séparés par une Colonie Japonaise : Kaya. En effet, cette partie de la péninsule est dominée par les Nippons depuis la mort du Prince Chinois Kaguya. Elle est gouvernée de Puyo, d’où les Japonais sont autrefois partis pour envahir cette Province. Et son influence s’étend de la rive gauche du fleuve Naktong aux Monts Chiri. 

Japon, IIIème siècle :

Vers 250, la civilisation Yayoi est en plein déclin. De fait, au cours de ces dernières années, les « Kofun » - ou, « Princes des Tumulus » -, délimitent les frontières de leurs Provinces grâce à des Monolithes somptueux. Par ailleurs, tout au long leur règne, ils ont amélioré ceux-ci en les ceinturant de terrasses quadrangulaires ou trapézoïdales. Le plus souvent, ils les ont disposés le long de réseaux de communication. Parfois, ils les ont érigés en bordure de voies d’approvisionnement. Et enfin, plus rarement, ils les ont implantés au cœur de plaines Agricoles.

Parallélement, les petits groupes de riziculteurs se réunissent de plus en plus souvent au sein de Communautés élargies. Ils commencent alors à mener une politique basée sur un système d’alliances interclaniques. Ils réussissent ainsi progressivement à affirmer leurs positions face aux autres Castes villageoises. L’un d’entre eux parvient même à créer son propre Royaume Souverain : celui de Yamato. Et, il réussit à imposer le Monarque de son choix – Nintoku, de la dynastie Naniwa – pour le gouverner. 

En 298, est fondé le magnifique et gigantesque Temple du Soleil d’Ise. Sa construction dure une dizaine d’années.

Afrique Noire, IVème siècle :

En 350, le puissant royaume d’Axoum joue un rôle clef dans le commerce méditerranéen, et contrôle les principales voies menant vers l’Inde. De fait, Axoum est le point de passage obligé pour le trafic des épices et de l’encens. Sa Civilisation rayonne jusqu’en Arabie.

C’est en 360 que le souverain Ethiopien Argonna ordonne à ses scribes de retranscrire sur parchemin le récit des campagnes de Ménélik contre des peuples inconnus. Ceux-ci marquent donc de quelle manière le fils de la reine de Saba a jadis chassé une coalition d’envahisseurs de leur pays. Ils comparent le monarque au légendaire Dragon Sando. Puis, ils le décrivent comme une véritable montagne vivante, ainsi que comme le roi de Pount ; la terre de l’encens.

Puis, en 372, Argonna rencontre une première fois un prêtre Chrétien dénommé Abuma Salama ; ou, autrement dit « Frumentius ». Alors qu’Argonna est en train de lire des psaumes dédiés à David, Frumentius et lui se mettent à discuter ensemble. Frumentius se rend compte que le souverain lit un texte se référant à l’Ancien Testament. Il s’aperçoit que le Livre qu’il tient entre les mains a été rédigé à l’époque de Salomon, et qu’il est donc caduc au niveau religieux. Et il fait en sorte de convertir son hôte à la doctrine catholique, avant de le baptiser.

Dès lors, avec l’aide d’Argonna, Frumentius a l’autorisation d’arpenter le territoire Ethiopien en compagnie de prêtres chrétiens. Ceux-ci y prêchent la bonne parole. Ils approchent des populations qui, pour une bonne part, sont juives, tandis que, pour une autre, adorent le Dragon Sando. Ils font adopter – de gré ou de force – leurs dogmes aux multitudes locales. Ils détruisent les totems à l’arrière de chacun de leurs lieux de culte. Ils ravagent chaque petit enclos au centre duquel se trouve une grosse pierre plate sculptée représentant Sando. Ils interdisent les rites ancestraux au cours desquels on égorge des victimes humaines. Et à Aksoum, la capitale de l’Ethiopie, ils débutent la construction de la cathédrale Sainte Marie de Sion : une grande basilique à cinq nefs bientôt considéré comme la première église chrétienne subsaharienne et comme « le lieu le plus sacré du pays ».

Or, très vite, Juifs et Chrétiens commencent à se livrer à une lutte sans merci. En effet, chacune des deux communautés entend avoir l’exclusivité pour la protection de l’Arche d’Alliance. Les Chrétiens, conduits par les fils d’Argonna, Kaleb Israël et Gebra Maskal, se mettent à persécuter tous les Juifs qui sont soumis à leur autorité. Certains de ceux-ci sont même obligés d’aller se cacher dans les hautes montagnes de la région, après avoir été dépossédés de leurs terres, afin de ne pas être tués. Et ils se réfugient dans une forteresse au milieu des rochers parce qu’ils sont sûrs que les fils d’Argonna ne possèdent pas de forces suffisantes pour les en déloger. 

Dès lors, Kaleb Israël et Gebra Maskal entament un véritable génocide à l’encontre des Hébreux restés dans la plaine : ils lancent plusieurs campagnes, les transforment progressivement en de véritables croisades dominées par le fanatisme religieux. Ils exilent les Juifs de toutes les villes où ils sont installés depuis des centaines d’années. A Aksoum, ils s’emparent de la relique Sacrée. Et Gebra Maskal emporte celle-ci en un lieu situé hors d’Ethiopie – laissant ainsi la cathédrale abandonnée -, tandis que peu après, Kaleb Israël installe à sa place une copie mal exécutée.

C’est ainsi que quelques temps après la fin de la guerre civile, une Légende commence à courir parmi les rares populations Juives qui ont osé rester dans le pays. Celle-ci explique que la lignée des rois Abyssiniens remonte à Salomon : la reine de Saba aurait eu un enfant du souverain d’Israël. Elle l’aurait appelé Ménélik. Elle l’aurait envoyée à Jérusalem après sa majorité. Mais Ménélik aurait par la suite refusé la succession de Salomon ; il aurait voulu uniquement régner sur l’Ethiopie. De fait, le Grand Prêtre de Jérusalem, Zadok, lui aurait offert un morceau du couvercle de l’Arche d’Alliance, avant de le transformer en double de celle-ci. Puis, Ménélik serait retourné chez lui avec son substitut de l’Arche, en compagnie des premiers nés d’un certain nombre de nobles  Hébreux.

Un Juif Ethiopien écrit même à ce propos : « Je suis le fils de David, de Salomon et d’Ibna Hakim. Ibna Hakim est bien le roi Ménélik, mon ancêtre. Car le premier roi d’Ethiopie s’est d’abord nommé Ibna Hakim. Son père était Salomon, et sa mère la reine de Saba. ». Et plus loin : « La ville où a vécu Abraham, et qui remonte à Hénoch, a formé la race Sainte des princes de Saba. Leur capitale est Axoum, en Abyssinie. ».

Perse, IVème siècle :

En 310, après une longue crise de succession, Shâhpuhr II, encore mineur, devient le « Grand Roi » de Perse. Puis, en 341, celui-ci persécute et assassine des milliers de Chrétiens à Séleucie. En 348, il affronte Constance II à la bataille de Singara. En 359, il prend la ville Romaine d’Amida, puis se prépare à envahir la syrie. La guerre contre l’Empire Romain dure alors jusqu’en 361.   

Puis, à partir de 363, les deux grands Empires s’acceptent plus ou moins, malgré quelques crises – Shâhpuhr II occupé l’Arménie en 369 -, aucun n’ayant la capacité de l’emporter sur l’autre. En outre, les Perses sont de plus en plus accaparés par leurs frontières orientales, où ils combattent les Kusana de Bactriane et, surtout, les Huns Hephtalites, apparus en Asie Centrale. L’Empire Sassanide est alors à son apogée ; il fonde sa puissance sur un Etat centralisé, une armée forte de sa cavalerie lourde, et un pouvoir royal qui a su dominer la noblesse iranienne.

Dès lors, en 385, Shâhpuhr III succède à son père. En 390, après des pourparlers entre Théodose et lui, s’établit u traité de paix et d’amitié qui aboutit, de fait, au partage de l’Arménie entre les deux Empires.

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