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18 juillet 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 795 - 800

asie_centraleAsie Centrale, Xème siècle :

En 900, c’est une famille de propriétaires fonciers d’origine iranienne qui, ayant progressivement acquis un grand ascendant dans la région, s’installe en Transoxiane, puis, au Khurasan ; où elle arrive à se faire reconnaître par le Calife Abbasside.

Mais, le domaine des « Samanides » ne tarde pas à déborder les limites de ces provinces, pour s’étendre à un Empire allant des abords de l’Inde à la mer Caspienne, englobant de grands centres urbains comme Boukhara, la capitale de Samarkand, et Nishapur.

D’une totale loyauté envers le Calife de Bagdad, les Samanides jouissent néanmoins d’une grande autonomie financière, administrative, et militaire. Leur Etat est organisé sur le modèle du pouvoir Abbasside, l’émir disposant d’un vizir et d’une garde composée d’anciens esclaves d’origine Turque. La prospérité de l’Etat Samanide, situé aux confins de l’Inde, de la chine, et de la russie, repose essentiellement sur le commerce. Cette période représente don c l’Age d’Or : les Arts et les Sciences témoignent en effet de cette apogée, avec le poète Firdûsî, le naturaliste et géographe Biruni et, surtout, le philosophe Ibn Sina – ou « Avicenne » -, dont l’œuvre a bientôt une grande influence en Europe.

Vers 920, en Mongolie, les successeurs des Ouïgours, les Kirghiz, ne parviennent plus à établir un pouvoir stable. D’autres Mongols en profitent pour s’imposer dans cette partie de la haute Asie et affirmer leur puissance. Ils prennent la capitale, Kara-Balghasum, en 924, et étendent rapidement leur pouvoir sur une partie de l’Empire chinois des Song. Les Empereurs mongols, les Khitans, obtiennent l’hommage des autres tribus mongoles, mais leur domination reste néanmoins superficielle. La précarité de l’équilibre politique et l’instabilité démographique de la région facilitent l’intrusion d’autres peuples qui contraignent les Mongols à abandonner le contrôle de l’Asie centrale.

Vers 950, le peuple Mongol des T’oukive croit en divinité qu’il appelle Tcheng Li. Pour lui, il représente le Ciel, le Maitre Blanc, le Créateur, et le Grand Altaï. Il est accompagné par d’autres dieux, qui sont ses Fils et ses Filles, ainsi que ses Assistants. Le peuple Mongol compare par ailleurs l’un d’eux à l’Etoile du Soir, un autre, au Piquet du Ciel, et un troisième, au Nombril de Dieu relié par l’Axe Cosmique au Nombril de la terre.

Le peuple T’oukive imagine également que les Planètes qu’ils aperçoivent parfois dans le Ciel, sont des fenêtres qui ouvrent sur d’autres Mondes. Ils pensent que la grande Ourse est un autel sacrificiel ; et que les Etoiles sont des Etres Vivants. Ils voient donc en ces dernières des sujets de Tcheng Li ; elles habitent sous lui, au centre de l’Univers. La vie et la mort de chacune d’elles dépendent de lui. Et il peut les châtier durement ; tandis que ses Messagers se transforment en Anges Enigmatiques.

Le peuple T’oukive se représente alors le Monde divisé en plusieurs étages. Leurs Chamans ont recours à la transe pour voyager à l’intérieur de l’un ou de l’autre de ses niveaux. Une fois revenus, ceux-ci ont la capacité de guérir les maladies ou de prédire l’avenir. Et, de fait, le peuple T’oukive fait confiance à ses Mages et à ses Prêtres pour empêcher les Démons et les Lycanthropes d’envahir notre Monde.

Ainsi, les Légendes des T’oukive évoquent souvent des Héros et des Saints qui s’envolent vers les hauteurs Célestes, ou qui descendent par un puits dans le Monde Souterrain. Ils vont y chercher des jeunes gens ou des jeunes filles enlevés par des Génies Malfaisants, ou anthropophages. Sur leur route, ils livrent d’innombrables combats contre les habitants de ces zones Cosmiques Supérieures ou Inférieures. Et, parfois, ils sont même aidés ou contrecarrés par des animaux et des Prophètes ; tandis que d’autres fois, il leur est révélée la langue parlée par les Esprits et les Démons.

Vers 950 également, la tribu Mongole des Wou Houan suppose que le Royaume des Morts est situé à l’intérieur d’une Montagne Rouge. Elle nomme celle-ci « Otuken ». Elle pense qu’il s’agit d’un lieu Stratégique par excellence ; et que sa Puissance Sacrée se trouve au cœur de sa Caverne Ancestrale. La tribu des Wou Houan en conclut donc que c’est dans ce dernier endroit que les Fondateurs de leur Race se sont matérialisés pour la première fois sur Terre.

Or, en même temps, elle est convaincue que le pic de Kuz Dagi, dans le Caucase, est la demeure des Esprits Div, et des Démons Peri. Et enfin, elle est persuadée qu’une muraille entoure le Monde et soutient le Ciel.

Inde, Xème  siècle :

Ala fin du IXème siècle, le pouvoir semble hors de portée des Chola, écrasés ICI1

Car, le roi Chola Aditya Ier laisse à son fils Parantaka un vaste territoire couvrant le Sud du Deccan, à l’exception du plateau de Mysore et d’une mince bande côtière à l’Ouest. ICI2

En 950, établis très tôt sur la cote de Coromandel, les Cola font du commerce à partir de leurs ports, comme Puhar, avant de s’attaquer à leurs voisins. Aditya élimine les Pallava. Son fils, Parantaka Ier, chasse les Pandya. Les plus grands souverains entreprennent de conquérir le Nord de Ceylan puis la malaisie. Ils contrôlent ainsi un immense Empire maritime. Ils construisent aussi de nombreux temples, comme celui de Thanjavur.

En 980, la domination musulmane prend un tout autre visage. Ces seigneurs, profitant du déclin du pouvoir Arabe, s’implantent en Afghanistan. Devenus indépendants, ils se lancent à la conquête de l’Inde.

En 986 en effet, Subuktgin, de la principauté de Rhazi, envahit le Gandhara et Peshawar. Son fils, Mahmud, attaque le Pendjab et pénètre en Inde du Nord. Tenté par la richesse proverbiale de l’Inde, Mahmud conçoit le projet de l’attaquer tous les ans. Fidèle à une politique de simple pillage, il envahit le pays dix-sept fois à partir de l’an Mille.

Une ligue de princes hindous se constitue alors pour lui résister. Mais elle reste trop désunie, et ses techniques militaires – comme l’utilisation d’éléphants – sont trop archaïques pour réussir. Les Turcs détruisent et pillent les temples. A Somnath, en 1025, ils tuent plus de 50 000 hindous.

Après la mort de Mahmud, en 1030, l’Inde du Nord connaît près d’un siècle de répit. Des dynasties hindoues prospèrent : les Gâhadavâla à Bénarès, les Cauhan à Rajasthan, les Candella à Khajurâho. Mais elles ne profitent pas de la paix, ni de leur richesse, pour s’organiser contre de futures invasions.

Chine, Xème siècle :

En 907, après trois siècles de règne, le grand Empire des Tang s’effondre définitivement. Pour toute la chine s’amorce une période de transition. Une nouvelle société, une nouvelle culture sont en gestation. Un nouvel Empire, aussi, se prépare : à partir de 960, la dynastie des Song arrive au pouvoir en Chine du Nord.

Mais, au cours du demi-siècle qui sépare la chute de la dynastie Tang de la prise du pouvoir par les Song, le vaste Empire chinois se défait au profit des pouvoirs locaux, et, pour l’heure, le pouvoir central n’existe plus. Après avoir éliminé les anciennes classes dirigeantes, les « commissaires impériaux » et autres chefs militaires proclament leur indépendance. Des unités régionales autonomes se constituent. Alors que la chine du Sud est démembrée, la chine du Nord sombre dans la violence.

Car, au Nord, la chute des Tang marque le début d’une suite de guerres et de dévastations particulièrement cruelles. En effet, la plupart des Provinces Septentrionales de la chine sont envahies par des tribus de Khitans. Dominées du bassin du Heilongjiang à la mer et au Hebei, elles passent sous la domination de celles-ci. Elles voient fleurir de nouvelles Dynasties qui se succèdent rapidement les unes aux autres : celle des Liang Postérieurs – 907 – 922 - ; celle des Tang Postérieurs – 923 – 936 - ; celle des Jin Postérieurs – 936 – 947 - ; celle des Han Postérieurs – 947 – 951 - ; et celle des Zhou Postérieurs – 951 – 960. Et, elles voient leur Capitale Impériale se transporter à Kaifeng. 

Le Sud, quant à lui, traverse ce demi-siècle dans une paix et une prospérité relatives, même s’il « éclate » en dix royaumes dont les limites correspondent souvent à des régions naturelles Dès 902, les royaumes de Wu – 907 – 965 -, puis de Wu Yue – 907 – 978 - occupent la région du bas fleuve Bleu, et ont pour Métropoles, Chengdu et Hangzhou. Dans le bassin du Sichuan, le royaume des Shu sert de refuge à de nombreux lettrés et artistes fuyant le Nord. Et, dans la région de Nankin, les Tang du Sud – 937 – 958 – tentent vainement d’ériger un Pouvoir fort.

Par ailleurs, aux confins de l’Empire éclaté, l’affaiblissement du pouvoir central favorise l’émergence de puissances non chinoises. Au Nord de la grande Muraille, les Khitans, des éleveurs nomades de Mandchourie, mettent en place en 916, un Etat indépendant, auquel ils donnent le nom d’un fleuve chinois : le royaume de Liao. Dans la région de Pékin, dont ils font leur capitale, les Khitans cohabitent avec les paysans chinois. Leur avancée est rapide. Et dès 1004, ils occupent toute la zone des steppes, qui s’étend de la mandchourie et de la corée aux reliefs du Turkestan chinois, à l’Ouest.

Enfin, plus à l’Ouest encore, les Tibétains freinent l’expansion chinoise et occupent de vastes territoires qui comprennent les provinces du Gansu et du Qinghai. Au Sud-ouest, le royaume de Dali s’installe dans les zones accidentées du Guizhou et du Yuman. Tandis qu’au Viêt-Nam – le delta du fleuve Rouge et la province d’Annam – se libère de mille ans de tutelle chinoise : en 968, Dinh Bô Linh fonde une unité politique nouvelle et indépendante, le royaume des Dinh, ou Daï Cô Viet.

Pourtant, en 960, dans le chaos général, une sixième dynastie émerge au Nord. Celle-ci nomme Taizu Empereur, et parvient très vite à réunifier la grande majorité des Territoires Chinois. Son Souverain fait bientôt raser la plus grande partie de Changan. A la place, il y fait bâtir un Centre Administratif et Commercial. Dans le Hebei, il fait en sorte que la cité marchande de Longquanwucun se développe. A la frontière Orientale de la mongolie, il vient en aide à la ville de Shangjing. A 70 kilomètres à l’Ouest de Dadong, il métamorphose l’agglomération de Gangwayocum en énorme centre de production de statuettes destinées à personnifier – entre autres – des gens de théâtre. En conséquence, il y fait construire d’énormes « Fours à Dragons », puisque les longs tunnels qui les composent, évoquent l’image d’un Dragon crachant du Feu. Au sommet de plusieurs collines environnant la cité, il fait aménager des chambres de cuisson exclusivement réservées pour la production de figurines. Sur la cote, il fait mettre en chantier des vaisseaux dotés de lourdes quilles, de cales importantes, de compartiments étanches, de gouvernails de poupe, et de boussole. Il y fait fabriquer de véritables villes flottantes ayant la capacité de transporter des milliers de personnes. Et, une fois terminées, il fait en sorte que ces dernières traversent l’océan avec leurs marchandises, et qu’elles atteignent les rives du Mozambique.   

Parallélement, Taizu s’interesse énormément à la culture de son pays d’adoption. De fait, peu à peu, il se transforme en véritable collectionneur d’Objets d’Art. Il se met à financer de nombreux sculpteurs, peintres, ou musiciens. Il se métamorphose lui même en habile calligraphe : entre 960 et 968, il fait imprimer les « Cinq Classiques » confucéens, à Kaifeng. Entre 965 et 970, il fait recopier l’ensemble du canon Bouddhique, le « Tripitaka » ; il le fait représenter sur 130 000 planches, et à l’intérieur de1976 titres. Il fait éditer des ouvrages de médecine et de pharmacologie. En poésie, il fait triompher un nouveau genre : le « ci », ou poème à chanter, qui se compose de vers libres, sur des musiques d’origine populaire. Et, enfin, il fait créer des académies pour les Lettrés et les Philosophes.

En ce qui concerne le domaine Architectural, entre Chifeng et Dayingzi – au cœur du Temple de Youguo -, Taizu fait ériger une Nécropole, qu’il destine bientôt à son gendre Ximmin Batuyingzi, décédé quelques mois auparavant. Il commence le chantier en y aménageant une Pagode entourée d’une grande corniche, de fausses colonnes d’angle, de fausses poutres, et, à partir du deuxième étage, de pseudo balcons. Ensuite, il y élève des Chapelles comportant des ouvertures sur quatre cotés. Il y fait tailler des escaliers en colimaçon permettant de grimper leurs douze étages, mais surtout, d’approcher la statue de fer de Bouddha qui les surmontent. Non loin de là, il fonde un Monastère auquel il donne le titre de « Huayan ». Il fait décorer les parois extérieures de ce dernier, de reproductions de nuages, de vagues, de phénix, de poissons, de chevaux, de chiens, et de monstres fantastiques. A l’intérieur, il y aménage une Bibliothèque aux armoires incorporées dans la maçonnerie. Il y fait structurer des charpentes et des niches aux formes incroyables. Et, finalement, il y fait ranger tous les Sutras Impériaux dispersés aux quatre coins de l’Empire.   

Puis, en 971, Taizu s’éteint à son tour, et c’est son fils Li Jing qui lui succède. Dès lors, le nouvel Empereur décide d’honorer son Père en lui faisant bâtir une Tombe à Tumulus personnelle au cœur de sa Capitale. A l’extrémité Septentrionale de celle-ci, il met en place douze Colonnes. Puis, en leur centre, il fait construire une effigie de Bronze désignant Guanyin, dotée de 72 bras, et haute de 22 mètres. Dans son aile Sud, il fait bâtir une immense Bibliothèque. Dans sa partie Orientale, il fait tailler une image de Maitreya. Dans son secteur Occidental, il ordonne que les plafonds de certaines Chambres reproduisent la voûte Céleste, le Soleil, la lune, et les Etoiles. Il demande que certaines autres de leurs Architraves soient ornementées de motifs végétaux entrelacés. Il fait effacer les motifs géométriques et abstraits qui parsemaient leurs pourtours – puisqu’ils caractérisaient les Caveaux des prédécesseurs de Taizu. Il les fait remplacer par des formes sphériques ou zoomorphes ; telles, le « Lion aux Raisins », ou, « le Dragon et les deux Soldats ». Et, sur leurs sols, il fait sculpter des statuettes représentant des Danseurs, des Esclaves Impériaux, et des Reptiles à visage humain.

En 984, quelques années après la disparition de Li Jing et la prise du Pouvoir par son fils Liao, ce dernier décrète qu’il est souhaitable d’ériger de nouveaux Sanctuaires dédiés à Dule, dans la région du Hebei. De fait, il déclare que c’est dans la cité de Jixian qu’ils vont ètre échafaudés. Il montre les plans qu’il a fait dessiner à ses Architectes. Et ceux-ci mettent tout en œuvre pour que les bâtiments qu’ils ont sous les yeux sortent de terre.

Les Architectes de Liao commencent dès lors par élever plusieurs plate-formes. A leurs sommets, ils fondent des Chapelles. Ils décomposent chacune de celles-ci en deux Salles dont les Colonnes sont sculptées afin de ressembler à des Bouddhas. Quand, un an plus tard, l’un des principaux Gouverneurs de Liao – celui administrant la province de Jilin - meurt, l’Empereur leur donne pour mission d’excaver une Nécropole en son honneur non loin d’elles. Ils se mettent donc immédiatement au travail en creusant, au milieu des autres monuments, un étroit couloir conduisant à une cour souterraine. A l’entrée de cette dernière, ils assemblent une porte cintrée surmontée d’un balcon. De l’autre coté de la cour, ils édifient deux Chambres hexagonales. Ils charpentent une Salle Funéraire de forme Octogonale. Là, ils installent un cercueil destiné à accueillir le cadavre du défunt. Ils échafaudent une mini plate-forme dont le point culminant ressemble à un autel. Et, aux parois de la pièce, ils installent des scènes montrant des Domestiques, des Danseurs, des Musiciens, des Comédiens, en train d’accompagner leur Seigneur dans son Voyage vers l’Au-delà.   

Puis, en 996, Liao ordonne à ses Architectes de bâtir trois autres Tombeaux selon un plan identique au précédent. Ainsi, aussitôt, le corps de ces édifices sont construits tout en haut d’une Tour carrée. Leurs parterres sont recouverts de dalles rondes. Leurs enceintes apparentes sont ornées de Divinités Bouddhiques si petites que, de loin, elles donnent l’impression de ressembler à des Nains. Leurs portes sont flanquées de deux Monolithes surmontés d’une poutre. Leurs vestibules laissent apparaître deux fausses ouvertures en briques. Leurs Chambres Postérieures sont agrémentées de plafonds coniques, de fresques, de fenêtres et d’issues factices. Elles dissimulent également des figures de femmes sur le point de pénétrer dans les pièces. Leurs Antichambres sont enrichies de représentations d’Hommes s’avançant respectueusement vers elles, tenant des monnaies d’or et d’argent dans leurs mains, tout en les présentant à leur Monarque. Leurs Chambres Inférieures sont habillées de scènes décoratives montrant des gardes armés au milieu de râteliers à hallebardes. Et, elles sont aussi émaillées de Tableaux de la vie quotidienne, et de peintures florales et géométriques aux couleurs vives.   

Asie du Sud-Est, Xème siècle :

En 901, le pouvoir dans l’île de Java - centre culturel et artistique de l’Indonésie – est à nouveau entre les mains des rois du Mataram. Ceux-ci sont alors apparentés à l’illustre lignée de Sanjaya, de religion çivaïte. Mais, cette dynastie a été évincée quelques dizaines d’années plus tôt par les Cailendra Bouddhistes, et la majorité des princes a préféré s’exiler, plutôt que de se soumettre.

C’est peu avant 901 que la lignée a refait son apparition dans le centre de l’île de Java. Cinq rois se sont alors succédé. Le roi Balitung, l’un des plus célèbres de la dynastie, est monté sur le trône en 899. Et c’est sous son règne que le nom de Mataram apparaît pour la première fois.

Il désigne le royaume qui réunit le centre et l’Est de l’île. Balitung aspire à renouer avec la tradition çivaïte, dont il se dit l’héritier par sa lignée ; la construction de quelque 150 monuments hindouistes du groupe de Pambanam confirme son orientation. Toutefois, la tolérance religieuse est de règle. Après 910, les successeurs de Balitung connaissent des règnes d’assez courte durée, jusqu'à l’avènement de Sindok qui décide de déplacer la capitale vers l’Est, tout en conservant le nom de Mataram à son royaume.

En 918, le Royaume de Silla impose une nouvelle Dynastie à sa tète : la dynastie Koryo. Dès lors, son Souverain décide de transférer sa Capitale à Kaesong, et d’abandonner Kyongju. Il l’établit donc au cœur de l’ancien Empire Koguryo. Il encourage également la diffusion du Bouddhisme dans la plupart des Provinces soumises à son autorité. Mais, en conséquence, ses rapports avec les Monarques des Contrées voisines se tendent progressivement.

Et c’est ainsi qu’en 926, il doit faire face à une attaque des Khitans installés en Chine du Sud. En effet, ceux-ci franchissent les frontières Septentrionales de Silla. Ils dévastent la cité de Palhae, puis, la ville de Koryo. Ils mènent trois Campagnes à l’intérieur de cette Province, sans que le Roi de Silla ne puisse rien faire pour les en empêcher. Et, finalement, ils lui imposent l’annexion de ce Territoire à leur Pays.

Malgré tout, à partir de 950, la situation se renverse : le Monarque de Silla apprend que l’Empire Tang est en train de se décomposer. Il découvre que ce sont les Song qui sont désormais au Pouvoir en Chine. Il est informé du fait que l’arrivée de cette Dynastie à la tète de l’Etat n’a pas empêché la formation de Nations Barbares à proximité de leur Territoire. Et, enfin, peu de temps après, il est mis au courant que ces mêmes tribus Barbares – Mongoles en l’occurrence – ont commencé à envahir l’une de leurs Provinces Septentrionale.

A partir de 968, et à peine quelques mois après la mort de Rajendravarman II, le nouvel Empereur Khmère Jayavarman V commence à mener une Politique expansionniste digne de ses prédécesseurs. Ensuite, il se met à agrandir la ville d’Yasodharapura : il y bâtit un « Palais Céleste ». Il y élève le « Bantey Srei ». Et ses sujets considèrent bientôt cette Cité comme l’un des Joyaux de l’Architecture Khmère.    

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