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Mes Univers
28 juillet 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 835 - 840

France_au_moyen_ageLes Constructeurs d’églises  sont depuis longtemps initiés à la géographie Sacrée du pays, mais aussi, en règle plus générale, à celle du Continent tout entier. Ils connaissent tous les lieux les plus propices à l’édification de monuments dédiés à la plus grande gloire de Dieu. Ils savent exactement où ils doivent placer leurs églises. De fait, comme leurs prédécesseurs païens, ils transforment donc leurs édifices en Centres particuliers. Et ils enseignent à leurs commanditaires les Messages que ceux-ci véhiculent, que leurs utilisateurs peuvent y voir et montrer – ou non – à leurs fidèles.

Généralement, les architectes choisissent des sites où une, deux, voire trois lignes symboliques qui reproduisent les lieux où certaines étoiles du Ciel, se rencontrent. Car ils savent que pour la france, la constellation du Bélier représente les lignes Telluriques qui traversent le Barn et la navarre ; le Taureau, celles des principaux pics des Pyrénées – Pic d’Aneto, Vigne Made, Mont Perdu - ; les Gémeaux, celles du Couseran, de Muret, et de Saint-Girons ; le Cancer, celles de Foix, de Montségur, et de Montserrat ; le Lion, celles du Lauregais, des Corbières, et du Golfe du Lion ; la vierge, celles de Minerve, de Béziers, de Marseille, et de Nice ; la balance, celles d’Arles, de Nîmes, et du Dauphiné ; le Scorpion, celles du Velay, et de la bourgogne ; le Sagittaire, celles de Clermont-Ferrand, et de Bourges ; le Capricorne, celles du Quercy, du Poitou, et du Périgord ; le Verseau, celles de l’Aquitaine, de Bordeaux, et de la rochelle ; et le Poisson, celles de la gascogne, et des Landes.  Et ils savent que les endroits où ces Constellations se croisent sont les plus propices à l’érection de leurs monuments.

Les Maitre Maçons établissent les proportions idéales des édifices de la même façon. Par l’intermédiaire du Nombre d’Or – car celui-ci permet en effet, symboliquement, à l’Homme d’atteindre ses dimensions réelles - ils pensent contribuer à maintenir le Monde en équilibre au Cœur de l’Univers. Ainsi, ils échafaudent leurs architectures à partir de formes géométriques. Et ils font en sorte, que, comme les plus majestueux monuments du passé, les leurs représentent pareillement la vie, l’Eternité, la santé ou l’Univers dans leur ensemble.

Or, comme ces Constructeurs d’Eglises sont Initiés à l’Hermétisme, ils intègrent également sur les murs de leurs édifices, des Symboles tels que le Grand Carré de la connaissance aux Angles Infinis ; mais dont la croix est le Signe Négatif : mettre une Croix sur quelque chose ou sur quelqu’un fait oublier ce qui a été vu ; par contre, une Croix à coté d’un Poignard, désigne la mort ; c’est l’Emblème qui empêche la vérité d’apparaître. Et le Cercle, le Triangle, et le Rectangle, au contraire, permettent à celle-ci de surgir.

Par ailleurs, parfois, ils y désignent également les Rites liés aux Mystères d’Eleusis. Ils y évoquent les Trois Portes Mystiques, ainsi que les Trois Passages qu’ont dû emprunter leurs Ancêtres, afin de devenir des Adeptes de ce culte. Et ils y signalent que la première ouverture est capable de transformer quelqu’un en Initié ; que la seconde lui donne accès aux Petits Mystères ; et que la troisième lui fait découvrir les Grands Mystères. 

L’un d’eux fait ainsi une liste des Allégories à ancrer sur les murs des églises qu’ils ont pour mission de bâtir : « Les deux Béliers que nous devons souvent tailler, doivent être dressés sur leurs pattes postérieures ; et, lorsqu’ils s’affrontent, ils désignent la lutte entre le Soufre et le Mercure. Mais, c’est également une représentation de la période dont le Signe Zodiacal est propice au commencement des travaux hermétiques. Quant à l’Ourse monstrueuse qui accompagne ces deux Béliers, elle doit être occupée à dévorer une feuille ; et elle doit porter deux Singes sur son dos. Et, l’un des deux Singes a pour obligation d’exhiber une baguette, tandis que l’autre doit emboucher une trompette.

Les deux Singes symbolisent donc les Alchimistes qui ont la capacité d’imiter la nature – Singerie. Et l’Ourse est la vierge minérale, le Mercure des Sages ; mais aussi, l’Etoile Polaire qui indique à l’Initié qu’il est sur la bonne voie.

L’Ane qui chante la messe, accroupi devant son pupitre, pour sa part, doit déchiffrer une partition en caractères de plainchant. Il désigne de fait la monture du Christ ; il incarne donc la matière Première de l’Œuvre qui porte la potentialité de l’Or. Un Cerf soumis se trouve non loin de lui. Celui-ci doit être étendu sur le ventre dans une attitude de soumission ; il désigne alors le Mercure des Philosophes, et il rappelle l’engagement hermétique des rois de France.

La fontaine Indécente doit être hexagonale, et au sommet, doit se discerner un Lion qui crache un liquide dans la bouche d’un homme nu. Il s’agit là d’une projection du Mercure appelée « Urine des Enfants » ou « Urine de la vierge ». Pourtant, elle désigne également le Sel de l’Harmonie ; ou, l’Ammoniac.    

Le combat de l’Aigle et du Lion doit évoquer un Aigle au corps de Serpent qui attaque un Lion. Ce dernier annonce donc le Soufre ; tandis que son adversaire figure le Mercure volatil. La jeune Fille et la tortue caudée, eux, doivent montrer une Jeune Fille qui tient une guirlande de fleurs, et qui chevauche une Tortue dotée d’une énorme queue. La tortue représente donc Saturne et dévoile l’existence de la matière Première ; la « Minière des Sages ». Et la jeune Fille indique la qualité volatile du sujet ; tandis que l’ensemble manifeste l’extraction du « Minerai des Sages » de son gîte. La laie Musicienne doit jouer de la cornemuse et doit faire danser trois Marcassins. La laie témoigne du « caaput mortum » ; et la totalité démontre que la science Alchimique est un Jeu d’Enfants et un Art Musical. Et les trois Marcassins affichent les trois Phases du Grand Œuvre. La sirène Noire et enceinte sur le point d’enfanter, doit tenir un Miroir dans sa main droite. Elle désigne la vierge parturiente, la terre Primitive qu’il faut choisir en tant que sujet du Grand Œuvre ; et le Miroir est celui dont parle le Cosmopolite : « En son Royaume, il y a un Miroir dans lequel ont voit tout le Monde. Quiconque regarde en ce Miroir peut voir et apprendre les trois parties de la sapience du Monde. ». Le Chariot à Voile et son Guide Féminin doivent révéler un Chariot dont la voile est gonflée par le Vent ; il doit être conduit par une Femme. La voile symbolise donc la voie Humide ; et le Chariot, la voie Sèche. Ceux-ci signalent en outre que l’Alchimie est un Art de Navigation : pour atteindre le port, la pureté – la jeune Fille – est indispensable. Le Phénix à la belle envergure, doit tenir un Coq sous sa patte. Il décrit la quintessence de la force Créatrice ; la réalisation du Grand Œuvre annoncée par le Coq. Les Deux Chiens doivent être, pour l’un, une énorme Levrette accroupie, et pour l’autre, un petit chien qui tente de lécher le museau de son aînée. La levrette signale le Mercure ; et son petit partenaire, le Soufre. Leur lien est celle qui proportionne le Soufre et le Mercure nécessaires à la réalisation du Grand Œuvre. L’Homme Lion doit être un individu au corps de Lion qui brandit une massue et se couvre d’un bouclier de fer. Il exprime l’union de la théorie et de la pratique ; le combat qu’il faut mener pour ouvrir la matière. L’Homme Anguiforme et la fileuse doivent faire apparaître un Homme dont le corps se termine par un Serpent, et qui étreint une Jeune Fille enceinte tenant une Grenouille entre ses jambes croisées. L’Homme Anguiforme incarne le Feu utile au développement de l’Embryon Métallique ; et l’ensemble figure la coction finale. L’Eléphant, le Singe, et les deux Bahuts, doivent laisser deviner un Singe assis sur l’un des deux Coffres que porte l’Eléphant. Le Singe dépeint donc l’Alchimiste. Et la licorne domptée doit être au repos sur le sol, les pattes repliées sous elle. Tandis qu’elle personnifie la pureté, ainsi que la lumière Naissante du Grand Œuvre. ».   

Ailleurs, cet Architecte décrit l’une des fresques murales qu’il a récemment composée, et qui s’appuie sur ces Symboles Hermétiques : « La reine est couronnée d’Etoiles qui brillent de toutes les couleurs de l’Arc en Ciel, et est coiffée d’un Turban. Sa figure a des traits placides, un teint olivâtre. Son nez a la courbure du bec de l’Epervier. Un collier de Perles roses entoure son cou, et, derrière ses épaules, s’arrondit un col en dentelles gaufrées. Sa robe à la couleur de l’Hyacinthe, et l’un de ses pieds est posée sur le pont ; l’autre s’appuie sur une roue. L’une de ses mains est posée sur le roc le plus élevé des montagnes de l’Herne ; et l’autre est dirigée vers le Ciel ; tandis qu’elle balance la fleur de l’Andoxa. Cette Reine est ainsi prête à sauver le Monde.

Par ailleurs, des Constellations l’environnent de leur clarté. Sur le pic le plus élevé des montagnes qui l’accompagnent, se distingue une cage dont le treillis se découpe dans le Ciel. Un oiseau merveilleux chante à ses cotés ; il est le Talisman des Ages Nouveaux. Tandis qu’un Serpent ouvre sa gueule pour se saisir de la reine. Mais c’est une Graine ornée d’une Aigrette Lumineuse qui s’engloutit dans le Gouffre ainsi ouvert ; et que le Signe du Bélier apparaît deux fois au dessus de lui. Comme un miroir, il réfléchit le visage de la reine, qui prend les traits de Sainte-Rosalie. ».

Un autre Architecte, de son coté, souligne, dans son compte rendu, que les hautes doctrines Mathématiques dont ils se servent pour bâtir leurs édifices, ont été ramenées d’Orient par les Templiers quelques dizaines d’années auparavant ; et que, pourtant, elles ne sont pas d’origine Arabe.

En effet, pour lui, comme pour ses Frères, elles ont été transmises à ces derniers au travers des Mystères Pythagoriciens liés au « Nombre d’Or ». Ils se disent que Pythagore a été un Initié Grec qui a appris les bases de sa Science Arithmétique en Egypte. Il se demande si, avant lui, ce n’est pas l’Egyptien Hermès Trimegiste qui a Enseigné cet Art à ses Adeptes ; d’où le nom « d’Hermétistes » qui sont donné à ses Serviteurs ? Il s’interroge de savoir si ce ne sont pas ses écrits qu’ont détenu les Alchimistes des premiers siècles de notre Ere, et qui, déjà étaient à la recherche de la fameuse Pierre Philosophale ? Ils supposent que lui et ses Frères sont les derniers détenteurs de cette Science qu’ils ancrent dans la pierre. Et ils lui donnent une nouvelle appellation par le terme « Art Gothique » ; ce qui, en langue Alchimique, veut dire : « Ce qui est caché, hermétique ». 

A partir de Saint Denis, ce mode de construction se répand vite, et les équipes de maçons, de verriers, de sculpteurs Initiés et Ecclésiastes, appelés par Suger, la diffusent partout en France du Nord.

Par ailleurs, en 1130, Eon de l’Etoile fonde sa propre secte alors qu’il est prieur du couvent de Moinet. Le cloître est situé près de Barenton – à proximité de la forêt de Brocéliande -, est bâti sur les ruines d’un ancien Sanctuaire Païen, et dépend de l’abbaye de Paimpont. Mais Eon de l’Etoile n’en n’a cure, et il entraîne bientôt nombre de Disciples de la région, non seulement dans ses divagations théologiques et liturgiques – en leur demandant de lui rester fidèles jusqu'à la mort, ainsi que déterminés et fanatiques dans leurs convictions -, mais aussi dans un véritable banditisme. Et, de fait, avec ses hommes, il se met à piller les églises, les monastères et les châteaux regorgeant de richesses. Puis, il distribue une partie des trésors accumulés aux paysans les plus défavorisés.

Pourtant, il est rapidement accusé de pratiquer la magie Druidique – ou, tout du moins, héritier de Traditions Celtes -, et d’être hypnotiseur. On dit un peu partout qu’il use de Sorcellerie sur les étrangers de passage, qu’il oblige ses Adeptes à l’appeler « Seigneur des Seigneurs ». Il est dénoncé comme ayant eu accès à des Secrets jalousement gardés, ou de jouer les prophètes d’une nouvelle Religion. Par ailleurs, certains cultivateurs affirment l’avoir parfois aperçu seul, sur la route, avec un bâton en forme de Y à la main ; ils pensent que ce dernier dissimule un grand Mystère. D’autres soutiennent l’avoir distingué fourbu, avec quelques singularités sur le haut du front. D’autres encore déclarent l’avoir entendu répéter dans les bois d’étranges formules : « Per eum qui venturus est judicare et mortuos et saeculum per ignem » - ou « Je suis celui qui viendra juger les Vivants, les Morts et le Siècle, par le Feu. ». Et en français : « Lorsque les deux branches de mon sceptre sont élevées vers le Ciel, cela signifie que les deux tiers du Monde appartiennent à Dieu le Père ; et quand les branches sont tournées vers le bas, cela veut dire que les deux tiers du Monde sont à Eon. ».

Progressivement, les idées d’Eon de l’Etoile se répandent bien au-delà de la forêt de Barenton/Brocéliande. Elles se propagent dans le diocèse de Saint-Malo, atteignent la gascogne. Dans divers lieux, des communautés éonistes apparaissent.

Mais l’aventure se termine brutalement. Eon de l’Etoile est pris, traîné devant un concile présidé par le pape, puis condamné à la prison ; où il meurt bientôt, pendu d’une étrange façon.

Dès 1135, les élèves bâtisseurs de l’Ecole de Chartres mettent en pratique leurs Connaissances – en partie issus de leurs Traditions Initiatiques – afin d’élaborer les fondations de la cathédrale de Chartres. Ils commencent donc par communiquer entre eux par l’intermédiaire d’un « argot » bien à eux. Ils cherchent ensuite l’endroit le plus propice à l’élévation de leur monument ; et, ils finissent par choisir le site – au cœur de la forêt des Carnutes - où, jadis, les Druides ont érigé leur Sanctuaire de « Carnute Is », et où ces derniers pensaient qu’un courant de fluide vital terrestre reliant Reims à la bretagne, existait. Et c’est pour cette raison que l’un d’eux écrit alors : « La cathédrale de Chartres sera le cinquième édifice Culturel bâti à cet endroit ; car, aujourd’hui encore, s’y distingue un dolmen qui a été dédié à Bélisama. Et, il ne faut pas oublier qu’autrefois, de telles pierres levées ont souvent caché l’entrée de grottes Druidiques destinées à cacher des Objets Sacrés au regard des mortels. ».   

Puis, contrairement aux ordres reçus, les Maîtres d’œuvre commencent par s’approprier le Symbolisme véhiculé par les lieux. Ainsi, Lalibéla et ses Maçons se rappellent des Légendes qu’ils ont déjà entendu à propos de ce genre de lieu ; l’une d’elles disant par exemple : « Le Transport et la mise en place des blocs qui forment cette chapelle remontent à la nuit des Temps. Et, ce sont ses Ingénieurs qui l’ont, par la suite, nommé « l’Autel des Idoles » - ou, « Carnutes Is ». Ou ene seconde évoquant le fait qu’elle était censée diffuser une Force Sexuelle considérable à ceux qui venaient y prier les dieux.

Ensuite ils recouvrent ceux-ci – les transformant ainsi en Crypte en partie murée - d’un dallage hermétique. Ils y percent un puits rectangulaire alimenté par la nappe phréatique. Ils font d’ailleurs en sorte que celui-ci aboutisse à 37 mètres de profondeur ; c’est à dire, au cœur des trois grottes superposées qui ont composé les principales salles de cet ancien Sanctuaire. Ils y apposent leurs marques personnelles, ainsi que la phrase : « La vérité sort du Puits. ». Ils poursuivent en creusant les fondations de la cathédrale tout autour de cette architecture primitive. Ils étendent la superficie de leur revêtement, y tracent des figures labyrinthiques leur permettant d’exercer un certain nombre de Rites Religieux. Ils montrent de cette manière que le « Parcours » qu’ils ont dessiné souligne l’idée selon laquelle le Sacré est plus important que le Profane. 

Ensuite, suivant leur plan bien ordonné, le Maître Maçon Lalibéla – qui a passé plusieurs dizaines d’années de sa vie à coudoyer les Chevaliers du Temple à Jérusalem-,  et ses ouvriers, élèvent le chœur de la cathédrale. Pour cela, ils utilisent l’Art de la « Gématria. Ils établissent donc tout d’abord la longueur du monument par rapport au double de sa largeur. Ils bâtissent un oratoire Symbolisant une Etoile à Sept Branches. Ils conçoivent certains des  murs de celle-ci en fonction de conceptions allégoriques très élaborées que seuls, désormais, des Initiés seront à même de comprendre. Par ailleurs, ils érigent des chapelles en s’appuyant sur un schéma en étoile dont les bases sont égales au centième du périmètre de la pyramide de Kheops ; en écrivant à ce propos : « Une fois de plus, on retrouve l’Egypte mêlé au culte Druidique. Or, c’est sur ces deux dogmes apparemment antagonistes, que s’appuiera désormais le pèlerinage de Chartres. ». Ils les orientent en direction du Nord vrai et en fonction de l’inclination géodésique de la planète. Par la même occasion, ils résolvent Esotériquement la quadrature du Cercle de la table d’Emeraude. Ils modèlent leurs sols afin de pouvoir y dessiner des Tables Rondes labyrinthiques composées de dalles noires et blanches. Par dessus celles-ci, par l’intermédiaire de ces mêmes notions Arithmétiques, ils coordonnent la surface de Tables de pierres Carrées. Puis, ils imposent à l’édifice des proportions particulières liées à l’Arche d’Alliance et au mystérieux royaume du Prêtre Jean.

Ils échafaudent donc chaque paroi, chaque poutre, chaque vitrail, chaque toiture, chaque peinture ou chaque sculpture selon des données extrêmement précises ; qui ne se révéleront qu’à ceux qui savent les voir. Ils retranscrivent en outre d’obscures phrases liturgiques au sein de multiples ornementations. Ils reproduisent les textes de documents Egyptiens et Hébraïques qu’ils ont en leur possession dans les lieux les plus silencieux du chœur de la cathédrale. Ils y marquent alors les passages qui se réfèrent à l’édification du Temple et de son Saint des Saints. Ils y ancrent les descriptions des Clefs Occultes de leur Savoir ; telles que « Archa Cederis » - ou « Par l’Arche tu œuvreras ». Ils sculptent d’étranges Symboles signifiant – pour celui qui sait les déchiffrer – qu’un morceau de l’Arche a quitté Israël au temps du roi Salomon ; et qu’il s’est éloigné de son pays en compagnie de Ménélik et de Zadok. Puis, finalement, ils installent non loin de là une table carrée, et érigent deux colonnes semblables à celles du Temple de Salomon.

Les Maîtres Initiés et les maçons de l’Ecole de Chartres sont désormais sollicités pour toutes sortes de chantiers : ils édifient l’église Sainte-Hildevert, à Gournay en Bray. Mais, contrairement à d’autres paroisses qu’ils ont déjà mises en chantier, ils lui ajoutent des arcades romanes et gothiques présentant des créneaux géométriques et des masques grimaçants. Ils sont à Noyon, et étendent sa voûte d’ogives sur sa nef, et la posent à 23 mètres de haut. A Laon, ils la montent à 24 mètres, et enchâssent dans ses façades les premières « roses ». A Bourges, ils l’érigent à 37,15 mètres ; à Reims, dont la façade est ajourée à l’extrême, 37,97 mètres. A Amiens, enfin, ils atteignent 42,50 mètres. Il ne reste plus, dans le chœur, que 20 mètres carrés de murs pour 800 mètres carrés de verrières.

Bientôt, les Initiés de l’Ecole de Chartres choisissent un endroit au Sud de l’Ile de la cité, près du bras le plus étroit de la seine, pour fonder Notre-Dame de Paris. Ils commencent donc à creuser pour établir ses fondations. Mais, un jour, ils déterrent un mégalithe très ancien, qu’ils examinent aussitôt. Ils reconnaissent ainsi rapidement les symboles qui y sont sculptés ; ce sont en effet les caractéristiques sacrées de la déesse Noire et Sacrificatoire Cernunnos. C’est pour cette raison qu’ils décident de laisser la roche taillée à l’endroit où ils l’ont trouvé

Dès lors, ils se mettent à bâtir l’édifice sacré en prenant bien garde de ne pas toucher au mégalithe. Au cours de son érection, ils déplacent même plusieurs fois son autel pour cette raison. Dans un premier temps, ils le fixent – comme cela se fait traditionnellement – sur le point central de l’église. Puis, au bout de quelques mois, ils l’ancrent face à sa nef christique.

A quelques temps de là, ils édifient sa façade Ouest. C’est aussi à cette date qu’ils ancrent sur son fronton une rosace constellée de vitraux. Pour les architectes, la rosace symbolise en effet le Soleil Divin ; ses douze pétales représentent autant les douze Apôtres du Christ que les douze signes du Zodiaque. Puis, ils sculptent deux représentations des Mystères dont ils sont les détenteurs : Saint-Michel terrassant de sa longue épée le dragon et la vierge foulant de ses pieds les serpents. Ces dernières rappellent aux Initiés que les Forces terrestres et cosmiques se rejoignent en ce lieu ; elles disent aussi qu’elles permettent, à celui qui sait les utiliser, d’accéder à des états de Conscience supérieurs. Enfin, ils taillent d’innombrables démons grimaçants un peu partout sur ses parois et à l’angle de ses toits.

Plus tard, lorsque ces mêmes Architectes entament la construction de la cathédrale de Strasbourg, ils calculent les proportions du bâtiment à l’aide du Nombre d’Or. Ils les élaborent en fonction de celles de la grande Pyramide de Guizèh, mais aussi, de celles du Temple de Karnak ou du Parthénon. Ils s’inspirent également de celles du propriatoire placé par Moïse sur l’Arche d’Alliance. Ils veulent ainsi faire comprendre à l’Initié, que l’Occident est toujours à la recherche de cette Relique censée être dissimulée au cœur du Royaume du Prêtre Jean. Puis, au centre de l’édifice, ils déposent une Table, sur laquelle ils marquent : « Celui qui voudra arriver aux endroits où les rythmes spatiaux protègent la clef des Temps, celui là devra trouver la troisième Mesure ; car les deux premières ont été perdues avec les Pyramides et le Temple de Salomon. ». Tandis que l’un d’eux écrit dans ses mémoires :

« La haute doctrine Mathématique issue du Nombre d’Or que nous avons utilisée, n’est pas d’origine Arabe, bien que cette Civilisation l’ait connue très tôt. Elle nous a été transmise depuis l’Antiquité au travers des Mystères Pythagoriciens. Or, ce Grand Initié la découvrit lui même par l’intermédiaire des Sciences Sacrées Egyptiennes. En outre, c’est lui qui se demanda si Thot – l’inventeur supposé du Nombre d’Or – n’était pas un des multiples aspects de l’Hermès Trimegiste Grec. Car c’est ce dernier qui donna le nom « d’Hermétisme » à cette Science convoitée par les Alchimistes et les Philosophes actuels qui sont à la recherche de la fameuse Pierre. ».

Et enfin, ils terminent la construction de l’abbaye de Plaimpied, au Sud de Bourges, qui a débutée près d’un siècle plus tôt. Et, comme pour la cathédrale de Chartres ou Notre Dame de Paris, ils placent à tous ses points stratégiques – et notamment à l’intérieur de son chœur – des chapiteaux figurant des monstres et des démons ; ceux-ci étant les attributs les plus représentatifs des forces telluriques souterraines sillonnant la france, puis l’Europe, de part en part.

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